C’est quoi un séjour qui rend l’enfant auteur et acteur!

  • Ce sujet contient 93 réponses, 17 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par au84972, le il y a 13 années et 3 mois.
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    Messages
  • #198309
    crevette76
    Administrateur
      @crevette76

      Lapin a écrit:
      Par contre, la fabrication d’une “chambre de diddle, avec lit à étage, télé (bon, d’accord, je sais), table… (cf moilapa), plus longue, est impossible si les enfants changent d’atelier chaque jour.

      Je rejoins Greg : les enfants ne sont pas obligés de faire tous la même chose…

      Des activités aux choix avec l’éternel problème du choix (quand? comment?), et surtout quand la répartition des enfants ne convient pas aux activités.

      Peux tu préciser ton interrogation ?
      Si c’est pour la modalité de la mise en place du choix, il y a une multitude de possibilités…

      J’ai cru comprendre que “auteur et acteur” c’était plus que de l’activité au choix permanente. D’accord. Mais c’est quoi?

      * Que les enfants puissent intervenir sur l’organisation générale du séjour, en prenant en compte leurs remarques (par des temps formels où informels). D’où les réunions d’enfants et l’écoute à tous les temps de la colo.
      * Que les réponses formulées aux enfants soient argumentées, que ce soit pour aller dans leur sens ou pour refuser une de leur suggestion.
      * C’est permettre à l’enfant de prendre le plus possible la maitrise de sa vie dans le séjour, en lui en donnant les moyens et en l’accompagnant si besoin

      #198406
      Import
        @import

        je ne comprends pas le problème…

        sur un atelier bois, tu peux très bien avoir 3 gamins qui viennent de se greffer car hier ils ont fait un tournoi de jungle speed, et deux gamins qui poursuivent leur projet méga super qui va leur durer tout le mois.

        #198408
        Lapin
          @lapin-2

          vassrohm a écrit:
          Je ne savais pas où le poster mais à voir tout de même

          Effectivement, c’est un exemple très agréable de repères, d’écoute, d’autonomie, d’apprentissage (vélo, baignade, partage…), etc… avec les tout petits. Mais peu à voir avec “un séjour qui rend l’enfant auteur et acteur”, non?

          crevette76 a écrit:
          Tu dis PONCTUEL : je dis pas forcément => qu’est-ce qui t’empêche en tant qu’anim de proposer plusieurs matinée de suite ton atelier ”bois” pour que les enfants puissent se fabriquer un moulin à eau qui tienne la route ?
          (de plus, une autre sorte de choix peut être intéressante à mettre en place en impliquant l’enfant dans sa démarche pour des projets à moyen ou long terme)
          Tu dis ADAPTE A N’IMPORTE QUEL NOMBRE : encore une fois pas forcément ; comme le disait Greg, tu peux proposer un atelier qui serait par exemple limité à 12 participants (pour des questions de matériel, de place ou autre…), l’important est de donner la possibilité à ceux qui n’ont pas pu s’inscrire dans cet atelier de le faire en reproposant celui-ci plus tard dans le séjour.
          Si c’est un problème d’effectif d’animateurs, il y a en fait de nombreuses façons de le contourner.

          Par “ponctuel”, je voulais dire qui ne nécéssite pas d’être reconduit de jour en jour. Par exemple, un atelier bois sans réalisation spéciale sur plusiseurs jours. Par contre, la fabrication d’une “chambre de diddle, avec lit à étage, télé (bon, d’accord, je sais), table… (cf moilapa), plus longue, est impossible si les enfants changent d’atelier chaque jour.

          Si je limite le nombre de participants, c’est l’enfant qui s’adapte aux fonctionnement (un peu peu, du moins), et moins l’animateur. Des activités aux choix avec l’éternel problème du choix (quand? comment?), et surtout quand la répartition des enfants ne convient pas aux activités.

          J’ai cru comprendre que “auteur et acteur” c’était plus que de l’activité au choix permanente. D’accord. Mais c’est quoi?

          #198440
          RANCHON
            @ranchon

            Lau as tu lu les mêmes post que nous ??? Je ne comprends ton intervention… 😕 😕 😕

            #198443
            Import
              @import

              personne n’a dit ça… ou alors je ne sais pas lire !

              Si certains (dont moi peut-être) ont osé une critique de la société moderne de consommation personne n’a jamais vanté le temps jadis…

              #198445
              Lau
              Modérateur
                @lau

                Si je comprends bien ce que vous dites tout était mieux avant ! A l’époque où on était obligé de porter des costards cravates pour aller travailler, à l’époque où on n’avait pas le droit de mélanger les filles et les garçons dans les écoles et même dans les cités universitaires, à l’époque où femmes n’avaient pas le droit d’avorter, à l’époque où les gosses prenaient des coups de règles sur les doigts à l’école ……

                #198528
                au84972
                  @au84972

                  Je ne savais pas où le poster mais à voir tout de même:

                  http://cemea.kiowa.fr/article.php3?id_article=1274

                  #198661
                  moilapa
                    @moilapa

                    Bin, non frytjip, je l’ai pas trouvé, c’est qui me faisait réagir.

                    Au passage, j’ai été honteusement censuré par Ana.

                    ana, je peux redire ce que je disais ou ça va disparaître illico ?

                    Record du monde d’écartage de sujet pulvérisé.

                    #198662
                    Import
                      @import

                      Internet(la différence étant qu’avec la télé on pouvait encore être plusieurs donc partager peut être quelque chose, mais Internet est défifitivement l’outil individualiste par excellence)

                      C’est vision des NTIC est bien noire !

                      Car c’est bien un drame actuel, les gens ne se rencontrent plus et cette absence de rencontres laisse place à la méfiance de l’autre, aux préjugés et idées préconcues.

                      les sorcières ou dreyfus entre autre ,… ont été victime de la méfiance de l’autre, aux préjugés et idées préconcues. Pourtant ils ne vivent pas dans notre société actuelle et les NTIC n’en étaient certainement pas responbles

                      le seul intérêt de l’échange étant actuellement l’argent

                      pourquoi actuellement, depuis quelques siècles notre société est gouvernée par l’argent… le monopoply lui-même de date pas d’aujourd’hui ! Mais considérer qu’il n’existe pas d’échange sans argent c’est occulter bien des échanges, bien des engagements citoyens, bien des rencontres, bien des conversations… y compris ici même ou sur d’autres coins de “la toile”

                      C'est vrai que l'on vit dans un temps de réaction. On réagit, de colère, d'étonnement

                      si ça c’est pas de la nostalgie ! ? !

                      Je crois qu’on s’écarte du sujet…

                      #198664
                      Simon
                      Administrateur
                        @simon

                        1/ L’emploi de ce terme est effectivement un clin d’oeil, c’est pour ca que la réponse de Moilapa me fait rire, puisque ce terme n’existe pas, il est fabriqué de toutes pièces par de Villepin. Dans quel dico as pu tu donc le trouver? Celui de Matignon?

                        2/En quoi mon post est noir et emprunt de nostalgie?
                        Non je vis très bien à mon époque, je n’ai aucunement envie de faire un saut en arrière et je ne suis pas d’une nature pessimiste sans être non plus optimiste. Je tente juste de décrire une situation. Rien de plus réaliste en somme. J’aurais dit”ah on est foutu, on s’en sortira jamais” sur ce ton là j’aurais compris ton message mais j’avaoue que là tu me laisses perplexe.

                        En conclusion, une fois de plus prenez le temps de LIRE. C’est vrai que l’on vit dans un temps de réaction. On réagit, de colère, d’étonnement : mais les sentiments laissent peu de place à la raison et à la mesure.

                        Mais je te laisse à loisir décortiquer mon post et me rapporter les termes qui selon toi sont noirs et emprunts de nostalgie.

                        #198666
                        Import
                          @import

                          Déclinologue…

                          Et je suis fier de l’être, en dépit des accusations que le Premier Ministre et certains autres ne cessent
                          de porter contre ceux qui ont la naïveté ou la lucidité de vouloir dire la vérité sur l’état actuel de
                          notre société et son évolution. Etre déclinologue, c’est le contraire d’être politiquement correct,
                          puisque la doctrine officielle est de clamer que tout va très bien, en dépit des déficits, des émeutes, de
                          la criminalité, des scandales, des grèves et des faillites.
                          Etre déclinologue, c’est dire la vérité, mais c’est aussi dire l’espoir.
                          La vérité ? Un produit rare dans les médias et le débat public.

                          Jacques Garello

                          J’ai du mal à avoir une définition objective de ce terme…

                          mais ton post était tout de même noir et emprunt de nostalgie, non ?

                          #198694
                          moilapa
                            @moilapa

                            déclinologue…

                            Ah ! L’*****… il a fallu que j’aille voir dans mon dico…

                            #198705
                            Simon
                            Administrateur
                              @simon

                              c’est à dire?

                              Si ca peut te rassurer je suis aucunement déclinologue…

                              #198706
                              Import
                                @import

                                passez moi la corde….

                                pourquoi vivre dans un tel monde frytsip ?

                                #198714
                                Simon
                                Administrateur
                                  @simon

                                  Bof c’est pas très himalayen d’affirmer qu’on peut faire des activités sans passer par Harry Potter.

                                  En plus c’est donner l’impression par ce procédé que tous les enfants connaissent harry potter or ce qui est totalement faux. On pourrait me demander en quoi c’est plus dérangenant qu’un personnage sorti de l’imaginaire. Tout simplement parce que Harry Potter fait partie intégrante du système de consommation, c’est un emblème.

                                  Bref c’est étrange de relever d’un côté le statut de consommateur des enfants, statut réel au temps de la génération mcDo et où la télé devient le seul support de référence et d’un autre côté revendiquer harry potter comme support dans ses activités auquel il va s’identifier bien sûr et le réclamer par la suite…

                                  Quand il s’agit de mettre en place des situations où l’enfant se sente bien, il ne s’agit pas pour autant de mettre à disposition des solutions pré fabriquées où l’enfant est de suite dans une situation confortable…

                                  En revanche je trouve ca très courageux de s’engager à se faire rencontrer les gens. Dans un monde où la télé est reine, bientôt détronée par Internet(la différence étant qu’avec la télé on pouvait encore être plusieurs donc partager peut être quelque chose, mais Internet est défifitivement l’outil individualiste par excellence)

                                  Car c’est bien un drame actuel, les gens ne se rencontrent plus(le seul intérêt de l’échange étant actuellement l’argent), et cette absence de rencontres laisse place à la méfiance de l’autre, aux préjugés et idées préconcues. On a plus que besoin de retisser un lien entre les personnes.

                                  #198716
                                  moilapa
                                    @moilapa

                                    Un enfant auteur ?
                                    Un enfant peut-il être auteur de sa vie ? Certainement pas. N’est-ce pas dans la définition même d’un enfant ? Et d’ailleurs serait-ce souhaitable pour lui ?
                                    Auteur alors d’un moment de sa vie pendant, par exemple, ces vacances ?

                                    Enfant acteur, c’est déjà un objectif très ambitieux dans le système actuel où je croise plus des enfants “acteurs passifs”.
                                    Un enfant auteur de ses vacances, ça serait un enfant qui dirait : “Bon, je veux partir en colo pour apprendre à me séparer petit à petit de mes parents (de ma mère), rencontrer d’autres modes de pensées, échanger…”
                                    Etre auteur de sa vie, cela sous-entend une nécessité de conscience que ne peut avoir un enfant, à mon avis.
                                    Enfant auteur ? Quand il n’est même pas acteur dans sa vie de tous les jours… Sur quoi s’appuierait-il ?
                                    – Son père avachi devant la coupe du monde de football ? Sa mère, cette gentille conne qui, une fois sa journée au bureau terminée se plonge avec délectation dans le ménage, les enfants et la cuisine ?
                                    – Sur l’école ? Où on lui apprend non pas à douter mais à battre les autres ?
                                    – Sur ses animateurs-accompagnateurs qui n’ont même pas rédigé le PP qu’ils sont censés mettre en application et qu’ils n’ont aperçu que le premier jour : “Ca vous convient ? (ça, c’est le directeur qui se donne bonne conscience) . Comme s’ils avaient la capacité de remettre en cause le PP ! Le premier jour tout timide où ils sont capables de dire “oui” à tout, y compris à un salaire de misère parce qu’ils ont entendu cette belle phrase quelque part “On travaille pour le sourire des enfants”… pauvres cons…
                                    – Sur le fonctionnement d’un clsh avec son hystérie sécuritaire qui fait que l’enfant n’a pas le droit d’utiliser des ciseaux pointus ou de grimper dans un arbre ?

                                    Tenter de mettre en place cette idée d’enfant-acteur, c’est avoir conscience de batailler contre des idées ancrées comme le fait que les enfants soient toujours sous le regard d’un adulte… (A quand le projet de loi pour interdir les cache-cache ?)
                                    – avoir conscience que la société va dans la direction opposée à cette idée d’individu acteur (auteur ?), une société où l’on croit qu’être acteur de sa vie, c’est téléphoner à un numéro surtaxé pour dire qu’on veut plus du noir à la Star Ac’ ?
                                    – avoir conscience des répercutions sur la vie de l’enfant, au sein de sa famille, de l’école ? Est-on prêt à assumer des implications qui nous dépassent ?

                                    En admettant qu’un directeur de séjour aille au bout de cette idée avec tout ce que cela implique, quelque soit l’influence que celui-ci pense avoir sur le séjour, ce n’est pas lui qui va faire vivre le projet concrètement sur le terrain. Mais des animateurs qu’on lui a embauché, qu’il a au mieux vus que dans un court échange freulaté employeur/subordonné.

                                    Dans ces moments péssimistes, je me contente d’objectifs moins himalayens comme : faire en sorte que l’enfant se soit senti bien durant cette semaine, qu’il ait eu des moments de plaisir, d’échange auprès de personnes qui ont su l’écouter à un moment donné.

                                    Ou dans le cas qui me concerne, ces villages vacances où de plus en plus de familles arrivent avec leur télé… La priorité n’est plus dans la défense d’idées humanistes lors d’échanges avec les gens, mais de déjà créer la situation qui va faire se rencontrer les gens. Quelque soit les moyens. Amener par exemple les gens sur la place centrale pour jouer ensemble plutôt que de regarder à la télé l’émission de télé réalité de l’été.

                                    #198733
                                    moilapa
                                      @moilapa

                                      Bien entendu que je n’ai pas choisi cet exemple au hasard.

                                      Et pas seulement pour le plaisir de lire les vierges effarouchées gardiennes du dogme de l’Education Populaire.

                                      Simplement la fin justifie les moyens.

                                      Que ce soit Harry Potter ou je ne sais quel autre produit de masse qui va suivre, je n’ai aucun scrupule à utiliser ces enveloppes grand public quand ça m’arrange.

                                      C’est sûr que ce thème pourrait sembler contradictoire avec la réflexion que j’ai sur mon travail.
                                      J’assume ces contradictions sans vergogne.

                                      C’est la grande masse en vacances que j’ai envie de toucher. Pas les gens que je vais cotoyer au musée, dans une expo ou un concert. Même si je dois d’abord passer par des techniques propres à la publicité.

                                      Il ne faut pas croire qu l’on ne va pas réussir à parler à l’intelligence des gens parce qu’on les aborde avec un paquet cadeau issu de la “consommation facile”.

                                      #198747
                                      Simon
                                      Administrateur
                                        @simon

                                        Vive les colos à grands moyens !

                                        Et Harry Potter, décidément notre héros national va rendre tous nos enfants acteurs et auteurs. C’est vraiment magique !

                                        Vive l’imagination de consommation !

                                        Le nouveau slogan de l’éducation populaire : Soyons Potter !

                                        Message évidemment à caractère outrancier à prendre au premier degré…

                                        #198753
                                        moilapa
                                          @moilapa

                                          Salut Lapin

                                          Je ne reprendrais qu’une de tes interrogations, ce qui me servira d’exemple pour tenter d’expliquer ce que je mets en place (et nullement l’idée de ma part de dire “voilà ce qu’il doit être fait”)

                                          “Et qu’arrive-t-il au grands jeux?”

                                          Bin, la même idée.
                                          Les grands jeux que je propose sont basés sur le même système (ce qui veut dire en amont : repenser aussi l’idée que l’on peut avoir de ce qu’est un grand jeu : exemple d’une de ces idées : il n’y a qu’une grande équipe (communauté ?). Les enfants ne jouent pas les uns contre les autres. Il n’y a pas de compétition entre eux. Ils sont plongés dans une histoire, un scénario, avec début, rebondissements, imprévus… comme pour le scénario d’un film. Ils sont par contre confrontés à des acteurs (enfants et adultes), à de situations qui demandent réflexion, concertation, entr’aide… (bon, je renverrais bien vers mon site, mais c’est une partie abonnées)

                                          Toujours le même exemple (pour faire plaisir à Vasshrom) : grand jeu Harry Potter cet été avec entre 150 et 200 enfants :
                                          – Les personnes qui le souhaitent sont conviées à rejoindre l’équipe d’organisation. A partir d’une base commune (ici Harry Potter et son visuel), on travail le point principal du grand jeu : le scénario. Ensuite, dans cet espace défini, chacun apporte ce qu’il souhaite.
                                          Ce qui concrètement a donné pour les joueurs : ils arrivent dans l’école de Poudlard, accueillis par les personnages du roman, ils papillonnent aux cours de leur choix (tenus soit par un enfant, soit par un adulte), tout en réagissant ensemble aux différents événements (jeu d’acteur, de scénettes…)
                                          Donc : dans cet exemple-là, le même système que je décris plus haut.

                                          Voici un des profs (un arbre qui parle de presque 3 mètres de haut) :

                                          Les enfants ont donc le choix de vivre ce grand jeu :
                                          – en étant créateur de l’événement
                                          – en étant participant plongé dans un scénario qu’ils peuvent faire évoluer par des actions
                                          – de vivre ça comme une “kermesse améliorée” en allant directement vers ce qui l’attire
                                          – chacun à son rythme (pour généraliser jusqu’à 6 ans avec papa et maman, les 6-12 ans par petit groupe de copains qui se font et défont, ou en individuel, et en un seul groupe pour les pré-ados)
                                          – ou le choix de ne pas participer (mais tout est fait pour que les enfants aient envie de jouer (qu’ils aiment ou pas Harry Potter, qu’ils connaissent le roman ou pas d’ailleurs), à commencer par le décor géant, les costumes, les effets visuels (exemple de la neige qui tombe dans le cour avec les baguettes magiques).

                                          Dans ce cas, l’enfant peut être acteur ou auteur. Selon sa sensibilité, son envie du moment.
                                          Rien n’est imposé. Par contre tout est fait pour lui donner envie (avec des épreuves” lisibles à différents niveaux, selon les différents âges, sensibilités, etc…).
                                          Envie de partager ce moment.

                                          #198756
                                          crevette76
                                          Administrateur
                                            @crevette76

                                            Lapin a écrit:
                                            Après lecture, j’ai l’impression qu’il y’aurait deux idées de fonctionnement différentes, même si elles poursuivent le même objectif:

                                            Il ne faut pas forcément te limiter aux idées proposées dans ce topic, comme déjà dit, il n’existe pas UNE méthode unique miracle.

                                            Lapin a écrit:
                                            Les activités sont donc:
                                            _ Ponctuelles, puisque rien ne garentit que les (même) participants soient présents la fois suivante.
                                            _ Adaptée à n’importe quel nombre, puisque pour y avoir un réel choix, il ne doit pas y avoir une limite numéraire (mini ou maxi)
                                            _ Ouvertes à tous, puisque petits et grands doivent pouvoir y participer.

                                            Ben justement, pas forcément…
                                            Tout système est adaptable et évoluable. Idées ”en vrac et non exhaustif” :
                                            Tu dis PONCTUEL : je dis pas forcément => qu’est-ce qui t’empêche en tant qu’anim de proposer plusieurs matinée de suite ton atelier ”bois” pour que les enfants puissent se fabriquer un moulin à eau qui tienne la route ?
                                            (de plus, une autre sorte de choix peut être intéressante à mettre en place en impliquant l’enfant dans sa démarche pour des projets à moyen ou long terme)
                                            Tu dis ADAPTE A N’IMPORTE QUEL NOMBRE : encore une fois pas forcément ; comme le disait Greg, tu peux proposer un atelier qui serait par exemple limité à 12 participants (pour des questions de matériel, de place ou autre…), l’important est de donner la possibilité à ceux qui n’ont pas pu s’inscrire dans cet atelier de le faire en reproposant celui-ci plus tard dans le séjour.
                                            Si c’est un problème d’effectif d’animateurs, il y a en fait de nombreuses façons de le contourner.
                                            Tu dis OUVERT A TOUS (petits et grands) : là aussi, cela dépend. Personnellement, je préfère diriger des colos à petits effectifs, donc j’ai souvent une fourchette d’âge réduite et le problème ne se pose pas, mais quand tu fonctionnes avec un éventail d’enfants de tout âge, ce n’est pas le fait de proposer un fonctionnement en ”coins aménagés” qui t’impose ton fonctionnement en grand groupe ou en petits groupes. Selon les enfants accueillis, tu pourras juger plus pertinent de proposer un grand nombre de coins pour tous ou certains coins pour les petits et d’autres pour les grands.

                                            Lapin a écrit:
                                            _ Dans quelle mesure s’autorise-t-on à ne pas savoir où sont les enfants? (si limites naturelles du centre? si un certain âge? si un certain nombre? …)

                                            En réalité, tu peux avoir l’illusion de ne pas savoir ou sont les enfants, mais de nombreuses ”barrières de sécurité” peuvent être mises en place ; exemples en vrac (et non exhaustif) : les coins sont disposés de manière stratégiques pour que l’animateur puisse avoir une vue large ; les enfants sont informés des circuits qu’ils peuvent faire et le cas échéant des personnes à prévenir (par exemple, on peut décider avec le groupe que le coin trop cool pour observer les oiseaux on a le droit d’y aller seul, mais à condition d’avoir prévenu un animateur avant) ; il existe un point de raliement auquel on passe si on veut changer d’atelier ; un anim ”tournant” circule pour aiguiller les enfants…

                                            Lapin a écrit:
                                            _ Comment faire avec une équipe qui ne comprend pas exclusivement des moilapa capables de s’adapter à n’importe quel âge, quel nombre, de laisser tomber illico (ranger avec les enfants?) pour eller en renfort, et revenir lorsqu’il y’a demande? pas de stagiaire dans l’équipe?

                                            L’âge et le nombre, si c’est problématique, on peut le contourner (voir ci dessus) ; pas de stagiaire (!!!), comme Greg l’a justement soulevé, ce serai se passer de personnes aussi intéressantes que les diplômés et qui ont en plus cette particularité de ne pas être ancrés dans un fonctionnement dont ils ne voudraient pas démordre.

                                            Lapin a écrit:
                                            _ Quel outil je peux metre en place (en tant que dirlo) pour éviter qu’à un moment un anim soit seul avec 30 enfants, et un autre avec 3? Crevette76, c’est quoi le “COMMENT”?

                                            Premièrement, je ne cherche à éviter le ”un anim avec 30 enfants” que si la menée de l’activité lui posera problème (ou si la loi l’interdit, exemple pur et dur : baignade) : comme le disait Greg, un grand jeu type PRV à 30 mené par un seul anim, pourquoi pas ?
                                            Exemples de possibilités (là encore en vrac et non exhaustif) : l’anim peut gérer seul sans que cela soit un problème pour lui ou le déroulement de l’atelier, un anim qui n’a pas d’enfant sur son atelier vient en renfort, un anim volontairement ”sans atelier” vient en renfort, un membre de l’équipe de direction vient en renfort, deux anims font le même atelier pour que tous les inscrits puissent en bénéficier alors que c’est un jeu à 15 maxi, on limite le nombre mais on le reproposera…
                                            Deuxièmement, pourquoi cela poserait-il un problème qu’un anim soit avec ”seulement” 3 enfants ?

                                            Lapin a écrit:
                                            _ Et qu’arrive-t-il au grands jeux? Au journées à thème? Aux jeux collectifs (désolé les gars, pas assez de monde pour le double-drapeaux, on se fait une tomate?!)? Aux spectacles? Aux sorties?

                                            Ils sont discutés en amont avec les enfants, on peut donc prévoir avec eux ce qui les intéresse ou non. On peut aussi anticiper le nombre de personnes ”non intéressées” et prévoir ce qu’ils feront à ce moment (rôle ”autre” dans l’activité, comme tenir un stand, activité totalement autre…).
                                            Les sorties peuvent elles aussi faire l’objet de discussions et de choix avec les enfants ; est-ce une obligation d’emmener tous les enfants au même endroit si un tiers d’entre eux ne veulent pas voir le musée de la préhistoire du coin ?

                                            Lapin a écrit:
                                            1. Les “activités spontanées” Cf vassrohm et saltimbanque

                                            Cette fois-ci, plus de grand “festival” des activités proposées par les anims, l’enfant eest capable de suggérer…
                                            Il n’y a plus temps libre, temps d’activité ou vie quotidienne, tout est activité…

                                            Là, complètement perdu!
                                            Comment, concrètement, se donner les moyens d’avoir des animations un peu originales et ambitieuses? Comment permetre à l’enfant d’avoir des repères?

                                            Pourquoi distinguer cette possibilité de l’autre ? Elle sont à mon sens complémentaires.
                                            Rien n’empêche que les ateliers proposés dans les ”coins d’activité” émergent d’enfants et/ou d’anims ?
                                            Pour que l’enfant puisse s’approprier le système et suggérer ses envies, en vrac et non exhaustif : mettre à sa disposition des docs variés (cf Vasshrom), laisser aux animateurs des moyens de laisser entrevoir ce dont ils sont capables, prendre en compte les demandes des enfants dans les ateliers proposés (sinon, à quoi bon l’enfant émettra-t-il des idées ?), mettre en place au moins un système (formel ou non) qui permette aux enfants de parler de leurs envies (réunions d’enfant, murs d’expression, écoute lors de tous les temps informels, cahier de suggestion…), expliquer honnètement les refus (matériel trop cher, demande non conforme aux valeurs défendues…), se remettre en question et savoir s’adapter…

                                            Nicopele a écrit:
                                            Le deuxième point qui pose problème dans ce type d’organisation, c’est que si on a 40 enfants, et que l’on a deux groupes d’activités avec un effectif de 6 enfants, il en reste 28 pour, bien souvent pour deux animateurs. Alors quid de l’organisation, est-ce que l’on annule une des activités? Et que fait-on alors des enfants pour qui on annule?

                                            Techniquement, ce n’est pas forcément un vrai frein, il y a peu de situation de ce genre sans solution ; en vrac et non exhaustif (je vais finir par déposer l’expression !) : parmi les 28 la majorité est partante pour le grand jeu ext. Type PRV donc gérable ; parmi les 28, disons 16 choisissent un des trucs proposés par les deux anims restant… le 10 autres mômes ont comme ”référent” pour leur ”atelier libre” un des anim qui n’a ”que” 6 participants à son activité ; parmi les 28, tous choisissent de faire autre chose que ce qui est proposé par les anims, il reste donc 2 anims à leur dispo pour mettre en place leur(s) proposition, ensemble ou en petits groupes selon ce qui ressort…

                                            Nicopele a écrit:
                                            Tout ceci est bien compliqué quand on organise un centre de vacances.

                                            Mais pas impossible… et tellement intéressant !

                                            Encore une fois, il n’existe pas UNE méthode ; j’ai donné ici des suggestions par rapport à ce que j’ai vécu, aux questions que je me suis aussi posées, à mes convictions…
                                            Chaque séjour est différent. Chaque équipe est différente. Il faut s’approprier un fonctionnement pour s’y sentir bien… et l’idéal est de le construire en équipe avec tous les participants.

                                          20 sujets de 21 à 40 (sur un total de 94)
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