C’est quoi un séjour qui rend l’enfant auteur et acteur!

  • Ce sujet contient 93 réponses, 17 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par au84972, le il y a 13 années et 3 mois.
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  • #198768
    Import
      @import

      Après lecture, j’ai l’impression qu’il y’aurait deux idées de fonctionnement différentes, même si elles poursuivent le même objectif:

      Non pour moi il s’agit de la même chose. Les coins aménagés servant uniquement à susciter, à donner l’envie, à offrir des “possibles”,…

      Il n’y a plus temps libre, temps d’activité ou vie quotidienne, tout est activité…

      Bah moi c’est comme ça que je vois les vacances ; je ne me met pas en temps libre à 13h30 et en activités à 14h30. Si j’ai envie de me faire un pétanque à 13h10 puis de faire la sieste au soleil !

      Quel outil je peux metre en place (en tant que dirlo) pour éviter qu’à un moment un anim soit seul avec 30 enfants, et un autre avec 3?

      Deux choses.
      1. légalement il est tout a fait possible d’animer avec 30 enfants. Perso, mener un PRV avec 30 mômes je m’en sens capable ; il n’y a pas besoin d’être 3 !
      2. Il est tout à fait possible de faires des activités “à inscription”. Avec un mini et/ou un maxi pour que l’activité soit réalisable. Après à toi de gérer pour refaire certaines activités si il y a une forte demande.

      pas de stagiaire dans l’équipe?

      Oh si… beaucoup ; mais des bons ! Bien souvent les stagiaires n’ont pas eu le temps de prendre des abitudes de se scléroser dans un fonctionnement !

      _ Et qu’arrive-t-il au grands jeux? Au journées à thème? Aux jeux collectifs (désolé les gars, pas assez de monde pour le double-drapeaux, on se fait une tomate?!)? Aux spectacles? Aux sorties?

      Ces choses-là se décident justement en conseil d’enfant en précisant les tenant et les abouissants et en prévoyant au besoin une place pour les enfants qui ne se retrouvent pas dans ce qui a été décidé (faire le journaliste, préparer le banquet-gouter, faire l’éclairagiste,…)

      La première vient des habitudes […] arriver le premier jour en réunion d’enfants en leur disant qu’ils pourront faire ce qu’il veulent et décider des activités est du suicide.

      Les coins aménagés servent à celà… a permettre à l’enfant de faire des choix parmi ce qui peut lui être proposé. On est bien entendu d’accord dire que les enfants doivent petit à petit désapprendre à être consommateur passif de loisirs

      #198770
      SAINT-REMY
        @saint-remy

        Bonjour à tous,

        je prends le sujet un peu tard mais c’est un point qui me tient à coeur alors je me lance.

        Je suis relativement d’accord avec l’ensemble de ce que vous dites.

        J’essaye de travailler en laissant l’enfant comme priorité absolue de l’organisation du séjour. Seulement, il y a certaines difficultés incontournables dans celle-ci. La première vient des habitudes prises par les enfants. Pour la plupart d’entre eux, le choix qu’ils ont de décider est minime dans leur quotidien. Que ce soit à l’école, à la maison ou ans leur club sportif, ils ne décident de presque rien. Alors arriver le premier jour en réunion d’enfants en leur disant qu’ils pourront faire ce qu’il veulent et décider des activités est du suicide. Il s’agit de rendre l’enfant décideur de ses vacances, ce qui implique une préparation et un apprentissage de cela. Il doit y avoir une progression pour que l’enfant apprenne à décider.

        Le deuxième point qui pose problème dans ce type d’organisation, c’est que si on a 40 enfants, et que l’on a deux groupes d’activités avec un effectif de 6 enfants, il en reste 28 pour, bien souvent pour deux animateurs. Alors quid de l’organisation, est-ce que l’on annule une des activités? Et que fait-on alors des enfants pour qui on annule?

        Tout ceci est bien compliqué quand on organise un centre de vacances.

        #198773
        Lapin
          @lapin-2

          Après lecture, j’ai l’impression qu’il y’aurait deux idées de fonctionnement différentes, même si elles poursuivent le même objectif:

          1. Les “coins aménagés” Cf moilapa

          Le centre est partagé entre différents espaces, où l’adulte est présent ou non: L’enfant évolue à son rythme, selon ses envies entre les ateliers (bibliothèque, activités manuelles…) et les lieux “non-animés” (à l’ombre sous un arbre, dans les chambres…).
          Le temps, lui, est partagé entre vie quotidienne et “coins aménagés”

          Les activités sont donc:
          _ Ponctuelles, puisque rien ne garentit que les (même) participants soient présents la fois suivante.
          _ Adaptée à n’importe quel nombre, puisque pour y avoir un réel choix, il ne doit pas y avoir une limite numéraire (mini ou maxi)
          _ Ouvertes à tous, puisque petits et grands doivent pouvoir y participer.

          En quelque sorte, de l’activité au choix ameillorée…

          Mais il me reste toujours des questions:
          _ Dans quelle mesure s’autorise-t-on à ne pas savoir où sont les enfants? (si limites naturelles du centre? si un certain âge? si un certain nombre? …)
          _ Comment faire avec une équipe qui ne comprend pas exclusivement des moilapa capables de s’adapter à n’importe quel âge, quel nombre, de laisser tomber illico (ranger avec les enfants?) pour eller en renfort, et revenir lorsqu’il y’a demande? pas de stagiaire dans l’équipe?
          _ Quel outil je peux metre en place (en tant que dirlo) pour éviter qu’à un moment un anim soit seul avec 30 enfants, et un autre avec 3? Crevette76, c’est quoi le “COMMENT”?
          _ Et qu’arrive-t-il au grands jeux? Au journées à thème? Aux jeux collectifs (désolé les gars, pas assez de monde pour le double-drapeaux, on se fait une tomate?!)? Aux spectacles? Aux sorties?

          1. Les “activités spontanées” Cf vassrohm et saltimbanque

          Cette fois-ci, plus de grand “festival” des activités proposées par les anims, l’enfant eest capable de suggérer…
          Il n’y a plus temps libre, temps d’activité ou vie quotidienne, tout est activité…

          Là, complètement perdu!
          Comment, concrètement, se donner les moyens d’avoir des animations un peu originales et ambitieuses? Comment permetre à l’enfant d’avoir des repères?

          #199001
          Jaguar
            @jaguar

            Bien sur que je ne m’attend pas à quelque chose de parfait mais ne serait-ce qu’essayer est déja beau!

            Bravo greg d’essayer et dommage que tu habites si loin …

            #199017
            crevette76
            Administrateur
              @crevette76

              Jaguar a écrit:
              Pour moi, tout cela est de la belle théorie. Je serai déja content de voir le 1/4 de ce qui a été dit ici en pratique … Malheuresement …

              Donc que faire pour que cela se voit en pratique ?

              En tant qu’anim, poser des questions à son futur directeur sur le projet péda et sa mise en place sur le terrain ; ne pas se contenter de lire le document.
              Faire des propositions concrètes allant dans ce sens.
              Choisir les séjours en fonction de ces critères et des réponses qu’on t’as formulées : si le directeur n’est pas convaincu de ce type de fonctionnement, ce sera assez compliqué de le faire changer d’avis… et cela se sentira tout de suite dans ses réponses.

              En tant que directeur, rédiger un projet péda clair et le décliner en projet de fonctionnement pour que l’équipe puisse avoir les bases.
              Expliquer pourquoi et COMMENT aux animateurs au moment du recrutement, certes, mais aussi tout le long du séjour.
              Là encore, choisir ses animateurs en fonction de ces critères : si cela peut fonctionner avec une partie de “non convaincus” (j’ai déjà testé, mais c’est plus difficilie évidemment), s’assurer d’avoir au moins une proportion d’animateurs qui ont une réelle envie de travailler de cette manière et que ça n’effraie pas trop.
              Et puis, être présent sur le terrain, pour pouvoir remettre dans les rails si besoin, répondre aux questions et apporter des solutions pratiques à des problèmes qui peuvent sembler nouveaux aux animatuers (mais oui, mais j’en fait quoi des deux qui ne veulent aller dans aucune activité ? J’ai qu’un volontaire pour ma sortie vélo, j’y vais ou pas ? etc…)

              Je rejoins Greg sur “Je ne dit pas que tout est parfait mais on s’applique à mettre en place ces belles théories… pas facile tout les jours d’autant qu’il s’agit d’une profonde remise en cause pour certains animateurs et qu’ils n’y sont pas tous prêt !”.
              Si j’ai déjà vu beaucoups de séjours qui ne se soucient guère de donner le choix ou la parole aux enfants, j’en ai vu quand même certains qui s’y appliquent… et quand je dirige je le fais.

              #199034
              Import
                @import

                Je recrute pour les vacances de l’été prochain…

                si tu veux voir en pratique ce que ça donne avec les essais, les échecs, les réussites !

                Je ne dit pas que tout est parfait mais on s’applique à mettre en place ces belles théories… pas facile tout les jours d’autant qu’il s’agit d’une profonde remise en cause pour certains animateurs et qu’ils n’y sont pas tous prêt !

                PS : je gère un CL (accueil de loisirs !) pas un CV et ai un noyau dur (1 directeur, 1 adjoint et au moins 3 anims) qui y croit dur comme fer.

                PS2 : j’ai pas dit que c’était facile

                #199038
                Jaguar
                  @jaguar

                  Pour moi, tout cela est de la belle théorie. Je serai déja content de voir le 1/4 de ce qui a été dit ici en pratique … Malheuresement …

                  Donc que faire pour que cela se voit en pratique ?

                  #199044
                  au84972
                    @au84972

                    Je suis d’accord avec Salti sur la notion de co-auteur qui inclue à la fois les autres enfants qui interviennent eux aussi sur le fonctionnement du séjour mais aussi les adultes du centre qui ont tous un rôle à jouer et une prise sur le séjour.

                    Acteur oui mais beaucoup d’acteur n’ont aucune liberté d’action en fonction de la subordination.

                    Encore tout à fait d’accord avec ça, acteur cela suppose que quelqu’un fait la mise en scène et exclue donc l’intervention des enfants.

                    Ce qui m’étonne un peu de ta part Fry, c’est que bossant avec les cemea, tu défends une certaines vision de l’animation et des séjours, et s’il n’y a pas de dogmes de l’animation, il y a des méthodes, comme il y a une méthode cemea, qui sont une vision éthique et politique de l’enfance, de la jeunesse et de la formation.
                    il y a donc des méthodes et des fonctionnements différents et qui ne se valent pas tous, je ne considère pas que les séjours où on demande aux enfants de femer la gueule et d’aller en activités soient enviables, je ne considère pas que les séjours sportifs soient des exemples de fonctionnement et d’éducation!
                    Je considère donc que les conseils d’enfants ou autre mode d’intervention des enfants sont nécessaires et pour tout dire indispensable.

                    Après évidemment qu’il y a des gens qui ne s’expriment pas et qui font aussi bien, après bien sur il y a des projets pédas bidons mais là on a essayé de relier théorie et pratique me semble t il.

                    #199045
                    RANCHON
                      @ranchon

                      Je te comprends tout à fait Frytjip…

                      Mais je ne pense pas que l’on essaie de créer le séjour “IDEAL” mais ce qui nous parait “IDEAL”. Et en effet sous les mots se cache parfois une concrétisation pas toujours belle à voir.

                      Certaines personnes n’ont pas les mots mais de très belles actions j’en suis conscient.

                      Mais ici on essaie de faire un échange… de comprendre certains point de vue… En aucun cas nous essayons de mettre en place une recette miracle.

                      Mais encore une fois je comprends que l’on puisse le voir de ton point de vu…

                      #199049
                      moilapa
                        @moilapa

                        Frytjip dit :

                        “… seules quelques personnes interviennent où ils définissent ensemble un mode de fonctionnement idéal en listant les initiatives qui seraient les applications à mettre en oeuvre sur un séjour en excluant totalement d’autres modes de fonctionnement.”

                        Ce n’est aucunement le propos des personnes qui interviennent ici.
                        Pour ma part, je vois ça comme un échange d’idées : “voilà ce que je mets en place sur le terrain…”, non comme la méthode miracle à suivre.

                        C’est l’occasion de s’interroger sur son fonctionnement, de voir ce qu’il se passe ailleurs. Et nullement d’exclure quoi que ce soit.
                        Le simple fait d’écrire ici ce que l’on met concrètement en place sur le terrain, cela a pour première conséquence de soulever des objections sur ce fonctionnement. Ce qui est très intéressant.

                        #199055
                        Simon
                        Administrateur
                          @simon

                          En soi, le terme ne me dérange pas, c’est même une notion que je défends tout à fait. C’est le fait de revendiquer comme tel et de proumouvoir et d’insitutionnaliser et mettre un peu sur un piédestal un mode de fonctionnement.

                          De parler de son séjour en y décrivant ce qui s’y passe fort bien, mais mettre en avant une définition en y acollant un terme, ici”auteur”en y affirmant par la même occasion que donc sur les autres systèmes un enfant ne pourrait pas créer ou inventer c’est un peu faire une vitrine(“regardez! sur mon séjour les enfants sont auteurs!”)

                          A partir de ce moment comment vont percevoir les gens qui ne connaissent peut-être pas la définition que tu veux coller derrière. Soit ils vont se dire “wahou l’enfant y est auteur c’est vachement bien” sans savoir finalement ce que l’enfant va faire réellement soit ilsvont se dire comme moi” ok l’enfant est auteur et?…”Je préfère qu’on parle de concret que de sortir des grands termes auxquels on peut coller derrière tout et n’importe quoi.

                          Ca rejoint la question des rédactions des projets péda où quand tu les lis tu te dis, wahou le séjour est vachement bien et finalement ca n’est que du papier pour séduire le ministère et obtenir son approbation et derrière le séjour ne se déroule absolument pas de la manière décrite dans le projet.

                          ou pour prendre un autre exemple qui illustrera encore mieux mon propos : un certain bonhomme a utiliser le terme d’immigration “choisie”. Tout le monde est super ébloui par ce terme considéré par certains comme quelque chose de fort, d’absolument fabuleux, la révélation quoi.
                          Mais derrière, ca veut dire quoi concrètement?

                          Est-ce que tu comprends où je veux en venir?

                          Alors au début du débat, ca partait dans ce sens. C’est à dire que Vassh cherche à définir concrètement à définir les notions d’auteur et d’acteur en nous demandant par quels moyens nous allons défendre ces notions.

                          Mais ca devient aussi vicieux parce qu’on tombe dans une discussion réduite où seules quelques personnes interviennent où ils définissent ensemble un mode de fonctionnement idéal en listant les initiatives qui seraient les applications à mettre en oeuvre sur un séjour en excluant totalement d’autres modes de fonctionnement.

                          A la fin nous arrivons à un stade où l’enfant doit être de toutes manières auteur de son séjour et que donc pour être auteur il ddoit participer à des conseils d’enfants et ne pas faire de foot.

                          Encore plein de choses à dire mais j’attend sun peu les réactions maintenant, car pour finir c’est une question sans fin qui appelle à de la vigilance permanente dans ses propos.

                          #199057
                          RANCHON
                            @ranchon

                            Moi je parle d’Auteur car l’enfant crée sont séjour.. ou co-auteur si tu veux… Acteur oui mais beaucoup d’acteur n’ont aucune liberté d’action en fonction de la subordination.

                            #199063
                            Simon
                            Administrateur
                              @simon

                              Pour préciser mon propos, il s’agissait d’exposer un point de vue à contre-courant afin de souligner qu’un séjour sans les dispositions développées et mises en avant par Vass comme LA solution sont tout aussi légitimes.

                              #199082
                              crevette76
                              Administrateur
                                @crevette76

                                Bien sur que non, il n’y a pas UNE “recette miracle” ou UNE méthode unique pour faire un bon séjour…
                                Si c’était le cas, ça se saurait… et à la limite, cela deviendrait presque sans intérêt…

                                Ceci dit, il reste important et même essentiel à mes yeux de s’interroger sur le sens de sa pratique. Le centre de loisirs et de vacances n’est pas un lieu ou on vend de l’activité ; c’est un lieu d’éducation populaire, pour moi c’est synonyme avec un mode d’action minimum des participants sur leur séjour.

                                Et quand on laisse aux participants des temps de paroles et des moyens d’action (d’une manière ou d’une autre, par des temps formels ou informels, en tenant compte de leurs retours, en reconnaissant aussi parfois nos erreurs et nos contradictions…) ; ils peuvent aussi agir sur les modalités de prise en compte de leur parole : l’été 2005, les enfants de mon séjour ont décidé à l’unanimité de passer d’une réunion d’enfants journalière à une réunion d’enfants tous les deux jours ; ils voulaient pouvoir utiliser cet outil dont ils avaient pu constater la prise en compte et l’impact sur la vie du séjour, mais ils voulaient aussi avoir plus de temps pour batifoler au soleil ! Cette année, les réunions d’enfant ont changé d’horaire à leur demande et ont été complétées par un système d’affichage à remplir, encore une fois à la demande des enfants et pour que ce temps de “réflexion” ne rogne pas trop sur les temps de vacances “purs”…
                                Aurais-je dû re-basculer en mode “l’équipe plannifie tout sans rien voir avec les enfants” pour leur laisser plus de temps ? Je ne pense pas…

                                Fry dit que les animateurs sont en droit de ne pas réfléchir “à tous les instants” à la portée éducative de leur activité… bien sur, tout comme on ne réfléchit pas “à tous les instants” à l’impact citoyen ou non de chacun de nos actes au quotidien… Mais il est nécessaire de le faire au moins ponctuellement, et un des rôles du directeur sera de (re)mettre les animateurs face à ça.

                                Mais Fry a raison : il n’existe pas de dogme de l’animation (et je n’en veux pas !!!) ; même si on monte le séjour de toutes pièces comme tu dis, chaque séjour dépendra essentiellement du public accueilli, et on ne sait jamais totalement à l’avance ce qui nous attend.
                                Certains diront que c’est pour cela que l’on prend un “risque” à solliciter l’avis des enfants… je dirai que c’est pour cela que j’y trouve un intérêt !

                                #199087
                                Simon
                                Administrateur
                                  @simon

                                  De fait pour rejoindre la problématique première, à mon sens un enfant est acteur de son séjour et non auteur. Je trouve qu’auteur c’est un peu vouloir à tout pris se dire pédagogue avant tout autre chose. A un moment la théorie doit laisser place à la pratique. Il y a deux types de séjours : des séjours où l’enfant y va en tant acteur passif, nous appellerons ca des consommateur, ils jouissent d’un série de services qui leur sont proposés moyennant finances. Sur le séjour ils consomment les activités qui leur sont soumises.

                                  A partir du moment où l’équipe s’emploie à faire l’effort d’intégrer l’enfant au fonctionnement du séjour à quelque niveau que ce soit au delà de la simple consommation d’activvité, l’enfant devient acteur. Il prendra part aux autres activités dites de fonctionnement ou/et sera prise en considération à travers des temps informels ou formels(Je rejoins ce que dit Salti en affirmant que la mise en place de conseils d’enfants n’est pas forcément un facteur nécessaire à une soi disante”sainte pédagogie”, les temps informels peuvent apporter beaucoup plus si les relations à voir ce que vaut pour l’animateur la prise de parole de l’enfant)

                                  En fait où je veux surtout en venir c’est que quand je vois que par exemple Lapin reprend vos conseils en soulignant qu’il”faudrait donc faire comme ca”, je trouve limite dangereux de tenter d’établir un dogme de l’animation. L’animation c’est avant tout une aventure humaine où se rencontrent des gens de sensibilité différente. Sur les séjours peut importe que soit institué des conseils d’enfants où qu’on privilégie l’activité dite libre. Ce qui est avant tout important sur un séjour de vacances, c’est qu’un enfant vive une expérience hors du commun !

                                  Que votre séjour soit dogmatisé Houssaye ou que le séjour soit un”bête séjour qui ne reprend pas la sacro sainte parole de Houssaye”(bête reproche mais je ne connais pas Houssaye et ca me donne pas l’impression d’être moin anim que vous), Vous trouverez tout de même des enfants heureux de leur séjour,qui souhaitent s’investir de toute manière et qui s’investissent d’une manière ou d’une autre quelque soit la place qui leur est accordée.

                                  Finalement n’est ce pas artificiel de fabriquer un séjour de toutes pièces à essayer de décrypter et juger tous les comportement de chacun?

                                  Je dénonce par ce post la tentative qui est faite de stigmatiser une part des animateurs qui oui sans doute laissent des enfant jouer au foot ou voire organise ces matchs de foot ou qui oui impose des activités ou encore oui n’organise pas des conseils d’enfants ou bien encore oui ne réfléchit pas à tous les instants à la portée “éducative” de son activité pour finir oui n’a qu’une seule envie, faire le plus possible pour donner envie à l’enfant, amuser l’enfant, en définitive ANIMER.

                                  Et voilà non mais mince alors…

                                  Cela ne vous empêche pas de continuer le débat 🙂

                                  #199088
                                  moilapa
                                    @moilapa

                                    Salut vassrohm

                                    Tu dis :
                                    “…on est non pas dans le cadre d’une construction de vie collective ou dans la tentative de réaliser l’individu au sein d’une collectivité mais on est dans le cadre de la multiplication de projets individuels et séparés et on peine à voir où sont les règles de la vie collective, où est l’institutionnalisation d’un projet de vie commune.”

                                    Tout à fait d’accord, les 3/4 de mon intervention répondant à cette seule question de Lapin :

                                    “Comment est-ce que je gère mon travail préparatoire, si je pars dans l’idée qu’il peut être facilement refusé?”

                                    Evidemment que dans la situation d’un festival où les enfants arrivent s’assoient, puis repartent, on ne parle pas de vie en collectivité, d’organisation telle qu’elle est nécessaire à un cvl par exemple.
                                    Juste de techniques d’animations pour donner envie, comment créer de l’animation…

                                    De même pour l’exemple des ateliers manuels sur le village vacances. L’idée du projet en commun, de la nécessité de règles de vie en collectivité, ressortiraient plus si j’avais abordé les projets spectacles, grands jeux, ou l’organisation de la semaine à venir…
                                    Cette idée de mettre en place des “ateliers enfants” et non un “club enfants”, si elle a pour point positif de toucher des enfants qui n’auraient pas souhaité se confronter à la vie collective type CLSH (après tout, pourquoi ne pas rester avec papa et maman durant le séjour), elle n’offre pas tous les cadres d’une structure habilitée J et S, évidemment. Juste la possibilité à des personnes de se rencontrer. Ce qui est déjà beaucoup.
                                    Mais encore une fois, dans cette situation, il s’agit d’abord d’amener ces enfants vers un atelier “aimant”, par le biais s’il le faut de la construction de peluches à la mode, de façon parfois très démagogique (méthode que je revendique pour arriver à des fins plus ambitieuses).
                                    Viendra ensuite une réflexion, un travail collectif, avec des buts communs, des confrontations d’idées. Créer cette envie d’aller ensemble là où il y avait juste des individus venus en famille.
                                    Donc : avant de parler de projet collectif, il me faut créer cette collectivité (ce qui va de soi dans une colo où les enfants sont là quoi qu’il arrive) pour imaginer ensuite quelque chose de commun.

                                    Pour ce qui est des conseils d’enfants, si, comme tu le dis, :
                                    “… ces temps de paroles ne servent pas uniquement à écouter leurs envies ou rêves, je dirais même qu’ils ne servent pas à cela du tout, ils servent à faire fonctionner une collectivité d’enfants à permettre d’écrire au maximum un séjour…

                                    Là où je me trompe, c’est en présentant ces discutions organisées que sous l’angle de la préparation d’animations, et non un temps permettant la vie en collectivité, le réajustement de l’organisation du séjour, que chaque enfant trouve sa place dans ce temps collectif(après tout, je ne les ai jamais vécues)
                                    Effet bénéfique qui ne peut être niais.

                                    Par contre, le risque serait que ces temps soient dévoyés : temps où l’on attendrait de se poser la question de ce que les enfants aimeraient (rêveraient) de faire, au détriment de l’échange continuel qui devrait avoir lieu à chaque temps du séjour.

                                    #199094
                                    au84972
                                      @au84972

                                      Ces temps organisés ne sont-ils pas d’une certaine façon un échec ? A t-on besoin d’organsiser des temps de paroles pour écouter les enfants ? Savoir qu’elles sont leurs envies, leurs rêvent ?

                                      Ces temps organisés ne sont absolument pas un échec parce que ces temps de paroles ne servent pas uniquement à écouter leurs envies ou rêves, je dirais même qu’ils ne servent pas à cela du tout, ils servent à faire fonctionner une collectivité d’enfants à permettre d’écrire au maximum un séjour que parfois on n’a pas choisi (c’est vrai) mais en tout cas à en prendre possession, à le faire sien. Autrement dit on est pas dans le domaine du rêve (il y a plein d’autres moments informels pour ça) mais dans le domaine de l’organisation concrète. Cette organisation concrète, et là je vais être contradictoire, laisse une part de rêve ou est guidée par une forme d’utopie, qui guide, mais les réunions servent à voir ce qu’on peut faire ici et maintenant dans l’optique du rapprochement de l’utopie.
                                      En plus, les conseils servent aussi, à la régulation de la vie de groupe, à régler les conflits latents ou existants en libérant la parole, c’est la fonction des pédagogies institutionnelles. Cela dit on est pas non plus dans le fonctionnalisme ou l’obsession de la belle machine qui fonctionne bien, on est bien dans des rapports humains contardictoires.
                                      Ce que je reproche à un fonctionnement comme le tien Moilapa (tu tiendras pas rigueur de la formule reproche alrs que c’est plutôt une critique et pas un dénigrement enfin, bref je crois que t’es assez grand pour comprendre ce que je dis), c’est qu’on est non pas dans le cadre d’une construction de vie collective ou dans la tentative de réaliser l’individu au sein d’une collectivité mais on est dans le cadre de la multiplication de projets individuels et séparés et on peine à voir où sont les règles de la vie collective, où est l’institutionnalisation d’un projet de vie commune.
                                      Le défi du centre de vacances c’est ça, réussir à se réaliser au sein du collectif, réussir à pouvoir faire un projet de fonctionnement original en tout cas un modèle pour la vie future (et c’est là un objectif qui rejoint le politique, vivre autrement, organiser les relations autrement).

                                      #199111
                                      Import
                                        @import

                                        Ces temps organisés ne sont-ils pas d’une certaine façon un échec ? A t-on besoin d’organsiser des temps de paroles pour écouter les enfants ? Savoir qu’elles sont leurs envies, leurs rêvent ?

                                        Je ne pense pas…

                                        En élargissant quel serait l’intérêt des réunions anims si tu parts de ce postulat. Pour moi la réunion enfant à le même rôle que celles-ci. Faire un bilan objectif et de ce qui s’est fait, programmer ce qui doit se programmer, rêver, imaginer, concevoir,…

                                        #199120
                                        moilapa
                                          @moilapa

                                          Salut Lapin

                                          Pour ne pas seulement théoriser, je vais dire ce que je fais sur le terrain en prenant par exemple les animations manuelles (et encore plus concrètement en partie en photo ici sur mon site :
                                          http://perso.orange.fr/p.i/animateurs/jouets/jouets0.html
                                          Et même si cela correspond à de situations différentes des clsh ou cvl, peut être y a t-il des choses à creuser :

                                          Tu dis : “Comment est-ce que je gère mon travail préparatoire, si je pars dans l’idée qu’il peut être facilement refusé?”
                                          Bin, dés le début en admettant ce fait comme une donnée !
                                          Je bosse en gros selon deux situations : les festivals où l’enfant passe, jette un oeil à ce que je propose (objets finis + une approche de l’atelier qui permet à l’enfant de partir sur tout autre chose) et s’assoie pour fabriquer si ce qu’il a vu lui donne envie.
                                          Non seulement c’est une situation où l’enfant peut refuser de participer, mais RIEN ne l’oblige à s’intéresser à cette rencontre fortuite. Il peut ne faire que passer, bien entendu. Et j’intègre ce fait comme une des données de mon intervention “construction de jouets”. Je ne peux prétendre toucher toutes les sensibilités des milliers d’enfants qui vont passer devant ces tables.
                                          Ce qui est super intéressant : comment DONNER ENVIE à ces enfants qui passent et qui n’étaient pas forcément là pour ça ? Comment être capable de répondre à leurs demandes (nouvelles idées qui vont encore enrichir les possibilités de ce que je peux proposer et qui font l’attrait de mes ateliers) Bin : en mettant en place au fil des années une approche de l’atelier, en fonction de l’enfant que j’ai en face, de ses envies, de ses capacités (je ne me demande pas ce qu’il est capapble de faire mais ce que je suis capable de lui faire faire) et en me demandant ce qu’il aimerait faire. Et surtout : en étant capable de répondre à un enfant qui me dit “j’aimerais bien faire un rhinocéros, un littlest pet shop…” Ce qui sous-entend que j’ai sous la main une vingtaine de matériaux différents, de techniques, pour avoir un panel le plus large possible. Quitte à inventer ces techniques.
                                          (Se pose alors la gestion d’un grand groupes d’enfants, dans une situation de tumulte,…et non l’angoisse de me retrouver sans “partenaire” sur mon pauvre atelier)

                                          Traduit sur une colo, ça pourrait donner : des enfants qui vont et viennent dans le parc, jouent à la cabane, papillonne d’un atelier (où se trouve un anim’ avec une proposition ou un enfant qui a envie d’apprendre aux autres comment on fait le pliage d’un dinosaure) à la ludothèque que l’on a déplacée à l’extérieur… En tant qu’anim’, je crois à l’atelier que je propose (dont l’idée m’est venue lors d’une évoquation lors d’une discution à table avec les enfants). Donc pub avant, préparation de modèles finis… pour que ces enfants qui ont le droit de papillonner soient présents pour qu’il y ait un minimum de suivi de l’atelier. Je sais que mon atelier (par exemple construction de Diddles) ne cible qu’une partie des enfants. Donc je ne suis pas surpris que par exemple un groupe de garçons préfèrent aller grimper aux arbres. De toute façon, je sais que je les rencontrerai sur l’atelier que je prépare en ayant derrière la tête de les surprendre ou de leur faire plaisir.
                                          De plus, j’accepte évidemment que tel enfant ait besoin d’aller faire le fou sur le toboggan entre les oreilles et le nez de son personnage, qu’un autre prenne deux fois plus de temps que les autres (sans que je me sente menacé ou perturbé dans mon rôle d’animateur)
                                          Et si l’anim’ se plante ? Il ne reste pas sur ce constat mais est capable de rebondir en proposant autre chose qui correspondra plus à l’humeur des enfants, ou en intégrant le jeu d’un groupe, en y apportant quelque chose ou en s’y faisant tout petit, de préparer le spectacle surprise de fin de semaine, d’aider le collègue qui a trop d’enfants sur son atelier…
                                          Donner envie, surprendre, mettre en pratique des rêves d’enfants…

                                          Ajouter à ça ensuite un retour de l’équipe sur ce qui a marché, pas marché, sur ce que l’on peut améliorer (équipe : animateurs ? Ou adultes et enfants ?). Et réfléchir à l’occasion à des questions comme : Est-ce qu’avoir que 2 enfants sur un atelier lecture, temps durant lequel les enfants se sont sentis bien, rassurés, ont partagé un moment tendre, ont été écoutés quand ils ont évoqué “chipi” leur chienne morte il y a un an, est un échec ?
                                          Est-ce dans cette situation, tous les ateliers ne font partie d’un tout ? Qu’ils ont tous participé à la réussite de la matinée ? Quelque soit le nombre d’enfants concerné directement ? Que l’atelier calme qui a posé cinq minutes le petit excité qui en pouvait plus avec la fabrication de son bonhomme avant de finallement y revenir a apporté durant cinq minutes un plus à l’autre atelier ?

                                          2ème situation : les villages vacances. Là, je mets en place un système sans inscription où l’enfant vient quand il veut et repart quand il veut (ce qui n’arrive pratiquement jamais avant que l’enfant n’ait fini sa petite création). Et là je ne cible pas en priorité les enfants qui viennent habituellement aux club enfants (qui viendront quoi qu’il arrive et quoi que je propose) (d’ailleurs il ne s’agit pas d’un “club enfants” comme c’est la tradition dans les campings ou villages vacances : mes interventions sont présentées comme des “animations enfants” et non un système de garderie où l’on laisserait l’enfant à la journée. Elles ne se déroulent pas aux mêmes heures selon les jours. Matin, après-midi, soirées). Je suis donc dans le passage sans savoir combien d’enfants vont venir. J’intègre donc aussi du matériel pour un nombre indéfini de gamins (par exemple cet été de 20 à 104). Dans la “pub” que j’ai fait en aval (à chaque fois que je croise une famille tout au long de la journée, avec des expositions le jour des arrivées en plein le passage, de façon à ce qu’aucun enfant, aucun parent n’ignore ce qui peut être proposé aux enfants), j’ai fait un gros forcing pour qu’il y ait un maximum de parents sur l’atelier “pour m’aider”. En fait dans l’idée de faire un “atelier familial” d’où, une fois lancée, je peux partir sans que cela perturbe l’atelier.
                                          Et c’est l’un des points forts que l’on me fait remonter en fin de saison : des ateliers où les gens échangent, se rencontrent (de plus en plus difficle même dans ces lieux où cela devrait être facilité), prennent en main leur vacances et ne sont plus de simples consommateurs ! En plein dans le projet de l’organisateur ! Pour des ateliers pour lesquels je ne suis pas toujours présent !!! Toute théorie que j’intègre dans ma préparation, ma pratique, même si au départ l’atelier va être présenté plus simplement dans la semaine “rapports Nord-Sud” : construire des jouets à la façon des petits africain à partir de récupération, et non avec ce réflexe de tendre les bras dans un supermarché”…

                                          Bref : penser ses interventions, leur donner du sens pour permettre à ceux qui y participent d’y trouver leur place.

                                          Une difficulté : intéger les demandes d’enfants qui ne restent parfois qu’une semaine.
                                          Solution : exemple toujours les activités manuelles. Toujours cet exemple de construction de “petite souris à la mode” (oui, y’a là une contradiction, mais voir poste plus haut). Une petite fille est arrivée avec un diddle (acheté, tant pis) et donc a demandé autre chose : résultat : elle a fait la chambre de diddle, avec lit à étage, télé (bon, d’accord, je sais), table… et finallement elle a fait un mini diddle (doudou pour son diddle). Et j’ai par la suite proposé un atelier “construction de meubles” pour les petites souris (et encore une fois, un garçon, loin du beau lit tout rose, a construit une maison hantée avec escalier cassé…) Je dois donc au sein d’un atelier être capable de gérer un autre atelier sans qu’il soit parasyte. Comment ? En étant pas indispensable !

                                          Autre idée : les imprévus et les contre-programmations : exemple : la soirée que j’aime le moins sur ces structures : la soirée dansante durant laquelle je propose par exemple un atelier livre à deux pas des danseurs, avec des livres ouverts, offerts à la curiosité des enfants, avec cette idée : encore une fois ne pas viser ceux qui iraient de toute façon d’eux-même à la bibliothèque.
                                          Surprendre les enfants, c’est déjà à moitié gagner son pari. Ensuite, réfléchir à la place de l’enfant dans cet atelier et le rendre acteur, c’est lui permettre de s’approprier ce temps.

                                          Je me construis au fil des ans mes propres ateliers, avec des matériaux pas forcément utilisés en animation, je m’invente aussi les jeux (très souvent en regardant jouer les enfants). Les spectacles très souvent s’appuient sur une question d’enfants…
                                          Tout cela sous-entend des heures, des mois (des années) de préparation, de recherches (sur internet, dans les magasins de jouets, dans les bibliothèque, en regardant jouer les enfants…)
                                          Et toutes ces idées d’enfants, je les ai intégrées dans mon bagage. Elles font partie de l’animateur que je suis.

                                          Oui les enfants ont le choix de venir ou pas voir ce que je “bricole de bizarre”. Oui je fais beaucoup d’effort pour éveiller leur curiosité et leur donner envie. Et si ça marche, ç’est parce que justement ces ateliers ont au départ été imaginés par des enfants.
                                          Non pas sur un temps de parole formel et organisé tous les trois jours (et le risque qu’une bonne idée devienne un temps obligatoire où l’on laisse parler les enfants puisque le directeur l’a dit, puis après on passe à autre chose) mais sur de tous petits temps, une simple petite phrase à côté de laquelle il est si facile de passer parce qu’il faut avoir fait passer les 20 enfants aux douches avant 18h, à table, sur l’air de jeu, au moment d’un bisou rassurant le soir, dans le bus en rentrant de la piscine…

                                          Ces temps organisés ne sont-ils pas d’une certaine façon un échec ? A t-on besoin d’organsiser des temps de paroles pour écouter les enfants ? Savoir qu’elles sont leurs envies, leurs rêvent ?

                                          #199122
                                          Import
                                            @import

                                            tout ce pépare avec les enfants. Si tu intègre les enfant dans la préparation et la réalisation de leur séjour… il y a peu de chance pour que tu proposes des choses qui vont être refusées, ou alors c’est que tu comprends rien à ce que t’exprime les gamins ou que ce que tu as mis en place est un simulacre de démocratie participative.

                                            Et perso je n’ai pas de problème avec mon égo ; si un gamin me dit “c’est nul ton truc”, j’essaie de comprendre pourquoi il trouve ça nul alors que moi je m’éclate à le faire et je ne vais pas prendre un corde pour mettre fin à ma carrière d’animateur !

                                          20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 94)
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