Bon, si je comprend bien l’idée du centre défendue par Vassrohm, greg2024, saltimbanque et les autres… :
_ Le carde est suffisament sécurisant pour permetre à l’enfant de s’exprimer librement, que se soit lors de “tous les instants”, ou de façon plus formelle, lors de “forum” ou “Conseil d’enfants”.
_ Les animateurs ont au préalable fait “le deuil de ces supposés supers-anims”, et sont capables de préparer une vraie animation, de faire une sensi attrayante, de se donner les moyens d’intéresser l’enfant et d’accepter un désinterressement total.
_ Il n’y a pas temps libre et temps d’activité, tout est activité ou tout est libre, au choix.
_ Par leurs discours et comportements, les anims maintienent la cohérence du centre. Ils s’approprient les projets de l’enfant et refusent “le règne du laisser faire”.
Ai-je bien saisi? Du moins, en ce qui concernent les animations… ??
Mais je reste avec ma peur.
moilapa a écrit:
Et si le problème c’était toi ? Et si le problème c’était l’animateur ? Et ce qu’il propose ?Il y a là à mon avis un problème de remise en question.
Tu en arrives à dire : Si l’enfant ne veut pas de mon animation, alors qu’il propose autre chose (mais c’est qui l’animateur dont le boulot est d’animer, de proposer ?) !!!!
Oui, le problème c’est moi. C’est moi qui prépare, qui propose (du moins, dans ce cas).
Comment est-ce que je me donne vraiment les moyens de faire découvrir de nouvelles animations, d’avoir un minimum d’ambition, sans rien imposer?
Comment est-ce que je gère mon travail préparatoire, si je pars dans l’idée qu’il peut être facilement refusé?
vassrohm a écrit:
Les animateurs sont-ils capables d’accepter qu’un enfant n’ait pas envie de son animation ? L’organisation du séjour permet-elle à un enfant de partir au fond du parc regarder travailler les fourmis ?
Ce sont les bases du fonctionnement du séjour! C’est bien dans ce cadre que s’inscrivent les jeu libres.
Tout à fait d’accord. Et c’est surement en partie pour cela que ce fonctionnement effraie parfois les animateurs : nombre d’entre eux peuvent considérer qu’avoir peu ou pas d’enfants sur “leur” activité est un échec… et même si c’est plutôt signe que l’enfant s’approprie le système et fait un vrai choix, quand on n’en a pas l’habitude, cela peut être frustrant (je me souviens de la première fois ou j’ai eu zéro inscrits pour un de mes projets à la semaine…)
Quels arguments tu donnes aux enfants pour leur interdire le foot vassrohm ?
Je leur dis que le foot est une pratique excluante (regardez vous ne voulez même pas jouer avec les filles ou lesgars là bas sous prétexte qu’ils sont nuls!) que je n’accepte pas! Mais le plus important est je crois de lutter contre en faisant pratiquer différement en imposant les filles et les mauvais, en changeant les règles, le terrain…
Vu comme ça, ça me va déjà mieux !
Et puis, à part quand les anims sont vraiment vraiment bof, j’ai jamais vu les enfants “abuser” du système des jeux libres : en général, ils voient bien que ça peut être sympa d’être tranquille avec sa bd, mais aussi que les autres ils ont l’air de bien s’éclater avec leurs jeux d’eau dans la piscine
Cela ne dépend pas de la qualité des anims parce que cela sous tend sinon que dès que tu as des supers anims il n’y a plus de jeux libres, or il faut faire le deuil de ces supposés supers-anims et accepter qu’un jeu libre puisse être beaucoup plus intéressant que la meilleur animation du séjour!
Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire ; juste qu’il est plutôt rare d’assister à un “abus” (notez bien les guillemets) du genre 80% des enfants en atelier libre le même jour ou des enfants qui ne participent à aucune activité.
Au contraire, si j’observe que les enfants sont toujours tous dans des activités “cadrées”, c’est là ou je m’interrogerais sur le travail des anims : ont-ils su leur proposer un vrai choix incluant l’atelier libre, n’ont-ils pas influencé le dernier qui hésitait parce que c’est plus pratique pour eux de l’avoir dans le groupe de ballade ?
Un “super anim” saura à la fois proposer des activités qui tiennent compte des envies des enfants, qui sortent de leur quotidien, mais aussi et surtout saura s’adapter, se remettre en question et accepter que les enfants ne viennent pas systématiquement faire son activité, même s’il a mis beaucoup de temps à la préparer… et c’est surement cette dernière caractéristique qui est la plus compliquée à mettre en oeuvre quand on à été précédemment habitué au système ou le choix se limite aux trois propositions des anims et ou en plus on “équilibre” les effectifs des groupes en influençant les enfants plus manipulables (ce qui est malheureusement encore pratiqué régulièrement ; à l’inverse de salti, j’ai vu des exemples qui prouvent que l’enfant acteur et auteur, c’est loin d’être une habitude partout).
Le problème du jeu libre et de projet péda orienté sur l’activité et non sur les activités, c’est que c’est une formidable planque pour des animateurs “à l’ouest”.
Difficile à gérer car je pense que le rôle de l’animateur est prépondérent mais beaucoup plus difficile car il exige réactivité et remise en question
Je trouve que ce que tu disais dans ton premier post Moilapa est terriblement intéressant et c’est évidemment les questions que devraient se poser chaque équipe d’animation avant de débuter un séjour et non pas se contenter de réfléchir sur l’heure des douches!
L’enfant : L’enfant lui-même ne se donne t-il pas lui-même des barrières entre ce qu’il rêverait faire et ce qu’il propose ? Il limite son imagination : à ce que les animateurs lui semblent capables de mettre en place, d’écouter et comprendre… ce qu’il a déjà vécu en colo ou clsh, ce qui lui semble “bien”
Je ne sais pas si il limite son imagination mais en tout cas il est sur que le rôle de l’animateur est primordial dans ce genre de réunions. Il ne s’agit pas d’écouter benoitement, de prendre toutes les propositions en faisant semblant qu’elles sont réalisables ou en se contentant de les noter sur un petit bout de papier. Il s’agit bien sur de discuter de ces propositions, “on veut faire des de la pâte à modeler” disent les enfants, et là l’anim ne doit pas simplement noter mais engager un processus, ah oui on pourrait constuire un chateau en pâte à modeler, faire une expo, ou simplement manipuler ou finalement le lendemain ne rien faire de tout ça mais en tout cas il est nécessaire qu’il ait une participation active. C’est bien pour cela que mettre en place de telles démarches est bien plus complexe que de proposer chaque jour tranquillement sa petite activité!
L’enfant s’il est limité par ce qu’il connaît doit donc trouver dans l’anim quelqu’un qui est capable d’ouvrir des possibles…
Quel est la place d’un enfant timide, d’un enfant qui a du mal à s’exprimer dans un conseil d’enfants ? Ne voit-il pas arriver avec angoisse ce moment tous les trois jours où tous les regards vont se porter sur lui, où on va lui demander de parler devant le groupe ?
Il est évident que le climat qu’il faille créer est déterminant, que les règles de fonctionnement du conseil soient précises, il ne s’agit pas d’une foire aux bestiaux où celui qui a la plus grande gueule peut parler! Il s’agit bien d’exprimer, de verbaliser ses angoisses, ses problèmes, ses envies. Cela a aussi une fonction de régulation des problèmes, il s’agit aussi quand on exprime son mal-être ou son bien être de rationnaliser afin d’éviter les crises, bastons dans la parc, et autres agressions qui peuvent survenir entre enfant et ce de façon irrationnelle. Il s’agit là encore pour les anims de faire advenir ce qu’ils voient, de parler des lapsus, de parler des actes manqués, de parler de ceux qu’on exclut, qu’on stigmatise plutôt que de le faire entre deux portes, confidentiellement. Par ailleurs, il peut exister d’autres outils comme des cahiers de groupe où peuvent émerger d’autres problèmes et il demeure aussi les relations entre anims et enfants. Cependant, la timidité mérite aussi d’être dépassée, il s’agit d’une victoire quand un enfant la dépasse, c’est tellement problématique d’être timide…
Les animateurs sont-ils capables d’accepter qu’un enfant n’ait pas envie de son animation ? L’organisation du séjour permet-elle à un enfant de partir au fond du parc regarder travailler les fourmis ?
Ce sont les bases du fonctionnement du séjour! C’est bien dans ce cadre que s’inscrivent les jeu libres.
Quid des envies de l’animateur ? Sont-elles des personnes neutres qui suivent les “idées révolutionnaires” du directeur sur le “tout enfant” ? Quid de leur personnalité ? De leurs passion ? De ce qu’elles animeraient (partageraient) si bien parce qu’elles parleraient de choses qui les touchent ?
Evidemment que les animateurs peuvent et doivent proposer de façon à ne pas succomber aux idées façonnés par le milieu ou par le système de consommation de masse. Cela dit, l’animateur qui a fait le deuil précédemment de sa toute puissance en acceptant que les enfants ne participent pas à son grand jeu doit pouvoir aussi faire le deuil de sa passion qui n’est pas forcément partagée, il peut bien sur la proposer mais n’est pas obligé de s’entêter! Les anims par ailleurs ne peuvent être des suiveurs mais doivent être convaincus du projet et pas seulement convaincus ils doivent en être les porteurs, le projet doit s’instituer non pas sous la contrainte du directeur mais dans l’autorité collective de l’équipe. Comme ce sont les enfants qui sont auteurs, l’équipe d’animation doit être auteure de son projet et pas acteur du projet du directeur! Si bien aussi que les anims doivent accepter que leur projet échoue, soit modifié profondément par les actions, désirs des enfants.
Et si, dans bien des cas, l’enfant n’avait pas besoin d’animateur ?
C’est bien là l’objectif de tout séjour! Cela dit même s’il n’a pas besoin de nous il doit nous rencontrer…
Cependant, il y a quelque chose que je ne comprends pas trop: comment on peut prôner à la fois les jeux libres, mais aussi le fait de ne pas tout accepter des enfants, et d’avoir un regard critique?
Bien je crois que c’est toujours contradictoire effectivement mais un projet me semble t il se base toujours sur un ensemble de valeurs, choix éthiques, politiques, sexuels (si, si c’est important dans les séjours ados!), et que toute éducation à fortiori se fait en fonction de critères éthiques, moraux, c’est bien là par exemple le sens de la laïcité, mais aussi le sens des refus que peuvent émettre les anims. Il est évident que pour le foot c’était une provocation car en général le foot pratiqué en cv n’a pas grand chose à voir avec le foot de club (encore faut il que les anims participent, fassent jouer les filles, modifient les règles bref pervertissent l’activité), mais il y a par exemple le refus des groupes non mixtes pour ma part, le refus par exemple que les enfants pratiquent des activités motorisées et polluantes type quad, scooter des mers, mini-moto au nom bien sur de valeurs éthiques! Les jeux libres ne sont pas le laisser tout faire, ce n’est pasla tolérance angélique de tout.
On peut en effet affirmer pendant le conseil que l’équipe a le droit de mettre un véto, bien sur ce sera une décision d’équipe et cela se fait après débat mais aussi apport d’argument pendant le conseil.
Je ne crois pas qu’il faille refuser des demandes comme “foot”, ou des demandes liées à du “bourrage commercial”.
Je crois au contraire qu’il faut les refuser plutôt que de se contenter d’une approche démagogique. Utiliser Harry Poter pour rentrer dans un jeu ou une activité c’est céder bien facilement devant les fétiches du système de consommation. Les enfants n’ont pas besoin de “bonbons” pour rentrer dans une activité, ils y entrent parce que cela leur plaît ou non. Ou plutôt s’agirait il à mon avis de pervertir les icônes ou fétiches des enfants, du style créer la crétaure qui mettra une branlée à tous les pokémons!
Quels arguments tu donnes aux enfants pour leur interdire le foot vassrohm ?
Je leur dis que le foot est une pratique excluante (regardez vous ne voulez même pas jouer avec les filles ou lesgars là bas sous prétexte qu’ils sont nuls!) que je n’accepte pas! Mais le plus important est je crois de lutter contre en faisant pratiquer différement en imposant les filles et les mauvais, en changeant les règles, le terrain…
Le groupe des filles qui ne participe pas parcequ’elles ne m’aiment pas
Bien sur on connait tous le groupe des filles de 10-12 ans qui ne veut jouer à rien ou uniquement danser sur “un air latino”. C’est là que l’anim doit intervenir là encore, pour proposer, imposer parfois même afin de ne pas rester dans les stéréotypes liés aux genre par exemple!
Et puis, à part quand les anims sont vraiment vraiment bof, j’ai jamais vu les enfants “abuser” du système des jeux libres : en général, ils voient bien que ça peut être sympa d’être tranquille avec sa bd, mais aussi que les autres ils ont l’air de bien s’éclater avec leurs jeux d’eau dans la piscine
Cela ne dépend pas de la qualité des anims parce que cela sous tend sinon que dès que tu as des supers anims il n’y a plus de jeux libres, or il faut faire le deuil de ces supposés supers-anims et accepter qu’un jeu libre puisse être beaucoup plus intéressant que la meilleur animation du séjour!
Si nous considérons les CVL comme un temps de vacances et d’éducation alors les notions de temps libre et temps d’activités sont absurdes. L’enfant est en en activité en permanence ce qui ne veut pas dire qu’il fait des activités ! Etre allongé dans l’herbe et regarder des nuages en quoi cette activité aurait moins de valeur que faire des bracelets brésiliens ?
Je suis bien d’accord avec cette idée c’était simplement une formulation destinée à faire comprendre que les jeux dits “libres” pouvaient avoir cours tout au long de la journée!
greg2024 a écrit:
si “les possibles” que tu proposes sont + intéressant que du foot, t’inquiète pas que le foot ne fera pas le poids.“…laisser les enfants faire des jeux libres à tout moment de la journée y compris lors des temps habituellement réservés aux activités.”
Toi quand tu es en vacances tu planifie ; tu as un temps “libre” et un temps “activité” ?
Si nous considérons les CVL comme un temps de vacances et d’éducation alors les notions de temps libre et temps d’activités sont absurdes. L’enfant est en en activité en permanence ce qui ne veut pas dire qu’il fait des activités ! Etre allongé dans l’herbe et regarder des nuages en quoi cette activité aurait moins de valeur que faire des bracelets brésiliens ?
J’aime bien…. :thx:
si “les possibles” que tu proposes sont + intéressant que du foot, t’inquiète pas que le foot ne fera pas le poids.
“…laisser les enfants faire des jeux libres à tout moment de la journée y compris lors des temps habituellement réservés aux activités.”
Toi quand tu es en vacances tu planifie ; tu as un temps “libre” et un temps “activité” ?
Si nous considérons les CVL comme un temps de vacances et d’éducation alors les notions de temps libre et temps d’activités sont absurdes. L’enfant est en en activité en permanence ce qui ne veut pas dire qu’il fait des activités ! Etre allongé dans l’herbe et regarder des nuages en quoi cette activité aurait moins de valeur que faire des bracelets brésiliens ?
vassrohm a écrit:
Le conseil d’enfants est pourtant un des éléments central pour permettre aux enfants d’être auteurs, c’est là qu’ils peuvent modifier les règles de fonctionnement du séjour, critiquer, refuser, bref participer activement. Dans le conseil les enfants sont aussi amenés à régler en partie les problèmes qui surviennent entre eux, à modifier les droits qu’ils ont , cela me paraît primordial.
Pour toi c’est le conseil d’enfants qui est l’élément centrale… pour moi c’est la communication de tous les instants, c’est favoriser l’echange en petits groupes dans cette collectivité, c’est réussir à jongler entre collectif et respect de l’individu. Je préfére mettre en place ce que j’appelle “forum” et qui se passe entre 8, 12 jeunes. Car les enfants les plus timides prennent plus facilement la parole. Favoriser la parole à tous les instants c’est laisser l’enfant parler quand il le souhaite sans forcement attendre un moment formel.
Mais je ne critique pas tes idées qui sont pour une fois très objectives, trsè bien expliquée… Là j’aime te lire… MERCI
Je reviens sur l’idée “…laisser les enfants faire des jeux libres à tout moment de la journée y compris lors des temps habituellement réservés aux activités.” et le Foot ou jeux de ballon au pied tant désiré par les enfants… Critiquer OUI mais refuser au non de quoi ?? Vu que c’est une activité libre !!! Au nom de QUOI peut on refuser si c’est leur choix, si nous décidons de laisser l’Activité Libre… De la dictature dans un monde de Liberté… Comme quoi la liberté à toujours des limites… !!!!!!
Lapin, ta réponse est un symptomatique de la situation actuelle dans l’animation :
A ma phrase : “Les animateurs sont-ils capables d’accepter qu’un enfant n’ait pas envie de son animation ?”
tu réponds “Si il veut rester seul se reposer; s’il joue 10 min puis se lasse; s’il propose qqch d’ouvert à tous en échange… bien sûr!
Dans les autres cas, c’est plus dûr.”
Explquant ainsi que le “problème” vient forcemment de l’enfant (il souhaite se reposer, il n’a pas envie de participer, il doit proposer autre chose si il refuse ta proposition !!!!)
Et si le problème c’était toi ? Et si le problème c’était l’animateur ? Et ce qu’il propose ?
Il y a là à mon avis un problème de remise en question.
Tu en arrives à dire : Si l’enfant ne veut pas de mon animation, alors qu’il propose autre chose (mais c’est qui l’animateur dont le boulot est d’animer, de proposer ?) !!!!
C’est quand même délirant d’écrire que, pour qu’un enfant puisse refuser la proposition de l’animateur, il doit proposer quelque chose à la place !!!
Nous sommes tous des individus si différents… Comment prétendre faire une animation qui va plaire à tous ? Comment ne pas accepter que tel enfant n’ait rien à secouer du jeu Loup Garou ou d’une grande course dans les bois ?
Comment parler alors de l’écoute de l’enfant, de respect des rythmes, de la sensibilité des individus…
Je ne comprends pas cette logique.
Lapin a écrit:
J’aime beaucoup… devant mon écrant!
Sur le terrain, ça me fait peur: Le groupe des filles qui ne participe pas parcequ’elles ne m’aiment pas,
ben c’est un des critères de choix pour les enfants de pouvoir faire l’acti de leur anim préféré et de pas aller dans celle de celui qu’ils n’aiment pas trop… ça me choque pas du tout, en vacances t’as quand même le droit d’être en compagnie des gens que tu trouves plus agréable. (non ?)
les petits qui restent avec leurs cartes pokémon, les ados qui veulent se faire des massages dans leur dortoir,
c’est là où les anims, en proposant des trucs trop bien, et en s’adaptant à ce qu’ils ont observé des mômes vont les faire sortir de leur routine (comme le disait moilapa à propos du foot) : les petits ils trippent avec les pokemons ? peut-être ce serait une idée d’adapter le jeu de carte en grand jeu “taille réelle” ?
Et puis, à part quand les anims sont vraiment vraiment bof, j’ai jamais vu les enfants “abuser” du système des jeux libres : en général, ils voient bien que ça peut être sympa d’être tranquille avec sa bd, mais aussi que les autres ils ont l’air de bien s’éclater avec leurs jeux d’eau dans la piscine… au bout d’un moment (les enfants testent pour savoir aussi si cette liberté annoncée est vraiment offerte pour de bon) ils piochent dans les activités ou le temps libre selon leurs envie, leur état de fatigue, leur rapport à la vie en groupe aussi : c’est dur de vivre pendant trois semaines avec 5 autres personnes dans la même chambre, 50 autres personnes dans la même salle à manger et entre 10 et 20 autres en acti…
le groupe des 11-13 qui a vite trouvé la parade du foot: 5 min de “passe à dix” et foot dès que l’anm a le dos tourné,
je ne suis pas forcément pour le foot à outrance, mais pas trop non plus pour l’interdire… ou alors expliquez-moi pourquoi et comment ?
De la même manière, selon se qui se fera “à côté”, les enfants ne resteront pas touours à jouer au foot puisque ça ils peuvent déjà le faire sans nous chez eux…
mon collègue qui en profite pour faire bronzette au soleil…
Ben ça, pas forcément : les enfants en “libre” par définition n’ont pas forcément d’anim “attitré” ; juste ils savent auquel ils doivent s’adresser si besoin et quelqu’un est affecté à jeter un coup d’oeil au passage (ce quelqu’un peut tout à fait avoir une activité en cours avec un groupe)
Bonjour,
vassrohm a écrit:
…laisser les enfants faire des jeux libres à tout moment de la journée y compris lors des temps habituellement réservés aux activités.
J’aime beaucoup… devant mon écrant!
Sur le terrain, ça me fait peur: Le groupe des filles qui ne participe pas parcequ’elles ne m’aiment pas, les petits qui restent avec leurs cartes pokémon, les ados qui veulent se faire des massages dans leur dortoir, le groupe des 11-13 qui a vite trouvé la parade du foot: 5 min de “passe à dix” et foot dès que l’anm a le dos tourné, mon collègue qui en profite pour faire bronzette au soleil…
Comme dit moilapa:
Les animateurs sont-ils capables d’accepter qu’un enfant n’ait pas envie de son animation ?
Si il veut rester seul se reposer; s’il joue 10 min puis se lasse; s’il propose qqch d’ouvert à tous en échange… bien sûr!
Dans les autres cas, c’est plus dûr.
😉
Quels arguments tu donnes aux enfants pour leur interdire le foot vassrohm ?
Sur mes colos, les enfants jouent souvent au foot sur les temps “libres” ; même si perso je trouve que le coté médiatique a tué ce que ce sport pouvait avoir d’intéressant…
Sinon, il y a certaines limites qui sont simples à poser. Exemple concret, cet été en réunion d’enfant un môme propose de réveiller les animateurs avec des casseroles (!!!).
Je refuse en pointant le système du lever individualisé et le respect du sommeil de chacun.
Il insiste en disant que les anims en congés dorment dans un autre batiment (donc ça réveillera pas les enfants) > je lui ressert l’argument respect du sommeil et je lui rappelle que les anims bossent pour que les vacances des enfants se passent bien et que leur seule grasse matinée à eux c’est leur congé.
Je ne crois pas qu’il faille refuser des demandes comme “foot”, ou des demandes liées à du “bourrage commercial”.
Par exemple foot : “Vous voulez faire du foot ? Ok ! On se fait une demi-heure de foot et après on… Ca vous convient ?”
Et surtout : en tant qu’animateur, c’est une situation délicieuse que de “lutter” contre “ce foot quotidien” en amenant une autre proposition qui va faire qu’on ne va même pas penser au foot. Le problème alors qui se pose : (et dont je parle dans mon poste ci-dessus) les animateurs sont-ils capables de proposer quelque chose qui donne envie aux enfants ?
Par exemple face un groupe de pré-ados garçons fans de foot ?
Capacité à donner envie avant même que l’activité ne soit là.
Je prends un autre exemple : Harry Potter.
Je ne suis pas fan de ce matraquage qui a pour but principal la consommation forcée.
Mais en tant qu’anim’, je sais utiliser “Harry Potter”, et je sais écouter les enfants.
Comme grand jeu, c’est un thème que j’utilise chaque année. Après tout, comme thème : il s’agit de magie, de créatures imaginaires… rien de nouveau. A moi d’y mettre ce que je veux ensuite (garder suffisamment de ce qui attire l’enfant : le visuel, les personnages… et mettre en place des épreuves qui font place à chaque personne, à l’intelligence, l’écoute des autres, l’entr’aide, un grand jeu qui se joue en famille, etc…)
Il faut savoir utiliser dans ce cas l’attrait réel des enfants pour, à l’intérieur de l’activité, apporter les idées auquelles on croit, savoir utiliser ce “paquet cadeau” comme première approche, pour présenter d’autres animations dans la semaine qui semblent moins “vendeuses” ou plus ambitieuses sur certains plans.
Autre exemple avec ce bon vieux “Harry Potter” : il me sert aussi pour mes ateliers liés à la lecture, au livre. Une des activités les plus difficiles à mettre en place sur une structure comme un village vacances.
Pour mettre en place ce type de séjours, il convient d’avoir une organisation en amont…
=>A travers le choix des enfants, quels objectifs essayeront nous d’atteindre, nous, anim?
=> Quels choix ne pourrions nous pas accepter, allant contre les valeurs que nous souhaitons leurs inculquer?
Il convient donc , lors de la premiere grande reunion d’enfants de fixer le cadre du choix possible afin de ne pas intervenir arbitrairement par la négative du style “a non pas le foot” , “ça non pas possible”
Il en va de même pour des groupes qui voudraient faire du foot pendant le séjour, il s’agit là aussi de refuser, de critiquer
.
Sans vouloir relancer un vieux débat,j’espere que tu ne dis pas ça à titre universel, mais se réferant à des objectifs choisis sur un séjour X…
vassrohm a écrit:
Je ne connais pas Houssaye mais les jeux libres sont primordiale.
La vision et la pratique de Houssaye est de laisser les enfants faire des jeux libres à tout moment de la journée y compris lors des temps habituellement réservés aux activités.
Affirmation de choix éthiques de la part de l’équipe d’animation sous peine de tomber dans le règne du laisser faire
Je crois en effet que les anims ne sont pas là pour tout accepter ou pour s’ébahir naivement devant les propositions des enfants […] Il en va de même pour des groupes qui voudraient faire du foot pendant le séjour, il s’agit là aussi de refuser, de critiquer.
Je trouve ce débat très interessant, il y plein de bonnes idées à prendre, et en plus c’est argumenté, il y a des exemples.
Cependant, il y a quelque chose que je ne comprends pas trop: comment on peut prôner à la fois les jeux libres, mais aussi le fait de ne pas tout accepter des enfants, et d’avoir un regard critique? un enfant qui ne veut pas faire telle activité qu’il avait choisie la veille, mais plutôt qui a envie de jouer au foot, dans le cadre d’un jeu libre, alors que ca ne rentre pas dans les orientations de l’équipe? On peut lui expliquer pourquoi on ne veut pas qu’il joue au foot, mais au final si on veut respecter les jeux libres des enfants, on ne peut pas l’interdire!
Les deux me paraissent donc un peu contradictoire, de vouloir laisser le choix à l’enfant mais en même temps de le limiter (même si c’est réflechi et argumenté).
Je me demande comment vous faites pour régler cette contradiction en centre? est-ce que vous annoncez dès le départ que l’équipe peut refuser, émettre son véto? est-ce que les enfants comprennent et se rangent à l’idée de l’équipe?
Je trouve très intéressants les posts précédents.
La première règle pour durer en tant qu’animateur étant de se remettre en cause d’une façon permanente, cette liste d’idées me permettent de m’interroger sur mon travail.
– -Réunion d’enfant quotidienne pour choisir des activités du lendemain : quelles sont les références des enfants qui permettent ce “choix” ? Est-ce que par exemple l’école permet à un enfant d’exprimer ces envies ? La famille ? La société ? A commencer par ce qu’il fait là : combien d’enfants ont fait le choix de venir en colo, en CLSH ?
L’enfant : L’enfant lui-même ne se donne t-il pas lui-même des barrières entre ce qu’il rêverait faire et ce qu’il propose ? Il limite son imagination : à ce que les animateurs lui semblent capables de mettre en place, d’écouter et comprendre… ce qu’il a déjà vécu en colo ou clsh, ce qui lui semble “bien” (construire des cartes Yu Gi Oh, ça va pas plaire au directeur qui aime pas tout ce qui vient de la télé), ce que la société lui propose : le dernier jeu sur ordinateur à la mode dont on parle à la récré…), limité forcément par ce qu’il connait ! Limité par ses expériences avec les animateurs.
Combien d’enfants sont capables d’exprimer leurs rêvent ? Et parmi les rares qui en sont capables, combien sont capables d’exprimer leurs rêvent devant un groupe ? Quel est la place d’un enfant timide, d’un enfant qui a du mal à s’exprimer dans un conseil d’enfants ? Ne voit-il pas arriver avec angoisse ce moment tous les trois jours où tous les regards vont se porter sur lui, où on va lui demander de parler devant le groupe ? Ne préfèrera t-il pas sagement se ranger derrière l’enfant qui lui adore se mettre en avant ? Dire ce qu’il a envie, lui. A t-on, quand on a décidé de mettre en place ces temps, réfléchie avant tout à la nécéssité de créer l’atmosphère de confiance ? Cette confiance qui permet le “laisser aller”, cette impression que, quoi qu’on dise, on sera écouté, et non raillé. Que chaque parole a le même poids.
Donc ne pas se limiter aux propositions exprimées (à ne pas confondre avec les envies) des enfants : Cette idée en se m’étant en premier lieu au niveau de l’enfant : Au delà de l’idée que l’enfant n’aura pas le réflexe d’aller vers ce qu’il ne connait pas (la pâte à sel va paraître rassurante à l’enfant loin de chez lui, parce que ça il a déjà fait ça mainte et mainte fois) et cette idée qu’en écoutant que l’enfant on va perdre tout ce qu’aurais pu apporter de lui l’animateur (sa passion pour la musique…) et si l’enfant n’a plus envie le lendemain ? Et si il se rend compte qu’entre son rêve et ce qu’on mis en place les animateurs il y a un monde ? Donne t-on la possibilité à l’enfant de ne pas rester là ? Les animateurs sont-ils capables d’accepter qu’un enfant n’ait pas envie de son animation ? L’organisation du séjour permet-elle à un enfant de partir au fond du parc regarder travailler les fourmis ? alors même qu’on a mis une semaine à mettre en place ce putain de grand jeu !
Comment trouver un juste milieu entre la vie en collectivité et le choix d’une personne, qu’elle ait choisi ou non de se confronter à cette collectivité ?
Donc : l’animateur : Quid des envies de l’animateur ? Sont-elles des personnes neutres qui suivent les “idées révolutionnaires” du directeur sur le “tout enfant” ? Quid de leur personnalité ? De leurs passion ? De ce qu’elles animeraient (partageraient) si bien parce qu’elles parleraient de choses qui les touchent ?
Et quand il a la possibilité de proposer, sur quoi base t-il ses propositions ? Sur les idées des autres : dans les bouquins d’animation, sur ce qu’il a vu faire par d’autres anim’… Ce qui fait que tous les programmes de CLSH, CVL… se ressemblent. Et qu’on retrouve de la pâte à sel à toutes les sauces, pour tous les thèmes.
– Quelles armes donnent-on aux animateurs pour répondre à ces idées ? Quelle formation ? Quelle part laisse t-on à la créativité, à l’imagination ?
Car l’animateur est autant formater par la société que les enfants. Et limiter dans ses outils et sa façon de penser, d’écouter l’enfant : Est-on capable de mettre de côté son atelier préparer de longue date pour “suivre” un événement inattendu, une simple parole d’enfant ? Si un papillon entre dans la salle pendant l’atelier danse, va t-on mettre dehors le papillon ou suivre le papillon ? Et là, automatiquement, on en revient aux références que l’on connait. Par exemple ici : l’école. On ne peut sortir de la classe, le maître ne peut permettre que les enfants ne soient pas “scotché” par son formidable cours…
Pour les animateurs, en ce qui concerne l’animation, il y a deux principales sources d’influences :
1) les livres d’animation (ou sa version moderne internet…) : La plupart de ces livres brident l’imagination des animateurs s’ils y voient un mode d’emploi et non une base pour inventer leur propre animation. Si on fait le tour de ces livres sur les structures, on en revient aux mêmes “scoubidous, perles, pliages, jeux…”
Sous forme de fiches d’activités : encore une référence à l’école. Il serait si simple à l’animateur de lire ces fiches, de réaliser ce qu’on trouve dedans puis d’en faire “sienne” cette activité en créant autre chose. Et enfin exposer ces objets finis quand il s’agit d’activités manuelles ou, comme tu le proposes, Saltimbanque, faire systématiquement des photos de chaque temps. De combien d’heures de préparation disposent vos animateurs pour ce type de recherche ? Est-ce que les réunions de préparations ne tournent-elles pas plutôt systématiquement autour d’organisations pratiques, plutôt que de théorie sur ce que pourrait être une autre approche de l’animation ? Combien de directeur face à la réalité du quotidien privilégient le “terre à terre” qui permet le fonctionnement plutôt que la réflexion sur ce que l’on fait ? Et le pourquoi ?
2) les autres anim’. Et malheureusement là, on fait référence encore aux mêmes idées mises en place depuis des années et des années.
Combien d’animateurs sur vos structures se sont crée leur propre animation ? Un jeu, un objet à fabriquer dont il a rêvé la finalité, la matière détournée ? Quelque chose dont on puisse dire : ça, les enfants ne l’auront jamais fait ?
Combien d’animateurs sont réellement capables de rebondir sur un rêve d’enfant ?
Et si, dans bien des cas, l’enfant n’avait pas besoin d’animateur ?
Et au final combien de directeurs sont capables d’accompagner animateurs et enfants sur cette voie ?
comment répartissez vous les rôles (des participants, enfants comme adultes) lors des réunions d’enfants et des conseils d’enfants ?
Au début du séjour c’est moi ou un animateur qui mène les conseils de centre. En fait chez nous il y a la réunion quotidienne au moment du gouter où les enfants choisissent l’activité ou les activités du lendemain et puis il y a le conseil de centre qui permet de régler le fonctionnement du centre. Dans celui ci on aborde des thèmes tels que les repas, les activités, les relations avec les anims et les relations entre enfants. L’anim ou moi dirigeons la réunion on prend point après point les problèmes ou envies et on vote lorsqu’il le faut. L’objectif est aussi de réguler la vie du groupe, tout peut donc être dit lors de ce conseil en terme de mésentente avec les anims ou entre enfants. Quand il y a dix gamins qui disent à la suite que tel animateur est trop sévère ou autre en général ça fit effet directement sur celui-ci.
Sinon on prend aussi les sanctions ou privations de droits liés aux problèmes qui surviennent.
Rien de bien nouveaux
Je ne prétendais pas réiniventer l’animation! Seulement je n’ai pas l’impression que beaucoup de centres fonctionnent sur le mode de l’autorisation et du pouvoir de décision des enfants.
Je ne connais pas Houssaye mais les jeux libres sont primordiale.
La vision et la pratique de Houssaye est de laisser les enfants faire des jeux libres à tout moment de la journée y compris lors des temps habituellement réservés aux activités.
Je ne suis pas un amoureux de ces “Conseil d’enfants” souvent fait en grand groupe… où se sont toujours le même qui prennent la parole… où le débordement de temps est fréquent et du coup les enfants les vivent mal… Mais peut être n’ai je jamais vu de vrai conseil d’enfants ??? Pourquoi vouloir créer tant de temps formels supplémentaires sur un séjour de vacances ???
Le conseil d’enfants est pourtant un des éléments central pour permettre aux enfants d’être auteurs, c’est là qu’ils peuvent modifier les règles de fonctionnement du séjour, critiquer, refuser, bref participer activement. Dans le conseil les enfants sont aussi amenés à régler en partie les problèmes qui surviennent entre eux, à modifier les droits qu’ils ont , cela me paraît primordial.
Affirmation de choix éthiques de la part de l’équipe d’animation sous peine de tomber dans le règne du laisser faire
Je crois en effet que les anims ne sont pas là pour tout accepter ou pour s’ébahir naivement devant les propositions des enfants, il s’agit en effet de refuser par exemple les activités ou jeux de brimades, ce n’est pas parce que les enfants les proposent qu’elles sont à mettre en place. Autre chose, cet été les gamins nous ont demandé de faire des groupes non mixtes lors des acivités, chose ue nous avons bien évidemment refusé au nom des valeurs que nous portons.
Il en va de même pour des groupes qui voudraient faire du foot pendant le séjour, il s’agit là aussi de refuser, de critiquer. Par ailleurs, il y a bien des activités qui sont influencées par le milieu social des enfants, leurs éducation ou leur attirance pour les produits de consommation chose, autrement dit les choix ne sont pas ceux des enfants mais il s’agit de faux choix faits par le système de consommation de masse, de faux désirs qui émergent chez les enfants, il s’agit là aussi de leur faire découvrir d’autres possibles.
greg2024 a écrit:
Rien de bien nouveaux...Au contraire,
en tout cas en CLSH, 75% des structures que je connais n’ont toujours pas compris les terme de “vacances”, “éducation” et “démocratie participative”…
et ne pensent pas à l’activité (comme l’agir dans un environnement) mais aux activités !
Peut être que je ne connais que des centres privilégiés… Je reconnais que le problème principale est cette production d’activités manuelles qui est une finalité en soi, souvent à tort une vitrine de la structure…
Alors Acteurs de l’Animation BOUGEONS tous ça….
Rien de bien nouveaux...
Au contraire,
en tout cas en CLSH, 75% des structures que je connais n’ont toujours pas compris les terme de “vacances”, “éducation” et “démocratie participative”…
et ne pensent pas à l’activité (comme l’agir dans un environnement) mais aux activités !
Rien de bien nouveaux… la plus part des propositions sont déjà mises en application sur le Terrain… Peut être pas toutes ensembles sur un même séjour certe.
-Réunion d’enfant quotidienne pour choisir des activités du lendemain (Existe déjà sur beaucoup, beaucoup de structures Attention à la tranche d’age car les plus jeune ont souvent du mal à se souvenir de l’activité de la veille. Attention aussi car ça ne laisse plus de liberté à la spontanéité)
-Mise à disposition de fiches d’activités, livres que les enfants peuvent consuter pour ne pas retomber sur les mêmes activités (Existe déjà… mais là encore il y a un travail à réaliser avec les enfants en amont. Ils n’ont pas l’habitude de celà et de nombreux enfants prenne ça comme un nouvel exercice (de méthodologie pédagique) que certains professeur mettent en place dans leur classe… Pour améliorer la chose créer une vitrine pour les activités manuelles… Les fiches restant pour d’autres activités. Ne pas se priver aussi de panneaux avec photos ayant capturées des moments de jeux ou d’activités extérieures).
-Absence de planning pré-établi sans les enfantsC’est de la logique même mais pas toujours réalisable sur les tout petit séjour d’une semaine avec de petit effectif… surtout quand le directeur viens de recruter son équipe
-Possibilité de pratiquer les jeux libres sans animateurs (voir le fonctionnement de Houssaye qui sur ce plan là est exemplaire) Je ne connais pas Houssaye mais les jeux libres sont primordiale… peut être que jen’aipas la même définition que Houssaye!!!
-Pour les moins de 6 ans, mise en place de coins qui permettent d’éviter l’imposition d’activité par les anims (Existes un peu de partout…)
-conseil d’enfant tous les 3 jours pour ré-orienter les règles de fonctionnement (Je ne suis pas un amoureux de ces “Conseil d’enfants” souvent fait en grand groupe… où se sont toujours le même qui prennent la parole… où le débordement de temps est fréquent et du coup les enfants les vivent mal… Mais peut être n’ai je jamais vu de vrai conseil d’enfants ??? Pourquoi vouloir créer tant de temps formels supplémentaires sur un séjour de vacances ???
-Mise à disposition du budget dans sa totalité pour les plus grands. Budget Pédagoque ? Oui je suis d’accord mais ça sera surement pas dans sa totalité vu qu’il existe de moins en moins de séjours avec une activité dominante à mon grand désespoir… MAis l’idée est bonne. Je ne l’ai jamais vécu pour un séjour complet mais je pense qu’il faut une équipe avec qui ce sujet là soit travaillé et discuté… Car avec l’équipe que vous apprenez à connaitre réellement le jour de l’arrivé des enfants (comme c’est de plus en plus fréquent) il faut un temps d’adaptation à tellment de règle de vie mise en pratique que en rajouté n’est pas évident. Mais le projet est bon.
-Pour les ados, mise en place du séjour de A à Zça existe de plus en plus aussi… et ça marche.
-Mise en place de coins permanents ou l’enfant peut jouer librement, inventer, créer
-Refus d’un système basé sur le choix d’activités proposées chaque jour par les anims Pourquoi ? C’est quoi le soucis si les activités proposées proviennent d’idées d’enfants ????
-Affirmation de choix éthiques de la part de l’équipe d’animation sous peine de tomber dans le règne du laisser faire Explique STP
-Critique active de certains choix des ados ou enfants en terme d’activités sous peine de tomber dans l’accompagnement de choix faits en dehors des enfantsExplique STP
Je trouve important que nous ne soyons pas obligés de répondre tous les jours aux mêmes règles en terme d’activité… car nous somme dans une démocratie : l’animateur peut alors proposer, l’enfant peut proposer, une idée peut surgir de la discussion d’enfants et d’adultes.
Attention de ne pas créer un autoritarisme du directeur envers les animateurs au nom de la liberté des enfants…
JE cherche davantage d’inovation encore afin que les Enfants soient AUTEURS de leur séjour… Les idées ça existent toujours ; le problème est comment les mettre en place quand vous apprenez en même temps à connaitre une équipe faute de jours de préparation avant le début du séjour, faute de réunion… Les idées prennent d’avantage formes lorsuqe vous avez déjà travaillé avec une équipe, lorsque celle-ci connait vos idées pédagogiques, lorsqu’il y a une appropriation commune d’un même projet. Pendant trois ans je n’ai travaillé qu’avec de nouvelles équipes et je vous promet que l’on rame fort. Pour l’année prochaine j’ai l’espoir avec l’équipe de cette année… 3615 ma vie c’est fini… dsl
vassrohm a écrit:
-Mise à disposition de fiches d’activités, livres que les enfants peuvent consuter pour ne pas retomber sur les mêmes activités
Ca me parait une bonne idée. As-tu déjà expérimenté ? Est-ce que tu utilises des fiches type fiche pour animateur ou construis-tu des fiches spéciales pour cela.
-Refus d’un système basé sur le choix d’activités proposées chaque jour par les anims
Je pense que les animateurs peuvent aussi être force de proposition pour des activités. Ca rejoint d’ailleurs un peu l’idée des livres et des fiches. L’anim peut montrer ce qu’il sait faire (ses compétences particulières,…)
Où il faut faire attention dans le système de choix c’est effectivement que tout le monde ait réellement le choix. Pour cela, il faut éviter de proposer les activités le matin pour la journée mais effectivement avoir un jour d’avance dans l’organisation pour pouvoir anticiper.
-Affirmation de choix éthiques
Peux-tu développer ?
En plus des réunions et des conseils d’enfant, il faut aussi essayer d’être à l’écoute pendant la journée, pendant les temps informels, pendant les repas, moments où des idées, des désirs peuvent fuser.