[Langelous]

ikar a écrit :

-On revoit les idées de la séance précédente et je propose une synthèse de ce qui s’est dit, en gardant les idées “importantes” sur un tableau.
-Leur présenter l’objectif du jour, à savoir de définir des…objectifs à partir de nos idées.
-Du coup, faire une petite présentation des objectifs (généraux et opérationnels) avec un exemple à l’appui (pourquoi pas à partir d’une des idées émise précedemment mais que nous avons décidé de ne pas retenir).
-Entamer la suite du travail comme suit:
-prendre chaque idée/intention ensemble et le traduire en objectif général
-Décliner des obj. opérationnels (ou moyens si cela leur parle plus) en collant au plus près de l’aspect concret et réalisable.

Ce que tu proposes est interessant. Je n’ai pas bien compris à quel moment tu détailles le PE, mais que ca peut être un pré-requis aux discussions en présentant justement la structure et son PE, dont l’objectif pour vous ensuite est de définir le rôle de l’anim et ses objectifs pédas devant s’inscrire dans le contexte du PE expliqué précédemment.

[Langelous]

ikar a écrit :

Merci langelous pour tes conseils, mais effectivement je ne pense pas utiliser ton document qui, s’il est bien fichu, est tout de même assez lourd. Cela peut m’être utile mais je ne me vois arriver avec un doc de ce genre là en réunion…là, à coup sùr, les anims vont décrocher et/ou appréhender la suite.

Pour tes méthodes, peut on aller plus loin dans la démarche. Par exemple, je vois bien qu’un brainstorming ou la “technique des 3 mots” sont des méthodes utiles sur lesquelles m’appuyer mais cela est trés light dans la description que tu en fais (grosso modo, on fait un brainstorming, tout le monde lach des idées; on fait les 3 mots, et on échange).
Je ne veux pas non plus être assisté ou qu’on me serve un truc tout prêt (c’est même bien loin de cela) mais peut être qu’un peu plus de précision sur ce qu’on fait vraiment avec ces méthodes ne me ferait pas de mal.

Hello

– Le doc c’est pour toi, pas pour eux

– Les méthodes, ce sont 3 formules de bases pour te donner des limites. Elles peuvent se mélanger. Elles peuvent se décliner, tu peux y incorporer un temps maxi à ne pas dépasser etc … voire même un quizz ou des jeux de rôles pour donner d’autres astuces. Répondre à ta question, n’est pas d’emblée évident puisque c’est à toi de fixer les limites et donc la ou les méthodes à employer

Par exemple : Rôle de l’animateur
Si tu as suffisamment de temps, disons 15-20 min, pour balayer ce que tu souhaites sur le rôle de l’anim, tu peux organiser un brainstorming. Tous les anims balancent leur définition, tu argumentes, tu complètes, …. finalement tu en sors des mots clefs qui sont non négociables pour toi.

La méthode des 3 mots c’est simple et rapide pour gagner du temps. Par exemple, tu donnes la consigne : “comment organiseriez-vous le temps du déjeuner ?” “à quoi pensez-vous pour l’organisation de ce temps là ?” en 3 mots, distincts des uns et des autres … c’est un mini-brainstorming, c’est le meme principe.

Dans tous les cas, ce à quoi il faut penser dans ta démarche, c’est de faire réagir tes animateurs, les faire participer, leur faire prendre des décisions, les responsabiliser…. et cela passe aussi par leur attribuer un rôle pendant la réunion : la montre, le secrétaire de séance, etc …

[ikar]

le risque, cependant, c’est que si tu n’aiguilles pas les anims sur les objectifs, ils vont peut-être avoir des difficultés à passer des objectifs généraux aux opérationnels, en gros, de la question du pourquoi à celle du comment.

Alors non car je pense que nous en aurons assez fait pour une première approche (je pourrai mettre l’ensemble de ce que j’ai prévu).
Du coup, tu me donnes l’idée de procéder un peu de la même façon pour la suite. Un truc du genre:

-On revoit les idées de la séance précédente et je propose une synthèse de ce qui s’est dit, en gardant les idées “importantes” sur un tableau.
-Leur présenter l’objectif du jour, à savoir de définir des…objectifs à partir de nos idées.
-Du coup, faire une petite présentation des objectifs (généraux et opérationnels) avec un exemple à l’appui (pourquoi pas à partir d’une des idées émise précedemment mais que nous avons décidé de ne pas retenir).
-Entamer la suite du travail comme suit:
-prendre chaque idée/intention ensemble et le traduire en objectif général
-Décliner des obj. opérationnels (ou moyens si cela leur parle plus) en collant au plus près de l’aspect concret et réalisable.

Si déjà au terme de ces deux séances, nous avons pu aborder le rôle de l’anim, créer une cohérence et un elan, puis defini un objectif (même si il est provisoire), je crois que je serai satisfait.

A vous.

[erenault]

Salut Ikar,

Que pensez vous donc de procéder comme ça:

-un échange à partir de 3 ou 5 mots sur ce qu’est un animateur (son rôle…)
-la même chose sur ce qu’est l’animation ( et la place de l’AL dans le système éducatif) et rappeler ici que animer c’est mettre de la vie.
-Et du coup reprendre ce qui se sera dit pour en arriver à: qu’est ce que nous voulons(/pouvons) apporter aux enfants? Individuellement? en tant qu’organisme?

Nous aurons normalement avancer sur les deux fronts: rôle et objectifs.

moi, ça me parait pas mal de commencer comme ça.
le risque, cependant, c’est que si tu n’aiguilles pas les anims sur les objectifs, ils vont peut-être avoir des difficultés à passer des objectifs généraux aux opérationnels, en gros, de la question du pourquoi à celle du comment.

est-ce que tu as prévu d’autres étapes pour poursuivre sur ce point ?

[ikar]

Bonjour,

merci encore pour vos réponses.

Merci langelous pour tes conseils, mais effectivement je ne pense pas utiliser ton document qui, s’il est bien fichu, est tout de même assez lourd. Cela peut m’être utile mais je ne me vois arriver avec un doc de ce genre là en réunion…là, à coup sùr, les anims vont décrocher et/ou appréhender la suite.

Pour tes méthodes, peut on aller plus loin dans la démarche. Par exemple, je vois bien qu’un brainstorming ou la “technique des 3 mots” sont des méthodes utiles sur lesquelles m’appuyer mais cela est trés light dans la description que tu en fais (grosso modo, on fait un brainstorming, tout le monde lach des idées; on fait les 3 mots, et on échange).
Je ne veux pas non plus être assisté ou qu’on me serve un truc tout prêt (c’est même bien loin de cela) mais peut être qu’un peu plus de précision sur ce qu’on fait vraiment avec ces méthodes ne me ferait pas de mal.

Albatros, je ne comprends pas. De toute façon, je me fiche de savoir ce que disent les textes et si ceux ci me dispensent de quoi que ce soit. Je veux travailler avec les anims, texte ou pas. Ou alors j’ai mal compris, ce qui est possible.

Ludou

Les valeurs du PE sont classiques; SOCIALISATION, EPANOUISSEMENT, COMMUNICATION. Mon but est, bien sùr de rester cohérent par rapport à ceux ci (mais on l’est forçement avec des notions aussi généralement partagées), de travailler prioritairement sur ce que tu appeles “le positionnement des adultes”, que j’inclus pour ma part dans “le rôle de l’animateur”. J’aimerais pour cela que les anims réalisent par eux même leur manque de partcipation, d’animation. C’est vrai que je pourrai ne travailler que sur l’activité mais je pense préférable qu’ils y viennent par eux même.

Que pensez vous donc de procéder comme ça:

-un échange à partir de 3 ou 5 mots sur ce qu’est un animateur (son rôle…)
-la même chose sur ce qu’est l’animation ( et la place de l’AL dans le système éducatif) et rappeler ici que animer c’est mettre de la vie.
-Et du coup reprendre ce qui se sera dit pour en arriver à: qu’est ce que nous voulons(/pouvons) apporter aux enfants? Individuellement? en tant qu’organisme?

Nous aurons normalement avancer sur les deux fronts: rôle et objectifs.

A vous.

[ludou]

ikar a écrit :

Je pense que cela est trés soft, et que c’est une première approche rapide. Je n’en dis pas grand chose mais c’est surement suffisant pour commencer. Non?

ça me semble suffisant en effet, l’essentiel est dit, l’articulation entre les projets est claire et la place de l’équipe d’animation également. Je pense que plonger trop loin risquerait de perdre l’équipe (notamment avec un document comme celui que propose Langelous).

Et comme tu dis, y’a plus qu’à le vivre concrètement.
Si le projet éducatif a suffisamment de sens et que les valeurs qu’il porte parlent à l’équipe, alors ce projet éducatif peut être le point de départ (en affinant ces valeurs et se mettre en accord tous dans l’équipe).

Je pense aujourd’hui que la déclinaison du PE en PP et PA aura un impact sur l’organisation, le fonctionnement d’un centre (sur le mode de participation, le positionnement des adultes, etc…) plus que sur les activités elles-mêmes (peu importe que l’on fasse un grand jeu sur la plage avec des sirènes et des dauphins ou bien une acti manuelle sur des comètes). D’où l’incohérence de plaquer des thèmes sur tout un centre pendant 2-3 jours ou 2 semaines !

[Al-Batros]

Salut la foule,

Je reviens sur la fameuse phrase du Règlement (Où il y a peut être une bourde.)

‘La personne qui assure la direction d’un des accueils mention nés à l’article R. 227-1 met en oeuvre le projet éducatif sauf lorsqu’il s’agit de séjours définis au 4° du I du même article, dans les conditions qu’il définit dans un document, élaboré en concertation avec les personnes qui assurent l’animation de cet accueil.”

Avant, c’était: “La personne qui dirige …”

Et si c’est pas le dirlo dirige ou qui assure la direction, est-ce à lui de rédiger ce fumeux doc.
Moi, j’ai été plein de fois un dirlo fiche complémentaire, cad, un dirlo, …, que sur ladite fiche, sans P de D. Et, j’ai la preuve écrite d’un directeur départemental d’une DDCSPP, que je ne suis pas le seul.

Parce que, sur le doc que XXYYZZ citatant, le dirlo doit CONDUIRE UN PP. (Oui, c’est bien “un”, c’est pas ‘le”)

Avant de savoir s’il faut construire le Pépé avec les l’anims, faudraitp’t être qui va écrire le PP que le dirlo devra conduire. Non?

Al

[Langelous]

Hello

Pour une photo de l’articulation des projets en ACM => là que je trouve plutot claire.

Question méthode, ca dependant du temps que tu veux y consacrer … brainstorming pour jeter les idées des thèmes de ton PP (ça part dans tous les sens sur le tableau noir), 3 mots par personne sur une thématique précise (le temps du déjeuner) écrits sur une page perso (possibilité d’échange sur un temps limité sur une thématique restreinte) et on confronte l’ensemble, tu leurs donnes à lire le PP, et tu discutes en réunion tout en leur posant des questions et en orientant les réflexions (rapide)

Voilà donc 3 méthodes en gros pour aborder les choses du plus lent au plus rapide. Dans tous les cas c’est toi qui maitrise le temps. Le niveau d’implication des anims va en décroissant selon les méthodes.

@ +

[ikar]

Bonjour tout le monde,

je vois que la question a suscitée le débat; j’en suis content, tout cela a nourri ma réflexion depuis la semaine dernière.

Au delà du débat de fond sur la partcipation des anims à l’élaboration du projet, j’aimerais tout de même relancer le post pour demander des conseils, des méthodes applicables (à l’image du travail avec les post it de toutoune 68…). En gros, comment faites vous (ou feriez vous) pour commencer à élaborer un PP avec les anims?

Pour ce qui est d’aborder la “théorie” (j’aime pas ce mot car c’est finalement trés concret) sur les différents projets, je crois qu’il s’agit avant tout, et comme souvent, de la manière; là dessus je me fais confiance pour pouvoir aborder ça de façon détendue. Voilà ce que j’avais écris pour m’aider:

-Les différents projets et leur relation entre eux:

Le projet éducatif: C’est le texte de base sur laquelle nous devons travailler. Il est écrit par l’organisateur, ici le maire, qui a définit les orientations éducatives générales vers lesquelles l’équipe doit tendre. Ce sont ces orientations qu’il faut concrétiser avec des objectifs, que nous allons définir ensemble dans le projet pédagogique. (ajouter brièvement le reste du contenu)

Le projet pédagogique: C’est l’outil qui doit devenir la référence de la structure. Il est travaillé par l’équipe d’animation (animateurs+direction) et rédigé par la direction. C’est ce qui va nous permettre d’établir une cohérence dans notre travail, autant pour les animateurs déjà présents que pour les animateurs à venir, particulièrement les vacataires et les remplaçants qui pourront alors comprendre le fonctionnement et les attentes de L’ALSH. C’est notre outil. On verra après ce qu’on y trouve précisément.

Le projet d’animation: C’est ce qu’on a commencé à voir début décembre. Il découle lui même du projet pédagogique et doit donc correspondre à la logique et aux objectifs que NOUS aurons décidé ensemble. Il peut porter sur des activités ou sur un fonctionnement. Lorsqu’il porte sur des activités, il est en fait un lien, une cohérence entre plusieurs activités. Lorsqu’il porte sur un fonctionnement, c’est que celui ci se veut en rapport direct avec des éléments du projet pédagogique (ex: si un des objectifs est « permettre à l’enfant de devenir autonome », un groupe, par ex les bisounours pourrait avoir un fonctionnement spécifique en plus du fonctionnement général)

Le projet d’activités: C’est ce qu’on fait tous les jours, sans forcément y penser ou l’écrire. Il s’agit des activités mis en place, toujours en cohérence avec les projets du dessus.

Je pense que cela est trés soft, et que c’est une première approche rapide. Je n’en dis pas grand chose mais c’est surement suffisant pour commencer. Non?

Merci encore à tous et n’hésitez pas à envoyer des idées pour faire participer les anims.

[123soleil]

Jeje 38 : ne serais ce pas l’inverse par hasard ? il sont incapable de proposer des activités adaptées parce que personne n’a tenté de les intéressé à la pédagogie.
Il n”y a pa d’objectif pourri à mon sens mais juste des manière minable de les mettre en application c’est un problème d’équipee t non d’objectifs.

C’est tout à fait ca ! L’idée n’est pas de ne pas parler pédagogie du tout, mais plutôt de revoir comment en parler, de trouver une manière différente. Car c’est là que je dis que les réunions ou l’on passe 2heures à rédiger le PP de l’été pour au final en sortir qqchose de « classique » que l’on ne mettra meme pas en place, c’est du temps perdu.
Et donc passons plutôt du temps à réfléchir directement à nos actions, à leur donner un sens.
Et effectivement oui, c’est souvent un problème d’équipe (anims+direction), peut etre trop mal habituée aux fonctionnements classiques, sans jamais se poser de questions, ne jamais analyser leurs actions.

Par contre, on ne m’enlèvera pas l’idée que beaucoup, une grande majorité même, d’accueil de loisirs fonctionnent de la même façon : des réunions à n’en plus finir pour écrire le PP, trouver des objectifs péda, pour ensuite un fonctionnement sur le terrain loin des besoins, envies des enfants ! D’ailleurs pour te répondre, quels sont leurs besoins ? Je dirais juste des envies : envies de jouer, de se retrouver ensemble, profiter de leurs temps comme ils le souhaitent…

Apres à chacun sa recette, à chacun de tester et d’essayer différentes méthodes avec les contraintes propres à chacun : moyens humains, financiers, matériels, et surtout (in)compétences de chacun !

[sébastien]

jeje38 a écrit:

une question très intéressante qui remet en partie (voir totalement) en cause le pouvoir (coercitif) de l’adulte en ACM qui ne serait donc pas celui qui sait mais plutôt celui qui accompagne et écoute.

ça me plait bien cette réflexion;

réussir a ce détacher d’une autre institution ( en terme de fonctionnement et de posture) dont le rôle est
” se lui qui sait et qui enseigne” (j’extrapole un peu ton idée)

Enfin trouver ou revendiquer notre identité en ACM
“celui qui accueille et qui accompagne”

J’ai enlevé “écoute” parce que écouter fait partie d’accompagner
J’ai mis “accueille”, parce que l’école est obligatoire (c’est la loi), en ACM il n’y a pas de loi qui contrains la présence de l’enfant.

Tous cela c’est une histoire d’identité;

comme des collègues qui bossent actuellement sur le projet d’accueil du “temps méridien”. Ils sont gênés par se terme de restaurant “scolaire” pourquoi scolaire alors que l’on est sur un temps communal, dont aucune loi n’oblige à rendre se service de restauration.

ou encore accueil périscolaire; où on colle encore une identité de “scolaire”

Il y a un réel travail à faire sur les appellations et une indépendance à trouver en terme d’identité.

Désolé peut être en hors sujet là…..

[Import]

Pour 123 soleil

qd les anims sont incapables de proposer des activités pour enfants, comment veux-tu parler pédagogie

ne serais ce pas l’inverse par hasard ? il sont incapable de proposer des activités adaptées parce que personne n’a tenté de les intéressé à la pédagogie.

Et ne crois tu pas que ce sont tout le temps les mêmes objectifs pourris qui ressortent ?

il n”y a pa d’objectif pourri à mon sens mais juste des manière minable de les mettre en application c’est un problème d’équipee t non d’objectifs.

Mais je n’ai pas dit que l’équipe n’était pas autonome dans la mise en place du PP, juste dans son écriture ! Sa mise en place n’est pas sur un bout de papier mais sur le terrain. Et quand tu dis que tu écris un PP pour chaque période de vacances je trouve ça inutile. Après tout, ce sont les mêmes enfants qui viennent non ?
Rendre un enfant autonome et acteur c’est lui laisser le matériel à disposition pour qu’il fabrique ce qu’il a envie qd il a envie (pas seulement de 11H30 à 12H lors du temps « libre »), c’est lui dire d’arrêter de venir demander s’il peut aller aux toilettes…
Mais la encore une fois, ce n’est pas pour rendre l’enfant autonome que je fais ca. C’est simplement pour que, si l’enfant veut construire une catapulte, un avion, ou faire un photophore pour sa mère, il sache comment faire, ou se servir. Et que s’il a envie de jouer au ballon avec 2 copains dans la cour pendant que d’autres font une activité proposé par un anim, et bien il sait ou trouver ces foutus ballons !

bien joli comme blabla théorique mais à quel moment les anims sont acteurs dans ce fonctionnement et à quel moment ils choisissent de le mettre en place ? Un anim impliquer sur le terrain est un anim qui se sent écouté et que ces remarques et idées font parties prenante de la vie de la structure depuis l’élaboration du PP jusque dans sa mise en application sur le terrain. Il n”existe pas de recettes toutes prêtes de ce côté là mais seulement des expérimentation et une adapatation à chaque équipe.

Je suis toutefois en total accord avec toi sur la suite de ton message (surtout pour le court métrage :lol:)

à michmuch

Comment construisez vous votre Projet Péda avec les enfants?

La tu touches du doigt (sans mauvais jeu de mot avec les messages plus haut :lol:) une question très intéressante qui remet en partie (voir totalement) en cause le pouvoir (coercitif) de l’adulte en ACM qui ne serait donc pas celui qui sait mais plutôt celui qui accompagne et écoute.

[michmuch]

Situla,

Je partage pleinement ton point de vue… Sur le besoin de sexualité, peut-on parler du besoin de sexualité chez les maternelles, comment gère-t-on la masturbation des petits enfants en colonie de vacances maternelles? il faut en faire une ligne dans un PP? l’interdire pour résoudre le problème?…

Moi, je poserais la question : Comment construisez vous votre Projet Péda avec les enfants?
Parce que définir des projets entre adultes, c’est pas toujours la même chose, penser pour et à la place des enfants… c’est pas un peu nier l’enfant comme personne à part entière?
Art 12 de la CIDE : Les États parties garantissent à l’enfant qui est capable de discernement le droit d’exprimer librement son opinion sur toute question l’intéressant, les opinions de l’enfant étant dûment prises en considération eu égard à son âge et à son degré de maturité.

[situla]

michmuch a écrit :
le besoin d’expression par exemple, le besoin d’affection, le besoin de s’opposer, le besoin de sexualité, etc…
LES besoins, mais lesquels? doit-on répondre à tous, doit-on répondre à ses besoins? Les connait-on vraiment? chaque enfant n’a-t-il pas des besoins spécifiques? n’est-il pas la personne adéquate pour les connaître (ses propres besoins)?…

a-t-on besoin de pointer du doigt chez chaque enfant ses besoins et les identifier clairement ?
n’est-ce pas lui qui sait et qui pourra les satisfaire si on lui en laisse la possibilité et surtout si on ne va pas lui sauter dessus en disant : va avec les 6-8 ans c’est ta tranche d’âge ?
Sait-on combien de temps lui sera nécessaire pour satisfaire ce besoin parfois réparateur, besoin parfois inassouvi par carence parentale, projection prématurée dans le monde de l’autonomie, problème familial , pression scolaire etc..ou simplement parce que cet enfan -là a plus besoin que d’autres de satisfaire tel besoin
n’y a-t-il pas eu déjà de multiples posts sur la question, pas de définition dans ces posts ?

juste une remarque : le besoin de sexualité
encore faudrait-il que l’anim soit capable d’entendre et de comprendre
sur le terrain, des d’anim s’offusquent ou sont mal à l’aise dès qu’un enfant parle de foufoune ou de zézette (je cite) ou baisse leur culotte, tout de suite il y a suspicion de sexualité pervertie par des adultes alors que souvent cela ne répond qu’à une curiosité parfaitement saine de la part de ces enfants.

maintenant on peut parler de la sexualité imposée par le monde des adultes et véhiculée tous les jours par les médias et les pubs, la petite fille se devant d’être jolie, propre, féminine etc…
combien d’adultes trouvent plus choquant une fille sortant des grossièretés alors qu’un garçon c’est presque normal !

bon j’arrête je suis HS encore une fois

[michmuch]

123soleil a écrit :
Pour résumer ma pensée, je pense que 90% des PP d’AL sont rédigés de la même facon, et que ces AL ne prennent pas en compte les besoins des enfants !

Il serait bon de les définir ces fameux besoins de l’enfant… puis de les décliner clairement en action et en fonctionnement (surtout) afin de savoir clairement de quoi on parle.
Les besoins de l’enfant sont toujours indiqués mais personne n’explique… le besoin d’expression par exemple, le besoin d’affection, le besoin de s’opposer, le besoin de sexualité, etc…
LES besoins, mais lesquels? doit-on répondre à tous, doit-on répondre à ses besoins? Les connait-on vraiment? chaque enfant n’a-t-il pas des besoins spécifiques? n’est-il pas la personne adéquate pour les connaître (ses propres besoins)?…

Pour ma part, je pense vraiment que c’est une notion datée qui demande à être dépassé ou au moins à être clarifiée et redéfinie…

[123soleil]

Salut la compagnie !

C’est bon j’ai de nouveau du café, je peux donc me remettre à bosser…

Tout d’abord quelques apports supplémentaires sur les remarques de certains :

• Jeje38 « Enfin un directeur qui ne prend pas les (et non “ses”) anim’ pour des cons incapable de la moindre réflexion et à qui on demande juste de pondre des activités »Justement, si ils savent pondre une super activité c’est qu’ils ont réfléchi à ce qu’attend réellement un enfant, à ce qui peut etre bien pour lui non ?
Après, personnellement, et pour caricaturer, je suis effectivement plus dans la ponte d’activité qd on se réunit avec l’équipe que dans la réflexion. Je conçois que ce n’est pas la meilleure solution, il faut surement que je trouve comment l’adapter.
Sauf que, qd les anims sont incapables de proposer des activités pour enfants, comment veux-tu parler pédagogie ! C’est quoi pour toi la priorité ? Et ne crois tu pas que ce sont tout le temps les mêmes objectifs pourris qui ressortent ? (je mettrai une pièce sur les objectifs écrits sur ton PE…)

• Jeje38 « Je repose ici une question que j’ai pausé ailleurs : Comment rendre des enfants autonome et acteurs si l’équipe ne l’est pas elle même dans la mise en place du PP ? »Mais je n’ai pas dit que l’équipe n’était pas autonome dans la mise en place du PP, juste dans son écriture ! Sa mise en place n’est pas sur un bout de papier mais sur le terrain. Et quand tu dis que tu écris un PP pour chaque période de vacances je trouve ça inutile. Après tout, ce sont les mêmes enfants qui viennent non ?
Rendre un enfant autonome et acteur c’est lui laisser le matériel à disposition pour qu’il fabrique ce qu’il a envie qd il a envie (pas seulement de 11H30 à 12H lors du temps « libre »), c’est lui dire d’arrêter de venir demander s’il peut aller aux toilettes…
Mais la encore une fois, ce n’est pas pour rendre l’enfant autonome que je fais ca. C’est simplement pour que, si l’enfant veut construire une catapulte, un avion, ou faire un photophore pour sa mère, il sache comment faire, ou se servir. Et que s’il a envie de jouer au ballon avec 2 copains dans la cour pendant que d’autres font une activité proposé par un anim, et bien il sait ou trouver ces foutus ballons !

• Situla « 1.2.3 soleil, il arrive qu’un anim parfois dans une équipe réfléchisse vraiment, laisserais-tu passer cette chance ? Faut-il vraiment se jeter tête baissée dans la construction d’actis en se reposant sur le professionnalisme supposé acquis du dirlo grâce à son bafd voire un bpjeps ?et tu as de la chance d’avoir des anims qui connaissent le sens de ces mots autonomie, socialisation etc et qui peuvent mettre quelque chose derrière »ah mais pas du tout, les anims ne connaissent pas le sens de ces mots, je te confirme ! Je généralise évidemment, et tous ne sont pas comme ca. C’est sans doute cette frustration de ma propre expérience qui me fait dire ca, mais qd meme à voir ce qui se passe sur les autres centres cela confirme mon idée !
En fait, je pense que les bons animateurs expérimentés savent que ce n’est pas sur un papier avec des supers objectifs que l’on avance, et que les autres sont soit novices (et là c’est normal qu’ils n’aient pas forcément un grand recul pour analyser et anticiper leurs actions) soit désintéressés (qui font çà non pas par vocation mais par défaut, et qui ne veulent meme pas se donner la peine d’avoir une réflexion).
Et donc l’écriture du PP ensemble ne sert à rien, mais c’est plutôt la mise en place de celui ci comme disait AL qui peut etre intéressante !

• Ikar « Quelles notions éducatives révolutionnaires peux-tu justement me proposer pour éviter l’écueil que tu cites? »
Les faire débattre sur cette photo : musée
Ou plus récemment sur cette vidéo posté sur le forum : vidéo mercredi

Tout simplement comprendre que ce n’est pas en 1h de périsco ou un mercredi par semaine que l’on changera un enfant. Et plutôt que chercher à atteindre tels ou tels objectifs on se concentre sur un seul : permettre à l’enfant de passer son temps libre (car c’est le sien) comme il le souhaite.

Pour résumer ma pensée, je pense que 90% des PP d’AL sont rédigés de la même facon, et que ces AL ne prennent pas en compte les besoins des enfants !
C’est facilement vérifiable :
 combien de centre tolèrent qu’un enfant ne fasse « rien » de sa journée au centre s’il en a envie, et que ce soit donc tout le temps un temps « libre »? Peu à mon avis….
 Combien proposent (imposent) un planning inadapté aux enfants , et qui n’ont pas le choix ? (c’est l’exemple de l’activité manuelle du matin et du sport pour l’aprem). Et tant pis si le matin le ptit Armand a envie de courir dehors, et que l’aprem Julie voudrait jouer avec ses copines au bac à sable… Combien… ?

[sébastien]

Salut Ikar

J’ai eu une expérience (il ya quelque temps de ça) et je me suis planté :
-D’abord trop de théorie, j’ai noyé l’équipe et trop long ils se sont lassés.
-Ma posture pas bonne ; c’est moi qui ai la connaissance, je vais vous apprendre. Ils se sont sentis écrasé par ma connerie.
-Puis je ne leur ai pas proposé un terrain propice à leur réflexion (qu’ils aient le temps de débattre et de faire murir la réflexion collective)

Le PP je le conçois ainsi maintenant:

1) Le premier travail avec l’équipe c’est de déterminer:

A) pourquoi l’organisateur a ouvert un ACM, et est-ce que ses raisons sont encore valable aujourd’hui, ont elles changé ? Quel est sa politique, quels moyens il nous donne (deux questions à éclaircir si cela n’est pas développé dans le PE)

B) qu’elles sont les attentes des parents, qu’est-ce qu’ils souhaitent pour leurs enfants ?

C) Pourquoi les enfants souhaitent venir en ACM que recherchent-ils ? Pour les enfants contraints : comment les accueillir ? Comment répondre à leurs attentes ?

D) Et nous accompagnateurs (animateurs) comment va-t-on vivre avec ses enfants ? Dans quels fonctionnements on veut les accueillir ? Les enfants traversent des réalités de fonctionnement plus ou moins différents ; à l’école, à la maison, dans les associations, sur le temps méridien, chez les parents des copains, chez papy et mamy, dans leur ville etc….

Voilà, nous, adultes (animateurs) dans notre structure, on peut aussi vivre de cette façon qui n’est pas en contradiction avec d’autres réalités de vie mais qui vont compléter ta représentation du vivre ensemble et t’amènerons à faire des choix.

Il n’y a pas d’ordre précis entre A,B,C,D. Par contre cette partie est intéressante pour prendre du recul par rapport à sa fonction d’animateur, avoir une vision un peu plus global.

2) Une fois l’environnement de l’ACM et les attentes des partenaires bien identifiés, on peut réfléchir à un objectif par partenaire (c’est déjà bien) ?

On peut aussi déterminer les attentes de A et définir un objectif dans la foulée. Et ainsi de suite. Cette partie permet à l’équipe de se rendre compte qu’un enfant se construit au contact des autres et que chacun peut amener sa pierre à l’édifice ou pas.

3) Et ensuite comment l’organiser pour sortir des écrits et concrètement l’expérimenter avec les enfants, et les partenaires ? Comment on va le traduire sur le terrain ?
A ce moment-là, le directeur doit mener (c’est mon avis)

exemple : On veut que dans notre structure l’enfant puisse prendre part aux décisions qui le concerne

Question : aura-t-il le droit de tout décider (peut être listé sur un tableau)
Comment l’organisateur définit ses limites ? Comment les parents prennent ils part à cet objectif ? Et l’enfant qu’a-t-il envie, sur quoi il souhaite être entendu ? Et toi animateur qu’elle liberté es-tu prêt à laisser à ces enfants ? Comment vas-tu t’organiser ?

Quels outils je vais mettre en place pour recueillir l’avis des différents partenaires.

Et ensuite comment je vais aménager l’espace, comment je vais me comporter, comment je vais mettre en place les attentes de mes partenaires.

Dans cette dernière partie les animateurs retrouvent des moyens qu’ils avaient déjà mis en place, mais qu’ils n’avaient jamais formalisé par écrit. Je leur explique que c’est intéressant de laisser une trace, souvent les structures restent et les animateurs changes. C’est un peu l’histoire de la structure.

4) Un projet péda n’est jamais terminé, il grandit avec l’équipe et les enfants qui occupent l’espace. Évaluation

ça a marché, ça n’a pas marché, pourquoi et comment et l’enfant il en pense quoi ? Ok ça on garde pour l’instant et ça faut essayer autre chose, t’as une idée et eux les enfants, ils souhaitent quoi ?

Voilà mon idée, cela est fait avec l’équipe sans trop de philo, permet de faire évoluer l’angle de vue de l’animateur souvent centré sur ses attentes et a peu de recul sur les attentes des autres partenaires (c’est une généralité, c’est vrai sur une équipe composée de multiple professionnels).

Permet d’introduire la notion d’objectif, puis de la convertir rapidement en du concret en passant par un questionnement individuel et collectif.

[Ady]

Merci à tou-te-s pour la discussion intéressante, ça manquait depuis quelques temps sur le forum à mon goût 🙂
Au plaisir de la voir évoluer encore.
(et non, moi j’ai rien envie de dire pour le moment, juste merci ikar 😛 )

[Langelous]

ikar a écrit :

Effectivement, j’ai l’impression que du temps il va en falloir, autant pour moi que pour l’équipe; il ne faut peut être pas que j’en demande trop. Mais je ne veux pas perdre pour autant l’ambition saine des grans projets, ni l’élan que crée la nouveauté et la découverte.

Je partage l’avis d’Erenault qu’il faut amener ton équipe à évoluer et partager ton idéal dans une méthode pas à pas. Voir grand oui, mais voir aussi des étapes mesurables au quotidien (ou presque).

Bon courage

[Langelous]

jeje38 a écrit :

J’ai parfois vu des anim’ sans aucun diplôme, apparemment n’étais là que pour se faire un peu de sous, commencer à s’intéresser aux débats que nous avions puis finalement y prendre la parole et participer de manière active à l’élaboration des PP.

J’ai souvent vu des anim’ sans aucun diplome qui se sentaient beaucoup plus concernés, investis et participatifs dans l’élaboration du PP que des vieux de la vieille qui ont du mal à bouger les neurones pour évoluer.

[Auteur]

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