morganne59 a écrit :
A quoi bon si c’est pour critiquer chaque ligne…?
pour info le mémoire ne s’appuie pas sur le rôle de l’animateur mais sur l’apprentissage des jeunes…
Ben, du coup, j’ai du mal à suivre. Tu revendiques que l’animateur “transmets aux jeunes des outils pour avoir l’esprit critique” et ton mémoire porte sur les “apprentissages des jeunes”.
Alors, soit il ne s’agit pas d’apprentissages convoqués et provoqués par le dispositif et les animateurs qui l’encadrent soit je ne comprends pas grand chose. 😀
Pour le reste, je rejoins Ludou et moilapa. Si on peut développer son esprit critique, c’est dommage. :titille:
Et préciser mon interrogation, par quelle(s) méthodologie(s), tu as pu montrer ces apprentissages réalisés par les jeunes et, au-delà des tes expériences, comment tu peux affirmer que l’animateur transmet ces fameux “outils” parce que c’est bien le propre de la recherche universitaire (même si elle peut partir de ses expériences personnelles), c’est bien de le montrer et de l’argumenter autrement que la veille rengaine de l’animation socio-culturelle. 😀
morganne59 a écrit :
A quoi bon si c’est pour critiquer chaque ligne…?
à quoi bon si ce n’est pas pour exercer son esprit critique sur chaque ligne ?
A quoi bon si c’est pour critiquer chaque ligne…?
pour info le mémoire ne s’appuie pas sur le rôle de l’animateur mais sur l’apprentissage des jeunes…
oui l’animateur ( en échange ou en local) transmet aux jeunes des outils pour avoir l’esprit critique, ou remettre en question des choses même l’autorité”…
Ah oui, moi je le veux bien ce mémoire validé !!!
Ce ramassis d’abrutis que sont majoritairement
les animateurs sociocul, serait en capacité de transmettre
autre chose que de la Bêtise et de la normalisation !!!!!?????
J’avoue que je suis très curieux de te lire…
sur l’expérience, sur l’expérimentation par toi même , non ?
Quel est le rôle de l’animateur pour toi ?
pour revenir aux compétences : oui l’animateur ( en échange ou en local) transmet aux jeunes des outils pour avoir l’esprit critique, ou remettre en question des choses même l’autorité”…
Alors ce programme n’est pas parfait, comme tous les programmes mais il ne cesse de s’améliorer et a et a eu son utilité auprès de beaucoup de jeunes…
Je suis curieux de savoir sur quoi repose la première affirmation. 😀
Sinon, pour crevette : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-01111163/document
(en échange du document de la Cnaf sur le périscolaire qui est pas mal du tout)
Je n’avais pas vu le message de FDFR77
de juin mais je vais quand même y répondre…
” Critères drastiques” ? si tu appelles drastiques le fait d’être une organisation autre que commerciale, d’avoir entre 13 et 30 ans, on a pas la même définition…
Tu es effectivement libre de proposer le projet de ton choix, en suivant les orientations du programme :
20 thèmes proposés…
“Argent versé des mois voir un an après” ?? nous ne sont pas sur un FEDER ou un FSE… Tu reçois 80% de ta somme, 3 mois après ton dépôt de dossier ( le restant, au rendu de dossier…)
“Pièces justificatives comptables” ? quand ta municipalité te file une subvention, n’a t elle pas un droit de regard ? ne demande-t-elle pas des comptes ?
Oui il faut justifier que tes 15 000€ ont servi à autre chose !
pour revenir aux compétences : oui l’animateur ( en échange ou en local) transmet aux jeunes des outils pour avoir l’esprit critique, ou remettre en question des choses même l’autorité”…
Alors ce programme n’est pas parfait, comme tous les programmes mais il ne cesse de s’améliorer et a et a eu son utilité auprès de beaucoup de jeunes…
Parfois il est préférable de se taire plutôt que de raconter n’importe quoi…
question âge j’ai 30 ans…
j’veux bien.
Bonjour,
le mémoire a été rendu et validé en juin 🙂
Si cela intéresse certains, je peux l’envoyer si vous me donnez votre email en MP
c’en est où ce mémoire ?
morganne59 a écrit :
Dans le cas des actions du PEJA, les acteurs ont le champ libre. Mais comme il y a un financement, il faut justifier , expliquer ce que l’on fait mais on reste libre et responsable de nos actes.
Manifestement, nous n’employons pas le terme de “liberté” dans le même sens. Je n’aurais pas eu l’idée d’employer ce mot pour définir le PEJA.
Le PEJA est un dispositif financier, qui finance de l’action (sociale, culturelle, éducative, peu importe). L’agence impose des critères afin de bénéficier ce ce financement (c’est son droit, on n’est pas dans une logique de mécénat). Ces critères sont drastiques, et les moyens de contrôle encore plus : on peut passer autant de temps à justifier les dépenses qu’à conduire l’action elle-même. L’argent n’est souvent versé que des mois après la fin de l’action, et donc potentiellement un an après l’exécution des premières dépenses… ce qui est un moyen de contrôle très efficace doublé d’un outil de sélection des structures porteuses de l’action (un an de trésorerie d’avance, ce n’est pas donné à tout le monde).
Les explications demandées sont de la pure langue de bois et de la production de pièces justificatives comptables. Si j’étais cynique, je dirais qu’il s’agit plus de prouver sa propre capacité à manipuler un langage pseudo-professionnel qu’à expliquer en quoi l’action menée est effectivement sociale, culturelle ou éducative.
Dans les termes que tu emploies et qui me posent question, il y a également le “jeunes”. Au risque de paraitre grossier, quel âge as-tu ?
Le document que tu cites n’est plus en ligne, cependant je doute qu’on y trouve des “compétences” telles que “remettre en question l’autorité” ou “critiquer une démarche dont on est le sujet”.
Bon courage.
Mon propos n’était pas une invitation à définir mais surtout à se méfier des définitions des institutions qui promeuvent ses notions vides de sens scientifiquement.
D’autre part, plusieurs questions :
– Est-ce que les jeunes apprennent des choses dans ces actions ? (serait une première étape)
– Est-ce qu’ils apprennent ce qui était prévu qu’ils apprennent ?
– Est-ce que c’est la présence d’un dispositif, d’un projet (objectif, moyens… blablabla) qu’il y a apprentissages ? Corollaire : des jeunes qui partent entre potes, ils apprennent ou pas ?
– Comment savoir ce qu’ils ont appris dépend du programme si on ne peut comparer avec ce qu’ils auraient appris sans ? :titille:
– Quel est cet intérêt pour le “réinvestissement” ? Ce terme économique m’interroge.
Bref… J’arrête. 😀
Bonjour
quand je parle de compétences sociales, je parles en particulier de celles reprises dans le cadre de référence européen.
http://ec.europa.eu/dgs/education_culture/publ/pdf/ll-learning/keycomp_fr.pdf
après effectivement, je vais définir le terme d’éducation non formelle et des compétences.
Dans le cas des actions du PEJA, les acteurs ont le champ libre. Mais comme il y a un financement, il faut justifier , expliquer ce que l’on fait mais on reste libre et responsable de nos actes.
Ce qui m’intéresse, c’est de savoir ce que les jeunes apprennent lors de ces actions et comment ( et si, ) ils le réinvestissent dans leur quotidien ou dans leur vie locale…
Ah oui j’aimerais bien découvrir ce petit monde.
Je suis surpris qu’on dise que ce n’est pas formel quand il y a une (des?) institution qui contrôle le déroulement des “actions”. Comment ça se fait?
Et les compétences sociales, en effet ça laisse songeur. Sur le forum quelques sujets ont tendance à montrer que ce qu’on appelle éducation populaire est très loin d’un mouvement d’émancipation du peuple. On n’apprend pas grand chose aux enfants en dehors d’exiger qu’ils restent dans les rangs.
En premier, la notion d’éducation non-formelle n’a pas franchement de valeur scientifique (et elle est très critiquée). Pour en savoir plus, il serait intéressant de retracer son apparition (quand et par qui), sa diffusion (par quels biais, dans quels buts inavoués) et son appropriation par des acteurs de terrain qui ne perçoivent pas toujours les logiques implicites à son imposition mais se retrouvent contents d’être, soi-disant, reconnus et valorisés.
En deuxième, la notion de compétence est peut-être pire encore… Et il faudrait m’expliquer comment une compétence peut ne pas être sociale. 😀
Je ne peux que t’inviter à faire un travail critique sur ses notions ou en choisir d’autres ! Voire, plutôt à chercher à comprendre comment on en est venu à vouloir valoriser (ou certifier et évaluer) les “compétences acquises dans le champ de l’éducation non-formelle”.
Bonjour,
je suis actuellement en master et je prépare un mémoire sur l’acquisition de compétences
Pouvez vous me donner votre ressenti, avis, questionnement ( ici ou mp) sur la compréhension de ma question de mémoire de recherche. tous les avis sont bons à prendre MERCI d’avance
En quoi la participation des jeunes à des actions d’éducation non formelle telle que les actions de mobilité européenne ( service volontaire, échanges de jeunes) permet l’acquisition de compétences sociales ?
L’éducation non formelle concerne tout ce qui n’est pas formel, ce qui n’est pas par exemple issu de l’éducation nationale. donc ce que nous faisons tout les jours, de l’animation…
Les compétences sociales sont par ex savoir communiquer, savoir s’intégrer, participer….
d’ailleurs qu’est ce que selon vous des compétences sociales ?!
Merci à ceux qui prendront le temps de répondre ! votre aide sera précieuse
De plus, si certains ont déjà participé à des échanges de jeunes dans le cadre du programme jeunesse en action , les encadrent, ou ont participé à un service volontaire européen, je souhaite vous poser qq questions !