salut tout le monde!
Tout à fait d’accord sur le fait que l’éducation populaire peut apporter et participer au développement de l’autonomie chez les jeunes.
Et bien sûr que M. Hirsh sait qu’elle existe, si non le gouvernement ne pourrait pas compter sur ce secteur quand il a “réformé” le droit de grève, bien content de pouvoir compter sur les partenaires sociaux (de l’éducation populaire) en instaurant un service minimum.
Alors pourquoi l’éducation populaire n’y aurait-il pas sa place dans cette commission?
Hypothèse parmi d’autres:
Entre l’éducation nationale et l’éducation spécialisé, l’éducation populaire est un domaine peut reconnue (de manière très générale). Peut reconnue dans le sens où, en terme de source d’emploi, ce sont des emplois qui permettent à beaucoup de jeunes d’accéder facilement à un premier travail et donc de prendre ses premières responsabilités. Ce qui est très bien en soit, mais peut valorisant en terme de salaire. On se dit alors que c’est un petit boulot, un boulot de saison. Pourtant les perspectives d’évolution sont bien réelles, mais aussi peut connues!
D’autre part, il m’ai arrivé souvent que beaucoup de parents me confondent avec un éducateur. Peut être est ce une évolution de l’emploi de vocabulaire, mais j’en doute. Cela montre bien à quel point les gens ignorent qu’au travers de l’éducation populaire, le développement de l’autonomie chez les jeunes est possible. Qui plus est, sur la longue durée et non sur une courte.
Pour exemple:
Il y a quelque années (je vous rassure, je terminerai sur ce point), l’association Léo Lagrange avait pour gestion et en charge la responsabilité de bon nombre de centres (sur Marseille). Et lorsque la politique de la ville à viré à droite, beaucoup de responsables (Leo Lagrange) se sont fait expulsés. Et qu’elle association a en charge ces centres, l’IFAC, association de droite.
Autrement dit, les associations qui sont de gauche (trop peu nombreuses malheureusement) sont (sans parler de subvention ou autre) indépendante d’un point de vue éthique et valeurs éducatives. Elles ne sont donc pas les bien venues! Parce qu’elle mettent le “doigt là où ca fait mal”.
Alors quand on sait qu’il existe un réseau associatif (aussi important qu’en france), quand on connait les valeurs politiques, philosophiques et éducatives de chacune d’entre elles, il est plus facile de choisir une majorité (surtout pour notre gouvernement actuel), que de choisir la pluralité. Donc plus la peine de les convier.