[Boitaert]

Tout a fait d’accord avec vous et sa fait du bien …
Du bien de vois des gens qui réfléchissent au comment plutôt qu’a “l’image” de regarde chez nous on prend tout le monde…

En effet si c’est pour prendre des enfants avec un handicap en ACM sans rien ne mettre en place derrière l’intérêt est nul.

En tant qu’acteurs d’éducation populaire nous avons un Rôle Éducatif !

Et cela par tous et pour tous …

Bien sur vivre dans la conso à outrance est tellement plus simple…

[Al-Batros]

XXYYZZ

Pour finir un petit couplet sur le mot.
Handicap est un mot anglais, quel scoop

Pour être un p… de scoupe, c’en est un.

Dis, papy, t’avais pas dit que toi et l’anglé, ça fesait au moins deux?

Al

[Al-Batros]

Doublon à virer

[XXYYZZ]

Al-Batros a écrit :

J’ai été confronté à plus de 10 cas de tentative d’intégration d’enfant présentant un handicap ou un trouble de la santé. Le premier cas*, c’était en 1977, j’étais en 6ème, je l’ai vu du point de vue enfant. Ma conclusion actuelle est qu’en ayant le souci de traiter l’enfant comme les autres, on néglige le fait qu’il est différent. Notre vanité orgueilleuse peut nous pousser à dénier cette notion: “public spécifique”, mais c’est la réalité.

Nous ne devons pas accueillir un tel enfant pour soi même, pour se prouver qu’on peut le faire ou prouver à l’humanité toute entière qu’on sait faire des BA (Bonne action), ni pour seulement pour se plier à l’art L214 de la loi sur le handicap.
On doit le faire pour l’enfant, exclusivement pour lui.
On ne doit pas se mentir à soi même en alléguant que c’est enrichissant, que c’est un public extraordinaire etc.
C’est un public normal qui a les mêmes droits que tous, droit au vacances, droit à l’attention, à la reconnaissance sociale, etc.

Parmi les organisateurs de séjours adaptés que j’ai, j’ai connu beaucoup d’OV, qui ont comme objectifs cachés, le grattage de thunes sous couvert d’objectifs humanitaires grandiloquents.

Entièrement d’accord. Moi aussi j’ai vu des enfants porteurs de handicaps être accueilis pour que le directeur et l’oeuvre puissent dire : ” Nous avons accueillis des enfants sourd muets, en fauteuis roulants ou atteints de trisomie 21. En fait le séjour n’apportait rien à l’enfant . IL était dans son coin à l’écart des autres.
Mais heureusement cela n’est pas toujours le cas. Ils existent des équipes qui ont pour soucis de faire passer des vacances heureuses à ses enfants. J’ai vu les deux extrèmes.

Alors, les moyens à mettre en oeuvre sont:
– Toilettes, douches, lits, tables, etc. adaptées
– Règles de vie adaptées

La il est évident que cela dépend du type de handicap. Par exemple l’exigence au niveau des locaux sera différente pour un enfant en fauteuil roulant et un enfant sourd muet . Oh pardon , il faut dire non entendant;
C’est plus facile de se gargariser de mots que d’agir pour le bien de l’enfant.

– Activités dans lesquelles, tous ont un rôle qui leur apporte satisfaction
– Un dispositif pour faire dégager les anims qui n’acceptent pas le surcroit de travail occasionné.
Al

La aussi, bien sur, je suis d’accord.
Ces enfants eux aussi ont besoin de vacances.

Pour finir un petit couplet sur le mot.
Handicap est un mot anglais, quel scoop; 😆 , utilisé dans les courses de chevaux. Afin d’égaliser les chances, le cheval réputé, plus fort que les autres, portait un poids plus lourd. Il était donc handicapé par rapport aux autres.
Donc à l’origine l’handicapé etait celui qui avait un plus.

[Al-Batros]

B’jour, francoisb,

Une p’tite bille:

Décret n° 2010-613 du 7 juin 2010 relatif aux établissements et services d’accueil des enfants de moins de six ans
…
Article 11
…
II. ― Au 4° du même article, les mots : « atteints d’un handicap ou d’une maladie chronique » sont remplacés par les mots : « présentant un handicap ou atteint d’une maladie chronique ».
…
Article 26: Les dispositions de l’article 24 du présent décret entrent en vigueur le 1er janvier 2012.
…
Fait à Paris, le 7 juin 2010

Y’a des trous, chacun pourra combler.

les publics “spécifiques” même si je n’aime pas ce terme.
L’objectif étant avant tout de réfléchir sur les moyens à mettre en oeuvre pour l’accueil d’enfants porteurs de handicap dans les ACM.

J’ai été confronté à plus de 10 cas de tentative d’intégration d’enfant présentant un handicap ou un trouble de la santé. Le premier cas*, c’était en 1977, j’étais en 6ème, je l’ai vu du point de vue enfant. Ma conclusion actuelle est qu’en ayant le souci de traiter l’enfant comme les autres, on néglige le fait qu’il est différent. Notre vanité orgueilleuse peut nous pousser à dénier cette notion: “public spécifique”, mais c’est la réalité.

Nous ne devons pas accueillir un tel enfant pour soi même, pour se prouver qu’on peut le faire ou prouver à l’humanité toute entière qu’on sait faire des BA (Bonne action), ni pour seulement pour se plier à l’art L214 de la loi sur le handicap.
On doit le faire pour l’enfant, exclusivement pour lui.
On ne doit pas se mentir à soi même en alléguant que c’est enrichissant, que c’est un public extraordinaire etc.
C’est un public normal qui a les mêmes droits que tous, droit au vacances, droit à l’attention, à la reconnaissance sociale, etc.

Parmi les organisateurs de séjours adaptés que j’ai, j’ai connu beaucoup d’OV, qui ont comme objectifs cachés, le grattage de thunes sous couvert d’objectifs humanitaires grandiloquents.

Alors, les moyens à mettre en oeuvre sont:
– Toilettes, douches, lits, tables, etc. adaptées
– Règles de vie adaptées
– Activités dans lesquelles, tous ont un rôle qui leur apporte satisfaction
– Un dispositif répréssif pour faire dégager les anims qui n’acceptent pas le surcroit de travail occasionné.

Al

* C’était un cas d’enfant présentant un handicap semblable au syndrome de Cardiff.

[Boitaert]

Bonjour,
étant formateur bafa pour un gros OF, je met en place lors des formations volontaires un heure sur les publics “spécifiques” même si je n’aime pas ce terme.
L’objectif étant avant tout de réfléchir sur les moyens à mettre en oeuvre pour l’accueil d’enfants porteurs de handicap dans les ACM.
Etant porteur d’un handicap pour le moment invisible mais évolutif, je fais par de mon expérience perso’ notamment sur les regards que la société porte sur les personnes porteuses de handicap (j’ai eu un fauteuil quelques années).

Si vous avez des infos conseils ou autre pour faire évoluer ce module… je suis preneur, sachant que j’essaye d’adapter le module avec un peu de braille et quelques phrases en langage des signes pour le moment.

Bonne journée à vous.

[benbr]

Je trouve vraiment jolie la citation du 6eme sens 🙂

[Cycyr]

J’aime bien le terme de “public extraordinaire” même s’il risque de ne pas être bien interprété par tous.

Nous sommes en train d’étudier la réalisation d’un dossier sur ce thème pour le site Planet’Anim.

Si certains d’entre vous ont des expériences, anecdotes a faire partager sur le Handicap. Ou des supports, fiches et autres outils qu’ils seraient d’accord de partager dans ce dossier, n’hésitez pas à m’en faire part dans ce post ou par MP.

Merci.

Petite parenthèse sur une phrase dont je me souviens de la chanson “Sixième Sens” de Grand Corps Malade !

“Les 5 sens des handicapés sont touchés mais c’est un 6e qui les délivre ; bien au-delà de la volonté, plus fort que tout, sans restriction, ce 6e sens qui apparaît, c’est simplement l’envie de vivre.”

[myriam]

on peux aussi dire en situation d’handicap, ou en fauteuil roulant (mais ça marche pas pour tous)

[rosier]

[rosier]

Bonjour,

Je voulais simplement faire réfléchir sur le terme de handicap. Je suis moi même porteur d’un handicap invisible qu’est la dyspraxie mais surtout je suis travail en contact avec des enfants ou personnes extraordinaire.

J’avais entendu parler à une conférence un médecin qui parlais qu’en amérique du sud on parlait de public extraordinaire, je trouve celà magnifique et tout a fait juste…
Il nous interpelle sur l’humain, la richesse que chacun porte et donne qu’il soit porteur d’un handicap physique, mental, cognitif (trouble des apprentissages).

Pour moi celà me choque de parler simplement public handicapé car il est très réducteur et l’on se concentre sur la faiblesse de la personne.Notre travail au contraire est de valoriser celle ci à travers nos contacts et nos activités tout en prenant en compte les spécificités du handicap. Pour celà je préfère les termes porteurs d’un handicap, ou en situation de handicap ou personnes extraordinaire.

Qu’en pensez vous?

[Auteur]

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