salut
– Prévenir l’organisme que le manque de sommeil des anim’ à cause des directives de la hiérarchie pourra être un éléments facile à utiliser pour engager la responsabilité de l’organisme en cas d’accident à cause d’un défaut de surveillance
– Refuser de travailler après minuit (au bénéfice des enfants !) Pas de relationnel de qualité avec une fatigue qui réduit son seuil de tolérance.
Là tu t’avances un peu trop parce que Elisa écrit :
, ou ayant a preparer un grand jeu , nous etions partis au lit a 4h du matin apres une journee non stop , nous n’avions pas tout fini de ranger , devant redemarrer a 8h
Je ne vois nulle part où il est dit que c’est le dirlo où l’employeur qui les force à se coucher à 4h du matin et même si c’était le cas, il faudrait pouvoir le prouver. N’y aurait il pas plutôt une mauvaise organisation de la part de l’équipe ?
Il y avait un manque d’animateurs evident,
Alors que tu dis ça :
nous etions le minimum necessaire pour le nombre d’enfants
Donc 1/12 si les enfants ont plus de 6 ans donc je ne vois pas où est le manque “évident” d’animateurs la législation est respectée.
Pour ce qui est des pauses, c’est en effet illégal à mon sens et c’est là où le fait d’être juste le bon nombre d’anim pose problème !
Dans ton cas, faute grave de l’employeur. Alors pense à bien argumenter ta lettre et à avertir les autorités correspondantes.
Encore une fois, tout va se jouer entre sa parole et celle de l’employeur qui va sortir le contrat de travail et dire qu’Elisa savait à quoi elle s’engageait en signant son contrat, très dur de prouver que les animateurs n’ont pas pris de pauses et dure de prouver que la direction les à forcée à rester veiller tard.
Elisa, si tu veux donner suite et que tu es certaine d’être dans ton bon droit (pas facile de juger ici avec seulement ton témoignage) alors il faut déjà prendre contact avec la DDCS et avec l’inspection du travail afin d’espérer déclencher un contrôle sur le lieu du séjour. Garde aussi contact avec les autres anims pour éventuellement pouvoir faire front ensemble.
Bonne chance
On ne peut pas “démissionner” d’un CDD, comme on démissionne d’un CDI. C’est une terrible croyance.
Soit on donne son congé lors de la période d’essai, soit c’est une rupture de contrat pour faute grave, soit une rupture à l’amiable avec accord des deux parties.
Dans ton cas, faute grave de l’employeur. Alors pense à bien argumenter ta lettre et à avertir les autorités correspondantes.
– Demander de l’aide à la DDCS
– Prévenir l’organisme que le manque de sommeil des anim’ à cause des directives de la hiérarchie pourra être un éléments facile à utiliser pour engager la responsabilité de l’organisme en cas d’accident à cause d’un défaut de surveillance
– Refuser de travailler après minuit (au bénéfice des enfants !) Pas de relationnel de qualité avec une fatigue qui réduit son seuil de tolérance.
– APPRENDRE quelques points de la convention collective de l’animation, notamment pour les pauses en journée. Et rappelez la loi à ses hiérarchies en lui indiquant le numéro des articles.
– Et démissionner si tout ça ne porte pas ses fruits 😉
Elisa31700 a écrit :
nous avons ete mis dans une pression insupportable pour assurer toutes les taches obligatoires
de quelle manière la pression ?*
quelles sont-elles ces tâches obligatoires ?
sans parler des punitions collectives quand les projets leur deplaisaient, ou ayant a preparer un grand jeu , nous etions partis au lit a 4h du matin apres une journee non stop , nous n’avions pas tout fini de ranger , devant redemarrer a 8h
pas tout pigé : la punition collective, c’est qui qui la fait subir à qui ?
aux enfants ? aux anims ? sous quel prétexte ?
Concernant le fait de se coucher à 4h du matin, en particulier s’il s’agit de l’équipe au complet, c’est de la bêtise, voire de l’inconscience…
Que peut on faire contre ce genre de pratique ?
Ne pas se plier aux consignes dangereuses sur le terrain déjà.
Moi si on m’impose de veiller jusque 4h du mat’ sur une colo (sauf cas très particulier, genre ça m’est arrivé pour un môme qui a fait une crise d’asthme nocturne, le temps de le rassurer, appeler le médecin, y aller, revenir, le faire se coucher sans réveiller tout le monde… mais ça ne concernait que moi et la dirlo du séjour cette fois là), je refuse. Et c’est loin d’être uniquement une histoire de confort perso : c’est parce que je sais très bien qu’un anim crevé va avoir une vigilance de crotte et beaucoup moins de patience avec les mômes ; si en plus ça concerne toute l’équipe au final on accroit énormément le risque d’accident ou de coup de gueule pour rien sur un/des môme/s innocent/s.
Les mômes n’ont pas à subir l’inorganisation des adultes, ils sont en vacances et pas responsables du bronx ambiant le cas échéant.
Concernant le roulement de pause, même principe ; plus quand on a un peu d’expérience et de sens pratique, il n’est pas forcément compliqué de démontrer par l’application que c’est faisable sans démonter le système de fonctionnement de la colo (si c’est bien fait ça peut même plutôt permettre de l’améliorer).
Et en effet s’il est malgré ça impossible de travailler dans des conditions à peu près correctes, partir de là.
je vais en effet en informer la direction centrale de l’organisme et la DJS ….
mais je ne vais pas écrire ici de quel centre il s’agit 😉
deja nous dire avec quelle asso tu as bosse pour eviter qu on se fasse avoir…
et signale ce type de fo0nctionnement a la ddjs
sinon tu as bien fait de demissionner
il faut en parler et le dire et surtout informer les autorités pour que ces dernières prennent en compte les réalité de la précarité et les nombreux abus que l’on peut trouver dans l’animation. Ne rien dire et ne rien faire permet aux organisateurs de continuer à faire des profits sur le dos des animateurs et sur les enfants . Bravo et courage
Je rentre de mon premier sejour : 11 jours avec des journees de travail entre 16h et 20h de duree , un jour de repos .
les anims etaient constamment sur le pont , avec les enfants ou a ranger et preparer les grands jeux .
Il y avait un manque d’animateurs evident, et nous avons ete mis dans une pression insupportable pour assurer toutes les taches obligatoires, nous etions le minimum necessaire pour le nombre d’enfants, donc sans aucune possibilite d’organiser un roulement de pauses (refusee par la direction) et ne parlons pas de repos compasentateur.
sans parler des punitions collectives quand les projets leur deplaisaient, ou ayant a preparer un grand jeu , nous etions partis au lit a 4h du matin apres une journee non stop , nous n’avions pas tout fini de ranger , devant redemarrer a 8h
On ne fait pas de l’animation en centre de sejour pour faire 35 h et rentrer chez soi, mais la c’est de l’exclavagisme et la privation de sommeil de la torture.
Vu l’ambiance execrable et l’enervement collectif, les enfants en patiront rapidement .
J’ai demissionnee avant de “peter un plomb”
Que peut on faire contre ce genre de pratique ?