Je ne suis pas certain que les gens qui Ă©crivent les instructions dĂ©partementales soient forcĂ©ment des gens qui “connaissent leur mĂ©tier”.
Je sais mĂȘme que parfois cela est Ă©crit par une secrĂ©taire ou un stagiaire de passage, Ă qui il arrive de commettre des bourdes amusantes.
Mais il me semble que le ministĂšre structure un peu plus les choses depuis 2/3 ans…
Je ne crois pas du tout qu’il existe un texte aussi prĂ©cis que ce que tu espĂšre sur la consommation d’alcool des mineurs en-dehors du cadre familial.
AprĂšs tout, les lois sur l’interdiction de vente de tabac et d’alcool aux mineurs ne datent que de quelques annĂ©es, alors que les dangers sont connus depuis des dĂ©cennies… Alors ne soyons pas naĂŻfs en pensant qu’un danger connu amĂšne Ă une loi intelligente, forcĂ©ment.
Je pense qu’expliquer aux stagiaires ce qu’est la loi et ce que sont des instructions ou recommandations de l’administration, ça n’est pas hors de leur portĂ©e, et ça ne demande pas un cours de droit.
Tout mettre dans un mĂȘme panier revient Ă faire de l’approximation… Ce n’est pas mieux que d’apprendre des conneries aux stagiaire, AMHA.
Anfodico a Ă©crit :
Une instruction dĂ©partementale n’a rien d’une obligation !
Donc tu ne peux pas dire qu’il y a un interdit clair dans la Sarthe, au nom des recommandations de la DDCS.
dir_cv a Ă©crit :
ben je suis quand mĂȘme d’accord avec Anfodico sur le fait qu’une ddjs, mĂȘme celle de la Sarthe, ne fait pas les lois nationales…. et que ce ne sont que des recommandations (qui sont tout Ă fait recevables d’ailleurs!)
Cependant, on est bien d’accord sur le fait que le non respect d’une instruction dĂ©partementale suivie d’effets dramatiques, mĂȘme en l’absence d’infraction Ă quelque loi ou rĂ©glementation que ce soit, consistera une circonstance aggravante ?
Pour simplifier les choses, je pars du principe ou :
– la session gĂ©nĂ©rale BAFA n’Ă©tant pas un cours de droit
– les instructions dĂ©partementales sont gĂ©nĂ©ralement rĂ©digĂ©es par des gens qui connaissent leur mĂ©tier
Donc je prĂ©fĂšre expliquer aux stagiaires que les instructions dĂ©partementales font partie du bloc de rĂ©glementation Ă respecter. Ce d’autant plus qu’elles sont gĂ©nĂ©ralement rĂ©digĂ©es pour ĂȘtre accessibles aux animateurs. C’est un raccourci qui crispera sans doute les juristes, mais je pense pouvoir vivre avec ça sur la conscience. đ
Anfodico a Ă©crit :
Sur le fond, pourquoi chercher à tout pris une réponse ultra-précise dans la loi ?
Elle laisse justement une place Ă l’interprĂ©tation, Ă la responsabilitĂ© individuelle, et Ă l’apprĂ©ciation de chaque cas par les juges : tant mieux !
Et tant pis pour ceux qui ne savent pas prendre position, faire des choix et les assumer.
J’ai rĂ©pondu par anticipation Ă cette question – que je m’attendais nĂ©anmoins Ă recevoir – dans mon premier message.
Tu comprendras j’espĂšre qu’Ă la question “peut-on faire consommer de l’alcool Ă des mineurs ?” posĂ©e durant un stage BAFA, je ne peux aucunement paraphraser ta rĂ©ponse qui pourrait ĂȘtre comprise comme “faites ce que vous voulez, ptet bin que c’est interdit et ptet bin que non c’est un juge qui choisira”.
1/ Parce que je suis certain que la rĂ©ponse existe, je ne crois pas Ă un vide juridique concernant la consommation d’alcool par un mineur en-dehors du cadre familial. C’est trop dangereux, trop frĂ©quent et trop sensible pour que rien n’ait Ă©tĂ© fait Ă ce sujet en matiĂšre juridique.
2/ Parce que je ne peux pas, d’un point de vue Ă©thique, prendre le risque de divulguer de fausses informations qui peuvent mettre en danger pĂ©nalement les stagiaires que je forme.
3/ Parce que je ne me satisfais pas de la rĂ©ponse “tout le monde le sait, c’est Ă©vident” surtout lorsque personne n’est capable d’avancer des arguments juridiques indiscutables allant dans ce sens.
4/Parce que mon contrat de travail et ma conscience professionnelle m’interdisent que mon employeur soit par mon fait connu comme “l’organisme de formation BAFA qui raconte de dangereuses conneries Ă ses stagiaires”.
crevette76 a Ă©crit :
sinon, pour éclaircir la question légalement parlant, ne faut-il pas simplement savoir si un ACM est un lieu public ou pas ?
(mon instinct me dit que non, mais un truc officiel serait plus fiable que mon instinct… quelqu’un a-t-il la rĂ©ponse officielle Ă cette question ?)
C’est prĂ©cisĂ©ment lĂ -dessus que j’ai commencĂ© Ă avoir un doute sur une interdiction gĂ©nĂ©ralisĂ©e, car la phrase est : “Lâoffre de ces boissons Ă titre gratuit Ă des mineurs est Ă©galement interdite dans les dĂ©bits de boissons et tous commerces ou lieux publics“. Si l’on admet que l’ACM n’est pas un lieu public, alors cet article ne peut pas s’y appliquer dĂšs lors que l’Ă©quipe d’animation donne et ne vend pas l’alcool aux mineurs (et que l’on n’est pas dans le cas d’une consommation rĂ©guliĂšre et/ou jusqu’Ă l’ivresse, cf les articles que j’ai citĂ© dans mon premier message).
Du coup, je me demandais tout de mĂȘme s’il n’existait pas une rĂ©glementation spĂ©cifique aux ACM ou pouvant s’y appliquer.
Pour la corruption de mineurs, visiblement le sujet vous inspire moins. đ
Merci en tout cas pour vos réponses.
Quelques billes :
http://imedia.emn.fr/droits/co/lieu_prive.html
http://dnf.asso.fr/Qu-est-ce-qu-un-lieu-public.html
Une colo ne rentre pas vraiment dans les “lieux publics”, mĂȘme si elle est un “lieu accueillant du public”.
Sont accĂšs est loin d’ĂȘtre ouvert Ă tous, sans conditions particuliĂšres…
dans la Sarthe on ne peut faire boire de soda ou limonade aux marmots đ
sinon, pour éclaircir la question légalement parlant, ne faut-il pas simplement savoir si un ACM est un lieu public ou pas ?
(mon instinct me dit que non, mais un truc officiel serait plus fiable que mon instinct… quelqu’un a-t-il la rĂ©ponse officielle Ă cette question ?)
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“merci Didier” >> pas de quoi BenoĂźt !!
ben je suis quand mĂȘme d’accord avec Anfodico sur le fait qu’une ddjs, mĂȘme celle de la Sarthe, ne fait pas les lois nationales…. et que ce ne sont que des recommandations (qui sont tout Ă fait recevables d’ailleurs!)
mais Langelous résume assez bien:
La vente est interdite aux moins de 18 ans – La consommation est toute autre
si tu ne sais pas interpréter ,
article L.3342-1 du code de la santĂ© publique prĂ©voit : âLa vente des boissons alcooliques Ă des mineurs est interdite. Lâoffre de ces boissons Ă titre gratuit Ă des mineurs est Ă©galement interdite dans les dĂ©bits de boissons et tous commerces ou lieux publics. La personne qui dĂ©livre la boisson peut exiger du client quâil Ă©tablisse la preuve de sa majoritĂ©.â
Il n’y a plus de diffĂ©rence entre moins de 16 ans et 16/18 ans, ni entre les types d’alcool…
Pour complĂ©ter cette rĂ©glementation sur lâalcool et les mineurs sachez aussi, que lâarticle L.3342-3 prĂ©voit : âIl est interdit de recevoir dans les dĂ©bits de boissons des mineurs de moins de seize ans qui ne sont pas accompagnĂ©s de leur pĂšre, mĂšre, tuteur ou toute autre personne de plus de dix-huit ans en ayant la charge ou la surveillance. Toutefois, les mineurs de plus de treize ans, mĂȘme non accompagnĂ©s, peuvent ĂȘtre reçus dans les dĂ©bits de boissons assortis dâune licence de 1re catĂ©gorie.â
Ben ma foi je ne peux rien đ
Il est plus raisonnable de condamner la vente (ou le don gratuit !) que la consommation.
L’adulte est en l’occurrence plus facile Ă identifier comme coupable que le mineur.
oui tu as raison
j’ai toujours en tete un flou entre la vente et la consommation … rien n’interdit la consommation, contrairement Ă la vente
Ben non…
lâarticle L.3342-1 du code de la santĂ© publique prĂ©voit : âLa vente des boissons alcooliques Ă des mineurs est interdite. Lâoffre de ces boissons Ă titre gratuit Ă des mineurs est Ă©galement interdite dans les dĂ©bits de boissons et tous commerces ou lieux publics. La personne qui dĂ©livre la boisson peut exiger du client quâil Ă©tablisse la preuve de sa majoritĂ©.â
Il n’y a plus de diffĂ©rence entre moins de 16 ans et 16/18 ans, ni entre les types d’alcool…
Pour complĂ©ter cette rĂ©glementation sur lâalcool et les mineurs sachez aussi, que lâarticle L.3342-3 prĂ©voit : âIl est interdit de recevoir dans les dĂ©bits de boissons des mineurs de moins de seize ans qui ne sont pas accompagnĂ©s de leur pĂšre, mĂšre, tuteur ou toute autre personne de plus de dix-huit ans en ayant la charge ou la surveillance. Toutefois, les mineurs de plus de treize ans, mĂȘme non accompagnĂ©s, peuvent ĂȘtre reçus dans les dĂ©bits de boissons assortis dâune licence de 1re catĂ©gorie.â
Source : http://www.lhotellerie-restauration.fr
On trouve d’ailleurs des infos intĂ©ressantes lĂ :
http://www.alcoolinfoservice.fr/La-protection-des-mineurs.html
Sauf erreur, l’interdiction de l’alcool est Ă©tendu au 16/18 ans, et on ne peut donc plus leur faire boire de “boisson fermentĂ©e”, dans le cadre des lieux publics et dĂ©bits de boisson.
Autres Ă©lĂ©ments dĂ©jĂ citĂ©s plus haut aussi pour certains d’eux :
Code de la santé publique :
Article L3323-2
La publicité en faveur des boissons alcooliques est interdite dans les publications destinées à la jeunesse.
Article L3323-5
Il est interdit de remettre, distribuer ou envoyer à des mineurs des documents ou objets nommant ou représentant une boisson alcoolique.
Article L3335-1
Les Ă©tablissements scolaires sont des Ă©difices protĂ©gĂ©s autour desquels la crĂ©ation de dĂ©bits de boissons peut ĂȘtre interdite.
Article L3342-1
Aucune boisson alcoolique ne peut ĂȘtre vendue ou offerte Ă un mineur de moins de 16 ans.
Article L3342-2
On ne peut servir que des boissons fermentées (vin, biÚre et cidre) à un mineur entre 16 et 18 ans.
Article L3342-3
Il est interdit de recevoir dans un dĂ©bit de boissons un mineur de moins de 16 ans non accompagnĂ© dâune personne majeure.
Article L3353-4
Toute personne faisant boire un mineur jusquâĂ lâivresse encourt une peine de prison et une amende et peut ĂȘtre dĂ©chue de lâautoritĂ© parentale.
Un vieux topic de Planet sur le sujet … Ă mettre au gout du jour aussi …
Une instruction dĂ©partementale n’a rien d’une obligation !
Donc tu ne peux pas dire qu’il y a un interdit clair dans la Sarthe, au nom des recommandations de la DDCS.
De plus, ce document est caduque : il y a longtemps que le tabac est interdit dans toutes les structures destinĂ©s Ă l’accueil, l’hĂ©bergement ou la formation de mineurs, y compris dans les espaces extĂ©rieurs dĂ©couverts.
Ce document se rĂ©fĂšre Ă d’anciennes dispositions… C’est dire le sĂ©rieux dans sa mise Ă jour.
Sur le fond, pourquoi chercher à tout pris une réponse ultra-précise dans la loi ?
Elle laisse justement une place Ă l’interprĂ©tation, Ă la responsabilitĂ© individuelle, et Ă l’apprĂ©ciation de chaque cas par les juges : tant mieux !
Et tant pis pour ceux qui ne savent pas prendre position, faire des choix et les assumer.
Langelous a Ă©crit :
Extrait du site des services de l’Ă©tat du DĂ©partement de la Sarthe :
Donc dans la Sarthe c’est clairement et systĂ©matiquement interdit par le biais des instructions dĂ©partementales (188 pages la vache, on a l’air cons dans le 77 avec notre A4 recto/verso).
Mais ce qui m’intĂ©resse surtout, c’est ce qui est interdit ou permis au niveau national.
lolotte77 a Ă©crit :
SalutIl faut chercher du coté du code de la santé publique pour l alcool
je n ai plus le numéro de l article je te laisse regarder sur Légifrance
Pour le reste, ben c est le code pénal tt simplement , avec la personne ayant autorité ( je ne sais plus comment c est tourné dans le cp , mais regardes )
J’ai dans mon premier message citĂ© les articles L3342-1 et L3353-4 du code de la santĂ© publique et le 227-19 du code pĂ©nal, et expliquĂ© en quoi la formulation de ces textes m’avait conduit Ă me poser la question d’une autorisation dans ce cadre prĂ©cis : consommation ponctuelle, encadrĂ©e et raisonnable.
De mĂȘme pour la question du flirt. 227-27 du code pĂ©nal (atteinte sexuelle sans violence, contrainte, menace ou surprise sur un mineur de plus de 15 ans par un majeur ayant autoritĂ©) et ce fameux 227-22 (corruption de mineurs) qui me pose question quand aux actes qu’il concerne.
Merci Didier pour ta mĂ©moire d’Ă©lĂ©phant, ça ne donne pas une rĂ©ponse claire (puisque le contexte est trĂšs diffĂ©rent) mais ça fait avancer le schmilblick.
Extrait du site des services de l’Ă©tat du DĂ©partement de la Sarthe :
ALCOOL, TABAC ET DROGUES
Il est interdit de servir des boissons alcoolisĂ©es aux mineurs, seuls sont autorisĂ©s lâeau, le lait, le jus de fruits.
Il est interdit de fumer dans certains lieux affectés à un usage collectif et notamment :
– dans les locaux accueillant des moins de 16 ans, pour leurs activitĂ©s collectives de loisirs,
– dans les locaux dâhĂ©bergement des centres de vacances quand des jeunes de moins de 16 ans y sont admis,
– dans les locaux oĂč les denrĂ©es alimentaires sont entreposĂ©es, manipulĂ©es ou prĂ©parĂ©es pour la consommation.
Il est indispensable de rĂ©agir immĂ©diatement en cas de soupçon de consommation de substances psychoactives : alcool, tabac, mĂ©dicaments psychoactifs, drogues telles que cannabis, cocaĂŻne, ecstasy, hĂ©roĂŻne, pour les plus rĂ©pandues et de mettre en garde un adolescent contre les dangers quâil peut encourir.
FDFR77 a Ă©crit :
dir_cv a Ă©crit :
[color=0000FF][b]1°) je te ressort mon vieux cridoc: on n’est pas dans un cafĂ© mais en colo – un texte disait prĂ©cisĂ©ment (mais ça c’Ă©tait ‘avant’…. !!) :
[i]
On ne peut servir de l’alcool Ă table Ă des enfants de moins de 14 ans (guide JPA D213)[/i]mais on en avait dĂ©jĂ discutĂ© l’an passĂ©… il y a bien d’autres textes parus lĂ dessus depuis et un autre sujet ici sur l’histoire de ‘est ce que un ados de 15 ans peut boire une biĂšre….”
je cause de l’aspect lĂ©gislatif… j’ai pas Ă©crit: tous les + 14 ans doivent se bourrer tous les jours ![/b][/color]
Je me mĂ©fie de jurisanimation qui prend parfois des raccourcis avec la loi, notamment sur la mixitĂ© ou dans un quizz il Ă©crit texto “la mixitĂ© dans les chambres est interdite au-delĂ de 6 ans” (je ne veux pas relancer un dĂ©bat Ă ce sujet).
je suis bien d’accord avec toi, c’est une interprĂ©tatation de la mixitĂ©, qui n’est absolument pas interdite
pour en revenir Ă l’histoire de l’alcool, et ton cridoc Ă©tant de 2011, je pense que ce texte a Ă©tĂ© supprimĂ© en 2009…
faudrait que je retrouve le sujet sur les biĂšres…
ah ben le voilĂ : regarde Ă partir de #9… (tiens ce sont les mĂȘmes qui Ă©crivent d’ailleurs!!
https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=17359&forum=37&post_id=205930#forumpost205930
:boire:
FDFR77 a Ă©crit :
Le dĂ©tournement de mineurs ou la relation sexuelle entre un mineur de 15 ans et un majeur ayant autoritĂ© de droit ou de fait est un dĂ©lit clairement dĂ©finit, cela ne m’intĂ©resse effectivement pas.
ben regardes pourtant dans le code pénal, ca rentre pile poil dedans
Salut
Il faut chercher du coté du code de la santé publique pour l alcool
je n ai plus le numéro de l article je te laisse regarder sur Légifrance
Pour le reste, ben c est le code pénal tt simplement , avec la personne ayant autorité ( je ne sais plus comment c est tourné dans le cp , mais regardes )
dir_cv a Ă©crit :
salut FDFR 77, RMR ET Matim
2°) je ne comprends pas ton histoire de flirt entre anim et colon.. et surtout l’intĂ©rĂȘt de se questionner lĂ dessus: l’animateur(trice) n’a rien Ă flirter avec le(la) colon… ???
matspirit a Ă©crit :- Concernant les relations entre animateur et mineur, c’est ici (sachant qu’en effet, le flirt en tant que tel n’est pas inscrit dans le droit, on se posera la question des consĂ©quences de l’acte et du rapport hiĂ©rarchique notamment en rĂ©fĂ©rence au harcĂšlement…).
crevette76 a Ă©crit :
FDFR77 a Ă©crit :
le but de la séduction consiste précisément à exciter les pulsions sexuelles de son partenaire.ne serait-ce pas un peu restrictif ?
“B. − Tout ce qui, dans une personne ou une chose exerce un attrait irrĂ©sistible.”
http://www.cnrtl.fr/definition/s%C3%A9ductionJ’suis Ă la limite du sujet p’t’ĂȘtre mais bon…
y’a plein de choses/gens qui me sĂ©duisent sans forcĂ©ment systĂ©matiquement y lier un enjeu sexuel, qu’il soit conscient ou pas.
Effectivement animateurs (mĂȘme stagiaires, mĂȘme mineurs) et colons n’ont pas Ă entrer dans des jeux de sĂ©duction et on l’explique bien aux stagiaires. Ma question, ici, sur ce forum, a pour but de m’aider Ă trouver un argument lĂ©gislatif ou rĂ©glementaire qui permettrait en plus de leur dire “vous n’avez pas Ă faire ça” et des arguments sur leur positionnement vis-Ă -vis des jeunes, du reste de l’Ă©quipe et des risques qu’ils prennent en cas de dĂ©rapage, que c’est tout simplement interdit par la loi. Si je ne trouve pas, je tournerai l’affirmation autrement.
Mais je le rĂ©pĂšte, ma question c’est la dĂ©finition juridique de la corruption de mineurs et les faits qui tombent sous le coup de ce dĂ©lit.
dir_cv a Ă©crit :
1°) je te ressort mon vieux cridoc: on n’est pas dans un cafĂ© mais en colo – un texte disait prĂ©cisĂ©ment (mais ça c’Ă©tait ‘avant’…. !!) :
On ne peut servir de l’alcool Ă table Ă des enfants de moins de 14 ans (guide JPA D213)mais on en avait dĂ©jĂ discutĂ© l’an passĂ©… il y a bien d’autres textes parus lĂ dessus depuis et un autre sujet ici sur l’histoire de ‘est ce que un ados de 15 ans peut boire une biĂšre….”
je cause de l’aspect lĂ©gislatif… j’ai pas Ă©crit: tous les + 14 ans doivent se bourrer tous les jours !
matspirit a Ă©crit :
– Sur la consommation d’alcool c’est ici
Je ne trouve pas d’entrĂ©e “alcool”, “ivresse” ou “boisson” dans le cridoc. Et sur la version dont je dispose (2011), la section D213 parle des activitĂ©s de scoutisme.
Je me mĂ©fie de jurisanimation qui prend parfois des raccourcis avec la loi, notamment sur la mixitĂ© ou dans un quizz il Ă©crit texto “la mixitĂ© dans les chambres est interdite au-delĂ de 6 ans” (je ne veux pas relancer un dĂ©bat Ă ce sujet). Du coup quand il Ă©crit :
Il est interdit de vendre ou dâoffrir gratuitement Ă des mineurs des boissons alcoolisĂ©es, Ă consommer sur place ou Ă emporter, que ce soit dans des commerces ou dans des lieux publics. Le non respect de cette rĂšgle peut ĂȘtre sanctionnĂ© de 7 500⏠dâamende.
[…]
En consĂ©quence ne peuvent ĂȘtre servies Ă des mineurs que des boissons du 1er groupe (câest-Ă -dire des boissons sans alcool) comme des jus de fruits, de lâeau minĂ©rale ou gazĂ©ifiĂ©e, du lait, du cafĂ©, du thĂ©âŠ
Tout service de boisson alcoolisĂ©e Ă des mineurs, mais aussi toute attitude passive pour en permettre lâaccĂšs, peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une infraction interdite par la loi.
J’ai vraiment du mal Ă comprendre son raisonnement (le lien entre les deux passages en gras), plus prĂ©cisĂ©ment comment il passe d’une interdiction bornĂ©e Ă des lieux identifiĂ©s Ă une interdiction gĂ©nĂ©ralisĂ©e et sans compromis (c’est la question prĂ©cise que je me pose en fait). Du reste, “peut ĂȘtre considĂ©rĂ© comme une infraction” sans mentionner laquelle et quel texte de loi on enfreint c’est lĂ©ger comme argumentaire.