[dir_cv]

julienrenom a écrit:

Il vaut mieux agir que de ne rien faire ! C’est la base des premiers secours !

je crois que tout est dit la:!!

il ne faut pas confondre la reglementation des ecoles et celle des centres de vacances et de loisirs

oui, on peut avoir: (il faut avoir) dans les trousses a usage des animateurs:
de l’arnica genre hemoclar
un antiseptique

(et avoir sur soi la ventoline de ceux qui ont cette prescription – ça sert à rien de l’avoir sous clé à l’autre bout du centre…)

dans l’infirmerie du centre:
du PARACETAMOL…!! (genre doliprane en sachet enfant)
du COALGAN qui permet d’arreter les saignements de nez (merci de me preciser dans quel texte c’est interdit)

je vais raconter une histoire:
quand j’etais gamin, dans les annees 70 (…) le medicament miracle de l’epoque etait le MERCUROCHROME
dem
on s’est aperçu qu’il contenait du mercure et du chrome
et que finalement il etait pas si bon que ça

je suis toujours vivant cependant – mes instits de l’epoque ne sont pas alles en prison

[Utilisateur anonyme 37304]

julienrenom a écrit:
J’ai ensuite appelé mon inspecteur qui m’a répondu :
“Pas de paracétamol en ALSH sauf avis médical (15 ou ordonnance du généraliste) ou si et seulement si les parents ne peuvent pas venir chercher l’enfant et que le directeur juge utile pour le bien de l’enfant et que sa fiche sanitaire ne déclare aucunes allergies”. Mais celon lui, il vaut mieux appeler le centre 15 pour avoir un avis médical.

Voilà un bel exemple de fonctionnaire qui sort de ses attributions.
Il n’ apas le droit d’interdire l’usage du paracétamol en ACM, d’ailleurs ici on nous dit qu’il l’interdit… sauf quand on pense que c’est bien d’en donner. Bref, c’est pas vraiment une interdiction du coup.

En fait la fin est plus intéressante… On est bien dans le registre de la recommandation, avec ouverture d’un immense parapluie pour se protéger de 3 gouttes qui risquent de tomber.

—–

monique a écrit:
Bonjour à tous!

J’ai appris que l’antiseptique et l’arnica était aussi interdit: Auriez-vous plus d’infos officielles?

D’avance merci!!

Rien n’est interdit par la loi.

Il existe des recommandations des DDJS et l’immense majorité recommandent l’usage d’un antiseptique et de l’arnica.

Il existe des interdictions qui émanent d’organisateurs et/ou de directeurs, ils en ont le droit. Mais en général ceux qui choisissent d’interdire les médicaments sur leurs ACM n’interdisent pas pour autant les antiseptiques ou certaines pommades alors qu’il s’agit bien de médicaments (cf info donnée précédemment par Al).

—–

Al-Batros a écrit:
Et puis, il faut arrêter de craindre plus pour soi que pour l’enfant.
Ce dernier peut crever ou souffrir grave si on le soigne pas à temps. Alors que soi, on craint que si on commet une faute grave. (Voir 121-3 du Code Pénal)

Que ces paroles sont censés !

A lire ou entendre certains, on se demande parfois s’ils s’occupent d’enfants vivants et vulnérables ou alors s’ils s’occupent de leurs petites fesses à eux comme un supermarché qui retire les yaourts 2 jours avant la DLC qui pourrait être dépassée de plusieurs semaines sans danger pourtant !

[Al-Batros]

Salut à toi, Roke17,

l’arnice est-il considéré comme un médoc?

Devant le juge, toute substance à laquelle tu attribues une vertu curative est un médicamment.
L’article L. 5111-1 du code de la santé publique,
On entend par médicament toute substance ou composition présentée comme possédant des propriétés curatives ou préventives à l’égard des maladies humaines ou animales, ainsi que toute substance ou composition pouvant être utilisée chez l’homme ou chez l’animal ou pouvant leur être administrée, en vue d’établir un diagnostic médical ou de restaurer, corriger ou modifier leurs fonctions physiologiques en exerçant une action pharmacologique, immunologique ou métabolique.

Donc, le mélange eau, sucre et chapelure qu’on donne parfois pour les maux de ventre, c’est un médicament. L’enfant croit celui qui le lui donne.

Donc, le mieux est la procédure que donne Julienrenom. On appelle le 15, la conversation est enregistrée, la description que l’on fera des troubles repérés chez l’enfant, l’analyse du médecin pourront être fournies si les parents nous envoient au juge.

Et puis, il faut arrêter de craindre plus pour soi que pour l’enfant.
Ce dernier peut crever ou souffrir grave si on le soigne pas à temps. Alors que soi, on craint que si on commet une faute grave. (Voir 121-3 du Code Pénal)

Al the Jurist

Pour ceux qui veulent aller plus loin:

http://www.ordre.pharmacien.fr/fr/bleu/index4_1_1.htm

[roke17]

l’arnice est-il considéré comme un médoc?

[monique]

Bonjour à tous!

J’ai appris que l’antiseptique et l’arnica était aussi interdit: Auriez-vous plus d’infos officielles?

D’avance merci!!

[julienrenom]

tout à fait d’accord avec Dirlo. J’ai eu l’inspecteur JS et le 15 au téléphone car j’ai eu une suspicion de cas de grippe A dans mon ALSH où je suis directeur (juste un coup de fatigue associé à une insolation).

J’ai suivis la procédure que nous a envoyé la préfecture d’Aquitaine. J’ai composé le 15, j’ai eu le medecin régulateur et il m’a dit : “donnez lui 300g de paracétamol”. J’ai répondu “mais j’ai pas le droit j’ai pas d’ordonnance”. il m’a dit : “Dans un cas d’urgence et vu que c’est moi qui vous le dit et que notre conversation est enregistrée, vous pouvez”. J’ai ensuite appelé mon inspecteur qui m’a répondu :
“Pas de paracétamol en ALSH sauf avis médical (15 ou ordonnance du généraliste) ou si et seulement si les parents ne peuvent pas venir chercher l’enfant et que le directeur juge utile pour le bien de l’enfant et que sa fiche sanitaire ne déclare aucunes allergies”. Mais celon lui, il vaut mieux appeler le centre 15 pour avoir un avis médical.

Pour les colos, l’inspecteur m’a dit qu’il valait mieux voir si cela passait et si la douleur (souvent un maux de tête) ne passait pas ou s’associée à la de fièvre il fallait donner le paracétamol, mais toujours avec autorisation du directeur et de préférence accord du centre 15.

en gros, si le directeur veut bien se couvrir il vaut mieux prévenir le centre 15. Sinon il n’y a pas d’interdit formel de donner un médicament tel que le paracétamol.

Comme m’a dit l’inspecteur :

“Vous laisseriez une enfant faire une crise d’asthme alors qu’il n’est pas officiellement asthmatique et que vous avez la ventoline d’un autre enfant sous la mains ?”

Il vaut mieux agir que de ne rien faire ! C’est la base des premiers secours !

[Anonyme]

Bonjour,

Réponse claire à une question précise :
Peut-on donner du paracétamol ?

Réponse : nous n’avons pas le droit de donner un médicament quel qu’il soit sans avis médical car nous ne connaissons pas les contre indications ou effet secondaire donc c’est non sans avis médical écrit. (faut le prouver au cas où…)

Dans notre pharmacie fermée à clef se trouvent uniquement les médicaments prescrits en cours de session ou ceux déjà prescrits (les enfants qui viennent avec leur médoc).

Quant aux points de compression et autres je vous envoie au :http://www.interieur.gouv.fr/sections/a_l_interieur/defense_et_securite_civiles/formation/nnfasc/acs/psc-1/
Vous allez trouver tous les réponses officielles.

Cordialement.

[Import]

Les points de compression ne sont plus enseignés dans les formations secouristes, ni PSC1 ni PSE1 ni PSE2, même pour les CI je n’en ai pas entendu parler.

La pose du garrot est enseignée en PSE1 effectivement mais pour en poser un il faut je crois un avis médical.

Et ces médocs à foison, interdits ou pas d’une ddjs à une autre, à quoi ils servent finalement ?

Pourquoi utiliser du coalgan quand une compression manuelle suffit ? Ou quand presser la narine pendant 10 minutes suffit ? Ou quand un tampon-relais suffit ?

Pourquoi utiliser une pommade contre les coups quand une poche de froid suffit ?

Pourquoi utiliser une crème contre les brûlures quand 5 ou 10 minutes sous l’eau suffit ?

Pourquoi …. ?

[Import]

Il existe une différence entre ce qu’on peut avoir dans une pharmacie et ce qu’on peut utiliser…
Je peux très bien avoir un anti vomitif ou un anti diarrhéique… et ne l’utiliser que sur prescription médicale (possible par téléphone)

En ce qui concerne le garrot ou les points de compression ils ne sont ni interdits ni dangereux mais leur apprentissage en PSC1 a été jugé inutile. En effet comme il n’y a pas de recyclage obligatoire et que la mémoire des stagiaires n’est pas infaillible le risque était qu’il ne reste en mémoire que hémoragie=garrot, alors que dans 99% des cas, s’il y a hémorragie, un pansement compressif suffit.

[Barilla]

Attention à ne pas mélanger PSC1 et ALSH / Colo ou même école.
Exemple : je suis secouriste PSE2, je m’implique sur des postes de secours divers et variés régulièrement. Et bien on nous interdit d’utiliser de l’hémoclar (et tout autre type de pommade qu’on avait l’habitude d’utiliser).
Et bien pourtant, j’ai encore eu la DDJS de l’Aisne au téléphone qui me confirmait qu’on pouvait en avoir dans les trousses de secours du centre.

Dans certaines écoles, tu ne trouves d’ailleurs souvent plus que du savon et de l’eau…

Le coalgan n’est rien d’autre qu’un tampon relais adapté pour le nez, imbibé d’un coagulant pour faciliter l’arrêt du saignement. Dans les raisons qui étaient invoquées, il y a celles citées par Saltimbanque, et aussi le fait que le coalgan est (ou était) constitué de fibres naturelles. Or, au même titre que le coton, une fibre naturelle qui reste coincée dans une plaie peut provoquer des infections.

“Le garrot est interdit et dangereux. Seul un médecin par téléphone après description de la situation peut vous autoriser à poser un garrot et vous indiquer comment faire.”

Le garrot n’est plus enseigné en formation premiers secours (PSC1), mais l’est toujours en PSE1 (Premiers secours en équipe de niveau 1). Il n’est donc pas “interdit et dangereux”, mais réservé aux personnes qui sont formées à le faire. J’entend par là que je ne suis pas sûr qu’un personne qui l’aurait appris à l’AFPS n’ai pas le droit de le poser.

[Import]

Holà,

Attention, je n’ai pas de placebo dans mon infirmerie. Cela revient à donner un médicament et à faire croire aux mômes que l’on ne peut se soigner qu’avec des médocs.

Bien que j’estime que le PSC1 est insuffisant (enfin pour moi il me suffit pas, heureusement il y a d’autres diplômes de secourisme), c’est tout de même sur cette base là je pense que l’on doit donner des soins en colo.

Et au PSC1 on apprend que l’on ne doit pas donner de médicaments à une tierce personne.

Jusqu’ici en tout cas, le secourisme m’a toujours suffi, et le SAMU apporte une véritable aide. Je les ai appelés il y a quelques jours juste pour un aphte plus que bénin, le médecin que j’ai eu au bout du fil m’a conseillé sans aucune marque d’impatience.

Il n’y a pas besoin de Coalgan ou d’autre médoc pour arrêter un saignement. Il suffit d’une compression manuelle, voire d’un tampon-relais si on doit se libérer.

Les points de compression par contre ont disparu. Pas assez efficaces, et pas grand monde n’arrivait à les faire en plus. Le garrot est interdit et dangereux. Seul un médecin par téléphone après description de la situation peut vous autoriser à poser un garrot et vous indiquer comment faire.

[RANCHON]

Alexis je suis d’accord avec toi… il ne faut pas avoir recours systématiquement aux médicaments…

Mais je dirai aussi attention aux placebo, je suis aussi contre… ce mensonge et ce geste qui peut banaliser le médicament aux yeux des enfants..; vu que lui crois que c’est un médicament.

Pour le Coalgan aucun interdit… certaines personnes contre tout simplement. Soit disant parce que le Coalgan peut cacher une hémorragie… Je suis étonné car le Coalgan s’imbibe parfois tellement qu’on dots le changer. D’autre n’aime pas car lorsqu’on l’enlève le saignement revient car la croute qui s’est formée autour se brise. Je n’ai jamais rencontré cela. Il existe le Bloxang qui est la même chose avec une vaseline autour permettant de l’enlever plus facilement.

Suite à pas mal de personnes contre le Coalgan sur ce site, je m’étais renseigné auprès d’un médecin, du président d’une antenne de la croix rouge et d’une pharmacienne. Aucun n’a compris ce soit disant “interdit” de certaines personnes. La pharmacienne m’a fait connaitre le Bloxang.

Personnellement je ne suis ni pour, ni contre… un point de compression c’est pas mal aussi… mais le Coalgan peut aussi être pratique…

[Import]

Bonjour,

Il n’est pas question que d’interdit je pense.

Il est question de risque, et il est question d’éducation.

Tout médoc, quel qu’il soit, peut être dangereux. Combien de notices avez vous déjà lues qui ne mentionnent aucun effet secondaire ou gênant ?

Pour ma part je n’en ai pas le souvenir. Oh certes cela ne risque de se produire qu’une fois sur un million, mais j’imagine que personne ici n’a envie de tomber sur ce 1/millionième… Les risques d’allergie à l’un ou l’autre des composants sont toujours présents eux aussi.

Et question pédagogie alors ?

Des médocs, toujours des médocs… Y’en a pour tout y’en a pour tout le monde. Allez voir un médecin vous ressortez avec une pharmacie complète…

A croire que çà soigne tout, tout le temps… Combien d’accrocs aux médocs dans les pays riches ?

Nos colos ne sont elles pas là, une fois de plus, pour montrer qu’autre chose peut être possible ?

J’ai connu des colos-pharmacie en tant qu’animateur. Le moindre bobo ——-> un médoc.

Dans les miennes maintenant, il n’y a que du paracétamol. Et rien d’autre.

Pour les brûlures : l’eau froide.
Coups de soleil : gant de toilette mouillé.
Piqure d’insecte : du froid.
Mal de tête, de ventre : du repos.
Traumatisme, douleurs : du froid. Une poche de froid pour être précis. Glaçons au congélo dans un sac plastique, un tissu torchon ou autre mouillé pour que le froid se diffuse mieux (et pour que la glace n’entre pas en contact avec le corps sinon çà brûle). Emballer le tout, laisser 20 minutes maxi.

Et de l’écoute surtout, de l’attention.

PS : le Coalgan est interdit je crois bien.

[alfort]

Merci à tous,

Cette liste m’a été confiée par la DDJS du Haut rhin. Il s’agit d’un document disponible sur le site de la DDJS Midi Pyrénées

[RANCHON]

Oui en effet ce n’est pas un texte de loi mais bien une liste indicative vu qu’il s’agit d’une instruction.

L’instruction n°00-080 JS du 12 mai 2000 modifiée…

Mais cette liste nous donne la POSSIBILITE d’avoir du paracétamol… donc d’en administrer si besoin…

Moi la DRASS m’a jamais interdit quoi que ce soit
Et la PMI encore moins… dernière visite sur mon centre en juillet 2008… Elle a même félicité le fait d’avoir des sachets de paracétamol en doses différentes.

Alors il faudrait savoir ???!!!!
Arrêtez donc d’interdire ce qui ne l’ai pas…. n’y a t’il pas assez d’interdit et d’obligation que vous souhaitez toujours en créer davantage… ?????

[XXYYZZ]

alfort a écrit:
Bonjour,

pouvez vous me communiquer le contenu légal d’une trousse de secours?

Si je prends en compte toutes les informations que j’ai eu, je ne pense pas qu’il y ai une liste légale.
Notre DDJS, a fait parvenir une liste indicative, de médicaments. Effectivement il y a des médicaments anti douleurs, type Paracétamol.
Par contre la DRASS, demande de ne rien faire ingurgiter, quelque soit le médicament, sauf ordonnance, bien sur.
La PMI a une autre liste.

[RANCHON]

Le paracétamol est toujours dans les textes de loi, donc aucun soucis…

[Pomme]

Bonjour,

il y a un gros débat entre mon AS et moi sur l’administration du paracétamol.
Je ne sais pas ce qu’il en est cette année, mais dans le JPA de l’an dernier il était précisé que l’on peut en donner?
J’avais eu une discussion avec l’inspecteur DDJS qui me soutenait que c’était interdit, après lecture de l’article il a admis que oui, je pouvais.

Sinon il y a toujours le 15. Leur conseil fait office d’ordonnance.

[alfort]

Merci Badibulle.
J’ai eut les infos suivantes par la DDJS:
“IV- A la fin de l’accueil
Les documents mentionnés au I et les médicaments sont restitués aux
responsables légaux du mineur à l’issue de l’accueil. Ces derniers sont informés
de tout événement de santé survenu pendant le séjour.
1 / Les accessoires de soins
• ciseaux, pinces à écharde, thermomètre médical,
• éventuellement : petit plateau émaillé, haricot et lampe de poche,
• compresses emballées individuellement (surtout pour les trousses de
secours), sparadrap (si possible hypo-allergénisant), bandes élastiques de
différentes tailles, antiseptique liquide incolore non alcoolisé, alcool à 90 °
(pour le nettoyage des accessoires),
• éventuellement compléter par : gaze à découper, crème contre les
brûlures (biafine), alcool à 70 ° (pour les pansements alcoolisés).
2 / Les médicaments (hors allergies connues)
• anti-douleurs, type paracétamol, en dosage adapté à l’âge des enfants
(en l’absence d’efficacité après 30 min., un avis médical doit être demandé),
• Coalgan contre les saignements de nez,
• Biafine contre les brûlures légères et peu étendues,
• Pommade contre les piqûres d’insectes.
Les médicaments doivent être placés sous clef (armoire à pharmacie). Une
attention particulière doit être portée à la date de péremption”

Cependant, j’ai quelques douites quand à la “légalité ” de l’administration de paracétamol à des enfants ou des jeunes dans le cadre d’un centre… qu’en penses tu?

[Badibulle]

Re,

juste en tapant sur planet’anim:

un peu par là

et hop par là

Et voilà !

Penses à utiliser la fonction recherche à gauche !

A+

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