contrat de travail

  • Ce sujet contient 75 réponses, 13 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par rouzier, le il y a 11 années et 2 mois.
20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 76)
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    Messages
  • #51311
    Guytou
      @guytou

      Moilapa, pour revenir à des messages plus anciens (pas eu le temps, et ce, sans même avoir à prendre la peine de regarder le match de foot). Je remarque que tu considères presque comme opposés les notions de “pulsion” et d’ “actes rendus possibles par le contexte”.
      Ce ne sont pour moi pas deux notions à opposer, à condition, bien sûr, de préciser que l’on parle de pulsions chez des personnes atteints de névrose, voire de psychose. Mais des pulsions quand même (le problème avec ce terme est qu’il est galvaudé).

      Voir à ce propos Monique Schneider, qui s’est pas mal intéressé à reprendre les théories de Freud sur les pulsions des personnes névrosées.

      Mais ce n’est pas parce qu’il s’agit de pulsion qu’une pulsion doit être assouvie immédiatement. Ce qui compte, dans la pulsion, c’est de réussir à l’assouvir.

      Freud définissait 4 caractéristiques communes aux pulsions : l’origine (l’excitation d’une partie du corps), le but (l’assouvissement donc), l’objet (qui peut être n’importe quel objet ou une personne) et la poussée.
      Et par poussée, il entend les moyens, la force, qui permettra à cette pulsion d’être satisfaite.

      Une certaine traque, une période d’observation, d’attente, est donc parfaitement compatible avec la notion de pulsion.
      Et c’est là que je ne te rejoins pas quand tu dis que, parce qu’ils élaborent des plans, observent, on ne peut pas considérer certains individus auteurs de viols comme réagissant à des pulsions.

      Si, ils le font. Et c’est normal. Tout un chacun a des pulsions. Mais tu as raison sur le point que mon propos n’était pas clair (je condamne le fait que ce terme soit galvaudé, et je l’utilisais moi-même de manière partielle).

      Mais ces pulsions là se portent sur un objet qui n’est pas acceptable aux yeux de la norme (ça peut être parce qu’il s’agit d’un enfant, parce que l’adulte en question n’est pas consentant etc). Ces pulsions sont alors “déviantes” aux yeux de la norme. Et c’est ça qui pose problème. L’individu n’arrive pas à gérer la priorité entre ce que la société considère comme acceptable, les interdits donc, et ses pulsions. Et c’est là que c’est problématique.

      La pulsion n’est pas gérée de manière adaptée. Pourquoi ? Là, je ne suis pas spécialiste, et il y a sans doute bien trop de contraintes à prendre en compte. Ces troubles du comportement peuvent dépendre de certaines formes de psychose, mais il n’y a sans doute pas que ça.

      L’environnement est alors un facilitateur, c’est lui qui permet, à un certain moment, l’assouvissement de la pulsion.
      Mais comme tu le dis si bien, ces passages à l’acte n’ont pas lieu en public, c’est donc bien qu’ils peuvent être “reportés”.

      Pas trop d’accord non plus sur le passage où tu dis que c’est l’ “excuse facile” pour les criminels sexuels d’évoquer des pulsions. Ces personnes-là ont, j’en suis convaincu, réellement un trouble. Qu’il convient d’accompagner. Ca n’exclue pas le fait que l’acte transgressif mérite une sanction, mais il doit bien s’agir de sanction, de quelque chose d’éducatif, et qui doit s’accompagner de soins (et pas seulement médicaux, également socio-éducatifs). Sans quoi, on peut être certains qu’il y aura récidive dans 95% des cas…

      #51362
      moilapa
        @moilapa

        Comment peut -on expliquer les richesses qui se trouvent dans une situation vécue car cette dernière était tout simplement basé sur le plaisir partager ?
        En effet je remarque que des questions que tu trouves essentielles Moila ne semblent pas évidentes pour les responsables .

        Tu m’étonnes… Qu’est-ce qu’ils en ont à carer ! C’est pas que cela leur échappe, c’est juste qui s’en cognent !

        Si tu parles des politiques qui ont mis en place l’appel d’offre pour tel ou tel marché, par exemple pour les claé, ceux qu’ils veulent ce sont des bénéfices électoraux. Qu’est-ce qu’ils en ont à battre de l’enfant !

        Si tu parles de ceux qui ont vendu la colo, le centre de loisirs… ce sont des commerciaux ! qu’est-ce que tu veux que là aussi ils aient quoi que ce soit à foutre de telles ou telles “construction intellectuelle” à la mords-moi l’noeud ?

        Plutôt que de supposer que je ne dispose pas de la capacité à argumenter (ça va tes chevilles ?) (…)
        non-non : tu te méprends sur ce que j’ai voulu dire : je ne prétends aucunement que ce que je dis ici puisse nécessiter un quelque effort : n’importe quel parent sait définir ce qu’il y a de potentiellement dangereux dans une colo.
        Je tiens compte de la spécificité de personnes à qui je m’adresse, même dans ce qui paraît très simple à comprendre pour tout autre que des “formateurs” ou autres intervenants du sociocul, je m’adresse à toi, un teubé.

        ”…si j’ai envie de passer (perdre ?) mon temps à échanger…”
        J’avais bien compris : tu as eu le temps par contre de venir pondre ta petite merdre, dénigrer deux personnes et non leurs écrits, et de repartir le cul léger.

        à se demander ce que tu fais là si tu es si persuadé que c’est un métier aussi dangereux et inutile pour les enfants
        Ce qu’il y a de bien, avec ce type de pensée mongoloïde, c’est que ça répond à toutes les questions de l’Humanité.

        Ainsi par exemple, pourquoi s’intéresser aux conditions de vie des indiens du Brésil si on est pas indien du Brésil ?
        Pourquoi s’intéresser aux conditions de travail des animateurs de colo si on ne bosse pas dans les colos ?
        Pourquoi le syndicat Sud s’est interessé aux droits des travailleurs des colos ?
        Pourquoi penser “solidarité” quand on peut penser pour sa gueule.
        Avec deux choses sous entendu dans ce genre de phrase de merde :
        1) l’idée d’abord de dire à l’autre : casse-toi, puisque “cela ne te concerne pas, casse-toi aussi de la discussion…” ici parce que le propos dérange et que l’on a pas la capacité intellectuelle de répondre, aussi “à l’Ouest” que puisse être la démonstration
        2) et l’idée de possession : cette idée répendue chez nombre de nazes du sociocul que les colos leur appartiendraient, que la question des loisirs des enfants leurs appartiendrait, que la question plus globalement de l’enfance leur appartiendrait… (à joindre à l’autre message sur le post sur le CEE sur cette idée d’appartenance, les deux se complétant en merveille)

        ”(combien de pages depuis mon dernier passage”
        Après tout, chacun fait ce qu’il veut de ces loisirs. Par exemple, au moment où j’écrivais le message auquel tu réponds malgré que tu nous expliques que cela ne t’intéresse pas, je ne faisais pas partie des dix millons d’autres mongoloïdes qui suivait un match de foot-foot hier à la télévision… C’est déjà pas mal non ? Et mon petit doigt me dit…

        On n’est pas tous inscrits sur ce forum pour convaincre la terre entière du bien-fondé de notre vision des choses.
        Tu as bien raison, parce que tu aurais bien du mal à aligner deux idées… j’aimerais bien voir ce que ça donne ces “formations” … tu parles de situation rassurante… en voilà une certaine, que ces jeunes couillons de 20 ans en attente d’apreuvage glorieux et divin, qui ne remettront jamais en cause même la plus grosse des conneries dont on est capable dans l’animation sociocul… parce qu’aucun vécu ou toise pour mesurer cette connerie…
        Ah ! Comme ces chouettes ces Bafa… on a l’impression d’être le maître de monde… tout ce pouvoir sur ces écoliers qui nous regardent avec de grands yeux admiratifs… quel kiffe, hein ?

        sinon, si certains veulent échanger sur le fond… (je prends aussi les nounouilles)

        #51425
        FDFR77
          @fdfr-77

          Sinon c’est au moins intéressant parce que ça va dans le sens de ce que je dépeinds s’agissant de ce milieu de l’animation soicocul : le trollage ressenti ici, c’est d’avoir un point de vue sans doute très différent sur “son” métier…
          J’y vois une réaction typique de défense dans un aveux d’impuissance : “ces mots me gênent, dérangent ce qui fait ma “pensée rassurante” : alors plutôt que de contre-argumenter (parce que je n’en ai pas la capacité) , à entrer dans le débat, je post juste un frêle “rebond” à un autre message (‘faut pas trop en demander, quand même) et vite je repars me cacher…
          Un “courage fuyons”, comme sermont pour les fragiles stagiaires Bafa-Bafd de la fédération des foyers ruraux du 7-7…

          Bon sinon, je vais découper pour rester un minimum lisible…

          Bonjour,

          Plutôt que de supposer que je ne dispose pas de la capacité à argumenter (ça va tes chevilles ?), demande-toi plutôt si j’ai envie de passer (perdre ?) mon temps à échanger avec quelqu’un qui sur le fond a un discours incroyablement négatif, à se demander ce que tu fais là si tu es si persuadé que c’est un métier aussi dangereux et inutile pour les enfants ; et qui sur la forme envoie pavé sur pavé à un rythme aussi effréné (combien de pages depuis mon dernier passage ?).

          On n’est pas tous inscrits sur ce forum pour convaincre la terre entière du bien-fondé de notre vision des choses.

          Tu ne donnes tout simplement pas envie d’échanger. Ni sur le fond, ni sur la forme. Et on peut te retourner tes arguments, toi aussi tu es dans une pensée très rassurante (je détiens la vérité, si vous ne voulez pas contre-argumenter c’est donc que j’ai raison). Ça tiendrait du folklore vaguement amusant si le résultat n’était pas une pollution visuelle et un négativisme qui colle aux murs partout ou tu passes.

          Bonne continuation.

          #51427
          eugene
            @eugene-2

            Encore une fois, rien à voir avec ce que je dis… bien entendu que l’on peut proposer (et je dis bien proposer) à des enfants par exemple un atelier manuel (qui serait assez con pour dire le contraire dans le cadre des loisirs d’enfants ?) “

            Je remarque que tu est d’accord avec le fait de proposer puis tu rajoute qui serait assez con pour dire le contraire et bien moi j’en ai croiser et je pense que je ne dois pas être le seul .
            En effet j’ai eu des gens qui jamais ne proposent, qui jamais ne se trouvent en situation d’échange , ou qui tout siplement imposent car c ‘est plus simple . Car ces derniers pensent que leurs rôle est de faire de la surveillance et ces personnes pronnent que les enfants n’ont pas besoin de l’adulte pour évoluer qu’il peuvent jouer entre eux.
            Je déplore donc que même si ces propos sont vrai, l’interprétation qui en est faite et le fonctionnement qui en découle sont désatreuse pour le métier d’animateur.

            #51430
            eugene
              @eugene-2

              je sais trés souvent j’ai du mal à être logique car pour moi on est trés souvent contradictoire

              ”Alors, certes, j’ai moi aussi tendance à passer “du coq à l’a^ne”… mais là, j’ai du mal à suivre ta logique : comment tu passes de “faire comprendre aux responsables des finances” à des questions (qui me semblent elles essentielles) sur l’enfant ?”

              Car il me semble important de faire comprendre aux décideurs et aux politiques qui sont en principe les organisateurs de la vie de notre société, que l’animation est avant tout un métier de relation humaine et qu’apliquer un logique productive est une stupidité .
              Nous constatons sque les organistions de l’éducation populaire on créer des outils pour répondre à cette logique ex le PP qui devrait être le résultat d’une reflexion d’une équipe centré sur l’enfant et le loisir avec si possible la participation des enfants .
              La réalité nous révelle un autre fonctionnement
              D’où ma reflexion comment peut -on faire passer au décideurs la réalité?
              Comment peut -on expliquer les richesses qui se trouvent dans une situation vécue car cette dernière était tout simplement basé sur le plaisir partager ?
              En effet je remarque que des questions que tu trouves essentielles Moila ne semblent pas évidentes pour les responsables .
              Mon but étant de valoriser le metier de l’animateur à travers de ces moments vécues et non pas des résultats que l’on serait censer obtenir .

              #51445
              moilapa
                @moilapa

                Pour en revenir aux colos du point de vue “format” :

                au delà du côté “huis-clos” facilitateur :

                Cette colo, c’est comme un pays lointain, hors du temps, hors de la quotidienneté… hors de la réalité. Où les règles sont abolies… tant mieux, puisqu’il faut alors les reconstruire ! Les réinventer !
                Mais encore une fois, on se heurte à la “réalité humaine” : dans la grande majorité des cas cela se passera à peu près bien s’agissant de “grnades violences”, mais qu’en est-il de toutes ces petites violences, dont ces adultes n’ont même pas cosncience ?
                et là je vais comparer la colo au tourisme sexuel : le pays lointain, les règles abolis, le “hors quotidienneté” : encore des situations potentiellement dangereuses.

                En pire : puisque dans le cas du tourisme sexuel, même si les lois du pays quittés n’ont plus cours, quelques soit la misère du pays “hôte” et l’inorganisation qui facilite, d’autres lois existent.

                Dans le cas de la colo, ce “touriste” est aussi policier, juge, bourreau, parent !!!

                Et pour une fois, quand j’utilise cette comparaison (provocatrice) au tourisme sexuel, ce n’est pas en fait la question sexuelle (qui a cet avantage de tout de suite faire réagir les personnes) que j’utilise pour ma démonstration : ici, c’est une question de pouvoir bien avant une question de sexualité !!!!! De pouvoir sur l’autre ! Dans cette situation “hors la réalité ” !!!

                Et donc : S’agissant de la question de la violence pour des gens qui travaillent auprès d’enfants (en tenant compte de cette constance qu’il est toujours plus facile de voir la violence quand on en est victime) ou d’autres populations fragiles ou fragilisées (prison, hôpital psy, secte, mouroir à vieux…) il s’agit de d’abord questionner la violence dont on est producteur. Directement en tant qu’individu (et la question omniprésente s’agissant de la violence de l’inconscient, de tous les fantômes qua chacun trimballe avec lui, de ce que nombre de ces situations de violence ne sont que des répétitions d’instants de sa propre enfance : voir le livre coordonné par Sirota dont je parle sur la violence à l’école ). De ce que la seule situation où l’on a du pouvoir sur un ou des autres plus fragiles crée la violence (voir ce que je dis des réticenses incroyables des animateurs à l’diée que des parents puissent participer à toutes les animations enfants sur un camping)

                De ce que, s’agissant de violence, on est avant tout “passeur” ….

                La pensée “humaniste”, c’est pas de croire que l’homme est bon. C’est de savoir ce que l’homme est, sans naïveté, ce qu’il est capable de taire et de contrôler.

                De ce tous nous avons de violence en nous, de “pulsions” notamment à faire “le mal”.

                Et de ce que alors certaines situations posent comme problème, quand elles diminuent la nécessité constante du contrôle, dans ce qu’elles peuvent permettre de “possibilité du passage à l’acte”, de “hors la quotidienneté”.
                Ce n’est que ça que je dis : ce que tous ces lieux ont de potentiellement dangereux dans leur existence même : et les colos en font bien évidemment partis, comme les prisons, la classe, les sectes, les hôpitaux… comment peut-on seulement nier cela ? Même quand on a intérêt à ces colos ?????

                Encore un exemple de huis-clos : la famille…
                Pourquoi un mari bat-il sa femme, si ce n’est parce qu’il en a la possibilité ? Combien d’hommes batent leur femme en pleine rue ? Combien d’hommes battraient leur femme si ils étaient sûr de recevoir immédiatement en réponse un coup de poing dans la gueule encore plus violent ?

                Ce n’est pas une question de “pulsion” ici : c’est juste la possibilité ! Créée par la situation de huis-clos !
                La possibilité de pouvoir exprimer ces “envies profondes” dans une situation “minimisante” s’agissant des risques. Pas des “pulsions” parce que dans l’idée de pulsion, il y a l’idée de temporalité : or ces “envies noires” sont là tout le temps : elles ne demandent que la possiblité du huis-clos.

                Je ne comprends vraiment pas que l’on puisse à ce point vouloir se cacher les yeux (et c’est enfin là que je veux venir depuis le début) : quand cet aveuglement est le “facilitateur” numéro un pour toutes situations de violence. De la plus médiatique à la plus courante : et là je renvoie à tous ces posts où je renvoie des animateurs à des réalités violentes dans ce qu’ils décrivent de leur quotidienneté d’animateur, sans même percevoir cette violence : exemple : tous les posts où des animateurs tout simplement imposent aux enfants de participer à des “animations”… et toute ces autres situations “anodines” que je relève, ou que d’autres relèvent sur le forum : les jeux coopératifs, les thèmes à la con… tout ce qui fait l’animation sociocul.

                #51447
                moilapa
                  @moilapa

                  Shaaa : si jamais tu t’adresses à moi : ce n’est pas moi qui vais contester la valeur et l’intérêt de la chose écrite ! La question est : quand ? A quel moment ? A quelle période de la construction de l’animateur (de la personne) ? Et surtout pour qui ?
                  De qui vient “l’idée” ?

                  Et surtout-surtout-surtout : de ce que l’animation socioculturelle fait de ces écrits ! De ce qu’elle produit à partir de sens d’incensé !

                  Si le besoin ne vient pas de la personne elle-même, cela restera du domaine du superficiel, de l’ordre et de l’obéissance.
                  Parce que s’agissant de la question de l’Autre et donc de soi (et il ne s’agit que de ça) si le besoin ne vient pas de soi, cela n’aura aucun intérêt.

                  Pour ce qui est du “timing” : on ne peut faire un retour sur un vécu que l’on n’a pas vécu !
                  Or, c’est exactement ce que l’on demande à ces animateurs-ouvriers : être des scientifiques, des chercheurs multi disciplinaires alors qu’ils n’ont aucune matière à disposition.

                  Qui sont réellement ces animateurs ? Leur parcours scolaire, leurs bagages culturels, ce qui les a amené (fait échouer) “dans” l’animation ?

                  #51449
                  moilapa
                    @moilapa

                    Juste, Lapin : Faire le constat de la dangerosité potentielle du “format colo” , ce n’est pas nier les bénéfices réelles que peut avoir une colo. Tu ne dis pas que c’est ce que je dis, mais je précise juste par rapport à la succesion de condensés que tu fais des uns et des autres.
                    De la même façon : je différencie ce que sont les colos du point de vue “format” de ce qu’elles sont réellement, mais je différencie surout ce qu’elles sont aujourd’hui de ce qu’elles étaient à une autre époque (dans le premier cas, j’y parle de leur caractère dangereux inhérent à la situation : huis-clos, pouvoir illimité d’un petit groupe sur des personnes en état de fragilité, dans le deuxième de la nullité de l’animation proposé, qui n’est pas propre au colo mais à toute animation)

                    Sinon, sur la lecture que tu me proposes, ce “Marty” : ne serait-ce pas “Philippe Marty” , et la thèse : “Modalités et dynamiques des pratiques professionnelles d’animation :
                    le cas de l’animateur de centre de loisirs associé à l’école” ?

                    Dans ce cas-là, je l’ai lue, il me semble même en avoir parlé sur le forum, commentée et critiquée :

                    P. Marty a étudié la pratique d’animateurs claé dans le cas d’activités manuelles. Sur les 36 séances observées, il a remarqué que les animateurs ont des comportements similaires. Ces observations me semblent limitées notamment sur ce que sont ces animateurs et leurs grandes limites. Sur les limites de l’auteur s’agissant de la compréhension de la situation d’animation, le peu qu’il en a vécu.

                    La séance d’animation, selon lui, se découpe en 5 périodes :
                    – Le moment de l’installation centré soit :
                    sur le climat
                    sur le matériel
                    sur les enfants
                    – le moment du lancement centré soit :
                    sur la liberté d’action de l’enfant
                    sur l’imagination des enfants
                    sur la reproduction
                    3 formes qui découlent de ces 3 choix de l’animateur :
                    un modèle déjà réalisé par l’animateur
                    la formulation à l’orale du résultat attendu
                    la réalisation libre

                    – le moment du déroulement centré soit :
                    sur le groupe
                    sur la réalisation
                    sur la régulation
                    avec 2 façons d’envisager l’aide aux enfants :
                    aide directe (faire à la place, montrer comment faire)
                    aide indirecte (indications, réalisation par étapes…)
                    Avec ici des animateurs qui s’assoient au milieu des enfants, d’autres qui se déplacent… (ce qui influe sur la façon d’aider les enfants)
                    – le moment de préparation au rangement
                    – le rangement centré soit
                    sur la contrainte
                    sur le faire

                    Que nous disent ces observations ? On peut sans doute déjà en tirer un regard sur ses propres pratiques, en essayant par exemple de situer le type de fonctionnement qu’on met en place, suis-je directif ou pas, quelle liberté ont les enfants de réellement créer, la place faite à leur imagination, comment j’appréhende ma place d’animateur parmi ces enfants… et donc quelle est la participation réelle des enfants sur ces temps…
                    Ces observations observent-elles des fatalités ? Un atelier serait-il soit basé ou sur un favoritisme du climat général ou la créativité de chacun ? Est-il impossible de faire à la fois un atelier où chacun peut aller au bout de son imagination et un atelier où l’animateur peut apporter quelque chose à tous, des techniques, des savoirs-faire… ? Est-ce incompatible ? Aussi démarqué que le souligne l’auteur dans son étude ?
                    L’animateur est-il soit technicien qui maîtrise une pratique, ou animateur du relationnel qui met au centre de son organisation le climat de la séance : du point de vue de chaque enfant individu et du groupe ?
                    L’animateur n’est-il pas (ne devrait-il pas) être l’un et l’autre pour imaginer maîtriser ce temps de rencontre et de création ?

                    Pour aller plus loin sur la compréhension de notre propre vision du travail d’animateur, et la place que l’on laisse réellement aux enfants de s’organiser, proposer, se confronter à cette fameuse autonomie… on peut se servir de l’échelle de participation des enfants de Rogers Hart (annexe) réalisé dans son étude («Monter l’échelle de la participation» Les enfants d’abord, UNICEF, avril-juin 1992) à partir des idées de l’échelle de participation citoyenne de Sherry Amstein.

                    Et sinon j’ai lu les 2 mémoires de Shaaa : mais je ne suis pas universitaire : et je ne sais pas comment un écrit est “adoubé” ou pas : ma question était donc : est-ce que ces écrits et ceux de Michmuch ont été “reçus” ? “gagnants” ? (et là j’ai pas vu passer le champagne)

                    Et re-sinon : je n’ai pas encore été au bout de ma “démonstration”, qui donc est partielle à ce stade.

                    #51461
                    Shaaa
                      @shaaa

                      Je reviens juste sur la nécessité de passer par des écrits ou des lectures.

                      À mon sens, et la possibilité qu’offre ce forum, c’est aussi de pouvoir lire et écrire sur des sujets polémiques et sensibles sur lesquels il existe rarement des certitudes. Comment avancer seul ? Je ne sais pas et je n’y crois pas si on se réfère aux travaux des psychologues russes et Vygotski pour le premier d’entre eux. Qui plus est, on est forcément inscrit dans un cadre social et sociétal qui nous soumet d’ores et déjà à des faits.

                      Pour lire, se confronter, répondre, rétorquer, débattre, discuter, chercher des arguments et d’autres exemples, expliciter ses choix et ses pratiques, se justifier… c’est difficile à faire tout seul. Et encore heureux, on est souvent d’accord avec soi-même… 😀 (sinon, ça peut-être pathologique).

                      L’animation actuelle est critiquable. Mais faut bien pouvoir le dire et l’écrire pour avancer d’autres idées, non ? Nécessairement, ça demandera aussi de pouvoir élaborer d’autres mots (ou concepts) qui permettent de penser la différence. Quand Houssaye parle d’une pédagogie de choix et d’une pédagogie de la décision ; quand il évoque des animateurs centrés sur le “faire avec” et d’autres centrés sur “l’être avec”, ça aide à revoir, relire, repenser les situations et les pratiques.

                      Quand Delalande nous présente le fonctionnement et les règles d’une cour de récréation, c’est quand même aidant ? Quand Brougère, Roucous, Houssaye, et tant d’autres alimentent nos réflexions et nos questionnements, ils participent indirectement mais activement à notre formation continu(é)e. Encore récemment avec les exemples suisses. Et, moilapa, tes milliers de posts ont un double effet cathartique (ou kiss-cool :-D) tant pour toi que pour les autres. Encore récemment avec la question du programme animation jeunesse

                      D’autant plus, face aux discours dominants, aux mots-valises, aux pratiques canoniques qui sont encore mises en place… et largement diffusés par la formation…

                      Comment construire de l’intelligence (collective) si ce n’est par des échanges “oraux” et écrits et faire confiance à la motricité du dialogue ? Comment penser la relation à l’Autre, cet “être animateur” dans une société capitaliste, rationnelle, normalisée, technicisée, productiviste où les métiers s’évaluent à l’aune de la rentabilité, des cases à cocher, des chiffres dans les bilans selon les critères objectifs identifiés ex ante, etc. Comment penser les métiers de l’humain (le soin, l’éducation, le loisir) dans les cadres actuels de pensée si ce n’est pas un détour par une théorisation ?

                      Très honnêtement, sans les écrits précédents des chercheurs, de praticiens, sans les rencontres et les débats jusqu’au bout de la nuit ; je n’en serai pas là aujourd’hui. Mais si t’as d’autres solutions, je prends. 😀

                      #51502
                      Lapin
                        @lapin-2

                        Bonjour,

                        si j’ai bien compris :

                        Les colos et centres de loisirs sont des espaces de coercition (matérielle, psychologique et symbolique) et de violence. Ils nient la singularité et la diversité des individus, la joie et la culture enfantine (moilapa post #17, #22 et #62). Ils bafouent les droits élémentaires des enfants (moilapa post #51). En ce sens, comme les sectes, ils favorisent le passage à l’acte des pédophiles (moilapa posts #50 et #62).
                        La réalité des colos, leur expérience, est bien différente de leur principe (moilapa post #16 et #18, guytou post #21). Leur réalité est “une main de fer dans un gant de velours” (l’analogie est de moi) : logique marchande dans un habillage éducatif (moilapa post #22 et #30). Ainsi, il n’y a pas de loisir dans les loisirs (cette belle antanaclase n’est pas de moi mais de Shaaa, dans son mémoire de 2011) (moilapa posts #35, #36 et #39)

                        Il ne peut pas, à notre époque, y avoir de reconnaissance professionnelle sans technicité et hyperactivité (lejoueur27 post #30). Les grandes fédérations sont responsables de cette image (moilapa post #39) et d’ailleurs le métier d’animateur est d’abord un apprentissage de soi, un enrichissement personnel (moilapa posts #42 et #59).

                        Pour d’autres, les ACM ne sont pas particulièrement néfastes, ce postulat est faux (RMR31 post #29). Les projets pédagogiques sont compatibles avec la “quasi anarchie” (RMR31 post #54).

                        La colo est un “système de socialisation secondaire” qui prépare les enfants, comme l’école, à l’insertion sociale (guytou post #21). L’animateur a rôle d’éducation périphérique ou implicite (lejoueur27 post #53).

                        Il n’y a peu pas y avoir de pensée de l’animation tant que le regard portera sur l’activité et non sur la relation (guytou post #20), et tant que théorie et pratique seront plus artificiellement séparées (moilapa post #22). Il faut donc instaurer des espaces de réflexion sur sa pratique et d’écriture au sein des structures (Guytou post #40) et s’autoriser à théoriser (Shaaa post #41). En effet, l’intellectualisation et les lectures peuvent amener une transformation progressive des pratiques (Guytou posts #47 et #48).

                        Le jeu se suffit en lui-même. Il est une expérience créative, un espace d’expression sensible, d’appropriation du réel et de rencontres (moilapa post #39) (cf. aussi Freud, Winnicott et plus récemment Brougère et Roucous). Éloge de la spontanéité et de la simplicité aussi d’une certaine façon…

                        –> Cela vous semble-t-il exact et fidèle à vos dires ?

                        moilapa a écrit :
                        merde; j’ai été pris par le temps… ‘pas eu le temps d’ordonner… bo, vous le ferez à ma place…

                        sinon : Shaaa, puisque tu passes par là : et cette soutenance ? Et Michmuch ???

                        heu… t’es à la bourre ! 🙂
                        Je te conseille de lire ces rapports de M2 plutôt que la thèse sociocognitive de Marty. Marty a une approche technique et asexuée, dans la pure tradition empiriste, et un postulat d’économie classique :
                        – Technique et asexuée : il fait passer des questionnaires, compile les réponses, les mesure, les classe à l’aide d’un logiciel… Il en conclue une typologie des animateurs de Claé et des représentations majoritaires. En soit, je ne refuse pas par principe les études quantitatives à condition que l’on admette, depuis Kant, que les phénomènes perçus par la sensibilité ont déjà fait l’objet d’une mise en forme intellectuelle, d’une préparation…
                        – Postulat économique : Marty isole l’animateur de Claé comme étant un agent autonome et animé d’une logique. Il l’étudie indépendamment de son imbrication professionnelle et sociétale (à l’inverse, lire Shaaa) et de son intimité.

                        Idem pour Guytou post #10. Si tu t’intéresses aux représentations des animateurs, je t’invite à lire les deux puissants et percutants mémoires de Shaaa (tu lui envoies un MP expliquant ta demande).

                        #51584
                        moilapa
                          @moilapa

                          Vous voudriez croire que les colos sont des lieux d’ouverture vers les autres, quand elles sont avant tout techniquement des lieux d’enfermement et de reproduction.

                          Et surtout : vous oubliez la “donnée humaine” dans cette situation réelle de rencontre. De ce que le danger premier, est cette donnée humaine. Danger de l’intérieur, que l’état d’enfermement facilite.

                          On peut après coup intellectualiser ce qui s’est passé dans un regroupement humain, comme l’est une colo. Mais on ne peut pas le faire en amont, via en plus de simples écrits.

                          De par une simple donnée : l’unicité (le fait d’être unique pour chacune des personnes qui vont faire cette rencontre)

                          tout écrit en aval, autre qu’organisationnel, tient ou de la fumisterie, ou de la confiance en la boule de cristal.

                          Cette construction ne peut avoir lieu “qu’au moment”. Et cela ne peut être que la construction lente de ceux qui consitutent réellement ce moment. Sinon on est dans une logique de consommation, de marchandisation de l’humain, de formatage, de normalisation.

                          il y a d’un côté la construction intellectuelle :
                          – qui peut être le retour sur un vécu, sur une pratique, sur un temps donné. Ce qu’est la science sociale.
                          – ou une “extrapolation” sur ce qui sera. Ce que le sociocul a digéré des sciences sociales.

                          Ces seconds écrits se heurtent inévitablement à la réalité humaine, à la réalité du terrain.

                          Or, dans le sociocul, on fait comme si cette deuxième catégorie avait la même “réalité” que la première.

                          comme si l’unicité de chaque être échappait à ces projections (rendant alléatoire ces pratiques de divination)

                          C’est exactement ce qu’il se passe avec la notion de “projet” : on dit à la place des enfants (par exemple) ce dont ils vont avoir envie, quand, comment et pourquoi !!!!

                          Et tout le système est basé sur cette “logique” : qui n’est ni plus ni loin l’idée de supprimer le “facteur humain”, d’anéantir l’idée de la personne.

                          Et cela s’est fait petit à petit, par “glissades”, à travers des outils qui ont eu un sens quand ils ont été élaborés (dans un contexte donné) . Et cette “glissade” continue : on a cru que la science humaine était une science exacte, qu’il suffisait d’intellecutaliser les rapports humains pour dire ce que seraient ces rapports humains.
                          Mettre dans des normes, trier, rentabiliser !!!

                          Voilà ce qu’est le sociocul. Voilà ce que sont notamment les logiques en place dans les colos, les centes de loisirs, les formations…
                          Voilà ce qu’est la vision de l’humain dans ce secteur “social”…

                          Ce qui fait qu’aujourd’hui on ne peut plus dire que le sociocul fait partie de cette grande idée “éducation populaire”, mais bien “marché concurentiel” dans une logique du tout consommation. Dans lequel le produit c’est l’humain (l’enfant ou le jeune, l’animateur-ouvrier, puisque lui-même producteur de richesses (fiancières) via les formations…)

                          Une colo n’est qu’un produit. Potentiellement dangereux dans ce délire qui voudrait oublier le “facteur humain”.

                          #51590
                          moilapa
                            @moilapa

                            Tu parles de qui s’agissant de ce photographe ? Hamilton ?
                            Mais l’on pourrait parler de Nabokof (qui s’en est toujours défendu), de Lewis Caroll (bien que là cela semble plus compliqué que ça, s’agissant du “non passage à l’acte”, et de qui a fait que la mère D’alice l’a séparé de l’auteur du Alice aux pays des merveilles)

                            Sinon :
                            Pas d’accord en revanche sur le fait que les conditions créent l’acte
                            Comment expliques-tu juste les viols de fillettes dans les camps de réfugiers des nations unis sous l’égide de casques bleus ? Ce qu’il s’est passé au Kossovo ? Ce qu’il se passe à chaque guerre, à chaque fois que l’on déplace en masse des personnes : revoir le reportage de France 3 d’il y a 2 ou 3 semaines sur la prositution liée au déplacement en masse de personnes : encore une fois sur l’ONU, quand on envoit nombre de personnes voir ce qu’il se passe dans tel ou tel conflit. Ou qu’une entreprise déplace de nombreux travailleurs : c’est mathématique : nous sommes des animaux sexués qui avons besoin de baiser : loin de “chez soi” et de ses “immédiats”, il faut retrouver de quoi assouvir ces besoins (ce qui alors semble être le travail de l’entreprise, ce qui semble être une des données organisationnelles à prendre en compte)
                            On pourrait en rester là et se dire que l’on ne fait que consommer de la pute, même si jeunes filles prises par la ruse où la violence dans leurs campagnes… sauf que, il y a cette donne têtue : parmi ces putes, toujours des enfants… étonnant, non ?
                            Qu’est-ce qui fait “là-bas” ce qui est inenvisageable “ici” ? Encore une fois, tout simplement la situation : l’éloignement, l’idée qu’ailleurs tout est permis, loin du droit : ce qu’est d’ailleurs le tourisme sexuel…

                            Ce qui fait le passage à l’acte, c’est la possibilité !

                            Quand à ces “pulsions” : c’est trop facile, ça. On a donné à tous les bourreaux la même possibilité de ne pas s’expliquer : c’est pas de ma faute : ce sont les pulsions. Et ils ne s’en privent pas : y’a t-il eu un seul procés de violence sexuelle où l’accusé ne parle pas de ces fameuses “pulsions” ?????

                            La différence est dans la capacité à ne pas “obéir” à ses soit disant pulsions : j’ai envie de tuer à chaque fois que je sors de chez moi. Et à une exception prêt, j’en étais toujours été très loin.

                            Trop facile tous ces discours.
                            Le besoin de violence est une des caractéristiques premières de l’être humain : c’est ce qui fait que l’on domine le monde. Et les différents vernis ne demandent qu’à s’effriter si l’on nous en donne l’occasion.

                            Le milieu n’est qu’un élément qui permet cet acte, il n’est pas tout.
                            bien entendu. Mais il est l’élément indispensable pour que le passage à l’acte soit possible. Sine qua none. On ne va pas voir, même le plus taré des tarés, ne pas arriver à contrôler ces “pulsions” au milieu de la rue, au milieu de la foule où il sera automatiquement arrêté.
                            Donc, cette excuse “pulsion”, c’est juste du bidon. Parce qu’il existe la capacité à reporter ces pulsions. C’est donc que leur côté “immaitrisable” n’existe pas. A l’exception du suicide programmé des dégommeurs d’école, par exemple.

                            Il s’agit juste d’envie : celle de foutre un coup de poing au bébé qui pleurniche, celle de mettre son doigt dans le cul d’un gamin : bref, ce qu’est l’être humain.

                            C’est ce qui fait de la colo, comme de la prison, la maison de retraite… les lieux qui facilitent les différentes expressions de la violence.

                            C’est ce qui fait du format colo un danger pour les enfants (et les anim’ d’ailleurs, vis à vis d’un directeur manipulateur) Au même titre que la prison, la secte, etc…

                            Ces envies de faire mal, elles sont en chacun. La question est celle du contrôle (construit par le vécu, l’enfance, l’éducation…) et du sine qua noene : la situation qui permet ou non.

                            (je vais partitionner)

                            #51633
                            Guytou
                              @guytou

                              Je suis d’accord avec tes constats sur le fait qu’on ne naît pas pédophile et que ce n’est pas sur ses actes que l’on peut juger un pédophile.
                              J’ai souvenir d’un photographe qui s’était spécialisé dans les photos d’enfants nus (photos qui s’arrachaient d’ailleurs). Il avait un attrait pour ces corps d’enfants nus, mais il avait réussi à sublimer cette attirance pour en faire quelque chose d’acceptable au niveau de la norme sociale. De lui, bien qu’il ne soit sans doute jamais passé à l’acte, on peut probablement dire qu’il était pédophile. Il aimait les enfants et leur corps nu. Sans passer à l’acte.

                              Pas d’accord en revanche sur le fait que les conditions créent l’acte. Ces mêmes conditions s’imposent à bien d’autres individus qui n’abusent pas de la même façon d’enfants.
                              Les conditions, le milieu peut favoriser l’acte. Mais ce qui, foncièrement, fera que le violeur agira, c’est que sa pulsion d’agir dépassera l’interdit (du viol, de l’inceste, de…) posé par la société.

                              Le milieu n’est qu’un élément qui permet cet acte, il n’est pas tout. Alors même si ces actes abjects peuvent se produire en colo (mais comme tu le dis en école maternelle, et même en périsco d’ailleurs), cette raison ne justifie pas qu’on renonce à ces séjours.

                              #51699
                              moilapa
                                @moilapa

                                Les dangers (les risques de violence) du “format” colo (que l’on peut aisément rapprocher des dangers d’autres systèmes de huis-clos où un tout petit nombre de personnes à des pouvoirs quasi illimités : sectes, prisons, maisons de retraite…) sont de mon point de vue de deux sortes : ceux liés à la question du pouvoir et ceux à la question de la sexualité.

                                Le deuxième “itèm” étant le moins fréquent mais aussi le plus présent quand on pense ces risques.

                                Sur donc la question des dangers liés aux questions du pouvoir (voir les innombrables posts où l’on fait remarquer au posteur premier qu’il y a là situation de violence pour les enfants (avec un posteur totalement “absent” à cette idée qu’il pourrait effectivement y avoir violence : voir les posts notamment sur les Claés)) : il est une chose très intéressante à observer : par exemple quand on propose à des animateurs une organisation de travail où les parents pourraient être présents à tout moment (voir là aussi les échanges sur le sujet) : avec quelle véhémence, acharnement ces animateurs “issus” du sociocul et qui se retrouvent en camping (où la situation est tout à fait envisageable du point de vue pratique) rejettent cette idée. Avec quelle violence !

                                Pourquoi ? Tout bêtement parce qu’ils ont, au delà de craintes naturelles, quelque chose à perdre : un pouvoir sur les enfants qui ne nécessitent aucune remise en cause : le pouvoir des animateurs dans le face à face avec les enfants est le pouvoir du gourou (et ses sbires) dans une secte : un pouvoir qu’il n’est nul besoin de légitimé, sans “déclinaison” d’une “loi” indiscutable au dessus aussi des animateurs.

                                Avec la présence des parents (ou autres adultes) l’animateur perd ce pouvoir illimité sur l’enfant.
                                Cet animateur sait aussi qu’il a quelque chose a caché : ce pouvoir justement qui ne demande aucune légitimité. Qu’il sait en danger sous le regard de personnes plus à même d’y voir les abus, l’incohérence, ou la part de plaisir à juste avoir le pouvoir, faire du mal…

                                Vous voudriez croire que les colos sont des lieux d’ouverture vers les autres (en partie), mais elles sont surtout des lieux clos. Des lieux d’enfermement (et c’est ainsi qu’elles sont vendues aux parents clients !!! Avec d’alléchantes annonces sur la sécurité des lieux) et de répétition.

                                Sur la question sexuelle (et donc ce croque-mitaine moderne qu’est le “pédophile”)

                                Si l’idée dérange tant à la fois qu’il n’existe pas un pédophile, et qu’il n’y a pas que des pédophiles qui agressent sexuellement les enfants (et lire sur le sujet permet de comprendre pourquoi par exemple Marc Dutrou ne serait pas un pédophile) :

                                puisqu’on ne nait pas pédophile (bien que l’on trouvera des personnes pour adhérer à ce genre de pensée nazillarde (je mets une pièce dans la tirelire point Godwin) c’est bien qu’on le devient.

                                Alors quand le devient-on ? A quel moment ????
                                Au moment du “passage à l’acte” ?
                                Ce qui ferait alors le pédophile, c’est le viol de l’enfant ou l’agression sexuelle…
                                Ce qui fait qu’alors qu’il ne pourrait plus exister de définition clinique des différents pédophiles ! Puisque rien ne définirait plus le pédophile que ses actes !

                                Il n’existeirait donc plus de pédophile du point de vue médicale, psychiatrique : cela serait juste comme la personne dont on peut dire qu’elle est assassin psychopathe parce qu’elle en a tué une autre, par accident…

                                Et donc, cet ogre moderne qu’est le pédophile, ne peut plus être étudié, soigné, etc… il n’existe plus puisqu’il devient potentiellement tout le monde ! Juste honnis et brûlé ! (comme un double de soi que l’on vomis !)
                                Que, par exemple, quelqu’un dont les fantamses sont exclusivement tournés vers les enfants ne serait plus un pédophile ! Puisqu’il n’a jamais agressé…

                                Cette construction est évidemment totalement absurde.

                                Ce n’est donc pas par le passage à l’acte que l’on peut définir le pédophile.
                                D’autant plus du point de vue des exemples que j’ai déjà donnés.
                                qui sont la même chose s’agissant des milliers de curés qui ont violé (ou violent) des milliers et milliers d’enfants.
                                Il paraît très difficile (même pouur quelqu’un comme moi de malhonnête quand il ‘sagit de tout ce qui touche au religieux) de penser que tous ces types ont choisi cette voie pour l’ensemble de leur vie parcequ’ils ont machiaveliquement construit le piège sur leur futur victime…

                                Qu’est-ce qui ici encore a permi cela a une si grande échelle ?
                                Le huis clos : le seul fait que cela soit possible ! Que l’on est créé une situation où l’adulte se retrouve avec les pleins pouvoirs dans le cadre d’un huis clos avec l’enfant !
                                Avec ici, comme “agent de fragilité” pour l’adulte, l’abstinence sexuelle chez des êtres sexués (pouvait-on imaginer quelque chose de plus con ???? Que de prétendre oublier que nous sommes avant tout des animaux !)

                                Encore une fois, les parallèles sont faciles avec la sitaution d’une colo. Et ce ne sont pas les avérés bienfaits de la situation colo, qui vont d’un coup de baguette magique dire qu’une colo n’est pas un lieu dangeureux EN SOI…
                                Pire : ce sont bien des andouilles (façon “formateur” pour ne pas aller en chercher un exemple très loin) qui de part leur incapacité à “produire du débat”, de l’argumentation, de la contre argumentation, de la réflexion (ce qui demande un effort de compréhension !!! De recherches !!) qui permettent en grande partie cette situation de violence.
                                Le déni pour mille “bonnes raisons” : parce que l’on se reconnait dans le portrait, parce qu’incapable à toute remise en cause, ou juste nounouille… ceux-là on peut les excuser…

                                Colo, secte, prison, hôpital psychiatrique, mouroir à veillards, école maternelle et la situation de la classe en primaire, orphelinats (quelque soit leur formule moderne) … que des lieux potentiellement dangereux pour des victimes en situation de fragilité aux mains d’un petit groupe aux pouvoirs divins…

                                #51742
                                moilapa
                                  @moilapa

                                  Bon, après avoir répondu aux “objections”, j’en reviens à ma “démonstration” :

                                  De la même façon que le systématisme et l’imposition faite à l’animateur (quelque soit son vécu et la “matière” qu’il a sous la main) à intellectualiser son métier, son rapport aux enfants (soit revenir sur un vécu qu’il n’a pas !) , c’est le caractère obligatoire qui rend l’existence du PP absurde.

                                  C’est un peu la même chose pour tous ces outils, “inventés” un jour par des gens qui en ressentaient le besoin. Dans un contexte donné.
                                  C’est la même chose en plus farce encore avec le fameux “thème” pour le mois d’animation… (voir alors les dix ans de demandes du forum : juste un pour le plaisir : cette fille qui nous soutenait modicus que oui c’est très bien une activité caligraphie avec un fer à souder avec des mater’ (non-non : je déonne pas : et on en trouve pas mal des nouilleries dans ce sens (nouilleries tant que l’on ne pense pas aux enfants “derrière” ces grandioses idées)

                                  Ces écrits sont vides de sens, non pas parce qu’ils sont des copiés-collés qui deviennent les bouillis que l’on connait, mais surtout parce qu’ils n’ont aucun rapport avec la réalité du face à face animateurs-enfants. (heureusement, je trouve de plus en plus de directeur pour qui le pp est juste le papier qui leur a été commandé, qui ne revient ensuite à la surface quand ils ‘agit de réellement gérer un centre, une équipe, penser un temps de losirs)

                                  Et parce qu’il n’y a plus de “liens” entre celui qui écrit ce pp et ceux qui doivent le faire vivre : alors qu’il devrait y avoir une volonté farouche de défendre “une partie de nous” parce que cela devrait être ça : ce en quoi l’on croit, nos valeurs, nous (et non un d’ailleurs)
                                  Et c’est bien parce que ces écrits ne sont plus rien, que rien ne nécessité de sy référer d’une façon ou d’une autre quand on arrive quelque part.

                                  D’ailleurs, ces écrits peuvent ensuite redevenir quelque chose : si la personne en ressent un besoin, comprend en quoi ce document peut avoir de l’importance, peu créer une équipe autour de quelques rares idées très fortes (pas besoin de plus de dix lignes pour ça (hors organisation, j’entends) En rêvant que ces adultes proposent aux enfants de participer à cet écrit, expliquent en quoi cet écrit pourrait avoir du sens….

                                  Mais comme on en loin dans cette rélaité sociocul…

                                  S’agissant de choses “moins consensuelles” : sur ces “colos” et les dangers potentile qu’elles représentent, et plus précisémment sur la durée : (je croyais avoir déjà développé ça, mais visiblement non 🙂

                                  L’emprise sur une personne, aussi fragile soit-elle (à l’exception des personnes à 100 pour cent dépendantes : handicapés “lourds, jeunes enfants…) demande du temps : parce que cette “emprise”, ce n’est pas une “violence directe”, qu’il y aune recherche de “consentement” (ce qui sans doute participe du plaisir de manipuler)
                                  Et la colo donne ce temps.

                                  Kif-kif sur la secte : où une sortie de la proie pourrait remettre en question le “chamboulement” mis en oeuvre.

                                  #51743
                                  moilapa
                                    @moilapa

                                    Ca tient pas debout ton raisonnement, selon lequel cela serait parce que l’animateur serait “seulement” vu comme un producteur de loisirs (Encore une fois : mais qu’y a t-il au dessus ???) qu’il serait “mal vus”, que le métier serait dévalorisé.
                                    Déjà parce qu’il a plein de métiers de” l’entertainment”, du loisirs, du divertissement qui sont non seulement bien payés (une sorte de reconnaissance, au moins fiancière) et non seulement”pris au sérieux”, mais glorifié ! Des sportifs, acteurs et autres, non ?

                                    Et qu’alors cela voudrait dire que ce métier a toujours été “mal vu” ? que l’image d4epinal de l’animateur colo nous colle encore à la peau ?
                                    Et si cet animateur chevelu, avec sa guitare au coin du feu, n’était-il pas “mieux vu” que cet “animateur d’aujourd’hui” ? Celui justement “armé” de tous ces savoirs que le premier n’avait pas ?

                                    (question naïf : puisqu’en fait, cette haine pour l’animateur-amuseur , elle vient de la comparaison essentiellement avec les instit’, les profs ! Du sentiment d’infériorité de ces animateurs, et de l’animation en général : une des raisons de ce que le sociocul s’ingénie à produire du “scientifique”, du “sérieux”. De ce que l’idée de cette éducation populaire, que de dire (entre autre) que l’éducation n’était pas la chasse gardée de l’Ecole : mais que tous pouvait participer à “construire” nos enfants !
                                    Et comment on s’y est pris : en essayant de singer l’Ecole !!!! En prétendant créer une autre “élite” capable d’éduquer ses enfants, d’une façon “savante” !!! Alors qu’encore une fois, on avait déjà tout : dans cette situation qui n’était pas la famille, pas l’école ! Où l’on n’attendait rien de l’enfant ! Et qui alors devenait une formidable occasion de transmettre, de partager !!!!!! En commençant par “vivre auprès”, “vivre ensemble” en repensant ce rapport à cet enfant !!!! Qu’est-ce qu’on a fait ! L’exact contraire ! Ce qui fait que quand on lit les ouvrages d’un des principaux spécialite de l’éducation populaire, il en explique la “sortie” de cette animation sociocul de l’utopie “éducation populaire “!!!! (et là je ne vais pas me répéter)

                                    Et aussi : par les animateurs les mieux payés semblent être ceux qui travaillent dans le loisirs hors branlette du sociocul, non ? Donc là encore, ta construction ne marche pas.

                                    De toute façon, je ne vois toujours pas le rapport entre les deux… le fait d’être vu comme “seulement” producteur de loisir et une paie décevante…

                                    Sinon, il ne faut pas faire comme si cette solution restait à inventer, à essayer. Ca fait quoi ? 30 ? 40 ans ans que cette “logique” est en place ? Les formations dites “pro” ?
                                    L’idée de projets partout, pour tout…
                                    On a suffisament de recul sur ces “logiques”, sur ce fonctionnement à base de “projets”, de “professionalisation”, pour voir ce que cela a donné : c’est bien cette animation là que je décris. C’est bien de ces logiques que sont pondus notamment tous les paumés qui viennent s’échouer ici, en quémandant notre aide, pour remplir le thème “la russie du 19ème siècle” avec des mater ! Sans jamais se poser la question de l’enfant, de l’enfant en tant que sujet, en tant que personne ! A l’image exacte de ce qui se fait “in situ”. Tous les jours. Partout.
                                    Où cette enfant a fini par devenir l’outil qui permet d’atteindre des objectifs et remplir des bilans !!!!

                                    L’image qu’on les “gens” de l’animateur, elle est le résultat de ce qu’est cette animation aujourd’hui,de cette animation sociocul et tout ses formidables outils à la con… Toutes ces pseudos réflexions sur le métier, sur l’enfance, sur le “loisir”. Qu’effectivement on peut moquer : surtout quand ces personnes au “regard extérieur” comparent ces “jolies idées sur le papier” et ce qu’ils voient quand en fin de journée ils viennent ramasser le petit : “tout ça pour pondre un panier en pâte à sel ? ????
                                    (et pour ça, les claés c’est terrible : parce que chaque jour tous les parents peuvent voir ce qu’est cette rélaité de l’animation)

                                    Sinon : si tu ne parles pas du CEE (et pourtant, s’agissant de non reconnaissance !!!) : mal payé par rapport à quel métier ? En comparant cet ouvrier-animateur
                                    à quel autre ouvrier ?
                                    En comparant cet animateur à quel autre professionnel : l’animateur qui travaille à disneyland , Celui qui travaille dans les parcs à jouer gonflables ? Celui qui travaille en camping ?

                                    S’agirait-il de croire que, parce que l’on a inventé des pseudo formations professionnelles l’animateur n’est plus un ouvrier ?

                                    Qu’est-ce qui sort d’un BPJEPS ? une formation du domaine de l’animation effectivement, mais dont il ne sort pas des animateurs ! (je reviendrais plus longuement sur cette formation “professionnelle”)

                                    Autre question dans le désordre, vis à vis de ton blocage sur le regard extérieur sur ton métier : dans ce cas-là, pourquoi ne pas choisir alors un métier “plus valorisant” ? plus valorisé ? Si c’est une question d’égo… plutôt que de vouloir “extraire le loisir du loisir” (tu vas répondre que ce n’est pas ce que tu dis : mais si : il s’agit de faire autre chose du loisir : parce que donner des buts éducatifs à un loisir, c’est faire que ce loisir n’est plus un loisir (oui, je me répète) mais c’est bien la question : c’est la même question que ce “l’école des loisirs” ou le “jeu éducatif” (formidables conneries qui ne veulent rien dire)

                                    Sur cette dévalorisation réelle de l’image de l’animation : qui pour auteur ? qui a fait qu’aujourd’hui, effectivement, on pourrait très bien imaginer des parents menancer leur enfant : “si tu ne travailles pas bien à l’école, tu finiras comme ton animateur de claé”, où l’animateur a remplacé la femme de ménage ou l’éboueur dans le panthéon des épouvantails ? Et dans cette logique de société où pour être il faut être fortuné et avoir un métier “noble” ? (c’est bien la logique en jeu ici : celle que ces animateurs ont bien appris de la société, de leur scolarité, de leur enfance : et le noeud du problème : comment faire pour être autre chose que cet animateur ? Ce simple amusuer , Cet ouvrier ?

                                    Est-ce que c’est par ce que ces animateurs n’ont d’autres choix , que leur cursus scolaire, que leur manque de diplôme, ne leur permettent rien d’autre ? Ajoutant à cette “auto -dévalorisation”, parce qu’ils ont bien appris leur leçon ? Sur ce qui est merde et ce qui ne l’est pas ?

                                    La réalité par exemple de ces animateurs claé, de ces gens en perdition, paumés, qui n’ont rien trouvé d’autre où s’échouer ?
                                    A qui on a fait croire qu’à travers de miraculeux diplôme “pro” ils s’allaient enfin s’extirper de leur conditions misérables ?

                                    Qui crée ce système , qui crée ces croyances ? Qui encre ces logiques ?
                                    Sur ces claés où la très grande majorité des jobs sont des 2 ou 4 heures semaines ? qui participe de ce système de précarité où vont s’encluer toutes ces personnes ?
                                    En dehors de quelsues étudiants de passage…

                                    Qui profite de ce système ? Qui aaccepté goulument ces appels d’offres ???? Léo Lagrange, les Francas, la ligue, etc, etc
                                    qui a accepté ce système CEE ???

                                    qui donc a créé et continue de créé ce système de précarité ?

                                    #51745
                                    moilapa
                                      @moilapa

                                      Lejoueur dit :
                                      et bien je suis d”accord l’ éducatif n’est pas le but premier
                                      mais doit -on le suprimer exemple lors d’une activité je remarque un enfant qui n’arrive pas à découper que dois -je faire lui montrer lui expliquer l’aider en lui donnant une méthode le metre en confiance et l’encourager ou faire à sa place comme cela se fait car le but de l’activité est de réaliser un objet
                                      Pour moi la dernière solution est la plus mauvaise car elle répond a une logique productive
                                      Mais malheuresement en ce moment c’est cela quel ‘on peut observer.

                                      Heu, oui… et ? D’accord sur le dernier constat (ça m’évitera de parler de ça dans mon “listage”) mais en quoi il s’agirait de “supprimer” quand on dit que ce ne devrait pas être le but premier ???? En quoi tu donnes un exemple ici qui contredit de quelque façon ce que je dis ? Est-ce que j’ai parlé de cesser tout rapport avec l’enfant ??? De proposer un atelier où l’enfant se retrouve en difficulté et ensuite le laisser entièrement ce démerder, sans solution ???
                                      La phrase elle-même dit le contraire ! Je sais pas quoi dire de plus ici : “pas le but premier” : en quoi on parle de “supprimer” ????
                                      Est-ce que de parler de “juste vivre avec ces mômes ces temps de rencontre, penser “loisirs”, “jeux”…”, pour toi cela se traduit par ”
                                      faire à sa place comme cela se fait car le but de l’activité est de réaliser un objet ” ????

                                      Encore une fois, rien à voir avec ce que je dis… bien entendu que l’on peut proposer (et je dis bien proposer) à des enfants par exemple un atelier manuel (qui serait assez con pour dire le contraire dans le cadre des loisirs d’enfants ?) Ce qui n’est pas utile, c’est d’avoir au préalable établi “un ordre de bataille stratégique”, où l’on a préderminé quel devrait être l’intérêt de ce temps (sans en parler à l’enfant, bien entendu) dans le cadre d’une bible où cet animateur n’a jamais eu son mot à dire… Très très loin de cet enfant et de cet animateur. En cela, en créant une barrière entre cet adulte et l’enfant parce que l’adulte sera obnubillé par la “réussite” de sa stratégie, en vue du retour obligatoire qui se présente !!!

                                      D’où ma question comment faire comprendre aux divers responsables des finances que le but du loisir ne devrait être que le loisir
                                      Effectivement quand j’organise un jeu le but est que l’enfant s’amuse et partage un moment de plaisir Néanmoins le jeu a des régles et avant de pouvoir les modifier ou les adopter il faut il me semble connaitre les règles de base
                                      Il ne me semble pas que l’enfant de manière innée connaisse les régles surtout si je choissi un jeu qui n’a jamais été présenté
                                      Comment peut nommer le temps où les régles vont êtres exposer ? ???

                                      Alors, certes, j’ai moi aussi tendance à passer “du coq à l’a^ne”… mais là, j’ai du mal à suivre ta logique : comment tu passes de “faire comprendre aux responsables des finances” à des questions (qui me semblent elles essentielles) sur l’enfant ?

                                      C’est juste sur le mot “éducatif” que tu bloques ??? Sur le fait de ne pas savoir comment nommé le temps où tu présentes les règles d’un jeu inconnu ? Les cituations d’apprentissages ?
                                      Je ne dis pas que “apprentissage” ou éducation sont de vilains mots que l’on ne pourrait nommer, comme pour le méchant dans Harry Potter : dire que l’apprentissage n’est pas mon but quand je fais de l’animation ne va pas dire que je vais fuir toute situation d’apprentissage ! En premier lieu parce que j’apprends des enfants !

                                      Je n’impagine pas ma réflexion sur mon boulot comme un “manuel” qui devrait être suivi à la lettre ! Comme un programme politique pour lequel on jouerait sa vie si on s’écarte de l’une des doctrines !
                                      C’est l’exact contraire : foutre en l’air tous ces inutilités qui empêchent la rencontre !
                                      Et de la rencontre, ensuite tu en fais ce que tu veux ! Ce que les participants vont en faire : de l’apprentissage de je ne sias quoi, parce que c’est l’envie du groupe ? Et bien tant mieux ! Je ne vois aucun “mal” même à ce que des enfants durant leur temps de loisirs jouent au mathématiques !!!!
                                      Ici, la question est : qui a entre les mains le sens de ces loisirs : les enfants à qui se temps appartient , Où des adultes “loin du terrain” ?

                                      Durant le jeu que dois-je faire?? dois-je observer ce qui se passe pour vérifier si tous les participants en tirent du plaisirs ou dois-je simplement participersans me poser de questions
                                      A la fin du jeu dois-je faire un bilan basé sur une analyse où je vais vérifier différentes choses éventuellement voir si le but de l’activité a été atteint ou dois-je être content du moment passé en toute simplicité.

                                      Mais qu’est-ce que j’en sais moi !!!
                                      Je ne suis pas toi, je n’ai pas ta personnalité, tes envies, tes raisons d’être venu à l’animation, le même rapport que toi aux enfants ! A ce métier !
                                      Il faut vraiment âbandonner cette idée de chercher une voie définie ailleurs !

                                      La question par exemple,s’agissant du “retour” : c’est en as-tu besoin toi ?
                                      Je ne le fais pas, pour ma part (ou pas de la façon dont on le met en place dans le sociocul) : j’ai juste longuement discuté en amont avec le directeur, pour lui demander : en quoi cette demande consiste , Pour qui est-elle fait ? Pour moi, animateur ? Dans ce cas là, je lui explique alors que ce n’est pas utile : je n’ai pas besoin d’un plan pour construire mon activité, penser à ce dont j’ai besoin, les conditions, etc : tout cela est intégré à ma façon d’envisager l’animation : cela tient du “réflexe”.
                                      Ou alors c’est pour lui, drecteur, qui en a besoin , Dans ce cas-là, je lui demande en quoi il en a réellement besoin. Parce que “on” lui demande ? etc…
                                      Sur le dernier claé où j’étais il y a pas très longtemps encore, on s’était mis d’accord avec ma directrice que je ferai “moi aussi” semblant de gribouiller un “projet d’animation”. Juste par rapport à ma directrice : pour qu’elle ne perdre pas “la face” vis à vis de l’équipe. Je l’entends très bien : cela est une explication totalement valable. J’ai donc griffoné… c’est tout : il s’agit juste de parler, et non de connement faire “parce qu’on m’a dit de faire ou “on a toujours fait comme ça”.
                                      En eux mêmes, tous ces outils peuvent avoir leur intérêt… si cela est un intérêt pur l’anim, si cela l’aide, … si cela vient de lui (jai vraiment l’impression de me répéter)

                                      Moi il me semble que dire tout simplement que l’animateur est là que pour faire du loisir est réducteur et la conséquence de ceci se traduit par de l’exploitation ,des situations précaires, des contrats où les salaires ne sont pas adéquates avec le fait de pouvoir vivre , une image désastreuse au prés de la plupart des gens ectect ….
                                      Je ne vois toujours pas le rapport… je vais développer un peu plus bas, dans un autre post…
                                      Et sinon : c’est bien ce dont il s’agit : de loisir ! Et rien d’autre ! Pourquoi veux-tu à ce point que le loisir soit autre chose ? Pourquoi vouloir à ce point faire “disparaître” le loisir dans le loisir ?
                                      En sachant (encore une fois) : qu’il y a déjà tout dans cette situation de loisirs ! D’enfants qui jouent ensemble ! Qui partagent des temps de rencontres avec d’autres enfants et des animateurs !!!

                                      Quand on te lit, on a l’impression que tu as bien plus le soucis du regard, que du sens a donné.
                                      Si je voulais caricaturer ton propos, je dirais “intellectualiser le métier” non pour une question de sens, mais vis à vis du “regard extérieur” sur le métier, sur le regard des “autres.
                                      (sur l’animateur, donc sur toi ?? Il ne s’agirait que d’une question d’égo ?? Ce qui colle assez avec cette haine si fréquente vis à vis de cette “sous animation” qui se contente de mettre en place les conditions pour que les enfants s’amusent, de ces “animateurs amuseurs” ?

                                      Je vais faire de la psycho à deux balles : n’y a t-il pas là chez ces animateurs une haine avant tout envers eux -même , Dans cette impression d’être des guignols (aux yeux des autres et donc à leur yeux) ?
                                      Parce que cette animateur qui “se contente de jouer avec les mômes”, c’est eux (c’est aussi eux) !C’est eux qu’ils rejettent ! Une partie de leur boulot. C’est sûr eux-mêmes que ces animateurs vomissent, sur cette partie qu’il voudrait faire disparaître, parce que c’est caca de jouer, quand d’autres (les profs) font des choses si nobles avec les enfants…

                                      Et donc : (je retombe sur mes pattes) : la seule chose qui vaille la peine d’être travailler pour un animateur : c’est soi. tout ce qu’il peut apprendre, “engranger s’agissant de savoirs, de savoirs-faire, d’expérience, cela n’a que le but de l’enrichir lui. Celui qu’il va offrir aux autres. Et non comprendre les autres (ou après par “riccochet)

                                      Et tant qu’un anim’ aura une image déplorable de lui-même (pour x raisons) il n’avancera : tant que ces animateurs vomiront sur ces “animateurs juste amuseurs”, ils n’avanceront pas.

                                      Sur la reconnaissance, je vais partitionner encore :

                                      #51746
                                      moilapa
                                        @moilapa

                                        Dir-PTR :
                                        moui…… c’est surtout un peu concon que de croire que des serments à “ses” stagiaires vont faire qu’ils n’iront pas
                                        lire ici ce que lui à déterminer comme étant lisible ou pas… une vision un peu paternaliste de la fonction de formateur : il s’agirait de protéger ces animateurs de quoi ?
                                        Paternaliste aussi dans le sens où l’on pense ces stagiaires fragiles, qu’il faudrait les prémunir de vilaines paroles…

                                        On pourrait s’amuser à lui demander à partir de quoi précisemment (quels passages) il détermine l’aigreur de posteurs…
                                        Ou se moquer de la contradiction qu’il y a à prétendre déterminer l’aigreur de personnes tout en affirmant “zapper” leurs interventions…

                                        C’est juste gentiment concon, et nulle doute que c’est ainsi que les stagiaires reçoivent les beaux discours de ce “formateur”…

                                        Sinon c’est au moins intéressant parce que ça va dans le sens de ce que je dépeinds s’agissant de ce milieu de l’animation soicocul : le trollage ressenti ici, c’est d’avoir un point de vue sans doute très différent sur “son” métier…
                                        J’y vois une réaction typique de défense dans un aveux d’impuissance : “ces mots me gênent, dérangent ce qui fait ma “pensée rassurante” : alors plutôt que de contre-argumenter (parce que je n’en ai pas la capacité) , à entrer dans le débat, je post juste un frêle “rebond” à un autre message (‘faut pas trop en demander, quand même) et vite je repars me cacher…
                                        Un “courage fuyons”, comme sermont pour les fragiles stagiaires Bafa-Bafd de la fédération des foyers ruraux du 7-7…

                                        Bon sinon, je vais découper pour rester un minimum lisible…

                                        #51759
                                        RMR31
                                          @rmr31

                                          Je serais presque d’accord avec toi, pour les deux même, mais devoir en permanence démêler le “contenu” des provocations, incohérences, ou autre jusqu’au-boutismes inhérents à ce mode d’intervention ça prend du temps et de l’énergie dont tout le monde ne s’arme pas forcément en se rendant le soir sur un forum.

                                          Structurer sa pensée, prendre en compte certaines remarques et faire un retour sur ses pratiques ça n’a jamais impliqué de sacrifier un “contenu”, au contraire même.

                                          #51776
                                          DIR-PTR
                                            @3-2

                                            Il y en a un des deux dont les posts ont un certain contenu, tu as bien raison de déconseiller aux stagiaires que tu as suivi un moment (BAFA ?) de s’y attarder, ils pourraient y trouver de quoi remettre en question leur formation, voire le (et non pas leur) formateur la leur ayant dispensée.

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