contrat de travail

  • Ce sujet contient 75 réponses, 13 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par rouzier, le il y a 11 années et 2 mois.
20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 76)
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    Messages
  • #52047
    moilapa
      @moilapa

      En admettant que tu n’ais pas lu des auteurs comme Delalande, Roucous, Sirota, Saadi-Mokrane (“compileuse”), Montandon, Chombart, Mollo-Bouvier, (et par riccochet notamment : Gilles Brougère : jeu et éducation qui aborde à travers le jeu les mêmes questionnements sur la manipulation des enfants) et tous les autres cités par les uns et les autres sur le forum durant ces années de forum… en admettant qu’il n’y ait pas déjà d’innombrables posts sur le forum où l’on donne les références d’ouvrages (un plus particulièrement) ou justement des sociologues ont donné la parole aux enfants et jeunes ados (et pas seulement sur le sujet de leurs loisirs, sur par exemple celui de l’éducation qui là aussi riccoche sur le sujet et ses développements) avec pour cet ouvrage bien précis justement le partie-pris de se baser exclusivement sur la parole des enfants… ce qui me semble plus pertinent que de prétendre donner une définition des loisirs du point de vue des enfants, comme si cet avis n’était pas multiple, si “fouillu” que cette prétention ne me semble pas avoir de sens) Montandon étant connue pour cette “pratique” (celle de baser un ouvrage sur la parole des enfants) … En admettant que tu n’ais pas envie de chercher un minimum sur le forum les nombreuses discutions où l’on parle de la parole de l’enfant et de sa possibilité de choix dans ses loisirs (et par extention : “l’éducation du point de vue des enfants”) un au pif :
      https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?start=30&topic_id=14864&viewmode=flat&order=ASC&type=&mode=0

      où en 30 secondes on retombe sur les mêmes questionnements à quelque chose prêt : “Moilapa que fais-tu des envies des enfants au niveau des pratiques culturelles/sportives… ?”

      Et plus largement sur la question de cette animation, de la place de l’enfant, de la place (et position) de l’adulte :
      https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?start=0&topic_id=12801&viewmode=flat&order=ASC&type=&mode=0

      … Ou autres ouvrages (la dimension consommatoire de la culture enfantine qui en creux aborde aussi les développements de ces questionnements, d’un des auteures pré-cités)
      En admettant que tu ne saches utiliser Google, en admettant que tu n’es jamais eu la curiosité de lires les commandes institutionnelles de l’Etat sur les pratiques culturelles et de loisirs des enfants, de régions, départements, organismes en tous genres, basées parfois sur le suivi de milliers d’enfants, que l’on peut par exemple trouver en bibliothèque (bibliothèque du patrimoine s’agissant de mon bled) …

      donc : en admettant tout ça : Ton premier réflexe, si tu te poses cette question, ne serait-ce pas tout bêtement de poser la question aux enfants autour de toi !!!
      Ne devrait-ce pas être le premier réflexe de toute personne qui prétendrait mettre en place (ou participer au) “le loisir des enfants” !!!!!

      Et de voir qu’effectivement les enfants ne parlent pas de tout ce qui fait l’animation sociocul : avec dans le désordre : des plannings à thèmes, des animations “éducatives”, qu’ils ne réclament pas forcément d’être mise en concurence avec leurs copains sous le regard des adultes exités, que ces enfants ne réclament pas durant Leurs loisirs que des adultes en profitent pour “mettre” dans ses loisirs (sans leurs dire évidemment) toutes sortes de buts à la con propres aux adultes, , parce que ceux-ci estiment que ces temps de loisirs des enfants DEVRAIENT être éducatifs !

      Et donc alors s’agissant de la lapalissade : n’est-ce pas justement là le questionnement !!!! Le fait que ces “loisirs” des enfants dans le cadre du sociocul ne sont en rien des loisirs !!!! (mais peut être faisais-tu faussement le naïf, auquel cas c’est moi la nouille…)

      Dans ce cas (celui où tu faisais le faux naïf) :
      Une fois qu’on a dit cette vérité doit -on aller plus loin ou s’en contenter???

      Est-ce que tu pourrais alors faire un effort minimum intellectuel ??? Au lieu de poster du vent ??? quelles réflexions apportes-tu ? Quelles observations ? quel point de vue ????? Quelles idées ????
      Par exemple aux échanges qui ont déjà eu lieu partout sur le forum ???

      Merci pour vos réponses de ces réponses on pourra déduir si les anims doivent continuer à se faire exploiter ou s’ils doivent prétendre à une rénumération en adéquation avec leur travail .
      Heu… là, je pige pas trop : pourrais-tu clarifier cette affirmation vis à vis de la question des loisirs des enfants et de ce que le sociocul en fait (autre chose que du loisir) ?

      donc, pour ceux qui n’auraient pas compris :
      Peut-on parler de loisirs s’agissant de ces temps mis en place “dans” le sociocul ?
      (ce à quoi d’ailleurs il a déjà maintes fois été répondu sur le forum)
      Et donc en quoi ces temps ne sont pas (sont si certains veulent essayer) des temps de loisirs ?

      #52054
      eugene
        @eugene-2

        bonjour
        ”le but du loisir, c’est le loisir. Point. C’est à dire ou prendre du plaisir, ou se défouler, ou “changer d’air”, d’idée, rencontrer, bref ce que chacun a (devrait avoir pu) défini comme ce qu’il attend de ce temps “d’oisiveté” (dans ce “temps devrait”, je fais référence à ce que ces “temps de loisirs” enfants ne sont pas des temps de loisirs, justement de ces deux faits : l’enfant n’a pas de prises sur ces temps, et les animateurs attendent quelque chose des enfants : c’est inconciliable avec l’idée de loisirs

        En effet on ne peut pas aller contre cette vérité le but du loisir c’est le loisir voici une lapalisade . j’en profite pour poser des questions.
        Cette vérité est -elle un point vue de l’enfant ou de l’adule ??
        Il y a -t-il un ouvrage qui donne la definition du loisir vu par l’enfant ??
        Une fois qu’on a dit cette vérité doit -on aller plus loin ou s’en contenter???
        Merci pour vos réponses de ces réponses on pourra déduir si les anims doivent continuer à se faire exploiter ou s’ils doivent prétendre à une rénumération en adéquation avec leur travail .

        #52067
        moilapa
          @moilapa

          Sinon, au delà de cette andouille récréative…

          Guytou dit :
          Libre à chacun d’y mettre la part d’éducatif qu’il veut. C’est d’ailleurs le deuxième point inhérent à ton message, je trouve : Doit-on refuser de viser des apprentissages éducatifs (je dis viser car il y en aura toujours) dans les colos ? (…)

          Salut Guytou

          Encore une fois, ce n’est pas ça : la différence est entre “doit-il” ou “peut-il” .

          Un temps de loisirs (une animation… ) peut être éducatif. (D’ailleurs tout comme tout temps de vie) Mais cela n’a pas à être son but : le but du loisir, c’est le loisir. Point. C’est à dire ou prendre du plaisir, ou se défouler, ou “changer d’air”, d’idée, rencontrer, bref ce que chacun a (devrait avoir pu) défini comme ce qu’il attend de ce temps “d’oisiveté” (dans ce “temps devrait”, je fais référence à ce que ces “temps de loisirs” enfants ne sont pas des temps de loisirs, justement de ces deux faits : l’enfant n’a pas de prises sur ces temps, et les animateurs attendent quelque chose des enfants : c’est inconciliable avec l’idée de loisirs)

          Il peut l’être (“par accident”, “par ricochet”…) mais il n’a pas à devoir l’être.
          Tout comme le jeu qui est autotellique.

          En plus : ce n’est pas parce que l’on décide qu’un temps sera un apport dans tel ou tel domaine que cela sera effectivement le cas. Et très souvent, dans le sociocul, on est dans le défonçage de portes ouvertes : comme de dire que le fait d’avoir fait jouer les enfants avec un parcours à la con aura développer leurs capacités etc… sans l’animateur, le “bénéfice” aura été le même : ce qui importe là, c’est que l’animateur ait mis en place le “parcours”. Ce que les enfants vont pouvoir en aquérir, l’anim’ ne maîtrise rien, absolument rien.
          Là c’est le cas pour le corps, mais c’est tout aussi vrai pour le rapport entre les enfants, sa socialisation, ce que chaque enfant va acquérir “pour grandir”…

          Les “écrits du socicocul” font croire à cet animateur que son travail ici a du sens, qu’il est lui celui qui apporte ce sens, ce “bénéfice”. Alors qu’il n’en est rien. Que c’est même le contraire.

          Le temps de loisirs (le jeu, la rencontre…) a déjà tout en lui même. Toute richesse potentielle que peut apporter la rencontre. Ce n’est pas parce qu’un animateur aura décidé que durant ce temps les enfants acquieront je ne sais quelle connerie pseudo clinico-socio éducative, que cela sera le cas. Qu’il ait écrit ces fumisteries sur papier ou pas, d’ailleurs.
          Dans un temps d’animation mené par un animateur débutant (ou une vieille qui passait dans la rue) , il y aura tout autant de possibilités multiples d’enrichissements pour les participants qu’un animateur-branlette façon sociocul. La différence est dans l’être : dans ce que chacune de ces personnes est, est parmi les autres.
          Ensuite, ce sont des questions “hors” l’animateur : qui sont les personnes qui constituent ce groupe, le contexte, le jour précis, l’histoire du groupe, les accidents…
          (ce qui pose aussi la question de la place de cet animateur au sein du groupe, forcément central !)

          Et s’agissant de ces écrits (en dehors déjà du fait principal qu’elles sont le premier obstacle entre l’animateur et le public, la distance inutile) : la seule personne qui sera directement concernée, enrichie par ces écrits, c’est le rédacteur lui même : c’est la seule chose sur laquelle on peut travailler en tant qu’animateur : soi. La seule personne sur qui on est une réelle prise.

          On va à l’animation avec celui que l’on est : rien d’autre. Tout ce que l’on peut apprendre, les lectures, nos échanges, notre expérience, nos acquis… tout cela n’a que le but de participer à celui que l’on est : et donc à l’animateur que l’on va offrir aux autres.

          Ce qui fait que ce qui fait un animateur, ce n’est pas juste les pseudo formations suivies ou les temps à écouter son directeur autour d’une table : ce sont tous les temps qu’il vit. Tout participe à ce qu’il est. De l’engueulade avec une copine au dernier film vu.

          Tout le reste c’est du vent, de l’enculage de mouche. C’est l’animation sociocul dans sa splendeur.

          #52069
          moilapa
            @moilapa

            les merdes dans ton genre sont tellement prévisibles : quand elles n’ont plus la capacité d’objecter, qu’elles n’ont plus rien à dire, elles vont alors dire de l’autre qu’il est un fascite, forcément… (référence à Soral pour ceux qui ne suivent pas)…

            Et non Crevure, toujours pas.
            Guytou a effectivement dit Je suis intéressé de savoir sur quels éléments du principe des colos (puisqu’on est bien d’accord, tu ne cibles pas une colo en particulier, mais bien le principe) tu te bases pour les considérer comme des “usines à débilités”.

            puis : Et je parle bien des colos, pas des acm en règle générale, car Moilapa évoquait seulement les colos,

            A quoi je lui ai répondu qu’il avait mal lu mes écrits :
            Guytou : non pas le principe de ce qu’est une colo, mais ce que sont réellement aujourd’hui les colos (…)
            Donc je parle de tous les accueils enfants “façon socio-cul” : aussi bien les colos, que les clsh…

            Encore une fois, sac à merde, tu ne peux pas supprimer les écrits, les réécrire à ta sauce (surtout les miens, andouille)… ils sont là, têtus. ‘faut savoir reconnaître les choses : au plaisir de te la remettre profond.

            Car il te faut l’admettre (et c’est bien de ça dont il s’agit ici) : J’ai gagné le concours de la plus grosse… Tu n’es pas de taille…

            #52071
            RMR31
              @rmr31

              Tu te trompes je pense mais de toute façon Guytou seul pourra le confirmer.

              Guytou a écrit :

              moilapa a écrit :
              Et surtout cette arogance de croire faire autre chose que de la merde dans ces usines à débilités que sont les colos et autres modes de gardes d’enfants et d’ados.

              Salut Moilapa,
              Je suis intéressé de savoir sur quels éléments du principe des colos (puisqu’on est bien d’accord, tu ne cibles pas une colo en particulier, mais bien le principe) tu te bases pour les considérer comme des “usines à débilités”.

              Concernant le salaire (et la considération) des animateurs en colo, je suis bien d’accord pour dire qu’il s’agit d’un système abusif. Mais c’est sur le principe, au-delà de tout le fonctionnement administratif dont les enfants/jeunes ne se préoccupent absolument pas. Donc, uniquement en se basant sur le jeune, en quoi les colos sont des usines à débilités, Moilapa ?

              De ce que je lis ici c’est bien la généralisation (une, plusieurs colos /= toutes les colos) qui gêne ici. Pas la distinction colo / ACM, distinction que de toute façons vous ne fadites pas puisque vous mettez tous les ACM dans le meme sac.

              Sinon je me suis planté dans la comparaison que je faisais entre ta rhétorique et celle de Sarkozy, en fait c’est plutôt du Soral, à base de “je te l’ai mis bien profond” ou autre “j’ai baisé ta femme !”, délicieux !

              #52078
              moilapa
                @moilapa

                Non, non, non. T’auras beau essayer dans tous les sens, les écrits restent.
                Tu aurais dû juste fermer ta gueule.
                Ou de juste prendre le temps de lire (et d’essayer de comprendre) (dans la limite des possibles) les autres. Pour ne pas passer pour le con que tu es.

                L’idée à la base c’était de ne pas mettre toutes les colonies dans le même sac
                Rien du tout : ce n’est absolument pas ce qui était dit. Ou alors tu fais référence à une autre discussion, entre d’autres personnes. Tu me permettras au moins de savoir de quoi je discutais avec Guitou…

                Sinon, sur le fait que cette prétention ne serait pas propre à l’animation sociocul : pas d’accord. Ne serait-ce qu’à travers les écrits en tous genres, ces pp et pe “indispensables”, qui, quand ils ne sont pas juste des enfilades de fumisteries, n’ont rien à voir avec “la réalité du terrain” la réalité du face à face animateurs-enfants.
                A travers surtout les discours made in sociocul sur une animation qui serait de “qualité, parce que “pensée”, et ce qui serait une animation de “seconde zone”, basée sur “seulement” de “l’amusement”. Au travers notamment les formations, et re-notamment les formations “professionnelles”.

                il y aurait beaucoup à redire qur l’animation en camping, mais certainement pas qu’on y ait d’énormes prétentions (présomptions) vis à vis de ce que l’on y fait…
                De l’amusement avant tout… ce qui est de très loin ce que l’on peut faire de moins con s’agissant d’animation.

                Il faut savoir reconnaître quand on a été le con d’une histoire… et savoir partir la queue entre les jambes.

                Au plaisir de te la remettre profond.

                #52079
                RMR31
                  @rmr31

                  moilapa a écrit :
                  Et non, je viens de te prouver que tu avais dis une connerie, que tu aurais mieux fait de fermer ta gueule.

                  Ou de juste prendre le temps de lire…

                  L’idée à la base c’était de ne pas mettre toutes les colonies dans le même sac, pas de mettre en relation les colos avec les autres ACM, ce qu’on vous reproche, à tout le moins ce sur quoi on vous interroge, c’est de poser le principe même des ACM comme étant néfaste, pas de pointer du doigt un ACM (les colos) en particulier.

                  J’ai très bien compris ton point de vue, et il est biaisé par une analyse auto-centrée, c’est tout. De la même façon que tu as admis (sauf erreur) sur un sujet que tous les ALAE ne sont pas “liberticide”, tu dois être en capacité de comprendre que tous les ACM (colos ou pas) ne sont pas, par principe, des “usines à débilités”.

                  #52082
                  moilapa
                    @moilapa

                    Et non, je viens de te prouver que tu avais dis une connerie, que tu aurais mieux fait de fermer ta gueule.

                    Ou de juste prendre le temps de lire…

                    #52083
                    RMR31
                      @rmr31

                      moilapa a écrit :
                      Et alors ?
                      Où est-il écrit que c’est le principe de la colo dont je parle ? De la spécificité de la colo ? Quand je dis que cette production de merde est propre à toutes animations ? Et non au modèle “colo” ?

                      La spécifité de la colo dont je parle, et plus généralement de l’animation sociocul, c’est celle d’ignorer faire de la merde. De croire faire autre chose que de la merde :

                      Et surtout cette arogance de croire faire autre chose que de la merde dans ces usines à débilités que sont les colos et autres modes de gardes d’enfants et d’ados.

                      donc : l’animation socio-cul : centres de loisirs, colos… et non une spécificté colo.

                      Si tu avais pris le temps de lire les échanges, tu aurais vu que j’avais déjà répondu à cela.

                      Non mais tu as tort hein, dans tous les sens que tu le tournes et quand bien même tu arriverais, tel le magicien de la syntaxe que tu es, à placer plus d’insultes que de mots dans tes messages.

                      “Faire de la merde” ou “ignorer faire de la merde” n’est une spécificité ni des colos, ni des acm en général.

                      #52084
                      moilapa
                        @moilapa

                        Et alors ?
                        Où est-il écrit que c’est le principe de la colo dont je parle ? De la spécificité de la colo ? Quand je dis que cette production de merde est propre à toutes animations ? Et non au modèle “colo” ?

                        La spécifité de la colo dont je parle, et plus généralement de l’animation sociocul, c’est celle d’ignorer faire de la merde. De croire faire autre chose que de la merde :

                        Et surtout cette arogance de croire faire autre chose que de la merde dans ces usines à débilités que sont les colos et autres modes de gardes d’enfants et d’ados.

                        donc : l’animation socio-cul : centres de loisirs, colos… et non une spécificté colo.

                        Si tu avais pris le temps de lire les échanges, tu aurais vu que j’avais déjà répondu à cela.

                        #52088
                        RMR31
                          @rmr31

                          moilapa a écrit :
                          Si tu avais pris le temps de lire les échanges, tu verrais que personne ne dit cela.

                          Tiens ?

                          moilapa a écrit :

                          Et surtout cette arogance de croire faire autre chose que de la merde dans ces usines à débilités que sont les colos et autres modes de gardes d’enfants et d’ados.

                          Al-Batros a écrit :

                          En pas sombre, l’acm est une “usine à débilités” qui doit être rentable pour l’organisateur.

                          #52091
                          moilapa
                            @moilapa

                            Si tu avais pris le temps de lire les échanges, tu verrais que personne ne dit cela.

                            #52093
                            RMR31
                              @rmr31

                              Guytou a écrit :

                              Alors, en quoi le principe d’une colo est d’une débilité profonde ?

                              En rien, je te rassure. Beaucoup ont tendance à confondre l’esprit et la lettre.

                              #52097
                              moilapa
                                @moilapa

                                Car je reste persuadé que le passage par l’écrit reste un des moyens les plus efficaces pour formaliser et structurer sa pensée.

                                Mais bien entendu. Mais cet écrit n’a de sens que :
                                1) si écrit (“théorie”) et réalité (s’agissant d’animation le face à face au public, de la rencontre mais aussi des activités dont tu parles qui ne peuvent être exclus de la chose écrite) ne sont pas déconnectés l’un de l’autre.

                                De la même façon que l’on ne devrait pas pouvoir séparer l’activité et la relation : c’est un tout. Parce que le sens de ces temps d’animation, ce ne sont pas les productions, quelques soient, mais le temps de rencontre. Et ces productions font parties de ce temps de rencontre : autour d’un échange de savoirs, d’apprentissages…

                                2) si cela vient de la personne (ici l’animateur)
                                Tant que ce travail de retour sur son travail (sur soi) ne vient pas d’un besoin de l’animateur, ces écrits resteront ce qu’ils sont dans l’animation sociocul : de l’enculage de mouches.

                                Sinon sur le côté commercial des colos et le fait que tu rétorques que sur un VV ou un camping c’est la même chose : je ne dis pas le contraire. Mais encore une fois, la différence est dans la prétention ! Celle ici des colos de faire dans la qualité, le sens !!!

                                Sur le clossonement : “Y a-t-il beaucoup de responsables qui passent une journée…”

                                Mais encore une fois, là n’est pas la question ! Je me fous de l’organisateur-vendeur du séjour ! Il n’est rien s’agissant de cet ouverture sur les autres : lui est là en tant que vendeur, quelqu’un qui attend quelque chose des autres (ici l’argent des clients-parents)
                                Là où ces animations auraient du sens, c’est si elle regroupait “tout le village”. Que l’on ne cloissonait pas la société notamment par tranches d’âges. Là où ces colos sont refermées sur elles-mêmes, sont des lieux d’enfermement, c’est dans leur réalité : ce ne sont pas des lieux où les “gens” peuvent être de passages, ce ne sont pas des lieux de rencontres, ce ne sont pas des lieux où peuvent se rencontrer accidentellement une mémé, un garagiste, un chef de chantier, des ados, des enfants en bas âges, des primaires, des gens qui à prioris n’attendent rien de ces enfants.
                                Le voisin de la colo, qui vit de la récolte de ses pommes, il n’aura pas plus la possibilité d’entrer dans cet colo que le gars à l’autre bout de la France. Parce qu’il ne fait pas partie de cette logique, notamment parce qu’il ne fait pas partie du PP, pour exagérer le propos…

                                Ce sont de lieux clos (physiquement : entourés de murs ou de grillage ou tout un chacun ne peut entrer) mais aussi “psychiquement” notamment. Des lieux régis par des lois propres où se joue un huis-clos entre des enfants fragilisés et un groupe limité d’adultes à quelque chose prêt du même moule (des ados autour de 20 ans, et parfois un directeur un peu plus âgé, tous formatés par une même logique effrayante qu’est l’animation sociocul) qui n’ont in situ de compte à rendre à personne !
                                C’est un fonctionnement sclérosé, refermé sur lui-même, dangereux, comme tout lieu clos, d’enfermement : les colos ne sont plus en rien des lieux d’ouverture sur autre chose : elles sont le contraire. C’est en ça qu’elles sont dangereuses.

                                Si l’on compare par exemple à ce qui peut être fait sur un camping : plutôt que d’utiliser par exemple les locaux aloués à l’animation enfants (le “club-enfants) on peut très bien passer toute la saison dehors, au milieu du passage. mettre en place un fonctionnement qui rende naturelle la présence des adultes sur ces ateliers, qu’ils aient un rapport ou non avec ces enfants. Avec là difficulté que presque tout ici se joue sur la capacité de l’animateur a créer cette situation) On a l’occasion d’avoir affaire à “tout le village”. En cela : tout “type” de personnes, d’âges, de provenance social. Le camping, dans la limite des personnes présentes sur les lieux, permet en partie de recréer “ce village”.

                                S’agissant des systèmes de socialisation : attention avec cette notion : parce qu’une secte socialise ! A des concepts très discutables (qui consistent notamment à séparer peu à peu la personne de sa famille, ses proches… ) mais elle socialise ! En créant une situation de dépendance, en limitant le nombre de “référants”, des agents socialisation possible.
                                La limite de la colo, elle est là encore : dans cette limitation, dans cet enfermement sur elle-même. Dans ce qu’elle a de clos. De plus en plus, de part, notamment, les craintes des parents et organisateurs sur “le mal extérieur”, via quelques affaires médiatiques. Et de ce qu’alors cet enfermement devient un argument publicitaire. (il n’y a qu’à lire les PE de ces vendeurs de séjours !!)

                                Mais dans ce cas là : outre que le “mal” peut être déjà (statistiquement) à l’intérieur (et donc ainsi lui faciliter le travail ans ce huis-los) elle coupe les participants-membres du dehors.
                                Quels réels contact entre les participants d’une colo et les gens qui vivent dans une contrée donnée ? Quel partage par exemple quand 20 gamins inscrits sur une colo foot n’auront connu de la région Paca que leur entraineur, le loueur de quad et éventuellement la cuisinière si elle a été pensé dans le séjour par le pp ?

                                J’ajouterais une dernière chose dans la réalité de ce que sont devenus ces produits commerciaux-colo : le cloisonnement social de plus en plus ces colos : de part le public qui va participer à tel ou tel séjour. Notamment de par le prix du séjour, de part le tri effectué par l’organisateur.
                                pour raccourcir le propos : On évitera de mélanger les enfants d’un CE bon client à ne pas perdre, très rentable, et les enfants “de quartiers”.
                                On pourrait même dire que les vendeurs se spécialisent ici : des familles C++ ici, des enfants de familles qui n’ont pas les moyens d’aller en vacances ailleurs…

                                Parce qu’on est dans une logique purement commerciale. Et que certaines familles, milieux, ne sont justes pas rentables.

                                #52219
                                Guytou
                                  @guytou

                                  C’est très bien qu’il n’y ait pas eu de réponse entre temps, ça me permet d’aller au bout de ma pensée.

                                  La “colo” c’est une chose (fantasmée, rêvée, ou juste idéalisée politiquement, partir notamment d’une Histoire) la réalité de ces séjours est tout autre.
                                  La réalité de ce que sont ces “animateurs”.
                                  De ceux qui vendent ces produits dans ce marché concurentiel.

                                  Qu’il existe une différence entre ce qu’est la colo telle qu’elle est fantasmée ou même imaginée par ceux qui n’y mettent pas les pieds, et ce qu’elle est réellement, c’est évident.
                                  Et pour le coup, la faute en reviendrait davantage à ces acteurs qui ne vivent pas sur la colo, ne savent donc pas quelle est sa réalité, comme toujours, je pense que les acteurs de terrain sont toujours ceux qui ont précisément la meilleure connaissance dudit terrain.

                                  Mais c’est finalement pareil pour les centres de loisirs, pour les villages vacances, pour etc…
                                  A la différence près que, comme tu l’as dit, le fonctionnement d’une colo est plus cloisonné. Un organisateur pourra passer sur la colo, rarement. Il le fera peut-être plus souvent sur un centre de loisirs ou en périsco. Et encore plus en VV. Mais ce qu’il repérera, ses observations sur de très courts temps (lors desquels les animateurs ont bien souvent tendance à agir différemment, pression de l’autorité oblige) seront-elles proches de la réalité ? Y a-t-il beaucoup de responsables qui passent une journée entière avec les enfants en centre de loisirs ? Ca se compte à la marge. Leur connaissance du terrain est donc aussi éloignée ou presque que celle des organisateurs de séjour.

                                  Mais j’aimerais rebondir sur quelque chose qui n’a pas été évoqué jusqu’alors : un enfant se construit, comme ont pu le dire Winnicott, Tisseron, Dolto et bien d’autres encore, dans un système de socialisation primaire (la famille). Il partage alors des normes avec cette famille (ou plutôt, il les reproduit).

                                  Puis, cet enfant va découvrir, grosso modo à partir de 6 ans, de nouveaux systèmes de socialisation. Ce qu’on appelle la socialisation secondaire, de manière un peu réductrice, puisqu’on devrait dire les socialisations secondaires. Ce seront l’école, l’association qu’il fréquentera dans ses loisirs ou… la colo. Ce que Lahire explique très bien en disant que l’enfant n’a pas à sa disposition un système de dispositions mais plutôt un “stock de dispositions hétérogènes”. Qui seront autant de répertoires dans lesquels il pourra se nourrir pour répondre à une situation et pour enrichir sa conception des choses. En bref, qui le rendront plus riche et développeront son empathie.

                                  En bref, la colo est un système de plus, avec un ensemble de valeurs qui pourront enrichir l’enfant et le jeune et lui permettre de se détacher de la seule influence du réseau primaire et familial.

                                  Alors, peut-être me répondra-t-on qu’une colo ne s’étale pas sur un espace-temps suffisamment long pour qu’il puisse être considéré comme un système. D’accord. Mais dans ce cas, il faudra me préciser pourquoi l’espace-temps n’est pas assez long pour en faire un système de socialisation secondaire, mais est en revanche assez grand pour être un système, telles les sectes, d’enfermement et de repli sur soi.

                                  #52283
                                  Guytou
                                    @guytou

                                    La différence est dans ce que dans “le sociocul”, on pense faire “de bonnes choses”, intelligentes, porteuses de valeurs, de parler savamment d’idioties érigées en règles, via des écrits eux aussi bien pompeux et surtout vides de réalité in situ, quand il s’agit finallement, encore une fois, de ne produire que de la merde.

                                    Je suis assez d’accord avec ce constat d’un sociocul assez sûr de soi qui ne remet pas assez sa pratique en question. Et je ne suis pas loin non plus de partager ton avis sur l’utilité des écrits… en l’état.
                                    Car en effet, les écrits produits par les animateurs (ou plutôt ceux qu’on leur demande) sont bien souvent vides de sens. Parce qu’on leur demande de s’interroger, de réfléchir à une activité mise en place.
                                    L’animation n’est-elle qu’activités ?
                                    On ferait mieux de réfléchir aux situations qui ont pu poser problème dans la journée, à certains concepts. Comment on a pu avoir à gérer un conflit dans la journée. Quel était le contexte. Comment on s’y est pris. Que disent certains auteurs à ce sujet. Ca ce serait une démarche intéressante.
                                    Car je reste persuadé que le passage par l’écrit reste un des moyens les plus efficaces pour formaliser et structurer sa pensée.

                                    Dans tout lieu (système) d’enfermement, où l’on met à la merci d’un petit groupe d’individus aux pouvoirs démesurés une population fragile (fragile et fragilisée ici) (prisons, mourroirs, hôpitaux psy, écoles maternelles, sectes, colo…) on retrouve les mêmes comportements (désinhibés) de violence, de sadimse, défoulements en tous genres, de mise en vie des pulsions plus ou moins enfouis “en société classique”, plus “protectrice” pour les plus faibles.
                                    Oui, à la différence, quand même que la colo, contrairement à toutes les autres institutions que tu cites, s’étale sur un intervalle assez limité dans le temps (3 semaines au maximum). Est-ce que ces comportements ont le temps d’être mis en place. Sans doute dans certains cas. Je ne généraliserai pas pour autant.
                                    Dommage que tu ne réapprofondisses pas la différence colo/secte, ça pour le coup ça m’intéresserait.

                                    Comportements trop courants pour en juger, sans se tromper, que cela fait partie de “notre nature” “prodonde”.
                                    De mon côté, je ne crois pas à cette notion de “nature profonde”. Je suis plutôt environnementaliste. Quand l’environnement change, les actes changent aussi. Ca pourrait donc être une tendance dans pareille situation. Mais pas à mon sens une question de nature.

                                    des gens apeurés à l’idée de décevoir leur maître qui réclame de la production sur “les pirates”, prêt à tout pourvu qu’ils contente leur chef, prêt à tout, à commencer par nier cet enfant qui va se retrouver face à lui : c’est ce qui se passe dans tous ces accueils enfants, partout en France, chaque jour.
                                    D’accord avec ça, ce qui est généraliste à tous les pans de l’animation sociocul.
                                    C’est lié aux exigences qu’on demande aux animateurs (ça recoupe ce que je disais sur la nature des écrits demandés) qui sont à côté de la plaque. On se centre sur l’activité, sur la production, alors qu’on devrait se placer sur la relation.

                                    De part les thématiques de ces produits commerciaux (là je reparle des colos) qui ne sont que des expériences d’apprentissage d’un modèle du “je consomme donc je suis”, (et ce n’est pas le rare et frêle modèle à contre courant qui va contredire l’ensemble d’une réalité, de ce secteur commercial agressif
                                    Très bien, le secteur est agressif, commercial. Mais, sur le terrain, quel est l’impact sur les enfants, sur les jeunes ?
                                    Qu’ils vont avoir accès à des activités de consommation ? C’est souvent le cas, et ? C’est autant le cas en VV où les jeunes naviguent entre le water polo proposé à la piscine, puis au tir à l’arc et enfin au foot.

                                    #52500
                                    Al-Batros
                                      @al-batros

                                      Guytou

                                      Les responsabilités des directeurs ou animateurs ne sont pas forcément celles pour lesquelles ils croient signer ou compatibles avec leur “paye”.

                                      J’espère que tu reviendras là dessus, notre ami David s’est lancé dans les longs monologues comme ceux dans lesquels le piaf s’est fait cassé par Matw et la Crevette. Remarque, lui, il a rien, c’est bien comme disait notre ami Tarek Aziz: “Deux poids, deux mesures”.

                                      Les responsabilités des dirlos sont quand ils font les cons, donc, le contrat de travail étant une convention naissant de la rencontre des volonté (Voir Gode Civil, arts 1101 et suivants), si le dirlo n’est pas volontaire et d’accord sur la contrepartie salariale, il se tire ailleurs dans l’infanterie, par exemple.

                                      Al

                                      #52505
                                      moilapa
                                        @moilapa

                                        Alors, en quoi le principe d’une colo est d’une débilité profonde ?

                                        il ne s’agit pas ici pour moi de “conceptualiser” ce qu’un système, une organisation, un principe, une philosophie auraient de “débile”.
                                        Il ne s’agit pas d’une “construction intellectuelle” :
                                        il s’agit juste ici d’observations.

                                        La “colo” c’est une chose (fantasmée, rêvée, ou juste idéalisée politiquement, partir notamment d’une Histoire) la réalité de ces séjours est tout autre.
                                        La réalité de ce que sont ces “animateurs”.
                                        De ceux qui vendent ces produits dans ce marché concurentiel.

                                        #52507
                                        moilapa
                                          @moilapa

                                          Dans tout lieu (système) d’enfermement, où l’on met à la merci d’un petit groupe d’individus aux pouvoirs démesurés une population fragile (fragile et fragilisée ici) (prisons, mourroirs, hôpitaux psy, écoles maternelles, sectes, colo…) on retrouve les mêmes comportements (désinhibés) de violence, de sadimse, défoulements en tous genres, de mise en vie des pulsions plus ou moins enfouis “en société classique”, plus “protectrice” pour les plus faibles.

                                          Comportements trop courants pour en juger, sans se tromper, que cela fait partie de “notre nature” “prodonde”.
                                          Pourquoi cette violence dans tous ces lieux cités ? juste parce que l’on en a l’occasion. C’est aussi simple que ça !

                                          Comme le vaillant soldat des Nations Unis va violer des gamines d’un camp de réfugiers en Afrique ou en Bosnie (pour ce qui est du dernier conflit en Europe), non pas parce qu’il est pédophile et a construit toute une maquiavélique carrière autour de cette idée, mais juste parce qu’il en a l’occasion à ce moment donné, là, de se servir, qu’encore une fois les “barrières” qui existeraient “dans une contexte classique” ici n’existent plus…

                                          Il n’y avait aucune raison que cela échappe au modèle “colo”. (je ne vais pas refaire des démonstrations maintes fois faites ici, notamment sur les similitudes colo/sectes…)

                                          De part ce que sont ces équipes d’animateurs (et directeurs) (et là je ne parle plus juste des colos) leurs capacités s’agissant “d’intelligence sociale”, de remise en cause, de richesse culturelle, de capacité à rêver, à partager avec l’Autre, fusse t-il un enfant !!, d’essayer de comprendre l’Autre… ce que dans cette altérité il y a de richesse… (pratiquement chaque post qui arrive ici nous dit cela bien mieux que je ne pourrais le faire : des gens apeurés à l’idée de décevoir leur maître qui réclame de la production sur “les pirates”, prêt à tout pourvu qu’ils contente leur chef, prêt à tout, à commencer par nier cet enfant qui va se retrouver face à lui : c’est ce qui se passe dans tous ces accueils enfants, partout en France, chaque jour. Ne pas voir cette réalité, c’est où ne jamais y avoir mis les pieds, où faire partie de cette machine cinglée et ultra violente),

                                          De part ce que ces adultes inquisitoires et impudiques sont incapables de laisser aux enfants cet espace d’entre-enfants où l’adulte ne devrait pas avoir sa place, ne devrait pas y être cet être omniprésent et omnipotent, chasseur de pudeur,

                                          De part les thématiques de ces produits commerciaux (là je reparle des colos) qui ne sont que des expériences d’apprentissage d’un modèle du “je consomme donc je suis”, (et ce n’est pas le rare et frêle modèle à contre courant qui va contredire l’ensemble d’une réalité, de ce secteur commercial agressif,

                                          De part ce que pratiquement tous les outils “intellectuels” du sociocul ne font qu’éloigner l’animateur de l’enfant, en commençant par cette logique de projet,

                                          il est très facile de n’y voir qu’une immense boule de merde.

                                          #52508
                                          moilapa
                                            @moilapa

                                            Au temps pour moi, Dir-Ptr. J’ai effectivement lu un peu vite ton post et mal interprété “tes intetions”.

                                            Guytou : non pas le principe de ce qu’est une colo, mais ce que sont réellement aujourd’hui les colos.

                                            Et je parle bien des colos, pas des acm en règle générale, car Moilapa évoquait seulement les colos,

                                            non : Voilà ce que je dis et que tu as pourtant relevé :
                                            Et surtout cette arogance de croire faire autre chose que de la merde dans ces usines à débilités que sont les colos et autres modes de gardes d’enfants et d’ados.

                                            Donc je parle de tous les accueils enfants “façon socio-cul” : aussi bien les colos, que les clsh…

                                            Et non pas que la débilité de ce qui y est mis en place est plus consternante que ce qui peut être mis en place par exemple sur un VV ou camping : c’est la même chose.
                                            La différence est dans ce que dans “le sociocul”, on pense faire “de bonnes choses”, intelligentes, porteuses de valeurs, de parler savamment d’idioties érigées en règles, via des écrits eux aussi bien pompeux et surtout vides de réalité in situ, quand il s’agit finallement, encore une fois, de ne produire que de la merde.

                                            Sinon d’accord que l’animation, à priori, “c’est ce que l’animateur en fait”… sauf que dans le sociocul l’animateur n’est pas en position de prendre des décisions, d’improviser, d’inventer, d’essayer : il est laissé en cet état d’adolescence, il n’est qu’exécutant de ce que d’autres ont décidé pour lui. Il n’est qu’un exécutant de ce que d’autres on pensé “bon” pour l’enfant, dans un contexte donné. Il n’est même pas un individu qui va en rencontrer d’autres : il n’est rien au mieux, le plus souvent un néfaste pour les enfants et l’entre-enfants.

                                            Voir les milliers (dizaines de milliers de posts où l’on fait le constat de cette animation sociocul) sur ces dix ans de forum. Tu n’excuseras de ne pas répéter ce qui a été dit encore et encore…

                                            Mais sinon il y a bien des “particularités” à ces produits “colo, même si cela n’était pas mon propos :

                                            Je vais découper mon post pour facilité la lecture :

                                          20 sujets de 41 à 60 (sur un total de 76)
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                                          https://archive.planetanim.fr/wp-content/themes/blake/
                                          https://archive.planetanim.fr/
                                          #febf42
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                                          https://archive.planetanim.fr/wp-content/themes/blake/
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