contrat d’engagement Ă©ducatif

  • Ce sujet contient 9 réponses, 5 participants et a Ă©tĂ© mis Ă  jour pour la derniĂšre fois par Import, le il y a 17 annĂ©es et 9 mois.
10 sujets de 1 à 10 (sur un total de 10)
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    Messages
  • #199751
    mat-cvl
      @mat-cvl

      Non Greg, tu n’es pas con. Certainement pas.

      Il faut considĂ©rer la diffĂ©rence entre temps complet, partiel, activitĂ© quotidienne et travail occasionel. C’est tout.
      Ce qui pourrait etre rassurant, c’est la dĂ©finition de l’animateur qui travaille en centre de loisirs le mercredi par exemple. beaucoup d’animateurs ont signĂ© les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes des CDI intermitents ou des CDI Ă  temps partiels car on considĂ©rait la rĂ©curence de l’intervention du salariĂ©. Alors que les animateurs intervenant pendant les vacances rentraient dans le cadre de l’anexe II.

      Laissons au temps (et Ă  monsieur le juge…) de voir si on continera finalement d’entendre par “intervention les mercredi” comme temps partiel ou intermitence. Ou bien de la considĂ©rer comme rentrant dans l’engagement Ă©ducatif (80 jours par an). Et a priori c’est le cas.

      C’est vrai qu’il n’est pas toujours bon de jouer avec les mots, surtout lorsqu’il s’agit de finance ou de prĂ©caritĂ© de l’animateur. mais faisons confiance aux institutions et la justice. Le texte est neuf et correspond Ă  lui seul Ă  une petite rĂ©volution (sans dramatiser toutefois).

      Concernant l’annexe II, la logique voudrait qu’elle disparaisse vu qu’elle devient inutile. Donc pour rĂ©pondre Ă  Crevette, il ne s’agit plus maintenant de faire des comparaisons avec elle. Bien qu’elle existe encore c’est vrai. De plus, le texte de loi ne fait pas mention de la convention collective, puisqu’une convention n’est pas l’interpretation d’une loi mais un accord de branche, elle ne se soustrait pas Ă  la loi. En revanche, il va s’agir de la redefinir, en prenant compte ce nouveau texte de loi.

      J’espere que je m’exprime plus facilement que Jean Houssaye (le pauvre doit avoir les oreilles qui sifflent…), en tout cas j’essaie d’etre clair.
      Ce qui est sur, c’est qu’il faut laisser le temps au temps de voir l’application de ce texte de loi et SURTOUT de rester vigilant. Car tout est possible quand le cadre lĂ©gal n’est pas clair.

      #199754
      crevette76
      Administrateur
        @crevette76

        mat-cvl a écrit:

        tout type d’accueil de mineurs dans un temps de loisirs rĂ©pondant Ă  la dĂ©finition lĂ©gale peut utiliser le contrat d’engagement Ă©ducatif pour son personnel occasionel.

        On en revient donc Ă  la mĂȘme dĂ©finition que pour l’annexe 2 qui s’appliquait aux temps de loisirs non scolaires (et donc ni aux temps “pĂ©riscolaires”, ni aux sĂ©jours en classes dĂ©couverte). Est-on d’accord lĂ  dessus ou bien ai-je mal compris le texte ?

        #199755
        Import
          @import

          Un contrat d’engagement Ă©ducatif ne peut ĂȘtre conclu :

          « – avec une personne physique qui anime ou gĂšre Ă  temps plein ou Ă  temps partiel une structure dĂ©finie dans l’article prĂ©citĂ© et qui peut ĂȘtre amenĂ©e au titre de ses fonctions Ă  assurer l’encadrement d’un accueil ou d’un stage destinĂ© aux personnes engagĂ©es dans un cursus de formation dĂ©fini au cinquiĂšme alinĂ©a de ce mĂȘme article ;

          « – avec les personnes physiques qui animent quotidiennement les accueils en pĂ©riode scolaire.

          « La durĂ©e cumulĂ©e des contrats conclus par un mĂȘme titulaire ne peut excĂ©der quatre-vingts jours sur une pĂ©riode de douze mois consĂ©cutifs.

          Alors soit je suis con, soit je ne sais plus lire mais le dĂ©cret me semble clair ! Et ce n’est pas du Houssaye, ça me semble comprĂ©hensible et pas soumis Ă  interprĂ©tation

          #199757
          mat-cvl
            @mat-cvl

            greg2024 a écrit:
            Non…

            sans vouloir ĂȘtre mĂ©chant, apprend Ă  lire !

            Oups… qui doit apprendre Ă  lire ?

            Je n’intervient que tres rarement sur ce forum, mais comme on parle ici d’un article que j’ai Ă©crit alors je me permet d’Ă©crire ces quelques lignes.
            Sachez tout de mĂȘme qu’il est le fruit d’un long suivi aupres des personnes directement chargĂ©es de son ellaboration (MinistĂšre, fĂ©dĂ©rations d’Ă©ducation populaire, juristes). Il est aussi un Ă©norme coup de gueule car le texte a beaucoup changĂ© depuis sa prĂ©sentation. Il est devenu le texte des lobbies lucratifs (amendement “club med'”), lisez les compte rendus des dĂ©bats parlementaires si vous n’avez pas suivi l’affaire depuis sa genĂšse.

            Salsa69 n’a pas completement tord malheureusement. Concernant les accueils pĂ©ri scolaires, le CEE ne peut etre contractĂ© avec une personne qui travaille quotidiennement. En effet ce contrat, dans la limite des 80 jours, ne s’adresse qu’aux travailleurs occasionels. en aucun cas Ă  des professionels.
            Donc une personne intervenant dans le cadre d’un accueil occasionel pĂ©riscolaire peut contracter un contrat d’engagement Ă©ducatif.

            Attention, il s’agit d’un contrat, le texte de loi n’est pas un catalogue des diffĂ©rents accueils de mineurs, mais dĂ©fini une relation employeur-employĂ©.

            tout type d’accueil de mineurs dans un temps de loisirs rĂ©pondant Ă  la dĂ©finition lĂ©gale peut utiliser le contrat d’engagement Ă©ducatif pour son personnel occasionel.

            A mon sens, le probleme ne réside pas là, ni de savoir qui a tord ou raison, ni meme quelles situations catastrophiques un texte de loi amene.

            Il rĂ©side davantage dans le terme “Ă©ducatif”. Qu’entendons nous par Ă©ducatif ?, qui est Ă©ducatif ? suffit-il de correspondre administrativement Ă  un type d’habilitation (local, projet Ă©ducatif, frĂ©quentation rĂ©guliĂšre) pour etre Ă©ducatif ?

            Le probleme rĂ©side aussi dans le fait de savoir quelle defense et quels moyens donne t on au secteur associatif pour l’organisation de ses centres de loisirs et de vacances. Surtout lorqsu’on donne la possibilitĂ© Ă  des organismes purement lucratifs et ne dĂ©pendant pas de la convention collective de l’animation d’exploiter ses salariĂ©s.

            L’avenir de l’animation socioculturelle n’est pas rose, nous le savons tous. Alors lisons reguliĂšrement les compte rendus des assemblĂ©es, voyons qui fait passer quelles lois, et ne nous trompons pas en allant voter… informons nous et militons !

            Bonne continuation Ă  tous et bonne et belle route dans l’animation !

            #199918
            Import
              @import

              Non…

              sans vouloir ĂȘtre mĂ©chant, apprend Ă  lire !

              Dans la loi et le dĂ©cret d’application les 4 exemples que tu sites sont exclus pour la simple et bonne raison que ce ne sont pas des CVL (ancienne dĂ©nomination). Sont mĂȘme exclus les CLSH pĂ©riscolaires !

              #199926
              salsa69
                @salsa69

                Je continue sur le sujet :
                Apparemment (cf le journal de l’animation septembre 2006) ce contrat serait Ă©tendue au rĂ©gime des CVL Ă  but lucratif et dĂ©noncĂ© par les associations de jeunesse et d’Ă©ducation populaire employeur.

                ils n’ont pas grand chose Ă  dire, les associa. de l’Ă©ducation populaires ont ouvert la boite de pandore , Ă  moins d’ĂȘtre naif.(avis personnels)

                Le CEE est don accessible Ă  toute personne morale(associations et entreprises) qui concourt Ă  l’accueil des mineurs :

                – entreprise des sĂ©jours touristiques
                – clubs et villages de vacances
                – cours de soutien scolaire privĂ©s
                – les garderie de grande surfaces, les accueils de plage….

                d’autres dĂ©crets devrait prĂ©ciser les modalitĂ©s d’application du CEE.

                En attendant les conflits au prudhomme….

                #199928
                salsa69
                  @salsa69

                  bon le contrat d’engagement educatif.Il est sĂ©rieusement contestĂ© par les syndicats du secteur de l’animation socioculturelle qui dĂ©nonce le fait qu’au nom de la dĂ©fense des CVL(manquant cruellement de moyens pour fonctionner), on introduise une confusion entre l’engagement Ă©ducatif et l’emploi.

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                  Retrait immĂ©diat du projet de Loi instituant « l’engagement Ă©ducatif »
                  jeudi 4 mai 2006.

                  Retrait immĂ©diat du projet de Loi instituant « l’engagement Ă©ducatif »
                  A la demande des organisateurs de Centres de Vacances et de Loisirs, le Parlement est saisi d’un avant projet de Loi Ă  propos de l’ « engagement Ă©ducatif »… AprĂšs la maintenant cĂ©lĂšbre Loi sur « l’égalitĂ© des chances », on continue dans la dĂ©magogie et l’imposture verbale en voulant instituer un soi-disant « engagement Ă©ducatif » qui n’est autre qu’une forme de grande prĂ©caritĂ©.

                  PortĂ© de longue date par les FĂ©dĂ©rations d’Education Populaire, le remplacement de l’annexe 2 de la Convention Collective de l’Animation par un nouveau statut des directeurs et animateurs occasionnels des Centres de vacances et de loisirs se concrĂ©tise aujourd’hui avec la crĂ©ation du Contrat d’Engagement Educatif (CEE), et serait mĂȘme Ă©largi aux formateurs BAFA/BAFD

                  En effet ce nouveau projet de Loi voudrait instituer des « contrats » de 80 jours maximum dans l’annĂ©e entre des jeunes animateurs occasionnels et des employeurs associatifs, sans passer de surcroĂźt par la case sans doute trop contraignante d’un vĂ©ritable contrat de travail. Ce nouveau contrat serait accompagnĂ© de modifications inacceptables du code du travail. « L’innovation » ici improprement appelĂ©e « engagement Ă©ducatif » et soutenue d’une maniĂšre paradoxale par les directions des grandes FĂ©dĂ©rations de l’Education Populaire est de taille, puisque ces animateurs « engagĂ©s » en cas de litige ou de revendications ne pourraient plus avoir recours aux prud’hommes…

                  Au nom de la dĂ©fense des centres de vacances et de loisirs qui manquent cruellement de moyens pour fonctionner, on introduit ici une confusion entre l’engagement militant et l’emploi de salariĂ©s pour assurer l’accueil Ă©ducatif des enfants et des adolescents.

                  Pour les organisations syndicales profondĂ©ment attachĂ©es Ă  la mission d’Education Populaire, la reconnaissance des mĂ©tiers de l’animation ne passe bien Ă©videment pas par une nouvelle forme de prĂ©caritĂ© ou par des mesures indignes au regard du Droit du Travail, dans une sociĂ©tĂ© dont le seul but semble ĂȘtre de broyer femmes et hommes et de condamner l’avenir de sa propre jeunesse. C’est encore ici, une vĂ©ritable provocation aprĂšs le rejet du CPE que de vouloir s’appuyer Ă  nouveau sur la prĂ©caritĂ© des salariĂ©s pour asseoir la pĂ©rennitĂ© de ces organismes associatifs. C’est une remise en cause du SMIC avec une « indemnitĂ© » qui sera nettement infĂ©rieure au salaire minimum ; oĂč on forfaitisera Ă  minima les charges sociales en amputant d’autant le calcul du droit Ă  la retraite pour ces salariĂ©s.

                  « les personnes titulaires d’un contrat d’engagement Ă©ducatif seront rĂ©munĂ©rĂ©es sur la base d’un forfait journalier, dont le montant minimal sera fixĂ© par dĂ©cret…. » projette cette nouvelle Loi voulant instituer un autre contrat prĂ©caire.

                  Toutes les organisations syndicales se sont dĂ©jĂ  opposĂ©es Ă  ce projet dans diffĂ©rentes instances nationales, en particulier au CNEPJ. Mais puisqu’il a Ă©tĂ© adoptĂ© par la Chambre des DĂ©putĂ©s et qu’il sera discutĂ© au SĂ©nat le 9 mai prochain, nous dĂ©nonçons clairement les dangers qui en dĂ©coulent et les dĂ©rives trop facilement prĂ©visibles :
                  l’absence de limitation d’utilisation du CEE : on pourra rester animateur BAFA en CEE jusqu’à 65 ans ! Puisqu’on peut « s’engager » Ă  nouveau chaque annĂ©e…
                  la quasi-impossibilitĂ© de recours en Prud’hommes, puisque le CEE est un contrat dĂ©rogatoire au droit du travail sur pratiquement tous les chapitres sensibles (salaire minimum, durĂ©e du travail, heures supplĂ©mentaires, heures d’équivalence, travail de nuit, repos quotidien et hebdomadaire…).
                  l’absence de niveau maximal de diplĂŽme pour signer un CEE : rien n’empĂȘchera un employeur de recruter en CEE un animateur professionnel qualifiĂ© (BAPAAT, BEATEP, BP, voire DEFA..) ou en cours de formation, pour peu que celui-ci, ne trouvant pas mieux, l’accepte !
                  les difficultĂ©s prĂ©visibles de vĂ©rification effective du non-dĂ©passement de la limite des 80 jours/an (surtout en cas d’employeurs multiples), laissĂ©e Ă  la charge des Inspections du Travail dĂ©jĂ  surchargĂ©es.
                  l’éternelle absence d’aide financiĂšre Ă  la formation (BAFA, BAFD, AFPS, Surveillant de Baignade…) par l’employeur, ainsi que de l’insuffisante valorisation des qualifications obtenues dans « l’animation volontaire ». Plus globalement, et sous couvert d’un discours gĂ©nĂ©reux sur l’utilitĂ© sociale des CVL, ce texte concrĂ©tise la politique libĂ©rale du gouvernement dans le secteur de l’animation, avec son cortĂšge de dĂ©rĂ©glementation, de prĂ©carisation et de rĂ©gression sociale. Cette nouvelle remise en cause fondamentale du Code du Travail est de mĂȘme nature que celle qui a prĂ©valu Ă  l’instauration du CNE et du CPE. L’opinion publique s’est largement fait entendre sur ce qu’elle pensait d’une telle sociĂ©tĂ©. Des Ă©volutions doivent ĂȘtre trouvĂ©es ; des changements doivent ĂȘtre mis en place avec les salariĂ©s qui sont aussi des citoyens. Ils ne se feront pas par la prĂ©caritĂ© ; ils ne s’amorceront pas contre eux.

                  Les syndicats du Secteur de l’Animation Socioculturelle et Sportive exigent le retrait immĂ©diat de ce projet de Loi. La dĂ©fense des Centres de Vacances et de Loisirs nous concerne.

                  Mais elle passe d’abord par l’ouverture d’un rĂ©el dĂ©bat entre l’Etat et les FĂ©dĂ©rations d’Education Populaire, les organisateurs associatifs de centres de vacances et toutes les reprĂ©sentations syndicales pour que la pĂ©rennitĂ© de ces structures s’appuie sur une vĂ©ritable conscience de l’utilitĂ© sociale que ces organismes proposent, dont le financement doit s’appuyer sur l’adhĂ©sion de ses usagers et les subventions territoriales ou d’Etat, dans le but de permettre un dĂ©veloppement de l’accĂšs aux loisirs pour tous et non sur la prĂ©caritĂ© de ses salariĂ©s.

                  USPAOC-CGT, FERC-CGT, EPA-FSU, SNEP-FSU, SGEN-CFDT, SUD-SANTE-SOCIAUX, ,SUD-EDUCATION, SNEPAT-FO, SEP-UNSA

                  #202648
                  Jymini
                    @jymini

                    Ben non, ce n’est pas possible. Tant que le dĂ©crĂȘt d’application n’est pas paru, la loi ne peut-ĂȘtre appliquĂ©e. C’est ainsi que de nombreuses loi votĂ©es chaque annĂ©es ne sont jamais mis en application faute de dĂ©crĂȘt d’application.

                    #6144
                    Import
                      @import
                      #202653
                      Import
                        @import

                        Dans l’attente de la parution d’un dĂ©cret qui ne parait pas,…

                        est-ce que certaines personnes sont dĂ©jĂ  embauchĂ©es cet Ă©tĂ© sous un Contrat d’Engagament Educatif ?

                      10 sujets de 1 à 10 (sur un total de 10)
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