Non Greg, tu n’es pas con. Certainement pas.
Il faut considĂ©rer la diffĂ©rence entre temps complet, partiel, activitĂ© quotidienne et travail occasionel. C’est tout.
Ce qui pourrait etre rassurant, c’est la dĂ©finition de l’animateur qui travaille en centre de loisirs le mercredi par exemple. beaucoup d’animateurs ont signĂ© les annĂ©es prĂ©cĂ©dentes des CDI intermitents ou des CDI Ă temps partiels car on considĂ©rait la rĂ©curence de l’intervention du salariĂ©. Alors que les animateurs intervenant pendant les vacances rentraient dans le cadre de l’anexe II.
Laissons au temps (et Ă monsieur le juge…) de voir si on continera finalement d’entendre par “intervention les mercredi” comme temps partiel ou intermitence. Ou bien de la considĂ©rer comme rentrant dans l’engagement Ă©ducatif (80 jours par an). Et a priori c’est le cas.
C’est vrai qu’il n’est pas toujours bon de jouer avec les mots, surtout lorsqu’il s’agit de finance ou de prĂ©caritĂ© de l’animateur. mais faisons confiance aux institutions et la justice. Le texte est neuf et correspond Ă lui seul Ă une petite rĂ©volution (sans dramatiser toutefois).
Concernant l’annexe II, la logique voudrait qu’elle disparaisse vu qu’elle devient inutile. Donc pour rĂ©pondre Ă Crevette, il ne s’agit plus maintenant de faire des comparaisons avec elle. Bien qu’elle existe encore c’est vrai. De plus, le texte de loi ne fait pas mention de la convention collective, puisqu’une convention n’est pas l’interpretation d’une loi mais un accord de branche, elle ne se soustrait pas Ă la loi. En revanche, il va s’agir de la redefinir, en prenant compte ce nouveau texte de loi.
J’espere que je m’exprime plus facilement que Jean Houssaye (le pauvre doit avoir les oreilles qui sifflent…), en tout cas j’essaie d’etre clair.
Ce qui est sur, c’est qu’il faut laisser le temps au temps de voir l’application de ce texte de loi et SURTOUT de rester vigilant. Car tout est possible quand le cadre lĂ©gal n’est pas clair.
mat-cvl a écrit:
tout type d’accueil de mineurs dans un temps de loisirs rĂ©pondant Ă la dĂ©finition lĂ©gale peut utiliser le contrat d’engagement Ă©ducatif pour son personnel occasionel.
On en revient donc Ă la mĂȘme dĂ©finition que pour l’annexe 2 qui s’appliquait aux temps de loisirs non scolaires (et donc ni aux temps “pĂ©riscolaires”, ni aux sĂ©jours en classes dĂ©couverte). Est-on d’accord lĂ dessus ou bien ai-je mal compris le texte ?
Un contrat d’engagement Ă©ducatif ne peut ĂȘtre conclu :
« – avec une personne physique qui anime ou gĂšre Ă temps plein ou Ă temps partiel une structure dĂ©finie dans l’article prĂ©citĂ© et qui peut ĂȘtre amenĂ©e au titre de ses fonctions Ă assurer l’encadrement d’un accueil ou d’un stage destinĂ© aux personnes engagĂ©es dans un cursus de formation dĂ©fini au cinquiĂšme alinĂ©a de ce mĂȘme article ;
« – avec les personnes physiques qui animent quotidiennement les accueils en pĂ©riode scolaire.
« La durĂ©e cumulĂ©e des contrats conclus par un mĂȘme titulaire ne peut excĂ©der quatre-vingts jours sur une pĂ©riode de douze mois consĂ©cutifs.
Alors soit je suis con, soit je ne sais plus lire mais le dĂ©cret me semble clair ! Et ce n’est pas du Houssaye, ça me semble comprĂ©hensible et pas soumis Ă interprĂ©tation
greg2024 a écrit:
Non…sans vouloir ĂȘtre mĂ©chant, apprend Ă lire !
Oups… qui doit apprendre Ă lire ?
Je n’intervient que tres rarement sur ce forum, mais comme on parle ici d’un article que j’ai Ă©crit alors je me permet d’Ă©crire ces quelques lignes.
Sachez tout de mĂȘme qu’il est le fruit d’un long suivi aupres des personnes directement chargĂ©es de son ellaboration (MinistĂšre, fĂ©dĂ©rations d’Ă©ducation populaire, juristes). Il est aussi un Ă©norme coup de gueule car le texte a beaucoup changĂ© depuis sa prĂ©sentation. Il est devenu le texte des lobbies lucratifs (amendement “club med'”), lisez les compte rendus des dĂ©bats parlementaires si vous n’avez pas suivi l’affaire depuis sa genĂšse.
Salsa69 n’a pas completement tord malheureusement. Concernant les accueils pĂ©ri scolaires, le CEE ne peut etre contractĂ© avec une personne qui travaille quotidiennement. En effet ce contrat, dans la limite des 80 jours, ne s’adresse qu’aux travailleurs occasionels. en aucun cas Ă des professionels.
Donc une personne intervenant dans le cadre d’un accueil occasionel pĂ©riscolaire peut contracter un contrat d’engagement Ă©ducatif.
Attention, il s’agit d’un contrat, le texte de loi n’est pas un catalogue des diffĂ©rents accueils de mineurs, mais dĂ©fini une relation employeur-employĂ©.
tout type d’accueil de mineurs dans un temps de loisirs rĂ©pondant Ă la dĂ©finition lĂ©gale peut utiliser le contrat d’engagement Ă©ducatif pour son personnel occasionel.
A mon sens, le probleme ne réside pas là , ni de savoir qui a tord ou raison, ni meme quelles situations catastrophiques un texte de loi amene.
Il rĂ©side davantage dans le terme “Ă©ducatif”. Qu’entendons nous par Ă©ducatif ?, qui est Ă©ducatif ? suffit-il de correspondre administrativement Ă un type d’habilitation (local, projet Ă©ducatif, frĂ©quentation rĂ©guliĂšre) pour etre Ă©ducatif ?
Le probleme rĂ©side aussi dans le fait de savoir quelle defense et quels moyens donne t on au secteur associatif pour l’organisation de ses centres de loisirs et de vacances. Surtout lorqsu’on donne la possibilitĂ© Ă des organismes purement lucratifs et ne dĂ©pendant pas de la convention collective de l’animation d’exploiter ses salariĂ©s.
L’avenir de l’animation socioculturelle n’est pas rose, nous le savons tous. Alors lisons reguliĂšrement les compte rendus des assemblĂ©es, voyons qui fait passer quelles lois, et ne nous trompons pas en allant voter… informons nous et militons !
Bonne continuation Ă tous et bonne et belle route dans l’animation !
Non…
sans vouloir ĂȘtre mĂ©chant, apprend Ă lire !
Dans la loi et le dĂ©cret d’application les 4 exemples que tu sites sont exclus pour la simple et bonne raison que ce ne sont pas des CVL (ancienne dĂ©nomination). Sont mĂȘme exclus les CLSH pĂ©riscolaires !
Je continue sur le sujet :
Apparemment (cf le journal de l’animation septembre 2006) ce contrat serait Ă©tendue au rĂ©gime des CVL Ă but lucratif et dĂ©noncĂ© par les associations de jeunesse et d’Ă©ducation populaire employeur.
ils n’ont pas grand chose Ă dire, les associa. de l’Ă©ducation populaires ont ouvert la boite de pandore , Ă moins d’ĂȘtre naif.(avis personnels)
Le CEE est don accessible Ă toute personne morale(associations et entreprises) qui concourt Ă l’accueil des mineurs :
– entreprise des sĂ©jours touristiques
– clubs et villages de vacances
– cours de soutien scolaire privĂ©s
– les garderie de grande surfaces, les accueils de plage….
d’autres dĂ©crets devrait prĂ©ciser les modalitĂ©s d’application du CEE.
En attendant les conflits au prudhomme….
bon le contrat d’engagement educatif.Il est sĂ©rieusement contestĂ© par les syndicats du secteur de l’animation socioculturelle qui dĂ©nonce le fait qu’au nom de la dĂ©fense des CVL(manquant cruellement de moyens pour fonctionner), on introduise une confusion entre l’engagement Ă©ducatif et l’emploi.
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Retrait immĂ©diat du projet de Loi instituant « lâengagement Ă©ducatif »
jeudi 4 mai 2006.
Retrait immĂ©diat du projet de Loi instituant « lâengagement Ă©ducatif »
A la demande des organisateurs de Centres de Vacances et de Loisirs, le Parlement est saisi dâun avant projet de Loi Ă propos de lâ « engagement Ă©ducatif »… AprĂšs la maintenant cĂ©lĂšbre Loi sur « lâĂ©galitĂ© des chances », on continue dans la dĂ©magogie et lâimposture verbale en voulant instituer un soi-disant « engagement Ă©ducatif » qui nâest autre quâune forme de grande prĂ©caritĂ©.
PortĂ© de longue date par les FĂ©dĂ©rations dâEducation Populaire, le remplacement de lâannexe 2 de la Convention Collective de lâAnimation par un nouveau statut des directeurs et animateurs occasionnels des Centres de vacances et de loisirs se concrĂ©tise aujourdâhui avec la crĂ©ation du Contrat dâEngagement Educatif (CEE), et serait mĂȘme Ă©largi aux formateurs BAFA/BAFD
En effet ce nouveau projet de Loi voudrait instituer des « contrats » de 80 jours maximum dans lâannĂ©e entre des jeunes animateurs occasionnels et des employeurs associatifs, sans passer de surcroĂźt par la case sans doute trop contraignante dâun vĂ©ritable contrat de travail. Ce nouveau contrat serait accompagnĂ© de modifications inacceptables du code du travail. « Lâinnovation » ici improprement appelĂ©e « engagement Ă©ducatif » et soutenue dâune maniĂšre paradoxale par les directions des grandes FĂ©dĂ©rations de lâEducation Populaire est de taille, puisque ces animateurs « engagĂ©s » en cas de litige ou de revendications ne pourraient plus avoir recours aux prudâhommes…
Au nom de la dĂ©fense des centres de vacances et de loisirs qui manquent cruellement de moyens pour fonctionner, on introduit ici une confusion entre lâengagement militant et lâemploi de salariĂ©s pour assurer lâaccueil Ă©ducatif des enfants et des adolescents.
Pour les organisations syndicales profondĂ©ment attachĂ©es Ă la mission dâEducation Populaire, la reconnaissance des mĂ©tiers de lâanimation ne passe bien Ă©videment pas par une nouvelle forme de prĂ©caritĂ© ou par des mesures indignes au regard du Droit du Travail, dans une sociĂ©tĂ© dont le seul but semble ĂȘtre de broyer femmes et hommes et de condamner lâavenir de sa propre jeunesse. Câest encore ici, une vĂ©ritable provocation aprĂšs le rejet du CPE que de vouloir sâappuyer Ă nouveau sur la prĂ©caritĂ© des salariĂ©s pour asseoir la pĂ©rennitĂ© de ces organismes associatifs. Câest une remise en cause du SMIC avec une « indemnitĂ© » qui sera nettement infĂ©rieure au salaire minimum ; oĂč on forfaitisera Ă minima les charges sociales en amputant dâautant le calcul du droit Ă la retraite pour ces salariĂ©s.
« les personnes titulaires dâun contrat dâengagement Ă©ducatif seront rĂ©munĂ©rĂ©es sur la base dâun forfait journalier, dont le montant minimal sera fixĂ© par dĂ©cret…. » projette cette nouvelle Loi voulant instituer un autre contrat prĂ©caire.
Toutes les organisations syndicales se sont dĂ©jĂ opposĂ©es Ă ce projet dans diffĂ©rentes instances nationales, en particulier au CNEPJ. Mais puisquâil a Ă©tĂ© adoptĂ© par la Chambre des DĂ©putĂ©s et quâil sera discutĂ© au SĂ©nat le 9 mai prochain, nous dĂ©nonçons clairement les dangers qui en dĂ©coulent et les dĂ©rives trop facilement prĂ©visibles :
lâabsence de limitation dâutilisation du CEE : on pourra rester animateur BAFA en CEE jusquâĂ 65 ans ! Puisquâon peut « sâengager » Ă nouveau chaque annĂ©e…
la quasi-impossibilitĂ© de recours en Prudâhommes, puisque le CEE est un contrat dĂ©rogatoire au droit du travail sur pratiquement tous les chapitres sensibles (salaire minimum, durĂ©e du travail, heures supplĂ©mentaires, heures dâĂ©quivalence, travail de nuit, repos quotidien et hebdomadaire…).
lâabsence de niveau maximal de diplĂŽme pour signer un CEE : rien nâempĂȘchera un employeur de recruter en CEE un animateur professionnel qualifiĂ© (BAPAAT, BEATEP, BP, voire DEFA..) ou en cours de formation, pour peu que celui-ci, ne trouvant pas mieux, lâaccepte !
les difficultĂ©s prĂ©visibles de vĂ©rification effective du non-dĂ©passement de la limite des 80 jours/an (surtout en cas dâemployeurs multiples), laissĂ©e Ă la charge des Inspections du Travail dĂ©jĂ surchargĂ©es.
lâĂ©ternelle absence dâaide financiĂšre Ă la formation (BAFA, BAFD, AFPS, Surveillant de Baignade…) par lâemployeur, ainsi que de lâinsuffisante valorisation des qualifications obtenues dans « lâanimation volontaire ». Plus globalement, et sous couvert dâun discours gĂ©nĂ©reux sur lâutilitĂ© sociale des CVL, ce texte concrĂ©tise la politique libĂ©rale du gouvernement dans le secteur de lâanimation, avec son cortĂšge de dĂ©rĂ©glementation, de prĂ©carisation et de rĂ©gression sociale. Cette nouvelle remise en cause fondamentale du Code du Travail est de mĂȘme nature que celle qui a prĂ©valu Ă lâinstauration du CNE et du CPE. Lâopinion publique sâest largement fait entendre sur ce quâelle pensait dâune telle sociĂ©tĂ©. Des Ă©volutions doivent ĂȘtre trouvĂ©es ; des changements doivent ĂȘtre mis en place avec les salariĂ©s qui sont aussi des citoyens. Ils ne se feront pas par la prĂ©caritĂ© ; ils ne sâamorceront pas contre eux.
Les syndicats du Secteur de lâAnimation Socioculturelle et Sportive exigent le retrait immĂ©diat de ce projet de Loi. La dĂ©fense des Centres de Vacances et de Loisirs nous concerne.
Mais elle passe dâabord par lâouverture dâun rĂ©el dĂ©bat entre lâEtat et les FĂ©dĂ©rations dâEducation Populaire, les organisateurs associatifs de centres de vacances et toutes les reprĂ©sentations syndicales pour que la pĂ©rennitĂ© de ces structures sâappuie sur une vĂ©ritable conscience de lâutilitĂ© sociale que ces organismes proposent, dont le financement doit sâappuyer sur lâadhĂ©sion de ses usagers et les subventions territoriales ou dâEtat, dans le but de permettre un dĂ©veloppement de lâaccĂšs aux loisirs pour tous et non sur la prĂ©caritĂ© de ses salariĂ©s.
USPAOC-CGT, FERC-CGT, EPA-FSU, SNEP-FSU, SGEN-CFDT, SUD-SANTE-SOCIAUX, ,SUD-EDUCATION, SNEPAT-FO, SEP-UNSA
Ben non, ce n’est pas possible. Tant que le dĂ©crĂȘt d’application n’est pas paru, la loi ne peut-ĂȘtre appliquĂ©e. C’est ainsi que de nombreuses loi votĂ©es chaque annĂ©es ne sont jamais mis en application faute de dĂ©crĂȘt d’application.
Dans l’attente de la parution d’un dĂ©cret qui ne parait pas,…
est-ce que certaines personnes sont dĂ©jĂ embauchĂ©es cet Ă©tĂ© sous un Contrat d’Engagament Educatif ?