AAalerte a écrit :
En ce qui concerne ma fiche de paie, je ne l’ai toujours pas reçu pour le mois de juillet, de plus la condition pour que j’accepte de travailler en juillet pour mon centre aéré habituel était que toutes mes heures soient payées… et elles vont l’être même s’il a fallut étalonner ca jusque septembre pour le seul mois de juillet… Et ce n’est pas la mairie qui va faire faillite je ne m’en fais pas pour eux.
Il est donc possible de vivre de sa paie, même avec un BAFA…? Par ce qu’à ce rythme là, tu vas taper entre 1500 et 2000€ /mois en fonction de la quantité de temps de garderie que tu ajoutes à tes journées.
(…)
On devrait pouvoir être considérés comme professionnels même si l’on a qu’un bafa lorsque on travaille dans ces périodes.
Et les pro qui se sont fait chier à passer un vrai diplôme, poubelle? La paie d’animateur professionnel doit revenir à ceux qui ont un diplôme pro, ou une VAE.
Çà te ferait bien suer que le mec qui a fait un stage de 4 semaine d’informatique vienne te tirer ton boulot et ta paye sous prétexte qu’il a fait une initiation.
De plus je tiens quand même a préciser que je suis aide ingénieur informaticien et que si j’avais du choisir un boulot pour l’argent le choix aurait vite été fait… J’aime plus que tout ce travail on est bien d’accord !
En ce cas, passe un diplôme professionnalisant qui te donne le droit et les moyens d’exercer la profession que tu aime plus que tout. La paye suivra.
Tant que tu auras le BAFA, tu seras payé comme un BAFA : volontaire et peu formé.
Finalement, si on revient au post de départ, ton manifeste mérite un remaniement, ne serait-ce que pour présenter les choses correctement.
“Pour que tu puisse subsister (manger, te loger etc) le temps que tu consacres a ton engagement bénévole est compensé par les aides de l’état (ici l’indemnité chomage).
Or, cette indemnité chimage est générée par qui ?.. par les salariés…
Le bénévole que tu es, peut l’être parce que d’autres cotisent et financent en quelque sorte ce temps.”
=> Ce raisonnement se tient, bien évidemment.
A un détail prêt pour ce qui me concerne personnellement (et n’a pas valeur de généralité) : mon engagement n’était pas moindre lorsque j’étais salarié, y compris quand j’effectuai un service de 56 H continues par semaine.
Il y a donc bien une volonté qui prime sur la facilité ou les difficultés.
Je ne prétend être ni u modèle ni un être exceptionnel bien entendu.
J’ai juste fait mes choix et je m’y tiens autant que possible.
Avé à tous
Ah la la le bénavolat ! Il en a fait couler de l’encre, de la salive des doigts sur le clavier! Et ce n’est pas fini …
Pour ma part je pense que cela reste un choix personnel.
Mais il faut bien reconnaître qu’être bénévole est plus facile lorsque l’on a de bons revenus par ailleurs.
Je le disais encore la semaine dernière au trésorier de maon association. “C’est plus facile pour toi d’êtr bénévole, que pour une personne au chomage ou au RMI”.( Il est principal adjoint de collége et s’est investie pendant longtemps de façon bénévole dans les séjours de vacances et les stages BAFA BAFD.)
Moi même je fait du bénévolat depuis 1979 et je continu, un peu moins bécause l’âge.
Mais je reconnais que c’etait facile pour moi. J’étais PEGC. Un peu plus depuis que je suis à la retraite car plus de temps.
Ceci dit, je ne sais pas dans votre région, mais à La Réunion dans les années 70 à 90, de nombreux instituteurs dirigeaient des colos, encadraient des stages, s’investissaient dans les activités USEP ou UFOLEP.
Il y en a presque plus. La plupart des directeurs de colos sont des salariés des communes ou d’assos paracommunales ou de grosses associations.
Pour quoi ? Baisse du militantisme? Les “vieux” sont usées et n’ont pas su transmettre le flambeau ? Dégouts général ? Marre du manque de reconnaissance ? Peur d’une population qui devient de plus en plus justiciaire ?
Règlementation trop tatillonne?
fg63 a écrit :
Je ne vois pas en quoi le fait que mon revenu soit une indemnité de Pôle Emploi est plus un détournement que quand mon revenu était un salaire versé par le Trésor Public ou un groupe de la grande distribution ? Mon engagement était-il alors un détournement des fonds publics ou privés ???
Je ne tiendrai pas ce discours mais sur un plan purement économique ça se discute . Je conçois que le terme “detournement “employé par Morbac dérange mais on en est pas loin si on a un regard purement economique :
Je me fais l’avocat du diable pendant quelques lignes :
Pour que tu puisse subsister (manger, te loger etc) le temps que tu consacres a ton engagement bénévole est compensé par les aides de l’état (ici l’indemnité chomage).
Or, cette indemnité chimage est générée par qui ?.. par les salariés…
Le bénévole que tu es, peut l’être parce que d’autres cotisent et financent en quelque sorte ce temps.
>C’est un luxe.
Pourquoi est ce vicieux ? parce cette indemnité n’est pas un “salaire” c’est une aide au retour à l’emploi. Elle doit être faite pour permettre de vivre en cherchant activement une ativité générant un salaire.
Le pole emploi n’a pas pour but de financer le bénévolat, ça se saurait…
Cette démonstration est volontairement extrême et peut choquer mais il est proche des idées capitalistes : “le bénévole ne génère aucune richesse”.
D’ailleurs souvenez vous de ce projet de loi sous un gouvernement de droite, qui voulait retirer les indemnités chômage aux personnes bénévoles n’étant pas en recherche ACTIVE d’emploi …
Je ne défend évidemment pas ce discours mais j’essaye de l’expliquer et de montrer que le bénévolat pure -sans compensation financière- est extrêmement limité.
– mais on sort ptet du sujet là…-
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Heu sinon fg, j’ai un nounours vert qui clignote derrière ton image (celle de l’homme qui supporte le monde..) c’est normal docteur ?
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Fg pour une personne comme toi qui fait un choix éducatif, combien de jeunes sont contraint d’accepter des contrats pourris,parcequ’ils n’ont pas d’autres choix ou propositions?
Je ne suis pas d’accord sur un fait : les propositions de boulot l’été ne manquent pas, bien mieux rémunérées que l’animation (mais avec des frais “personnels” annexes plus grands) et pas forcément moins intéressantes ou valorisantes.
J’ai travaillé un temps en supermarché : je n’ai pas trouvé cela dégradant ou honteux, j’y ai appris des choses et n’y était pas “mal considéré”.
Signer un CEE devrait être un choix personnel. J’ai également en mon temps choisi de donner du temps, mais c’était MON choix pas celui de l’organisme qui m’employait…
Les gens sont libres de choisir leur employeur dans l’animation… Libres de chercher un poste en CDD (périscolaire), bénévole (y’en as pas mal) ou en CEE.
Ce n’est quand même pas chaque salarié qui va décider de son contrat, son salaire et ses conditions de travail… Sinon il ne sert plus à rien d’avoir des conventions collectives et d’espérer la moindre égalité de traitement à poste équivalent au sein d’une entreprise…
Concernant le choix “éclairé”, je pense qu’il est du devoir des formateurs BAFA ET des directeurs de faire de l’information là-dessus.
Pour ma part, je m’y emploi très régulièrement. 🙂
De plus faire du bénévolat en bénéficiant des allocations chomage ou des minimas sociaux me parait également être un détournement de ce que sont ou doivent être les aides de l’état… On en revient à ce que dit Matim, c’est bien parce que tu as des revenus annexes que tu peux te permettre de faire le bénévolat que tu nous vantes tant…
Oui : j’ai des revenus annexes. C’est bien pour cela que je fais de l’animation occasionnelle et pas professionnelle : ce n’est pas ma source principale de revenus, pas mon métier, pas mon activité principale.
Je ne vois pas en quoi le fait que mon revenu soit une indemnité de Pôle Emploi est plus un détournement que quand mon revenu était un salaire versé par le Trésor Public ou un groupe de la grande distribution ? Mon engagement était-il alors un détournement des fonds publics ou privés ???
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Je ne nie pas du tout que certains employeurs abusent et que certains jeunes se font avoir… Mais je ne crois pas non plus que cela soit la majorité, ni le fonctionnement structurel du système.
On crie vite à un système pourri en partant de cas isolés et minoritaires (ce qui e veut pas dire rares, ni négligeables).
Je prend l’exemple de cette rumeur qui veut que les stagiaires sont de moins en moins rémunérés… Une petite étude”de terrain” auprès de plusieurs dizaines de stagiaires BAFA en appro m’a permis de voir qu’ils ont largement cette idée en tête alors que l’immense majorité ont été eux-même rémunérés (ils se pensent tous chanceux, alors que visiblement ils sont dans la masse “normale” du système).
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Oui, il faut lutter contre les abus.
Oui, il faut défendre une revalorisation des indemnités en CEE, raisonnablement.
Oui, il faut informer sur l’engagement et ce qu’il implique à tous les niveaux.
Non, il ne faut pas faire de ce qui est minoritaire une généralité absolue.
Fg pour une personne comme toi qui fait un choix éducatif, combien de jeunes sont contraint d’accepter des contrats pourris,parcequ’ils n’ont pas d’autres choix ou propositions?
L’engagement doit être quelque chose de volontaire, réfléchi et compris et certainement pas imposé.
Signer un CEE devrait être un choix personnel. J’ai également en mon temps choisi de donner du temps, mais c’était MON choix pas celui de l’organisme qui m’employait…
De plus faire du bénévolat en bénéficiant des allocations chomage ou des minimas sociaux me parait également être un détournement de ce que sont ou doivent être les aides de l’état… On en revient à ce que dit Matim, c’est bien parce que tu as des revenus annexes que tu peux te permettre de faire le bénévolat que tu nous vantes tant…
“Le bénévolat régulier, assuré par le salarié lambda qui fait ses 40h hebdo et qui doit s’occuper de sa famille, ça court pas les rues…” => C’est vrai… Mais nous serons d’accord pour dire que, dans le cas de l’animation en séjours de vacances et autres accueils de loisirs, ce n’est pas vraiment ce public qui s’engage non plus, et que ce n’est même pas ce public qui souhaiterai s’engager.
Une très large majorité des animateurs étant des étudiants, ils ont bien souvent la possibilité de rendre leur logement étudiant pendant l’été (diminuant d’autant leurs charges) et/ou ils réduisent significativement leurs dépenses (eau, électricité, nourriture, loisirs, …) si ils font une colo (moins payée en générale qu’un AL).
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Entendons-nous bien, je ne suis pas contre une revalorisation de la rémunération des volontaires.
Au contraire, je suis favorable à un système qui garantisse un revenu mensuel équivalent à un SMIC mensuel (pas horaire hein !).
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Si je prend mon cas personnel, j’ai touché 921 € net pour un mois comme AS (un peu mieux payé qu’un anim donc).
C’est finalement pas très éloigné d’un SMIC, sauf que là je n’ai pas eu à payer de nourriture pendant un mois, ma facture d’eau et d’électricité va baisser (le compteur n’est pas coupé chez moi, il y a qqn, mais moins d’ampoules allumées et de douches, ça se ressent) et je n’ai pratiquement fait aucune dépense personnelle (à commencer par les frais liés à la voiture).
Au final, je repart de la colo avec plus d’argent disponible que si j’avais bossé un mois chez McDo, j’ai travaillé avec plaisir, je me suis engagé au service d’une œuvre sociale qui me tient à cœur et je n’ai pas le sentiment que les responsabilités que j’ai assumées n’ont pas été reconnues…
fg63 a écrit :
Le bénévolat tel que tu le décris et tel que tu le vis est un bénévolat élitiste, réserve a ceux qui ont les moyens d’être bénévoles !
J’ai décrit le bénévolat que je vis au quotidien… Bénévolat qui s’inscrit dans ma vie de chômeur soumis aux minimas sociaux actuellement, et de salarié SMICARD par le passé.
Il ne me semble pas être un nanti, que mes revenus soit de 430 ou de 1050 € par mois, sommes minimales et maximales que j’ai gagné ces 10 dernières années.
Je ne suis pas d’accord avec l’affirmation qui voudrait que quand on n’a pas de gros revenus on ne parviendrai pas à se dégager du temps pour des engagements. C’est certes plus difficile quand on est dans une situation de précarité, mais quand on le veut, on le peut…
Quand je parle d’élitisme ou de” moyens” je ne fixe pas la barre sur un point précis. On peut très mal vivre avec 2000€/mois et très bien vivre avec 1000€.
Par contre, concernant le bénévolat, aujourd’hui quels sont les plus actifs dans ce secteur ?
> les retraités (ceux qui ont cotisés et qui ont un revenu a coté)
>Les salariés ayant un bon salaire (chacun jugera ce qui est bon ou pas selon ses conditions de vie) et qui peuvent se permettre de ne pas travailler à temps plein pour se dégager du temps sur le bénévolat.
> Et plus généralement les personnes qui bénéficient d’une ressource extérieure tout en ayant du “temps libre” (dont tu fais partie si j’ai bien compris)
Voilà pourquoi je dis que seules ces personnes peuvent se permettre de dédaigner un salaire , partir en séjour tout en invoquant une implication bénévole uniquement basée sur des valeurs, car ils le peuvent et ils en ont les MOYENS (temporels et matériels).
Le bénévolat régulier, assuré par le salarié lambda qui fait ses 40h hebdo et qui doit s’occuper de sa famille, ça court pas les rues…
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Je ne partage pas le point de vue de fg63, que je trouve trop caricatural
Disons qu’il est assez schématique et “grossier”, je ne le nie pas : il ne s’agissait pas de faire un long exposé très détaillé.
Le bénévolat tel que tu le décris et tel que tu le vis est un bénévolat élitiste, réserve a ceux qui ont les moyens d’être bénévoles !
J’ai décrit le bénévolat que je vis au quotidien… Bénévolat qui s’inscrit dans ma vie de chômeur soumis aux minimas sociaux actuellement, et de salarié SMICARD par le passé.
Il ne me semble pas être un nanti, que mes revenus soit de 430 ou de 1050 € par mois, sommes minimales et maximales que j’ai gagné ces 10 dernières années.
Je ne suis pas d’accord avec l’affirmation qui voudrait que quand on n’a pas de gros revenus on ne parviendrai pas à se dégager du temps pour des engagements. C’est certes plus difficile quand on est dans une situation de précarité, mais quand on le veut, on le peut… Et il est bien évident qu’il n’y a rien de mal à ne pas vouloir s’engager particulièrement.
La plupart du temps la sous traitance intervient pour tout ce qui nécessite des compétences pointues (le bénévole n’est pas un bouche-trou du salarié !).
Je suis d’accord sur le fait qu’un bénévole ne doit pas être un bouche-trou ou une variable d’ajustement.
Par contre, je suis convaincu que le statut ne fait pas la compétence.
Je connait bien des bénévoles parfaitement efficaces et compétents dans des domaines très pointus, et qui interviennent dans des contextes où il n’y a jamais eu de salariat qui se ferait “piquer sa place” par ces bénévoles.
il ne faudrait pas tomber dans la caricature qui consisterait adire que le bénévole est celui qui s’implique et la salarié est celui qui est vénale et qui se fout des valeurs
Nous sommes bien d’accord. Loin de moi l’idée d’affirmer ue telle chose.
On peut toutefois légitimement penser que la quasi-totalité des bénévoles ont une forte implication (il existe toujours quelques brebis galeuses). Cela ne signifie pas par ricochet que la majorité des salariés serait dépourvus d’investissements, bien entendu.
[L’abonnement EDF] coute quasiment plus que la consommation des fois!
Heu, 10 /15 € d’abonnement par mois, ça fait quand même pas une grosse consommation si tu as la même somme… Pour ma part, je paye 10 fois ça en moyenne.
Je ne partage pas le point de vue de fg63, que je trouve trop caricatural :
fg63 a écrit :
– Pour ma part, je n’estime pas que je “vaut” quoi que ce soit de financier… Je suis engagé bénévolement dans l’éducation populaire de différentes façons et je suis parfois rémunéré l’été : dans ce cas-là je me moque pas mal du salaire.
Le bénévolat tel que tu le décris et tel que tu le vis est un bénévolat élitiste, réservé a ceux qui ont les moyens d’être bénévoles ! > alors tant mieux pour toi si tu as réussis a trouver cet équilibre.
Élargissons, aujourd’hui qui peut se permettre d’être bénévole et de dire “je me fous du salaire” ??.. a part ceux qui n’ont justement pas de soucis de salaire et qui ont un boulot “à coté” comme tu dis.
On pourrait dire aussi “L’argent ne fait pas le bonheur “, ça c’est des paroles de riches…
Alors il ne faut pas dénigrer les salariés qui revendiquent la hausses des rémunérations, car c’est légitime et c’est justifié.
Et ce n’est pas parce qu’on revendique un bon salaire qu’on est forcément moins impliqué dans les objectifs d’éducation populaire ou autre !
Il n’est pas bon de lier responsabilité et salaire à mon avis… Ou alors on oublie toutes les personnes qui s’engagent dans l’organisation bénévole de manifestations et autres festivals où la responsabilité de réunir plusieurs milliers de personnes et d’assurer leur sécurité et immense !!!
Sur une organisation pérenne où tu créer de l’emploi , il est rare d’avoir du bénévolat aux postes sécuritaires. A moins de s’appeler FF de foot et d’avoir des stadiers bénévoles (ou presque..) a moins donc d’être une grosse structure qui , là encore, peut se permettre de jouer la carte du bénévolat.
La plupart du temps la sous traitance intervient pour tout ce qui nécessite des compétences pointues (le bénévole n’est pas un bouche-trou du salarié !).
Petite question subsidiaire : ceux qui réclament un revenu en fonction des responsabilités n’ont donc rien à redire sur les salaires de nos ministres et des grands patrons je suppose ? Ou alors ils réclament pour eux-même une règle qu’ils vont leur refuser ?
En rhétorique c’est ce qu’on appelle faire le grand écart ça..!
Tu sais entre le salaire de Mme L’OREAL ou de M. MICROSOFT et le salaire minable de l’animateur BAFA de l’association locale il y a aussi autre chose..un autre monde possible.
Alors OUI, lier responsabilité et salaire c’est légitime et c’est pas du tout indécent. Sans aller jusqu’aux salaires extrêmes qui je l’espère sont condamnés par tout le monde.
Le clivage salarié/bénévole est un débat récurant mais il ne faudrait pas tomber dans la caricature qui consisterait adire que le bénévole est celui qui s’implique et la salarié est celui qui est vénale et qui se fout des valeurs.
Enfin, pour l’annectode du compteur d’eau :
fg63 a écrit :
– Quand on coupe son compteur électrique en partant, on paye plus rien (à part l’abonnement bien entendu).
ouais ben c’est déjà énorme… Cela coute quasiment plus que la consommation des fois!
il faut mettre la pression sur son proprio pour aller vers des compteurs individuels.
Tss Tss, là faut pas rêver, au final c’est toujours le locataire qui va payer les travaux de manière indirecte (loyer qui augmente etc)… un compteur individuel ça s’amortit pas en 1 an..
Pour le coup, ton proprio c’est pas un bénévole hein.. il a compris dans quel sens doit passer le pognon..
**
– Quand on coupe son compteur électrique en partant, on paye plus rien (à part l’abonnement bien entendu).
– La plupart des logements ont des compteurs d’eau individuels, donc fonctionnent sur le même principe.
Là où on est face à une facture globale de l’immeuble divisée par le nombre de logements ou d’habitants, il faut mettre la pression sur son proprio pour aller vers des compteurs individuels.
– Le loyer continue en effet d’être dû, c’est bien normal.
– Pour ma part, je n’estime pas que je “vaut” quoi que ce soit de financier… Je suis engagé bénévolement dans l’éducation populaire de différentes façons et je suis parfois rémunéré l’été : dans ce cas-là je me moque pas mal du salaire.
Il ne s’agit pas de ma source principale de revenus. Ce n’est pas mon métier et je ne souhaite pas que ce le soit (sinon j’aurai déjà passé un BPJEPS “animation des colos” ;-p ).
– Il n’est pas bon de lier responsabilité et salaire à mon avis… Ou alors on oublie toutes les personnes qui s’engagent dans l’organisation bénévole de manifestations et autres festivals où la responsabilité de réunir plusieurs milliers de personnes et d’assurer leur sécurité et immense !!!
– Petite question subsidiaire : ceux qui réclament un revenu en fonction des responsabilités n’ont donc rien à redire sur les salaires de nos ministres et des grands patrons je suppose ? Ou alors ils réclament pour eux-même une règle qu’ils vont leur refuser ?
CERTES . mais moi quand je pars, mon loyer continue de courir, mon edf aussi, mes charges aussi, mon compteur d eau aussi meme si prends soin de tout couper et sij ai
aucune conso quand je pars je vais pas dire a mon proprio et consors JE SUIS PAS LA PENDANT UN MOIS JE VOUS PAIE PAS EIN
donc désolée mais meme une colo à 25 € / jour pour tout le boulot que ca represente …. non …. merci
si y en a qui veulent le faire tant mieux
tu estimes que tu ” vaux ” 25 € ? ton boulot , tes activités proposées sur le terrain valent 25 € ??? LA RESPONSABILITE ET TOUT CE QUI VA AVEC …….
Meme si on est la pour les momes …..
et pour la précarité des familles……….je préfére ne pas entrer dans ce débat !
Ces débats à la @#!!! récurrents, je trouve ça de plus en plus stérile.
Ne nous voilons pas la face : nous sommes sous un gouvernement de droite pour qui l’éduc’pop’ est une aberration (contrairement à ce que Sarko avait balançait il y a 2 ans -là où j’ai bossé cet été). Déjà que les profs qui sont balancés à la @#!!! des gamins n’ont plus de formation pratique alors ne rêvons pas en imaginant une revalorisation du métier d’animateur.
Jamais je n’ai fait ça pour le fric. Si on me propose une petite assoc’ qui fait partir des gamins dans la @#!!! pour un coût faible pour les familles et ben je prends !
Un mois dans un appart en ville où je dois faire 10km en bus pour aller bosser au lidl, ça me fait :
DEPENSES :
– 400 euros de loyers
– 40 euros de transports
– 150 euros de bouffes
+ 590 euros de dépenses
QUELLE PAIE ? : 1 200 euros par mois
MA PAIE – LES DEPENSES = 610 euros
Si en colo je suis payé 25€ par jours, ça me fait 700€ par mois. Je suis nourri, logé, hébergé, payé, déclaré et j’évolue avec ma passion….
Bosser au Lidl ou en Colo, mon choix est fait.
Et en attendant, je continue à militer en ne pensant pas qu’à ma @#!!! en demandant une réelle meilleure répartition des richesses et si demain un gouvernement pour le peuple est élu, je me ferais encore plus insistant pour que l’éduc’ pop’ puisse vivre.
Mandy31 a écrit :
Personnellement, je trouve que c’est surtout très mal payé par rapport aux responsabilités que l’on a envers les enfants. !
!
Une solution : vas travailler au mac do !
Personnellement, je trouve que c’est surtout très mal payé par rapport aux responsabilités que l’on a envers les enfants. !
Mais bon, comme pour beaucoup de choses, le gouvernement s’en fiche pas mal !
Avé à tous
En effet le plupart des messagers qui ont répondu ont raison.Il ne faut pas tout mélanger.
Le BAFA et même le BAFD ne sont pas des diplômes professionnels. Ce sont des diplômes pour l’animation volontaire et saisonnière.
Je sais que certaines municipalités emploient, à l’année, des personnes avec uniquement ces 2 diplômes. Et bien c’est complètement illogique.
Que le BAFA soit un tremplin, un point de départ, oui; c’est une bonne chose. Mais les personnes qui veulent faire de l’animation, leurs métiers, doivent aller se former et passer une diplôme professionel: BAPAAT, BPJEPS, DEFA, CQP où alors un diplôme sportif ou du social. etc.
Mais il faut aussi que les employeurs incitent leurs salariés à aller en formation. L’effort doit être fait des 2 cotés. Aussi bien de l’employé que de l’employeur.
La possibilité de passer la plupart de ces diplômes en VAE devrait tout de même faciliter un peu les choses dans certains cas.
Il fut untemps ou j etais directrice anim
JAMAIS je netais mal payée
jamais on ne m a dit T ES PAYEE POUR ETRE EN VACANCES
j etais payee en centre a peu de choses pres 60/70 € la journee + en faisant les cantines + les camps + le ramassage le matin , J ARRIVAIS A GAGNER MA VIE ET A REMPLIR LE FRIGO
donc arretons de mettre sur le dos des autres que l animation ne paye pas: arretons NOUS de signer des contrats a la c****; si les contrats ne vous plaisent pas aller travailler a mac do, la au moins vous ferez vos petites 35 h dans la semaine , vous aurez votre petit smic vous puerez bien la frite et vous aurez vos petits 1200 € primes non comprises!!!!
ou alors passez le bafd/ bp, c est pas en restant avec votre miséreux bafa, ca c est sur que vous gravirez les échelons !
a +
Alors je susi d’accord que certaines structure abusent en payant moins de 30 euros la journée, mais si l’on veut vraiment se débrouiller dans l’animation il y’a moyen.
Pour ma part avant de passer pro, je bossais pour un centre à 65 euros par jour mercredis et vacances et je completais en periscolaire à 15 euros l’heure, donc on peut vivre de l’animation.
Ensuite comme cela a été dit, si l’on aime ce metier et que l’on veut faire carriere ben comme dans tout autre boulot on deviens pro.
Si les anims VOLONTAIRE sont trop payer nous allons avoir du mal a gerer nos budget, et surtout nous risquons de voir se radiner les clanpins juste pour le fric.
Donc amis animateurs si vous aimez votre taf et que vous voulez en faire votre boulot jusqu’a la retraite ben y vous reste qu’une solution, la professionnalisation!!!
En ce qui concerne ma fiche de paie, je ne l’ai toujours pas reçu pour le mois de juillet, de plus la condition que j’accepte de travailler en juillet pour mon centre aéré habituel était que toutes mes heures soit payées… et elles vont l’être même s’il a fallut étalonner ca jusque septembre pour le seul mois de juillet… Et ce n’est pas la mairie qui va faire faillite je ne m’en fait pas pour eux.
Je suis cependant d’accord avec toi en ce qui concerne le volontariat pendant la période de vacance scolaire, d’où la recentralisation du débat vers les zones de travail hors vacances scolaire qui appliquent la même législation alors qu’ici on ne parle plus d’étudiant ou de job d’été mais bien d’animateurs professionnels (forcement car hors vacances scolaires). On devrait pouvoir être considérés comme professionnels même si l’on a qu’un bafa lorsque on travaille dans ces périodes.
De plus je tiens quand même a préciser que je suis aide ingénieur informaticien et que si j’avais du choisir un boulot pour l’argent le choix aurait vite été fait… J’aime plus que tout ce travail on est bien d’accord !
Chauds les marrons, chauds!
Le débat salaire doit être illustré par une bonne douzaine de topics un peu partout sur le site. Et pour toutes les raisons qui ont été, sont et seront citées dans ces sujets, je ne suis pas d’accord avec ton manifeste.
Après, libre à toi d’aller défendre tes opinions. Mais sur le fond, il y a des choses qui me gènent beaucoup dans ton manifeste :
– Tu occultes l’animation professionnelle. On peux vivre de son salaire dans l’animation… pro!
– L’animation occasionnelle ne peux pas te faire vivre puisque tu es limité à 80jours de travail par ans. Alors même avec un salaire indexé au SMIC… mouais.
– La vie sociale… LOL. Les pauvres animateurs qui ne peuvent pas sortir le soir, ce n’est pas normal… Et les infirmiers? et les ouvriers aux 3/8 etc. Tu choisis un travail, et tu prend les avantages ET les inconvénients qui vont avec. En l’occurrence, çà veut dire travailler quand les autres sont en vacances!
La clé pour comprendre le débat des salaires est dans le fait que l’animation occasionnelle est (ou en tout cas devrait être un peu plus) un engagement. A bien y réfléchir, c’est déjà pas mal qu’on soit payé!
c’est marrant comment ces sujets sortent toujours à la fin des vacances… T’as reçu ta fiche de paie AAalerte?