eriger en système éducatif des contraintes qui vont à l’encontre du développement physique et psychoaffectif et des besoins primaires des enfants, pour moi c’est une forme de maltraitance…
mais je comprends que tu sois géné pas ses propos, car ils remettent en question profondemment un système scolaire et une société qui veut que la mère se débarasse de son enfant le plus rapidement possible.
Loin de moi l’idée de mettre sur un même plan les formes de maltraitance sévère dont (malheureusement) la télé nous abreuve et ce qui est pour moi une maltraitance quotidienne mais que nous appellerons si tu le souhaite de la non-bientraitance
Mais n’est-elle pas aussi dangereuse, puisque insidieuse et institutionnalisée ?
Encore une fois je n’ai jamais dit que je voulais des enfants-roi (certaines mauvaises lectures et interprétations des ouvrages de Dolto ont fait assez de mal de ce sens) et je te laisse à tes insinuations sur mes capacités à travailler ou non avec des publics difficiles.
Ton discours me gêne énormément Greg. Tu rends la maltraitance comme un fait ordinaire.
Il faut rester réaliste dans ses propos, tu exagères beaucoup trop. La maltraitance a une définition précise que j’ai donnée plus haut et toi tu l’appliques à tout !!
Le taux d’encadrement insuffisant ne relève pas de la maltraitance, mais qu’est ce que c’est que cette idée saugrenue où tu vois de la maltraitance partout ??
J’étais dans une école maternelle où il y avait une personne pour vingt enfants et je ne me considère pas comme délaissé ou “maltraité”(je n’aime pas l’emloi de ce mot)
Les mots ont des définitions particulières, on ne peut pas les employer à tort et à travers.
Te considères-tu comme maltraité? Qu’est-ce qui te pousse à avoir un discours aussi radical?
Enlève tes oeillères !
Les vacances ambiance “traveaux forcés” c’est pareil !
Pour moi je le dis et je l’assume, les vacances ne riment pas avec l’enfant-roi.
Alors des questions :
As-tu déjà travaillé avec un public dit difficile dans le comportement? Et si oui, tu réagis comment à leur comportement qui passe notament par une remise en cause systématique de l’autorité?
Vu le nombre d’adulte par enfant en clsh, tu peux te permettre des choses que tu ne peux pas à l’école.
On en reviens à la discussion précendente… le fait de mettre à l’école des enfants d’âge maternel où les conditions d’encadrement sont insuffisantes relève de la maltraitance ! Tu acceptes de mettre des choses en place sur ton CVL puisque tu es consciente de leur bienfait sur le développement et l’épanouissement des enfants mais tu te plie à des (dys)fonctionnement scolaires abérant et dangereux pour les enfants.
Quand je parlais de mise au coin, c’était dans le cadre de l’école, dans le cadre d’un clsh c’est tout autre. Vu le nombre d’adulte par enfant en clsh, tu peux te permettre des choses que tu ne peux pas à l’école. Pour ton carnet, je ense pas que ça marche pour les 3 4 ans, pour certains c’est déjà difficile de parler, et même de laisser une trace sur une feuille….
avant même de réfléchir à l’éducation des enfants qui sont sur ton CVL, il convient tout de même d’avoir à l’idée qu’ils sont en vacances !
Moi perso en vacances, l’ambiance “travaux forcés” me plait pas trop et je me demande pas ce qu’il y a d’éducatif à cueillir des paquerettes une heure avec mon fils tant qu’on passe un moment ensemble, proche de la nature,… alors bien sur après, mais seulement après, on peut penser à observer les ptites betes, à étudier le vents, les nuages,… mais c’est vraiment pas obligé !
En quoi tu apportes une démarche éducative sur ce systeme je ne vois pas trop 😕 Tu peux m’expliquer stp? Ou d’autres personnes on des idées sur le sujet ?
bah t’inquière pas quand il voit que certains s’éclatent à faire leur four solaire ou à construire leur cerf-volant pour les faire voler le lendemain sur la plage…
les coins permanents, il vite fait de rappliquer ses miches !
Et ça les incite pas à continuer cette proposition et a ne jamais s’impliquer dans les projets collectifs! ça ne m’interresse pas alors j’ai le coin à la carte!
Je fais la démarche du carnet qd c’est de la perturbation de groupe que je n’accepte pas en vie collective (insultes, bastons…)
pourquoi l’enfant perturbe le groupe ?
Parce qu’il a envie de faire autre chose ?
Alors laissons-le faire autre chose !
Moi j’aime envoyer les enfant au coin… mais c’est eux qui choisissent leur coin ; entre le coin lecture, le coint pate à modeler, le coin jardin,…
J’aime beaucoup l’intervention de Coraline et l’histoire de son coin spécial qui me donne beaucoup d’interrogations?
Nous sommes dans la réflexion entre punition ou sanction éducative! A partir de quand on peut estimer que notre intervention est éducative. Il faut effectivement faire une coupure avec le groupe pour calmer l’enfant mais est-ce que l’explication et le petit coin spécial pour se calmer est éducatif??? Je ne sais pas ! Je ne demande qu’a en discutter!
Je tente en ce moment une nouvelle expérience. J’instaure un petit carnet de vie CLSH. Dés que l’enfant à un comportement qui n’est pas correct, je lui demande aprés avoir discutté avec lui de déssiner ou de décrire ce qu’on était en train de faire avec les autres enfants aux moment où il a fait qq chose qui n’ai pas dans le sens du groupe. Et aprés pourquoi il a voulu troubler ce moment de partage voir de destabiliser ou d’insulter ses camarades alors que c’était un moment agréable pour tous.
Pour l’instant certains arrivent à prendre du recul et prennent plaisir à faire cet exercice, j’ai l’impression qu’en expliquant cette notion de partage ils sont encore plus heureux de rejoindre le groupe. Mais ils récidivent le plus souvent!
???? Avez-vous d’autres solutions?
Il y a bien entendu privé et privé… je ne parle pas de la Providence ou de Saint thérèse d’Auteuil mais de projets associatifs. Le problème est que je suis un ardent défenseur de l’école laïque et gratuite mais force est de constater qu’aujourd’hui elle ne répond pas aux besoins de nos enfants. Contre ce problème trois solutions :
– non-scolariser ses enfants
– participer à un projet d’école associative
– subir ce système abérant et essayer de se battre contre
Je ne pense pas que les solutions 1 et 2 soient des solutions de totales replis. Mon fils n’est effectivement pas scolarisé mais fréquente de temps à autre la crèche et va aller au Centre de loisirs (bon OK je dirige les 2 structures !), joue avec les autres enfants à la ludothèque (merde c’est encore moi qui l’ai mis en place !), va à la bibliothèque, fait du babysport, allait au bébénageur… Il n’était jusqu’à deux ans pas très sociable (mais comme je l’ai dit ils n’en sont pas au stade de s’ouvrir réellement vers l’extérieur à cet âge là) mais est aujourd’hui parfaitement ouvert aux autres !
Il est vrai que l’autarcisme de certaines structures fait peur et fait ressembler certaines écoles libertaires à de véritables sectes.
Jospin ? non ! Ouai j’ai hésité, il aurait peut-être mieux valu créer un post mais en même temps le sujet de la baffe de l’ATSEM… on en a fait le tour
Heu… Excusez si ma question de novice sur le sujet est un peu tarte, mais quel est l’ouverture de ces écoles sur le monde extérieur ? Du fait de ces pratiques malheureusement peu fréquentes, on ne s’y retrouve pas en vase clos ? Vis à vis de l’extérieur en général, des échanges avec d’autres écoles, d’autres pratiques d’instit’ ?…
Dis donc Greg, tu nous fait une Jospin là ?
Merci d’être revenu dans le débat…. Je pense qu’il pourrait être intéressant de proposer en article tout ou partie de ton mémoire si celà t’es possible pour que chacun puisse mieux comprendre ce qu’est la pédagogie non directive, comment la mettre enplace….peut être qu’lle est peux appliqué car pas assez connue… (Et dans le pblic ça se pratique aussi parfois, mais ce n’est pas forcmént au gout des parents, et plus facile à mettre en place dans des petites écoles, je ne te savais pas défendeur du privé!)
Et greg, n’y a t il pas des limites aux pédagogies libertaires?
Bien évidemment ; toute pédagogie a ses limites. J’ai fait mon mémoire de fin d’IUT sur la place de cette pédagogie dans l’enseignement et dans l’animation socioculturelle. La chose que j’en retire c’est que mal employée ou trop poussée, les établissements scolaires (type summer hill ou le LAP) sont des fabriques à petits bourgeois inadaptés sociaux. Alors bien sur, de nombreux étudiant qui en sortent embrassent une carrière artistique parfois avec succès. Le problème c’est que la mixité sociale dans ces établissements n’est pas et que les enfants qui les fréquentent sont des enfants de milieux aisés dont les parents ont déjà une réflexion poussée sur le monde libertaire, sur l’éducation alternative…
Après il y a des expériences intéressantes comme une petite école privée autogérée en Bretagne dont les enfants sont réellement heureux de vivre, d’apprendre, de progresser ensemble et ne sont pas frainés dans leur élan vital, leur épanouissement et leur développement psychomoteur.
Car là est bien le problème c’est que l’école française telle qu’elle est conçu empêche l’individu de se construire et casse du môme à n’en plus finir. Ceci commence très top dès la maternelle ! Vous-êtes vous posés la question de la différence de traitement entre les CVL et l’EN : 1 pour 8 en CVL (et encore nous sommes à 1 pour 5 sur le mien) à 1 voir 2 (quand il y a une ATSEM qui ne frappe pas les enfants) pour 25. De très nombreuses études ont très nettement montré des retards important de langage chez les enfants précocement scolarisés du fait qu’ils n’avaient pas suffisamment de lien à l’adulte… et au-delà du langage, on peut se poser la question de développement psycho-affectif !
Pour revenir à l’éducation libertaire, je n’aime pas ce terme car elle sous-entend l’absence d’autorité par de nombreuses personnes. Pour moi l’autorité doit être collective avec pour seul mission des adultes d’êtres garants des besoins primaires de l’enfant (le sommeil, l’alimentation, la sécurité physique). Dès lors bien évidemment, je ne laisserai jamais un gamin taper sur un autre ou un gamin faire la java toute la nuit.
bonjour!
coraline sur ce point la je suis d’accord avec toi, moi personnellement j’ai jamais dis que je mettais les enfants au “coin” sans leur expliqué! d’ailleur nous c pas vraiment dans un coin qu’on les met mais plus sur une chaise un peu a l’ecart du groupe pour qu’il puisse suivre quand meme (par exemple si on fait des chanson…) et bien sur toujour en lui expliquant pourquoi! ca me semble logique!
et personnellement je pense pas que ce soit tres humilian a partir du moment ou c’est bien expliqué et que c’est une facon de dire a l’enfant qu’il faut qu’il se calme!
si les choses lui ont ete bien expliqué avant il comprendra!
c’est clair que si on dis a un enfant “va au coin” sans expliquation ni rien, la oui ca peu etre ressenti comme de l’humiliation sinon non, du moin je pense pas…!
Euh les débats ce n’est pas fait pour être en désaccord, et faire avancer ses positions?
Sinon on débat de la couleur de la neige, comme ça on est plus sure d’être d’accord (sauf si il y a un esquimau parmis nous qui nous sort les 27 désignations qu’il a pour la couleur de la neige)
Et greg, n’y a t il pas des limites aux pédagogies libertaires? Comme tu en as l’expérience, est-ce qu’objectivement on ne risque pas d’arriver à la loi du plus fort, personnellement c’est ce qui me fait peur? Comment met tu en place dans tes centres? (bon je l’ai toujours pas lu ce bouquin, mais t’inspires tu des Enfants de Summer hill?) Cette pratique peut elle s’accorder avec la société de contrainte?
Après pour la mise au coin, imaginez vous qu’on vous mettent au coin parceque vous avez fait une connerie, comment vous sentireiz vous?
Pour moi j’ai 2 coins:Le coin spécial, et le coin j’en peux plus. ça m’arrive de mette des enfants au coins, mais j’explique avant aux enfants, que c’est un coin spécial pour se calmer. J’explique à l’enfant qu’il est trop énervé et qu’il me gène pour travailler moi ou le groupe, et qu’il va se calmer sur le coin, quand il a réussi à se calmer il revient avec nous( en général ce coin là est pas pris comme une punition, l’enfant prend du temps pour se calmer, souvent excités par la fatigue) et le coin que j’aie pas mettre, mais que là c’est quand j’en peux plus. Ce midi j’étais fatigué, et un des loulous faisait le fou à la cantine, hurlait ce qui génais les copains et les empéchaient de manger, j’ai eu beau essayé de lui expliquer, rester à sa table pour partager un moment avec eux, rien n’y faisait, donc là j’ai mis au coin que j’aime pas. LA vie en société(tel que l’école) entraine des contraintes,( tu as certainement raison peut être pas adapter aux enfants de maternelles), doit on encore dévier le sujet sur le pour et le contre l’école pour les petits? (car bien que celles ci aient de nombreux inconvénients elles présentent néanmoins des avantages….)
Même si le débat dévie du sujet initial moi je trouve qu’il est intéressant….. donc continuons à débattre acceptons de ne pas avoir le même point de vue… et comme dirait Voltaire: “je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites mais je me batterais jusqu’à la mort pour que vous puissiez le dire”….
anamunda non il n’y avai pas d’adressivité dans mon message juste de l’incompréhension…!
sur ce je me retire de ce post puisque :
– ma position est male comprise et déformée (par ceux-là même qui parleront de liberté de l’enfant, de rendre l’enfant acteur !)
– personne n’ose remettre en cause des fonctionnement qui ne bientraitent pas des enfants !
non effectivement on n’a pas la même définition de l’éducation !
Simplement rapidement frytjip
– je n’ai jamais dit que l’enfant n’avait pas besoin d’autorité (ou alors cite-moi)
– ce n’est pas moi qui fait la distinction entre mauvais traitement et maltaitance, c’est la justice. Excuse moi de me référer à la loi : la maltraitance est un système éducatif privilégiant les mauvais traitements. C’est à dire que ce n’est pas parce que je file une baffe à mon gamin que je suis maltraitant !
je pense que l agressivité n a pas a etre de mise excuse moi tite souris si cela n en est pas.. mais j en ressens…