Merci à tous pour ces infos précieuses et ces différents points de vues !!!
RĂFĂRENTIEL CQP ANIMATEUR
PĂRISCOLAIRE (RNCP)
RĂFĂRENTIEL CQP ANIMATEUR
PĂRISCOLAIRE (RNCP)
Voici quelques données techniques et officielles :
L’animateur pĂ©riscolaire est un salariĂ© Ă temps partiel travaillant le plus souvent de 15
à 20 heures par « semaine scolaire » avant ou aprÚs la classe, parfois pendant la
pause méridienne.
Lâanimateur pĂ©riscolaire intervient en direction dâun public unique, lâenfance, soit le
public des 3/12 ans, dans des espaces-temps proches de lâĂ©cole, le matin, le soir, la
pause méridienne. Il met en oeuvre des animations et des démarches pédagogiques
adaptĂ©es au cadre de l’accueil pĂ©riscolaire, aux espaces disponibles, aux rythmes des
enfants. Il travaille en relation avec 2 acteurs éducatifs privilégiés, les parents et les
enseignants.
Cet animateur peut ĂȘtre amenĂ© Ă intervenir – en sus des temps pĂ©riscolaires – auprĂšs
d’autres publics, il connaĂźt donc aussi les publics prĂ©-adolescents, adolescents.
Lâanimateur pĂ©riscolaire exerce ses fonctions sous la responsabilitĂ© du responsable
administratif de la structure qui lâemploie et dans le cadre du projet et de
lâorganisation dĂ©finis par ce dernier.
Lâanimateur pĂ©riscolaire exerce sous l’autoritĂ© hiĂ©rarchique d’un directeur ou d’une
directrice, le plus souvent seul ou au sein dâune petite Ă©quipe.
L’animateur pĂ©riscolaire assume 3 grands actes professionnels :
⹠Accueillir des enfants et leurs familles dans des temps périscolaires,
âą Concevoir un projet dâactivitĂ©s,
âą Conduire des temps dâanimation pĂ©riscolaires, en direction des publics
enfants.
Des compĂ©tences permettant d’assurer ces trois actes professionnels sont nĂ©cessaires
et suffisantes pour exercer lâemploi dâanimateur pĂ©riscolaire.
Il n’est par contre pas
attendu pour ce type d’emploi d’autre compĂ©tence de lâordre de :
o La coordination dâautres personnes,
o La gestion financiÚre (élaboration et suivi de budget),
o La direction de centre de loisirs,
âŠ
comme cela peut ĂȘtre le cas pour dâautres animateurs gĂ©nĂ©ralistes “tous publics”, qui interviennent
vers dâautres publics, dans dâautres espaces temps, en lien avec dâautres acteurs que
les parents et les enseignants.
Il peut ĂȘtre amenĂ© Ă occuper des fonctions pendant les vacances scolaires et Ă©voluer
dans son poste vers des fonctions dâanimation tous publics, ou des fonctions de
direction dâaccueils collectifs.
Lâobtention dâautres diplĂŽmes de niveau IV, tel le BP JEPS, est alors rendue
nécessaire.
il en est de mĂȘme pour les personnes qui passent le bafa sur des accueils pĂ©risco aprĂšs avoir exercĂ© plusieurs annĂ©es
parce que qu’il faut un quota de diplomĂ©s, et encore plus avec l’apparition des TAP d’oĂč plus d’animateurs, notre employeur paie les formations bafa Ă ses employĂ©s ou les exige de non-titulaires
ceux qui, effectivement, Ă©taient efficaces avant disent :” ça m’a pas apportĂ© grand-chose de neuf”
ceux qui n’ont pas bougĂ© d’un poil depuis le dĂ©but mais qui sont toujours en place mĂȘme en cas de nullitĂ© absolue parce qu’il est trĂšs difficile de recruter en pleine cambrousse, disent : “ça m’a rien apportĂ© ” parce qu’elles ne sont pas dans la dĂ©marche d’apprendre, de s’enrichir, de remettre quoi que ce soit en question
car le bafa, mĂȘme si c’est une formation formatĂ©e, a cela d’important c’est qu’on peut qu’on peut contester ce qui s’y dit, s’y fait pour peu qu’on ait quelque annĂ©es d’expĂ©rience ou une rĂ©flexion un peu approfondie et c’est ce qu’a fait une petite jeune de notre Ă©quipe et ça n’a pas Ă©tĂ© mal ressenti par les formateurs
ça amÚne des débats intéressants
je pense que pour le CQP, ce serait Ă peu-prĂšs pareil sauf qu’on doit y demander quelques compĂ©tences rĂ©dactionnelles ce qui n’est pas le point fort de 50% des membres de l’Ă©quipe, ce qui n’en fait pas forcĂ©ment de mauvais animateurs
Petit bĂ©mol, si tu permets, sur la “philosophie”
de cette idĂ©e CQP…
Je trouve normal ce “donnĂ©” : puisqu’on parle de reconnaissance de capacitĂ©s
professionnelles pour des gens qui font ce boulot
depuis des annĂ©es…sinon cela pose de mon point de vue
problĂšme qu’on en vienne Ă dire “ah non, ce boulot que
vous faßtes depuis des années, à peu prÚs
correctement puisqu’on vous a gardĂ© sur la structure,
bin finalement vous ne le faĂźtes pas bien, vous n’ĂȘtes pas fait pour ça…”
Je range ces CQP dans une idéologie proche de ce
qu’est l’idĂ©e des VAE (mĂȘme si lĂ le couperet est
bien plus “tranchant”, puisqu’il s’agit de dire si il
y a équivalence à un diplÎme)
Ou de la formation permanente.
C’est (cela devrait ĂȘtre) avant tout une dĂ©marche personnelle
du travailleur, qui souhaite la reconnaissance de son parcours,
de son savoir-faire…
Et devenir alors une “remise Ă niveau” propre
Ă chaque personne s’agissant du volet “formation”.
Hors, ce n’est pas ainsi que ces CQP sont pensĂ©s : ils sont pensĂ©s
comme ce qu’ils ne sont pas : des diplĂŽmes.
Sur des bases aussi médiocres que les diplÎmes
pro de l’animation (forcĂ©ment : ce sont les mĂȘmes
vendeurs, les mĂȘmes “formateurs” formatĂ©s)
Le travaille de certification devait se faire Ă l’entrĂ©e :
ĂȘtre de fait si la personne est entrĂ©e dans ce parcours.
On Ă©viterait ainsi cette logique scolaire d’une personne
apeurĂ©e prĂȘte Ă tout acceptĂ© pourvu qu’au final elle ait
son diplĂŽme. Devenant son seul soucis, son seul but,
l’idĂ©e de s’enrichir disparaissant totalement…
La qualification de la personne devrait ĂȘtre actĂ©e de fait,
de part sa seule volontĂ© d’entrer dans ce processus :
et cette formation devrait alors ĂȘtre la possibilitĂ©
pour des personnes au parcours scolaire (social, culturel…) parfois
trĂšs chaotique d’engranger des bases nĂ©cessaires
à leur évolution, non seulement de travailleur mais aussi
de personne.
On en revient, comme Ă chaque fois, Ă cette logique
scolaire basĂ©e sur la crainte de l’Ă©lĂšve de ne pas avoir, et non
sur par exemple l’envie de chacun d’apprendre, de
s’enrichir : quelque chose avant tout pour soi,
enrichir celui que l’on est.
(Ce qui prĂ©pare l’animateur Ă la logique de
l’animation sociocul totalement calquĂ©e sur
les logiques de l’Ă©ducation nationale, ce qui
va permettre à des brigades de crétins de
mettre en place du sport sur les ACM et de
parler de “valeurs du sport”… puissent-ils crever
rapidement…)
Et plus généralement la logique de notre
société capitaliste : toujours cette logique du
“chacun pour sa peau”, de la compĂ©tition…
Au final, ça n’apporte rien Ă la personne ni Ă
la structure oĂč elle travaille : on passe le cqp
comme on passerait le bac, avec la peur du couperet
et non l’envie d’Ă©voluer, de s’enrichir.
Ce qui fait appelle non pas à une évolution
de la personne mais Ă la mise en place d’une seule
compétence : la capacité à savoir répondre
aux attentes de ceux qui sont au dessus d’elle :
ici les seules juges qui au final accorderont ou non
leur bienveillante aumĂŽne : ce systĂšme propre
Ă tous les diplĂŽmes n’a jamais donnĂ© que
des gens formatĂ©s Ă l’obĂ©issance, Ă faire d’eux
ce que des ĂȘtres supĂ©rieurs attendent d’eux.
malheureusement parfaitement adaptés à ce
dont a besoin l’animation sociocul…
Ce qui fait qu’on ne demande jamais de compte
aux entreprises qui vendent ces formations…
Or, il s’agit bien de vente d’un produit : et
l’entreprise devrait avoir des comptes Ă rendre
sur ce qu’elle vend, sur ce qu’elle a prĂ©tendu.
A commencer par une expertise (qu’elle n’a
pas s’agissant de ce que vois Ă Toulouse)
Alors oui le CQP devrait ĂȘtre achetĂ© (par
l’employeur), cela devrait ĂȘtre un dĂ» pour le
travailleur. Au mĂȘme titre par exemple qu’un
salaire.
je rejoins Moilapa,
Ă©tant tuteur d’une animatrice en CQP sur Toulouse je n’ y vois pas un grand intĂ©rĂȘt…
De plus ici, tous “les cqp” sont donnĂ©s par le mĂȘme organisme….
je dis bien donnĂ©, le taux de “recalĂ©” est quasi nul…..
formation longue ; une semaine sur deux le stagiaire n’est pas sur la structure….
seul point positif ou pas, donne lâĂ©quivalence pour deux UC BPJEPS…..
c’est surtout une pompe Ă fric…
La différence est principalement dans le prix : un
cqp pĂ©risco rapporte plus d’argent aux vendeurs
que les Bafa.
Maintenant un point de vue de quelqu’un sur le terrain :
(de ce que j’en ai vĂ©cu ‘en tant qu’observateur et collĂšgue), ces formations n’ont rien
apportĂ© Ă ceux qui les ont passĂ©es, si ce n’est
d’avoir obtenu ce cqp.
Puisque la question reste la mĂȘme, Ă savoir : qui
sont les personnes qui encadrent ces formations ?
Toujours les mĂȘmes observations : misĂ©rabilismes de
ces personnes “formatrices”, totale dĂ©connection de la
rĂ©alitĂ© du terrain…
Des personnes inefficaces avant le sont restées,
et celles utiles Ă l’Ă©quipe avant le sont restĂ©es.
L’intĂ©rĂȘt est peut ĂȘtre de donner Ă des personnes un
peu en perdition l’illusion de s’investir dans quelque chose,
d’avoir un but quelques temps (c’est quand mĂȘme assez
long si l’on compare lĂ aussi au Bafa)…
Mais bon, ce n’est que quelques annĂ©es d’observation ici Ă toulouse.
la principale diffĂ©rence est liĂ©e au fait que le BAFA est non professionnel ce qui n’est pas le cas d’ un CQP .
Bonjour Ă tous,
Dans le cadre d’un projet sur l’accompagnement des agents dans la mise en place de la nouvelle rĂ©forme je m’intĂ©resse Ă cette certification professionnelle trĂšs peu connue.
Quelqu’un aurait-il suivi cette formation ? que pensez vous du contenu ? quelles diffĂ©rences avec le BAFA ?
Merci d’avance đ