CQP animateurs périscolaires ?

  • Ce sujet contient 10 réponses, 6 participants et a Ă©tĂ© mis Ă  jour pour la derniĂšre fois par LATIF, le il y a 9 annĂ©es.
11 sujets de 1 à 11 (sur un total de 11)
  • Auteur
    Messages
  • #23288
    LATIF
      @latif

      Merci à tous pour ces infos précieuses et ces différents points de vues !!!

      #23290
      AnimateurBPJEPS
        @animateurbpjeps

        RÉFÉRENTIEL CQP ANIMATEUR
        PÉRISCOLAIRE (RNCP)

        #23291
        AnimateurBPJEPS
          @animateurbpjeps

          RÉFÉRENTIEL CQP ANIMATEUR
          PÉRISCOLAIRE (RNCP)

          #23293
          AnimateurBPJEPS
            @animateurbpjeps

            Voici quelques données techniques et officielles :

            L’animateur pĂ©riscolaire est un salariĂ© Ă  temps partiel travaillant le plus souvent de 15
            à 20 heures par « semaine scolaire » avant ou aprÚs la classe, parfois pendant la
            pause méridienne.

            L’animateur pĂ©riscolaire intervient en direction d’un public unique, l’enfance, soit le
            public des 3/12 ans, dans des espaces-temps proches de l’école, le matin, le soir, la
            pause méridienne. Il met en oeuvre des animations et des démarches pédagogiques
            adaptĂ©es au cadre de l’accueil pĂ©riscolaire, aux espaces disponibles, aux rythmes des
            enfants. Il travaille en relation avec 2 acteurs éducatifs privilégiés, les parents et les
            enseignants.
            Cet animateur peut ĂȘtre amenĂ© Ă  intervenir – en sus des temps pĂ©riscolaires – auprĂšs
            d’autres publics, il connaĂźt donc aussi les publics prĂ©-adolescents, adolescents.
            L’animateur pĂ©riscolaire exerce ses fonctions sous la responsabilitĂ© du responsable
            administratif de la structure qui l’emploie et dans le cadre du projet et de
            l’organisation dĂ©finis par ce dernier.
            L’animateur pĂ©riscolaire exerce sous l’autoritĂ© hiĂ©rarchique d’un directeur ou d’une
            directrice, le plus souvent seul ou au sein d’une petite Ă©quipe.
            L’animateur pĂ©riscolaire assume 3 grands actes professionnels :

            ‱ Accueillir des enfants et leurs familles dans des temps pĂ©riscolaires,
            ‱ Concevoir un projet d’activitĂ©s,
            ‱ Conduire des temps d’animation pĂ©riscolaires, en direction des publics
            enfants.

            Des compĂ©tences permettant d’assurer ces trois actes professionnels sont nĂ©cessaires
            et suffisantes pour exercer l’emploi d’animateur pĂ©riscolaire.
            Il n’est par contre pas
            attendu pour ce type d’emploi d’autre compĂ©tence de l’ordre de :
            o La coordination d’autres personnes,
            o La gestion financiĂšre (Ă©laboration et suivi de budget),
            o La direction de centre de loisirs,

            

            comme cela peut ĂȘtre le cas pour d’autres animateurs gĂ©nĂ©ralistes “tous publics”, qui interviennent
            vers d’autres publics, dans d’autres espaces temps, en lien avec d’autres acteurs que
            les parents et les enseignants.
            Il peut ĂȘtre amenĂ© Ă  occuper des fonctions pendant les vacances scolaires et Ă©voluer
            dans son poste vers des fonctions d’animation tous publics, ou des fonctions de
            direction d’accueils collectifs.
            L’obtention d’autres diplîmes de niveau IV, tel le BP JEPS, est alors rendue
            nécessaire.

            #23304
            situla
              @desmier-2

              il en est de mĂȘme pour les personnes qui passent le bafa sur des accueils pĂ©risco aprĂšs avoir exercĂ© plusieurs annĂ©es

              parce que qu’il faut un quota de diplomĂ©s, et encore plus avec l’apparition des TAP d’oĂč plus d’animateurs, notre employeur paie les formations bafa Ă  ses employĂ©s ou les exige de non-titulaires

              ceux qui, effectivement, Ă©taient efficaces avant disent :” ça m’a pas apportĂ© grand-chose de neuf”

              ceux qui n’ont pas bougĂ© d’un poil depuis le dĂ©but mais qui sont toujours en place mĂȘme en cas de nullitĂ© absolue parce qu’il est trĂšs difficile de recruter en pleine cambrousse, disent : “ça m’a rien apportĂ© ” parce qu’elles ne sont pas dans la dĂ©marche d’apprendre, de s’enrichir, de remettre quoi que ce soit en question

              car le bafa, mĂȘme si c’est une formation formatĂ©e, a cela d’important c’est qu’on peut qu’on peut contester ce qui s’y dit, s’y fait pour peu qu’on ait quelque annĂ©es d’expĂ©rience ou une rĂ©flexion un peu approfondie et c’est ce qu’a fait une petite jeune de notre Ă©quipe et ça n’a pas Ă©tĂ© mal ressenti par les formateurs
              ça amÚne des débats intéressants

              je pense que pour le CQP, ce serait Ă  peu-prĂšs pareil sauf qu’on doit y demander quelques compĂ©tences rĂ©dactionnelles ce qui n’est pas le point fort de 50% des membres de l’Ă©quipe, ce qui n’en fait pas forcĂ©ment de mauvais animateurs

              #23308
              moilapa
                @moilapa

                Petit bĂ©mol, si tu permets, sur la “philosophie”
                de cette idĂ©e CQP…

                Je trouve normal ce “donnĂ©” : puisqu’on parle de reconnaissance de capacitĂ©s
                professionnelles pour des gens qui font ce boulot
                depuis des annĂ©es…sinon cela pose de mon point de vue
                problĂšme qu’on en vienne Ă  dire “ah non, ce boulot que
                vous faßtes depuis des années, à peu prÚs
                correctement puisqu’on vous a gardĂ© sur la structure,
                bin finalement vous ne le faĂźtes pas bien, vous n’ĂȘtes pas fait pour ça…”

                Je range ces CQP dans une idéologie proche de ce
                qu’est l’idĂ©e des VAE (mĂȘme si lĂ  le couperet est
                bien plus “tranchant”, puisqu’il s’agit de dire si il
                y a Ă©quivalence Ă  un diplĂŽme)
                Ou de la formation permanente.
                C’est (cela devrait ĂȘtre) avant tout une dĂ©marche personnelle
                du travailleur, qui souhaite la reconnaissance de son parcours,
                de son savoir-faire…
                Et devenir alors une “remise Ă  niveau” propre
                Ă  chaque personne s’agissant du volet “formation”.

                Hors, ce n’est pas ainsi que ces CQP sont pensĂ©s : ils sont pensĂ©s
                comme ce qu’ils ne sont pas : des diplĂŽmes.
                Sur des bases aussi médiocres que les diplÎmes
                pro de l’animation (forcĂ©ment : ce sont les mĂȘmes
                vendeurs, les mĂȘmes “formateurs” formatĂ©s)

                Le travaille de certification devait se faire Ă  l’entrĂ©e :
                ĂȘtre de fait si la personne est entrĂ©e dans ce parcours.
                On Ă©viterait ainsi cette logique scolaire d’une personne
                apeurĂ©e prĂȘte Ă  tout acceptĂ© pourvu qu’au final elle ait
                son diplĂŽme. Devenant son seul soucis, son seul but,
                l’idĂ©e de s’enrichir disparaissant totalement…

                La qualification de la personne devrait ĂȘtre actĂ©e de fait,
                de part sa seule volontĂ© d’entrer dans ce processus :
                et cette formation devrait alors ĂȘtre la possibilitĂ©
                pour des personnes au parcours scolaire (social, culturel…) parfois
                trĂšs chaotique d’engranger des bases nĂ©cessaires
                Ă  leur Ă©volution, non seulement de travailleur mais aussi
                de personne.

                On en revient, comme Ă  chaque fois, Ă  cette logique
                scolaire basĂ©e sur la crainte de l’Ă©lĂšve de ne pas avoir, et non
                sur par exemple l’envie de chacun d’apprendre, de
                s’enrichir : quelque chose avant tout pour soi,
                enrichir celui que l’on est.
                (Ce qui prĂ©pare l’animateur Ă  la logique de
                l’animation sociocul totalement calquĂ©e sur
                les logiques de l’Ă©ducation nationale, ce qui
                va permettre à des brigades de crétins de
                mettre en place du sport sur les ACM et de
                parler de “valeurs du sport”… puissent-ils crever
                rapidement…)

                Et plus généralement la logique de notre
                société capitaliste : toujours cette logique du
                “chacun pour sa peau”, de la compĂ©tition…

                Au final, ça n’apporte rien Ă  la personne ni Ă 
                la structure oĂč elle travaille : on passe le cqp
                comme on passerait le bac, avec la peur du couperet
                et non l’envie d’Ă©voluer, de s’enrichir.
                Ce qui fait appelle non pas Ă  une Ă©volution
                de la personne mais Ă  la mise en place d’une seule
                compétence : la capacité à savoir répondre
                aux attentes de ceux qui sont au dessus d’elle :
                ici les seules juges qui au final accorderont ou non
                leur bienveillante aumĂŽne : ce systĂšme propre
                Ă  tous les diplĂŽmes n’a jamais donnĂ© que
                des gens formatĂ©s Ă  l’obĂ©issance, Ă  faire d’eux
                ce que des ĂȘtres supĂ©rieurs attendent d’eux.
                malheureusement parfaitement adaptés à ce
                dont a besoin l’animation sociocul…

                Ce qui fait qu’on ne demande jamais de compte
                aux entreprises qui vendent ces formations…
                Or, il s’agit bien de vente d’un produit : et
                l’entreprise devrait avoir des comptes Ă  rendre
                sur ce qu’elle vend, sur ce qu’elle a prĂ©tendu.
                A commencer par une expertise (qu’elle n’a
                pas s’agissant de ce que vois Ă  Toulouse)

                Alors oui le CQP devrait ĂȘtre achetĂ© (par
                l’employeur), cela devrait ĂȘtre un dĂ» pour le
                travailleur. Au mĂȘme titre par exemple qu’un
                salaire.

                #23314
                jojosmala
                Modérateur
                  @jojosmala

                  je rejoins Moilapa,
                  Ă©tant tuteur d’une animatrice en CQP sur Toulouse je n’ y vois pas un grand intĂ©rĂȘt…

                  De plus ici, tous “les cqp” sont donnĂ©s par le mĂȘme organisme….
                  je dis bien donnĂ©, le taux de “recalĂ©” est quasi nul…..

                  formation longue ; une semaine sur deux le stagiaire n’est pas sur la structure….

                  seul point positif ou pas, donne l’équivalence pour deux UC BPJEPS…..

                  c’est surtout une pompe Ă  fric…

                  #23318
                  moilapa
                    @moilapa

                    La différence est principalement dans le prix : un
                    cqp pĂ©risco rapporte plus d’argent aux vendeurs
                    que les Bafa.

                    Maintenant un point de vue de quelqu’un sur le terrain :
                    (de ce que j’en ai vĂ©cu ‘en tant qu’observateur et collĂšgue), ces formations n’ont rien
                    apportĂ© Ă  ceux qui les ont passĂ©es, si ce n’est
                    d’avoir obtenu ce cqp.

                    Puisque la question reste la mĂȘme, Ă  savoir : qui
                    sont les personnes qui encadrent ces formations ?

                    Toujours les mĂȘmes observations : misĂ©rabilismes de
                    ces personnes “formatrices”, totale dĂ©connection de la
                    rĂ©alitĂ© du terrain…
                    Des personnes inefficaces avant le sont restées,
                    et celles utiles Ă  l’Ă©quipe avant le sont restĂ©es.
                    L’intĂ©rĂȘt est peut ĂȘtre de donner Ă  des personnes un
                    peu en perdition l’illusion de s’investir dans quelque chose,
                    d’avoir un but quelques temps (c’est quand mĂȘme assez
                    long si l’on compare lĂ  aussi au Bafa)…

                    Mais bon, ce n’est que quelques annĂ©es d’observation ici Ă  toulouse.

                    #23319
                    lejoueurfoux
                      @lejoueurfoux

                      la principale diffĂ©rence est liĂ©e au fait que le BAFA est non professionnel ce qui n’est pas le cas d’ un CQP .

                      #18883
                      LATIF
                        @latif
                        #23321
                        LATIF
                          @latif

                          Bonjour Ă  tous,

                          Dans le cadre d’un projet sur l’accompagnement des agents dans la mise en place de la nouvelle rĂ©forme je m’intĂ©resse Ă  cette certification professionnelle trĂšs peu connue.

                          Quelqu’un aurait-il suivi cette formation ? que pensez vous du contenu ? quelles diffĂ©rences avec le BAFA ?

                          Merci d’avance 🙂

                        11 sujets de 1 à 11 (sur un total de 11)
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