Oui une identité d’animateur, mais on joue dans des situations fictives : conflits, réunion d’équipe. Donc on joue un rôle pour voir ce que ca va provoquer. Un comportement qu’on n’a peut être pas l’habitude d’avoir. C’est aussi un des aspects du jeu de rôle non?
Quant au théâtre forum évoqué par XXYYZZ, c’est plus qu’un jeu de rôle parmi d’autres c’est une discipline. Une discipline par ailleurs très intéressante. Pour ceux qui habitent à Paris, ils ont même la chance incroyable de pouvoir participer aux ateliers de la compagnie NAJE. Du bon boulot, foi de spectateur.
Le théâtre forum, un sujet déjà abordé ici :
https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?viewmode=flat&topic_id=8355&forum=23
Bourricot a écrit:
Il faut voir comment cela est amené. C’est comme le jeu de rôle en soi. Il s’agit tout de même de prendre une identité qui n’est pas la nôtre, de jouer parfois des rôles non sympathiques et d’accepter de se retrouver dans des situations de conflits certes fictives mais tout aussi déstabilisantes si on y est pas suffisament préparé.
heu, en général, la personne qui est observée c’est celle qui a le rôle de l’anim… donc c’est prendre l’identité que l’on aura bientôt!
Il faut voir comment cela est amené. C’est comme le jeu de rôle en soi. Il s’agit tout de même de prendre une identité qui n’est pas la nôtre, de jouer parfois des rôles non sympathiques et d’accepter de se retrouver dans des situations de conflits certes fictives mais tout aussi déstabilisantes si on y est pas suffisament préparé.
amuelle a écrit:
perso, j’ai déjà subi le jeu de rôle en tant que stagiaire (c’était pas dans le cadre du bafa) et j’en ai un mauvais souvenir. Nous étions filmé et après on nous repassait le film et on nous décortiquait tous nos défauts. Je ne l’ai pas très bien vécu.
Pour des animateurs, je pense que c’est aller trop loin dans le détail.
Salut Amuelle, moi c’est plutôt le fait que ce soit filmé qui me surprend. Autant ça peut être pas mal pour le stagiaire pour qu’il se voit réellement en situation (avec un regard extérieur sur lui-même je dirais), mais retransmis devant tout le monde, je pense que je n’aurais pas énormément apprécié non plus… je ne saurais pas dire pourquoi, mais je n’approuve pas!
Tu as réussi à surmonter ça? 😀
perso, j’ai déjà subi le jeu de rôle en tant que stagiaire (c’était pas dans le cadre du bafa) et j’en ai un mauvais souvenir. Nous étions filmé et après on nous repassait le film et on nous décortiquait tous nos défauts. Je ne l’ai pas très bien vécu.
Pour des animateurs, je pense que c’est aller trop loin dans le détail.
Ok Bellegardien! C’est comme cela que l’on dit?
Bon! Un livre entier est consacré au sujet, alors un simple message…
Un exemple cependant:
Pour introduire les responsabilités, nous commencons par un procés fictif.
On imagine un accident ou un cas litigieux. La famille a porté plainte et on joue le procés.
Certains rôles sont tenus par des formateurs (président du tribunal, expert de la DDJS qui rappelle les textes, directeur de l’ACM) ,d’autres rôles sont tenus par des stagiaires (animateurs concernés, avocat de la famille) etc
le proces dure quelques minutes, puis chacun reprend sa place.
Questions au groupe de stagiaires : Y a t’il faute? ou erreurs ? D’apres vous qui est responsable ?
Quelle responsabilité?
S’ensuit des informations avec questions, réponses ,débats sur les différentes responsabilités, civiles , pénales , contractuelles, combinées. Souvent je fais un petit couplet sur la responsabilité morale en précisant qu’elle n’est pas justiciable, mais propre à chacun d’entre nous.
Je passe les détails.
Sur un sujet regarde la place qu’il a fallu pour résumer un moment.
Alors sur tout un stage.
Allez bye
XXYYZZ a écrit:
back_snow a écrit:Si on veut poussé le sujet plus loin, vous utilisez le jeu de rôle pour quel contenu de formation et sous quel forme. le stagiaire qui est acteur dans le jeu de rôle, le formateur qui est acteur, un jeu de rôle pour vous doit être dans le réaliste ou au contraire dans la faute pour qu’il fasse réagir.
J’ai envie de répondre; “les deux mon commandant.”
Tout dépend du sujet de nos objectifs, du type de stage.
L’important est l’usage que l’on en fait ensuite, car je le rappelle, le jeu de rôle n’est pas une fin en soi mais un moyen pour introduire un moment de travail.
Mon commandant c’est trop haut pour moi quoi que.
Mes questions étaient dans le but d’aller plus loin dans le sujet et pas rester sur du superficiel comme là
back_snow a écrit:
Si on veut poussé le sujet plus loin, vous utilisez le jeu de rôle pour quel contenu de formation et sous quel forme. le stagiaire qui est acteur dans le jeu de rôle, le formateur qui est acteur, un jeu de rôle pour vous doit être dans le réaliste ou au contraire dans la faute pour qu’il fasse réagir.
J’ai envie de répondre; “les deux mon commandant.”
Tout dépend du sujet de nos objectifs, du type de stage.
L’important est l’usage que l’on en fait ensuite, car je le rappelle, le jeu de rôle n’est pas une fin en soi mais un moyen pour introduire un moment de travail.
XXYYZZ a écrit:
back_snow a écrit:Y a aussi le brainstorming.
Personellement j’utilise le brainstorming (tempête sous un crane), pour introduire la notion de projet et
les dfférents types de projet. Mais cela me demande chaque fois beaucoup d’improvisation et un peu de manipulation (eh oui). Je le déconseillerai à un formateur débutant.
Méthode peu être pas des plus simple a utiliser après la déconseillé a un formateur débutant hummm. Sur une doublure un formateur débutant et un confirmé cela peu permettre aux nouveaux formateur de se lancé si il se sent bien sur la démarche de projet.
Après je plussoie par rapport a ce que tu as dis plus haut, le répertoire de chant se construit a travers des mises en situations, tas (temps d’animation stagiaire) ou starter mais pas à travers des jeux de rôles.
Si on veut poussé le sujet plus loin, vous utilisez le jeu de rôle pour quel contenu de formation et sous quel forme. le stagiaire qui est acteur dans le jeu de rôle, le formateur qui est acteur, un jeu de rôle pour vous doit être dans le réaliste ou au contraire dans la faute pour qu’il fasse réagir.
Otéllo
Je pensais que personne ne s’apercevrait que je manipulais quelquefois.
Mais cela me demande chaque fois beaucoup d’improvisation et un peu de manipulation (eh oui).
OUH ! :non: Pas bien :non: 😮 😆 :content:
Non mais c’est vrai, en formation de formateur on apprenait comment manipuler un public sans qu’il s’en aperçoive. Je le fais aussi dans certaines formations, les résultats sont parfois étonnamment efficaces.
Je suis assez d’accord pour dire que, à force de faire trop de jeux de rôle, la formation perd de son sens. Il faut effectivement préférer le terme de mise en situation et ne pas hésiter à stopper les mises en situation qui ne seraient pas réalistes.
crevette76 a écrit:
Sinon oui jeux de rôle en formation, ben déjà le package de jeux/chants etc que j’ai acquis en BAFA c’est en les jouant comme si on était les mômes puis en discutant de la menée ensuite qu’on les a acquis… et qu’on a opté pour tel ou tel mode de menée 🙂
La phase analyse derrière est essentielle, sinon le jeu de rôle risque bien de ne plus en être un.
Ceci est bien évidemment, un des points essentiels de la formation BAFA. Nous pratiquons comme crevette. Par contre ,nous n’appelons pas cela jeux de rôle, mais menée d’activité ou mise en situation.
back_snow a écrit:
Y a aussi le brainstorming.
Personellement j’utilise le brainstorming (tempête sous un crane), pour introduire la notion de projet et
les dfférents types de projet. Mais cela me demande chaque fois beaucoup d’improvisation et un peu de manipulation (eh oui). Je le déconseillerai à un formateur débutant.
Les avantages du jeu pour qu’il est un impact intéressant : il faut faire des petits groupes de stagiaires, adopté un placement dans la salle qui permette d’avoir une bonne vision et une bonne écoute. Faut que la scène soit assez courte si on veut pouvoir ressortir les éléments essentiel. Pareil si le doc ou la situation sur laquelle on s’appuie est trop riche on risque de passer a coté de certains éléments.
Entièrement OK avec toi. Il faut, en effet bien cerner le sujet pour ne pas passer à coté de certains éléments, voire de de risquer de faire complètement dévier l’objectif.
Allez A+
saltimbanque a écrit:
Dans mon association c’est : OSCAR A.D CRAB
Pas mal comme recette pour réussir une bouillabaisse
Autrement pour revenir au sujet, le jeu de rôle est plutôt un bon moyen d’apporter des contenus mais comme on dit trop de jeu de rôle tue le jeu de rôle.
Nous on essaye d’alterner au contenu. On utilise régulièrement aussi des Philips 66 ou des effets boule de neige.
Après on utilise régulièrement le système d’affiche/slogan.
Y a aussi le brainstorming.
Les avantages du jeu pour qu’il est un impact intéressant : il faut faire des petits groupes de stagiaires, adopté un placement dans la salle qui permette d’avoir une bonne vision et une bonne écoute. Faut que la scène soit assez courte si on veut pouvoir ressortir les éléments essentiel. Pareil si le doc ou la situation sur laquelle on s’appuie est trop riche on risque de passer a coté de certains éléments.
Dans mon association c’est : OSCAR A.D CRAB
Dans ces cas la y a le PSIALACRE aussi lol
non, mais ça y ressemblait, il y a beaucoup de points communs (juste quelques différences dans le vocabulaire…)!
Mais je vois que tu es au point :content:
Ludou ?
ce ne serait pas le SAADCRAFRA ?
Sensibilisation
Aménagement
Accueil
Déroulement
Contenu
Rythme
Animation (rôle des anims…)
Fin ?
Rangement
Analyse
Waouh…. heureusement que j’en sors du BAFA ! 😀
c’est certain qu’il faut analyser, et en collectif!
dans le genre, y avait aussi le PSADRAFRA ou un truc comme ça (le BAFA n’est pas si loin, mais les sigles… 🙁 )!
C : cadre – adaptation du lieu
R : Rôle de chacun
E : Equipe – Mise en équipe
I : Imaginaire
R : Règles
A : Action – le but est-il claire
Avec tout ca on a un jeu qui est normalement réussi…