On m’a parlé d’un autre document sur le sujet… à la fac du miraïl…
Sinon : n°5 de la revue Z épuisé, malgré ce que dit le site du distributeur.
Fût un temps où il y avait un terrain d’aventure à Toulouse… mais j’ai guère creusé, à l’époque, donc il y a peut-être des personnes au courant dans la coin ! Faut voir du côté des contemporains des années 1970-80.
merci pour ces infos sur les t.a.
Comme ça serait bien que quelqu’un qui a vécu ces terrains d’aventure et leurs “actualisation” vienne ici nous raconter…
Sinon tes positionnements ont certainement une chance de résonner ici sur le forum…
Pour ce qui du côté “hard” de certains échanges, j’avoue qu”il m’arrive en ce moment d’avoir du mal à en suivre certains… mais comme c’est agréable de venir se confronter ici à ces échanges, quand on sait ce qu’a été ce forum à une époque, un speed dating de la bêtise… je ne pense pas que celui-ci particulièrement soit difficile à suivre : je suis un terrien s’agissant d’animation…
Et enfin merci pour ces infos sur cette revue que je connaissais pas : j’ai vu qu’elle était trouvable sur ma ville… cool.
Salut,
très intéressant toutes ces discussions, il y a de la matière, lourde à digérer quand on prend le fil en cours… mais ravie de découvrir les sujets comme celui-ci sur ce forum.
Pour infos, puisque c’est cela qui m’y amène, le terrain d’av du père lachaise à Paris, c’est la survivance du terrain de la rue des Orteaux qui existait fin des années 70. Le fonctionnement s’est hélas avec le temps, quelque peu normalisé afin de respecter un certain nombre d’exigences législatives. Un ami était de l’équipe de la rue des orteaux. Lui, comme moi, sommes allergiques à la dérive sécuritaire et gestionnaire des temps de loisirs ET éducatifs (je ne confonds pas les deux, mais les deux sont une partie de ma vie pro et militante).
Le constat, c’est qu’au-delà de l’évolution du “secteur” qui s’est “technicisé” en même temps que professionnalisé, c’est la société toute entière et son évolution qu’il faut interroger. La notion de projet est partout. On “autonomise”, on libéralise, et on rend chacun.e responsable de la merde dans laquelle il.elle se trouve; c’est aussi cette réalité-là, le projet (de vie, d’insertion,…). Rejetter la responsabilité sur l’individu, et rendre l’individu “acteur”. J’extrapole mais pense nécessaire l’analyse de la société dans son ensemble.
Sur la tyrannie du projet, lire, entre autres, (l’excellente) revue Z, n°5 sur le travail social et l’éduc pop.
Ah, et dernier truc, Les quelques fois où je suis repassée devant le terrain d’av, il était fermé.
Salutaions
Y’a une autre idée sous tendue ici (et dans le post “temps du midi” là où il en est en ce moment) c’est celle du rapport à l’autorité.
Si il peut y avoir des gens qui peuvent faire autorité s’agissant d’animation, il n’y a de mon point de vue personne qui représente l’autorité quand je travaille en animation.
Je n’ai pas ce soucis de “respecter” une quelconque autorité parce que les petits d’hommes n’appartiennent à personne : société, parents, éducateurs en tous genre…
Si il y a bien un avantage à ce métier d’animateur, c’est celui ci : c’est bien l’animateur qui a le pouvoir.
C’est un “poids” en moins qui me facilite bougrement le travail.
Je n’ai absolument aucun compte en rendre s’agissant de commandes institutionnelles, projets d’où qu’ils viennent, objectifs, égos…
Il s’agit juste de penser le plus intelligemment possible cette rencontre avec les enfants dans un lieu et un temps qui leurs appartiennent.
Très intéressant. C’est ce que j’essaye toujours dans un premier temps remarque.
Le concept des “TAZ” n’a d’utilité que si on se retrouve malencontreusement face à des murs qui ne veulent rien changer (ou alors parce que je ne me sens pas capable, moi, de faire évoluer les choses à cet endroit-là avec ces gens-là).
Et oui, c’est aussi ma faute, d’avoir mal choisi mes collègues. Mais pour avoir assez de tune pour vivre l’année, je choisis parfois par défaut des structures qui ne me correspondent pas vraiment. C’est ce que je disais dans ma première réponse à Vegeteuse.
Donc parfois “au grand jour”, parfois “vivons bien, vivons caché” selon les contextes de mes lieux de travail.
Je ne crois pas qu’il faille réagir ainsi en premier lieu : cette idée de se cacher : il faut plutôt avoir l’idée de construire petit à petit en équipe, ou celle de mordre : et dans ce cas, on fait “au grand jour” : j’ai donné ce même exemple de grimper dans les arbres au milieu de la cour déjà sur le forum : face à mes collègues qui me tournaient autour et qui finallement sont venus me dire que c’était interdit aux enfants de grimper dans les arbres, il suffit de leur répondre d’une façon agressive que c’est moi qui gère l’animation. Point. Et de retourner à leur boulot.
encore une fois : la violence est un outil de travail.
Viens ensuite le temps du retour hors animation. Il n’était écrit nulle part d’ailleurs que les enfants ne pouvaient pas grimper aux arbres dans le cas d’une animation, avec un adulte.
Alors certes c’est plus par lacheté que ses collègues acceptent ces avancés, mais quel est le but ? au bénéfice de qui ?
De toute façon, c’est quand même la situation la plus rare : il est plus intéressant de faire par étape, en concertation : au contraire de ce que vous dites, il est très facile de trouver des gens qui veulent avancer, près à remettre en cause des fonctionnements (je parle de direction de claé ; c’est plus difficile avec les animateurs : mais ce travail se fait avec la direction (pour une fois) d’abord : dés l’embauche : être d’accord sur le fait qu’en tant que nouveau dans l’équipe ce que l’on va apporter vis à vis de son expérience, c’est un regard neuf : sans doute que c’est sur ce type d’acceuil claé que cela est le plus important)
Viendra ensuite le temps si cela ne peut avancer de penser “faire de toute façon”.
Il faut déterminer des priorités : ce qui semble le plus dangereux pour l’entre-enfants dans un fonctionnement : un système d’inscription, ou un système d’organisation global qui fait que le nombre d’enfants qui se retrouvent “en jeu libre” est dérisoire (comme c’était le cas sur l’avant avant dernier claé où j’ai bossé) :
dans ce cas-là, il y a eu des bocages au niveau des anim’ : peu à peu, les 4 qui posaient problème sont partis, je les ai aidés dans cette décision (il n’est pas bon qu’un anim’ reste trop longtemps sur un claé)
A partir de là, au fur et à mesure que d’autres anim’ arrivaient, il a été bien plus facile de construire en intelligence, autour de l’enfant, sans les scories égo.
Je crois donc qu’il est primordial de d’abord penser : bosser avec une direction intelligente, et de construire avec elle ces changements : sinon on fait dans du marginal sans suite, du cacher. C’est intéressant de consolider la méfiance naturelle des groupes d’enfants vis à vis des adultes, mais c’est plus pérenne de bosser avec la direction. quand cela est possible : et pour ça, cela se joue au moment du recrutement : si vous bossez avec une direction de merde, vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous : ou vous avez choisi délibéremment pour agresser ces personnes, ou vous avez mal choisi, mal auditionné, pas posé les bonnes questions.
Comment le vivent les enfants? Est-ce qu’ils ont conscience que ce sont des moments hors la loi? Ou ont-ils au contraire l’impression que c’est la direction avec ses exigences sécuritaires qui sont “hors leur lois”? Et donc ce moment légitime..
Ca dépendait des fois, si cette règle de ne pas grimper aux arbres était dite aux enfants ou seulement aux anim’. Je jouais avec les non-dits, comme souvent. Généralement, je leur dis que ça reste entre nous, de ne pas trop l’ébruiter. Et tanpi si je me fais repérer, je me prendrai qu’une simple remarque de ma hiérarchie.
Parfois, ils savent que je joue aussi avec les règles que j’estime injustes. (Encore une fois c’est très limite ce que je dis, parce que jouer avec les règles, c’est un jeu dangereux! et je risque de donner de mauvaises idées à certain-e-s qui interpréteront mal mes dires). Et eux sont souvent bien d’accord que les règles sont trop nombreuses, mais j’explique alors aussi pourquoi les adultes d’aujourd’hui mettent autant de règles (peur pour votre sécurité, …).
Alors ils prennent bien conscience de cette création d’un espace temporel limité qui nous permet de nouveaux plaisirs, mais que pour que cet espace existe, il doit resté discret aux yeux et aux oreilles des autres. [sachant que je fabrique différentes “ZoneAutonomeTemporaires” en fonction des personnalités des enfants, avec différents petits groupes d’enfants, ce n’est pas le privilège d’une toute petite minorité].
Je crois qu’à travers ces moments hors-la-loi, et à travers mes critiques sur les règles existantes (je dis parfois aux enfants : “on ne peut pas parce qu’il y a une règle qui nous l’interdit, mais je vais essayer de négocier avec le chef pour supprimer cette règle”. Quand c’est dans la réglementation, j’explique que je ne suis pas d’accord, mais que je suis obligé de m’y soumettre pour ne pas risquer le tribunal en cas d’accident).
Je leur montre finalement que les règles ne sont pas figées et qu’on peut tenter de les faire évoluer (c’est aussi le cas dans mes conseils d’enfants où les règles de vie évoluent avec le groupe). Et je montre aussi une autre dimension [très critiquable] : le fameux “pas vu, pas pris” pour s’offrir de nouvelles possibilités qui semblent inaccessibles et pourtant légitimes.
Je pense donc que les enfants sentent que nous sommes hors-la-loi, mais que la loi est injuste dans notre situation (évidemment, puisque ça va dans le sens des enfants). Et puis merde, finalement, on ne dérange personne et on ne se met pas en danger non plus (on risque de s’érafler au pire).
Je ne connaissais pas les Zones Autonomes Temporaires. Je me demande si ce n’est pas ce que je fais dans une certaine mesure.
Libertaire a écrit :
Je sais pas du tout si c’est une réponse intéressante que je fais là. J’avais encore jamais tenté de l’expliquer à l’écrit… J’espère que je ne suis pas trop brouillon risquant alors tout et n’importe quoi comme interprétation.
Si, si c’est intéressant et je crois que je comprends.
Mais ce concept m’attriste un peu aussi car cela sous entend que les moments où les enfants sont libres de faire ce qu’ils désirent ne pourraient qu’être temporaires, volés lors d’un moment d’inattention de “l’Oeil”.
Je vais essayer de te donner des exemples que j’ai vécu.
– Ma directrice ne veut pas que les enfants montent dans les arbres. Mais au fond du parc, il y a un arbre à l’abris des regards. Avec 3ou4 enfants, nous y allons, c’est un peu comme une mission. Et là, 1 par 1, ils peuvent grimper. Je leur donne une limite en hauteur (cette branche-là), et je reste en dessous d’eux pour assurer le coup. Finalement, je suis hors-la-loi puisque je vais à l’encontre des consignes de ma hiérarchie, donc si il y a un accident, je prends tout dans la gueule.
Comment le vivent les enfants? Est-ce qu’ils ont conscience que ce sont des moments hors la loi? Ou ont-ils au contraire l’impression que c’est la direction avec ses exigences sécuritaires qui sont “hors leur lois”? Et donc ce moment légitime…
Evidemment, je devrai plutôt bosser avec des gens qui sont en accord avec mes valeurs et mes pratiques, mais dans ce cas là, je ne trouverai plu personne,
C’est ce que me je dis aussi…
Autant pour moi 😉
/! je vais défendre un truc qui peut sembler très limites pour certain-e-s !
Je sais pas si tu connais le principe de “Zone Autonome Temporaire” (d’Hakim Bey) ? Je te laisse te renseigner si jamais j’arrive à te donner envie.
Le principe est de créer un espace éphémère où l’oeil de l’Etat n’a pas accès. Temporaire, parce que l’Etat peut désormais tout surveiller et il finira par découvrir cet espace pour y mettre fin si ça ne va pas dans ses intérêts.
Maintenant, j’applique cette idée dans l’animation. On remplace l’Etat par la hiérarchie (directeur si tu es anim’, organisateur si tu es dirlo, ministère si tu es organisateur). L’idée est de jouer sur les limites imposées par la hiérarchie (évidemment, là, tu penses obligatoirement à la sécurité des enfants tout de même).
Donc hors de la vue et des oreilles des hiérarchies, sur des petits laps de temps, tu peux te permettre davantage de libertés pour justement laisser les enfants déconstruire/construire, foutre le bordel (comme disent les adultes “bien-pensant”), appréhender les risques (en mesurant les risques irréversibles, et pas les petites écorchures), … Sachant que tu doit être tout de même très bien préparé et organisé, puisqu’il y a des chances que les enfants en parleront autour d’eux. Et dernièrement, faut savoir argumenter tes pratiques d’un point de vu pédagogique au cas-où les hiérarchies te demandent une justification.
Je sais pas du tout si c’est une réponse intéressante que je fais là. J’avais encore jamais tenté de l’expliquer à l’écrit… J’espère que je ne suis pas trop brouillon risquant alors tout et n’importe quoi comme interprétation.
Je vais essayer de te donner des exemples que j’ai vécu.
– Ma directrice ne veut pas que les enfants montent dans les arbres. Mais au fond du parc, il y a un arbre à l’abris des regards. Avec 3ou4 enfants, nous y allons, c’est un peu comme une mission. Et là, 1 par 1, ils peuvent grimper. Je leur donne une limite en hauteur (cette branche-là), et je reste en dessous d’eux pour assurer le coup. Finalement, je suis hors-la-loi puisque je vais à l’encontre des consignes de ma hiérarchie, donc si il y a un accident, je prends tout dans la gueule.
– Mon organisateur veut que les ados aient un planning dès le 1er jour de la colo pour le ménage. Mais moi, j’estime que les ados doivent se rendre compte par eux-même de la nécessité d’une organisation collective pour vivre dans un espace potable. Donc je fais croire à mon organisateur que le planning est en place sur une base de volontariat (ce qui est vrai, mais les volontaires sont très rares), alors que les ados auront mis plusieurs jours avant de réfléchir et mettre en place un planning de tâches tournantes. Les premiers jours étaient bordéliques (ça n’aurait pas plu à une inspection jeunesse-et-sport par exemple), mais je suis convaincu que j’ai accompagné les ados dans un meilleur sens que si j’avais imposé bêtement mon idée d’organisation.
Evidemment, je devrai plutôt bosser avec des gens qui sont en accord avec mes valeurs et mes pratiques, mais dans ce cas là, je ne trouverai plu personne, et je n’ai pas envie de me faire chier à monter ma boite en subissant les pressions financières et les contraintes du ministère (ce qui n’est plus le même métier en plus!)
Libertaire a écrit :
Il est passé où le sujet de Moilapa “Une journée en CLAE” ?? 🙁
Y’avait surement plein de pistes à penser et à expérimenter pour toi Végéteuse ^^
Merci 🙂 je connais le post de Moilapa ; je m’inspire déjà beaucoup (trop? :roll:) de ses ateliers.
Ces terrains d’aventure sont à l’opposé des préoccupations sécuritaires et matérielles de l’Ecole. Alors, je réfléchissais à comment amener le fait que l’enfant ait besoin de construire/détruire, de prendre des risques sans que ce soit perçu dans le CLAE comme le début de l’apocalypse.
Retrouvé ! (il était caché dans les sujets “de plus plusieurs années”) :
Quelques petites interrogations concernant les CLAE (Moilapa, Janvier2009->Février2012 (18pages))
Il est passé où le sujet de Moilapa “Une journée en CLAE” ?? 🙁
Y’avait surement plein de pistes à penser et à expérimenter pour toi Végéteuse ^^
Plus je lis tes récits sur les terrains d’aventure, plus ce concept m’inspire.
Trouvé sur le lien Piaget disait : « Ce qu’on enseigne à l’enfant, on l’empêche de le découvrir ou de l’inventer ».
Dans quelle mesure, je peux m’en servir pour le travail en CLAE? En particulier adapter l’idée (toute simple) de laisser les enfants agir sur leur environnement : construire, détruire et prendre des risques.
Edité pour injure.
L’un des auteurs s’est posé la question des raisons qui poussaient ces enfants à fréquenter ce lieu où rien ne les obligeait à aller…
”Les motivations profondes des enfants tiennent généralement autour de deux pôles : pouvoir et action.
Lors de ses venues, l’enfant est accepté tel qu’il est (compétences, caractères, limites…) Il n’est pas refoulé : la structure ne l’écrase pas, les animateurs n’attendent rien de lui. Par cette liberté première et par les possibilités qu’offrent le terrain (…) l’enfant possède un pouvoir réel. Ce pouvoir lui permet :
– de s’affronter aux matériaux, aux autres, aux risques
– de créer son aventure, de réaliser ses projets, d’être maître de lui-même
– de laisser sa trace et être reconnu.”
Comment tout cela serait-il possible aujourd’hui quand on conçoie l’enfant d’abord comme un être en devenir ?
”Le rêve est bafoué dans les strucutres traditionnelles (…) Le terrain est un lieu où se vivent de nombreux fantasmes individuels et collectifs, propices au développement de l’enfant dans la mesure où celui-ci doit constamment faire le lien entre le concret (matériaux, environnements, capacités…) et son rêve. Ces aventures ne sont pas programmées, mais naissent d’idées subites.”
(c’est d’ailleurs autour de cette idée “d’idées subites” que je demain je commence sur une nouvelle structure (claé) occasion de découvrir notamment quels sont les freins qui surviennent face à cette façon d’appréhender les temps d’animation)
sinon, tout est dit ici : notamment sur cette non programmation, cette idée que chaque jour d’animation devrait pouvoir être vécu comme une aventure… comme on est loin du système dominant d’aujourd’hui où l’on enfile les bêtises plus vite que les perles…. Le planning n’est pas forcément une mauvaise chose (il rassure notamment les animateurs) mais la façon d’y voir en emploi du temps “posé” en fait un outil déastreux de plus.
“Si ce n’est pas possible dans les accueils traditionnels, ce n’est pas parce que la logique en action tient à minimiser ces temps primordiaux pour l’enfant. C’est avant tout tout bonnement parce que l’animateur est incapable de penser sa place dans cette situation où l’enfant rêve, “d’idées subites”
(là, je ne suis plus sûr que cela soit une citation de l’un des ouvrages dont je parle ici, notes et citations s’étant un peu emberlificoter ici)
Incapable de penser sa place, et incapable surtout de suivre l’enfant dans ces aventures : du point de vue du “lâcher prise”, mais aussi de ses capacités tout court : une flaque et les enfants ont envie de faire un bateau, là, maintenant , Mais l’animateur n’est pas capable d’élaborer l’atelier, ou de juste permettre aux enfants d’essayer sans lui.
Moilapa, je pense que tu n’as jamais été voir le travail des animateurs en maternelle et que tu te contentes encore une fois et comme toujours de juger les gens par l’image que tu te représentes d’eux…
Les maternelles n’ont-ils pas assez de dextérité pour fabriquer un objet pour leurs parents ?
Heureusement pour toi, j’ai été dans ce milieu de l’éducation nationale, en partie dans les maternelles et je peux te dire que ce sont bien les enfants qui réalisent les objets, certes aidés et guidés par les animatrices, mais ce sont EUX qui montent l’essentiel.
Alors avant de critiquer, de cracher, de déverser ta haine sur des choses que tu ne connais pas (ou des personnes comme moi que tu critiques vertement sans les avoir vu travailler sur le terrain), bouge ton cul de ta chaise sur laquelle tu restes sagement assis tous les jours et va voir un peu le métier sur le terrain !
Je viens d’apprendre en lisant l’un des mémoires de Shaaa (merci Shaaa) qu’il existait un dernier terrain d’aventure en France !!! Si vous habitez Paris et que vous êtes animateur, je ne peux que vous conseillez d’aller voir une structure qui fait partie de l’histoire de notre métier, qui en dit long sur ce qu’est l’animation sociocul aujourd’hui, quelles sont les logiques à l’oeuvre… Mais dépêchez-vous : visiblement le lieu est en danger (évidemment !) Voici le site internet :
http://lespetitspierrots.blogspot.fr/
S’agissant encore des terrains d’aventure : voici ce qu’énumère l’un des auteurs de l’un des livres que je cite dans ce post, s’agissant du matériel acheté pour le fonctionnement des lieux :
”En 26 mois de fonctionnement, plus de 75 tones de bois sont utilisées. une tonne et demi de ciment, autant de sable, 130 gl de peinture, une tonne de briques, 800 kilos de clous, des km de fil de fer…”
C’est vrai qu’on est très loin de la “super” idée trouvée par la gentille animatrice dans le “super” livre pour faire des trucs pour noël…
Quand on laisse aux enfants le choix de ce qu’ils voudraient faire, réellement librement, par exemple s’agissant de manuel, bizarrement on ne retrouve rien de ce qui fait la routine des accueils enfants, partout…
Feux, eaux, creuser la terre, gadoue, construction de cabanes, s’occuper des animaux… dans une logique aujourd’hui incompréhensible aux animateurs : la petite brûlure qui évite l’accident”… dans une société où la petite brûlure est devenue juste inimaginable…
Il peut arriver qu’une activité sur ces terrains soit la même que ce que l’on peut retrouver sur un accueil d’aujourd’hui… une activité “cerf-volant” par exemple…. mais en fait il n’y a rien de commun : sur le t.a. l’activité va naître de l’arrivée sur le site d’un enfant qui a trouvé un plan dans un magasine. Il va donc falloir lire le document, chercher sur le terrain les matériaux nécessaires, essayer…. quand dans un clsh les enfants commencent par s’assoir, reçoivent comme par magie le matériel, rien n’est expérimenté, tout est déjà débrousaillé, et quand la moindre difficulté pointe, l’adulte fait à la place : ce qui fait que, progressivement, dans un centre aéré, la logique veut que l’enfant sait que l’adulte va faire à la place. Il n’est plus besoin de demander (d’où par exemple des enfants en pleure sur mes ateliers qui ne peuvent juste pas comprendre que ce soient eux qui vont devoir faire)
On en arrive au paroxisme de ce qu’il se passe sur les accueils mater’ où l’on voit le soir les enfants repartir tous avec l’objet entièrement réalisé par l’animateur (l’animatrice devrais-je dire) qui l’a fait consciencieusement la veille chez lui (elle) : l’enfant a juste à “signer” : ajouter une gomette forcément autocollante, en se gardant bien de salir le travail de sa gentille conne d’animatrice…
une violence de plus faite à l’enfance que l’on retrouve partout. tout le temps.
non pas évidemment du fait des limites de ces petits, mais des limites de l’animateur.
Bonjour à tous et à tous,
à la suite du “visionnage” du post de Bourricot ici, et après quelques lectures, je tente de rattacher les travaux de Benasayag à cette discussion. J’attends vos critiques.
Au fil de son œuvre, Miguel Benasayag décortique la postmodernité, cette époque terrifiante où l’homme est séparé de son monde, de sa vie, selon l’analyse avant-gardiste de Guy Debord (1).
Tout au long de son œuvre – à l’exception de Malgé tout, récit et théorie de la torture basée sur son vécu des années 1975 – 1978 en Argentine, et à l’exception de Les Passions tristes, ouvrage de psychologie clinique visiblement écrit en grande partie par son co-auteur, un certain Gérard Schmit -, Benasayag explicite la problématique de la lutte dans un époque marquée par les passions tristes, comme l’avait si bien dit Spinoza. Selon Spinoza, l’espoir est une passion triste, puisque nous sommes dans l’appréhension de l’avenir et dans la discipline envers les leaders qui connaissent l’objectif final (nous y reviendrons).
De façon quasi systématique, Benasayag déroule cette problématique selon un schéma bien établi :
1. un portrait désespéré et sans concession de notre époque,
2. une critique des formes traditionnelles de l’engagement, au sens large,
3. et une éloge de la spontanéité, de l’action.
(parenthèse de Lapin : “théorie de l’action” ici à ne pas confondre avec “théorie de l’agir” des Ceméa, rien à voir)
1. Regard affuté sur la postmodernité
« Désespéré » doit s’entendre ici non pas comme découragé, chagriné ou triste, mais comme un regard détaché de l’espoir : le futur n’est plus porteur de la promesse d’un monde meilleur (« c’était la lutte finale » écrivait ainsi Benasayag (2) à 26 ans au sujet de sa lutte passée contre la dictature de la junte militaire en Argentine) mais est devenu sinistre : « Nous nous trouvons face à une véritable inversion de l’idée même de promesse. La postmodernité a en effet produit son contraire symétrique : le futur, le lendemain relevant jusqu’alors du domaine de l’espoir, s’est tragiquement transformé en une attente angoissée face à l’horizon de “menaces.” (3) »
2. Du militantisme traditionnel à la nouvelle radicalité
Les luttes des altermondialistes, des zapatistes, des sans-terre… depuis les années 1990 ont ce point commun qu’elles abandonnent l’objectif central de la prise de pouvoir. C’est dans cet esprit que Benasayag invite à dépasser le militantisme traditionnel : « D’une part, en constatant que le pouvoir n’est ni le lieu ni le moteur depuis lequel se modifie la société, détruisant l’illusion d’une scène hors quotidien où s’ordonnerait le monde. D’autre part, en rompant avec la vision d’une action à proprement parler extraordinaire, unidimensionnelle et polarisée par la lutte pour un avenir abstrait, afin de réinvestir les dimensions multiples de la vie. (4) » C’en est fini de « la lutte finale. »
L’optimisme de la volonté se heure aujourd’hui à la complexité des structures, à l’impossibilité d’une compréhension globale totale. En ce sens, Benasayag est le digne disciple de Foucault.
Michel Foucault se distingue de l’approche globalisante du pouvoir de Kant et Marx au milieu des années 1970 en proposant le modèle de « l’affrontement belliqueux des forces (5). » Plutôt que de poser la question de la légitimité du pouvoir, Foucault propose une explication systématique et minutieuse des mécanismes de domination et d’asservissement, notamment à travers les énoncés et les discours. Nous servons le capitalisme en raison « d’une trame de pouvoir politique, capillaire (6) » qui fait de nous des agents de production.
Benasayag reprend à son compte cette analyse : La société est une représentation unitaire de situations multiples. « La société n’existe pas. La société comme complétude n’est rien d’autre qu’un pur imaginaire, une abstraction homogénéisante (7). »
3. Une théorie de l’action
Ainsi, Il faut cesser de vouloir rassembler les luttes sous un front commun, de les fédérer sous un projet supérieur, mais construire des contre-pouvoirs à partir de situations concrètes. Il faut mettre en pratique la lutte pour la liberté et la justice au quotidien et abandonner l’horizon d’une société finale. Les actions militantes doivent donc intervenir au niveau de la multiplicité situationnelle : le contre-pouvoir multiple pour contrer la centralité capitaliste. Il s’agît donc d’habiter le présent avec rayonnement et ardeur : « assurer la liberté dans notre situation, c’est aussi faire avancer les passions joyeuses en faisant reculer la tristesse. (8) »
C’est finalement une justification théorique de la « pédagogie de la vie » de solleana : « …plein d’expériences vivantes qui prennent place dans une totalité signifiante qui est celle du vivant. (9) »
Mais renoncer à dominer l’universel n’est pas renoncer à penser, car « nous ne pouvons séparer la pensée de la production. (10) »
En quoi la théorie de Benasayag nous concerne-t-elle ?
« La liberté est tout entière dans l’expérience de la liberté elle-même (11). »
Benasayag parle « d’engagement recherche (12) » (recherche – action dit-on plus généralement depuis les travaux de Lewin dans les années 1950) comme la possibilité de construire avec les contradictions. Accepter le projet (et non le programme), avec un début, un déroulement et une fin… et l’échec possible. Accepter l’incertitude, l’expression des conflits (13) pour sortir de « l’enfermement intellectuel » du projet, comme j’ai tenté de le résumer (14).
Ainsi, résister c’est créer les conditions théoriques et pratiques de l’émancipation et du développement de la vie dans diverses structures. Résister c’est créer avait simplement dit Deleuze.
—
(1) DEBORD, G. (1967) La Société du spectacle
(2) BENASAYAG, M. (1980) Malgré tout, p. 66
(3) BENASAYAG, M. et SZTULWARK, D. (2002) Du contre pouvoir, p. 11
(4) AUBENAS, F. et BENASAYAG, M. (2002) Résister c’est créer, p. 91
(5) FOUCAULT, M. (1997) Il faut défendre la société p. 18
(6) FOUCAULT, M. (1974) Cours au collège de France. Folie, une question de pouvoir. p. 622
(7) BENASAYAG (2002), Op-Cit. p. 41
(8) BENASAYAG, M. (1998) Le mythe de l’individu p. 170
(9) solleana post #309
(10) BENASAYAG (1998) Op-Cit. p. 86
(11) AUBENAS et BENASAYAG (2002) Op-Cit. p. 73
(12) De l’engagement dans une époque obscure – Miguel Benasayag, lors des questions réponses à la fin. (merci Bourricot)
(13) moilapa post #282… et de nombreux travaux de l’éducation nouvelle
(14) Lapin post #278
Pour moi c’est ça la VRAI pédagogie !
Tout ce dont tu as parlé ce n’est pas de la pédagogie, c’est du dressage, du conditionnement, de l’organisation mais sûrement pas de la pédagogie… Si la pédagogie c’est apprendre à se doucher rapidement faut vite renommer le boulot de tous les pédagogues pour ne pas qu’ils soient assimilés à toutes ces âneries de l’animation.
cela n’a jamais été interdit de faire cuire des œufs sur un camp ou qu’un animateur joue un rôle et soit dans son élément.
Merci pour l’info, si tu avais lu avec un peu plus d’attention tu aurais pu remarquer qu’il s’agissait d’une réfection un peu plus prononcée que cela et que cela implique de questionner les fonctionnement dominants.
Un exemple, sur 90% des colos, on fait les activités de 10H à 12h, on prend les douches à 17h30, on a un temps libre après le repas, c’est cela l’homogénéisation de la vie en colo…
. Cela peut se défendre sur le temps d’un après-midi et de manière encadré dans un projet d’animation. Document mettant en place les activités avant le début de séjour et adaptable en fonction des “besoins” et des “envies” des enfants.
Ca c’est niveau 0 de l’animation en gros c’est quasi le niveau des animateurs professionnels, on va dire niveau 0,5 pour le paiement du BPJEPS. Le projet d’animation c’est bien souvent un projet de l’animateur, un projet du mec ou de la nana de 17 ans qui croit savoir ce que les gosses aiment au regard de sa propre médiocrité intellectuelle ou culturelle. Ca sera donc fureur pour les ados, olympiades pour les 6-12 et Franklin à la ferme chez les petits. Y a pas à se casser le cul, c’est toujours les mêmes animations pour demeurés qui reviennent.
La question qui est posée ici est de savoir dans quelle mesure la colo n’est pas une immense institution à broyer du vivant. On ne cesse de répéter que les mômes ont des rythmes différents, des individualités mais paradoxalement le rythme de la colo est le même pour tous qui plus est quand les activités sont imposées à tous ou dans un choix entre 2 ou 3 choses.
La question que je me pose actuellement c’est comment réussir à réintégrer la vie dans la colo et comment pourquoi pas parvenir à vivre la colo comme on vit “à la maison”. Ceux sur lesquels les équipes se lâchent allègrement à savoir les parents ont au moins le mérite de ne pas se soucier d’objectifs pédagogiques, de ne pas faire de projets d’animation ou de projets de vie pour leurs gosses, ils vivent, ils tentent l’expérience de la vie. Si l’on tente de reproduire la vie cela veut évidemment dire que l’on abandonne les plannings (c”est une évidence), les projets d’animation, les rôles précis et les poncifs de l’animation( je dois montrer l’exemple, on doit éduquer, on est pas de la garderie, etc.) et que l’on tente l’expérience du vivant. Dès que l’on commence à causer de tout cela, ça devient terriblement marrant et ça fout le bordel dans la tête de tout le monde.
Quelques exemples, pourquoi les mômes ne réveillent-ils pas les anims le matin? Pourquoi présentent on des activités aux mômes? L’aspect intéressant c’est de mettre cela en balance avec ce qui se vit à la maison, les mômes réveillent ils leurs parents? (des fois, pas toujours, etc.) Mangent on toujours à la même heure (globalement oui mais en vacances? Ben des fois on aura traîné pris l’apéro en ville, causé avec machin qui nous aura invité à manger, toutes ces choses qui n’arrivent jamais en colo on bouffe toujours à la même heure à part le soir de la boum…
Que fait un môme dans une journée avec ses parents? Ben, il va faire des courses, il va au parc, il joue dans sa piaule, il va voir mamie, il joue avec des copains, il s’emmerde à une réunion avec ses parents… plein d’expériences vivantes qui prennent place dans une totalité signifiante qui est celle du vivant. J’aime bien l’idée que Moilapa avance sur la déresponsabilisation des mômes… moi c’est ce que je remarque avec les mômes au bout d’un moment dans le séjour, ils deviennent cinglés, je crois qu’on fabrique des parfois des fous à rester dans nos murs et quand on sort on lâche des bêtes sauvages parce que c’est le vivant qui pète à la tronche. J’ai à l’esprit que les mômes quand ils sortent prennent conscience que “la vie continue” et que l’utopie de la colo avec son lieu clos ressemble bien parfois au meilleur de mondes d’Huxley… des gens plein de bonnes volonté qui s’occupent des mômes, qui réfléchissent à l’organisation pour que les mômes se marrent, jouent mais qui oublient la vie…
Rien que la question du taux d’encadrement en colo favorise évidemment l’aspect totalitaire puisque cela est fait pour contrôler, discipliner, c’est un maton-déguisé pour 12 mômes…
Oui. Et je ne pense pas que l’immuable “journée type” ait été pensée dans un souci “chrono-biologique”… ou même le moindre questionnement vis à vis des enfants…
Sinon on déciderait pas par exemple que tous les jours c’est animation de telle heure à telle heure, pour tous de la même façon, au même moment… le rythme de l’enfant dans le cas d’une colo, c’est juste un gros foutage de gueule. La preuve : c’est qu’il existe des récréations sur les colos !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
si l’enfant a besoin de récréation, c’est que le reste du temps il est en situation de travail. On est plus dans le domaine des loisirs. Et cet enfant a des horaires de travail qu’aucun adulte occidental accepterait.
L’enfant n’est pas au centre des réflexions des colos : pour une raison bien simple : l’enfant est une part de marché acquise, le séjour est vendu : faire dans la qualité (par exemple en pensant l’enfant) n’entre pas dans le cahier des charges : on s’en branle… Ce qui compte c’est que ce produit “colo” vendu tourne et aille à son terme, en respectant le produit tel qu’il aété vendu aux parents (tel jour poney…)
Il s’agit avant tout de rentabiliser le temps, en faisant “comme on a toujours fait” . De façon à faciliter au maximum le travail des animateurs. Qui n’ont pas plus , d’ailleurs, de prise sur cette organisation que les enfants.
De plus, le constat de Solleana ne s’arrête pas aux seuls temps de repas : c’est la journée entière qui est quadrillée, chronométére, la semaine, le séjour.
Et c’est surtout un constat bien plus “large” : celui de la gestion du collectif sur une colo. (où tout est fait pour rendre le travail des animateurs le plus facile possible) Et celui de la question de l’individu.
L’individu n’y existe que très peu sur ces colos, et le parallèle avec des casernes ou des hôpitaux psychiatriques me semble très juste.
Même si j’y vois un parallèle encore plus prononcé avec la prison ou la secte.
L’enfant n’y est individu que quand il dort. Tout le reste du temps, ces enfants ne sont qu’un parmi les autres. Et ce n’est pas n’importe quelle collectivité : c’est une collectivité sous contrôle constant des adultes : la collectivité entre enfants n’existent même pas : tout est régenté par l’adulte, l’enfant y est un irresponsable total qui n’a à s’inquiéter de rien : on pense pour lui, on roganise pour lui, on choisit pour lui. Comme dans un hôpital psy.
Dans cette situation d’enfermement, ce lieu clos replié sur lui même et qui se protège de l’extérieur, il y a un chef tout puissant, qui se retrouve très souvent dans une situation où personne n’est en mesure de le remettre en cause.
On pourrait défiler ainsi toutes les analogies… voir que ça fonctionne à chaque. La seule différence, c’est dans le raisonnement qui fait la présence des indvidus sur ce lieu clos.
La séparation d’avec la famille, la logique de la journée type qui revient tous les jours, machinalement, où les individus finissent par reproduire des gestes, des comportements sans que plus personne ne leur demande, l’obligation de participer aux soins– (appelés animatiins ou scéances apprentissage spirituel selon où l’on se trouve)
L’institutionnalisation de rituels n’ont pas pour but de rassurer les enfants, mais de contrôler le séjour.
La colo m’apparaît de plus en plus, et malgré tous les fonctionnements que l’on peut mettre en place, comme une institution totalisante, particulièrement enfermante et où la vie ne cesse d’être étouffée au profit de l’organisation et elle ne permet d’ailleurs que très peu les manifestations de la vie
Ca me semble être un tableau très juste des colos. On y ajoutera seulement la dimension “apprentissage à la consommation de masse”.
Lolo : ce “projet opérationnel” me fait bien marrer… Dans le genre verbiage pompeux et vide de sens…
C’est pas un “projet opérationnel”, c’est juste une animation gadoue où qu’on va jouer avec de la gadoue.
Sinon ton exemple du contrôle JetS, je ne crois pas qu’il démontre quoi que ce soit d’une situation générale dans l’animation sociocul. Et d’ailleurs je ne vois pas trop ce que ton ”LES INSPECTEURS DE LA DRDJSCS NE SONT PAS TOUJOURS CON”. vient faire dans le débat…
Les règles sont cependant essentielles,
Et enfin, il ne s’agit évidemment pas d’un débat sur les règles.
Et enfin :
et “création magique”. Cela peut se défendre sur le temps d’un après-midi et de manière encadré dans un projet d’animation. Document mettant en place les activités avant le début de séjour et adaptable en fonction des “besoins” et des “envies” des enfants.
ca, c’est de la brnalette inutile.
Dans le cas de ces terrains d’aventures, c’est juste une façon de penser complètement à l’Ouest.
Et dans le cas précis où je travaille (où heureusement toutes ces fumisteries écrites n’existent pas) celui des campings, cela a encore moins de sens.