lasof, je reprendrais ton argumentaire mais en le poussant jusqu’où bout et donc avec un bémol…
Les enfants ont des désirs et les font connaître. C’est bien de les prendre en compte mais doit-on tout accepter au titre de la liberté de l’enfant? N’intervient-on pas quand des enfants jouent à brimer un autre? Pourtant c’est jubilatoire …
En creusant un peu plus et en discutant avec les premiers concernés, les enfants, ce qu’ils souhaitent et ils l’expriment comme ça est d’avoir des aventures, de vivre dans les bois, d’aller dans le château d’une reine, de construire une cabane. Mais ils ne font pas référence à l’immédiat aux lieux ou activités de consommation : disneyland, parcs, lasergame, etc….
La différence fondamentale et sur laquelle chacun d’entre nous doit se positionner est que l’activité doit-elle être menée par un substitut, le prestataire, ou parce qu’on en a les compétences et un idéal propre par nous même, animateurs? Ce qui attire les enfants dans les manèges est la sensation de voler, de pouvoir tamponner avec les autres, de devenir un indien…
Soit alors, on emmène l’enfant en question effectivement vers ces parcs d’attraction ou soit on peut aussi décider d’aménager un coin grimpe où il sera aussi possible de voler, de construire avec eux des caisses à savon, de monter le tipi dans le bois pour jouer aux indiens. Dans le premier temps, l’activité sera forcément limitée, puisque l’on sera totalement dépendant du substitut, le manège. Dans le deuxième cas, l’activité en permettra beaucoup d’autres et produira un effet beaucoup plus riche et conséquent sur les relations, la dynamique de groupe, les situations de jeu….
Le problème est à présent que les animateurs d’aujourd’hui ne font plus d’activité, ne sont plus compétents :
-par fainéantise,
-par crainte (une légendaire législation qui rend tout impossible),
-par ignorance.
shaa :
“C’est là où je différencierais certaines activités qui offrent un panel plus riche en termes de situations que d’autres. Quand un môme est assis dans un manège pour tourner en rond. C’est relativement limité car (quasi) strictement individuel en plus de sa relation à son environnement”
Limité ? Tu est né adulte ou quoi ?
C’est pas possible t’as jamais fait de manège !
Pour moi ,en tout cas, c’était des moments merveilleux et intense que j’ai passé sur ces chevaux de bois.
J’étais indien et j’étais libre.
On grandit, on devient anim ou directeur et le parc d’attraction devient caca.
Le grand huit c’est pas assez intello, pas éducatif…
Crier, frissonner et rigoler avec les copains devient de la consommation…
L’enfant que j’étais à une très forte envie de vous hurler dessus ceci :”J’aime les manèges éditer par XXYYZZZ. Laisser moi tranquille de temps en temps avec vos projets, vos objectifs, vos analyses . Vous avez la prétention de penser savoir ce qui est bon pour moi alors qu’il ne vous reste rien de l’enfant que vous étiez. “
Maintenant, va au bout de ta réflexion, et fais la comparaison avec le paintball. Et dis-moi ce que tu en penses. Ça sert à rien de donner des objectifs en l’air si tu n’es pas prêt à assumer de comparaison, de réflexion sur ceux-ci et sur leur réalité sur le terrain. Ou te sentirais-tu vexé de t’être fait prendre à un piège ?
Tu ne comprends donc pas! Un objectif péda en soi n’a pas de sens, c’est rapporté à une totalité éducative qu’il en a. Prenons l’exemple de la pédagogie Freinet, celle ci par exemple a été complètement vidée de sa substance, de sa moelle pour être adaptée comme étant des réponses techniques au sein de ce qu’on appelle pédagogie et qui n’est en fait qu’une vulgate pédagogique pour demeurés des IUFM. Si tu prends la pédagogie Freinet, tu ne pas faire l’économie d’une réflexion sur la société capitaliste et sur le projet politique global d’une telle pédagogie.
Il en est de même avec la pédagogie institutionnel et les conseils d’enfants! Comme tu l’as dit, on peut très bien faire un conseil d’enfant à la fin de la journée Mickey mais où est la cohérence pédagogique et éducative dans la mesure où le pédagogique est toujours indissociable du politique. Pour toi le pédagogique se résume à un ensemble de techniques ce qui est fondamentalement faux. Le pédagogique est à mettre en lien avec un ensemble de valeurs qui conduisent à des choix: plutôt une sortie musée qu’une sortie macdo, plutôt une un concert pour enfant qu’assister à la Star Ac.
Parce que soit dit en passant, le système pédagogique actuel est du coup selon ta grille d’analyse un système de l’entière liberté puisqu’il est fréquent que l’on aille une semaine au MAcdo et une semaine au musée, cela arrive sur beaucoup de centres. Au moins venons nous d’apprendre que nous sommes dans un régime parfaitement démocratique, j’en suis heureux pour les enfants.
Si tu défends le conditionnement, tu utilises les mêmes armes que tes adversaires idéologiques, et au fond tu ne vaux pas mieux qu’eux.
Ça doit être ça alors! Seulement, le conditionnement existe quand il n’y a pas d’explicitations de choix et des présupposés idéologiques ce qui n’est pas mon cas. Je suis parfaitement disposé à expliquer aux enfants pourquoi je refuse qu’ils aillent à Disneyland, comme je refuse aussi qu’ils balancent du pain au canards alors qu’ils ont déjà beaucoup mangé, comme je refuse que les enfants se foutent de la gueule des pisse au lit parce que j’ai un ensemble de valeurs morales et éthiques qui conduisent à cela. Maintenant je peux aussi instituer des choses que je trouve mauvaises s’il est possible par la suite de les analyser, de les disséquer et de les détruire. Je peux très bien organisé un match de foot sur une logique compétitive pour montrer aux gosses que cette logique conduit finalement à dégager les filles de l’équipe pour gagner.
Maintenant, si le but est d’avoir en face des gosses des animateurs sans “pensée”, c’est un choix effectivement. Et si l’on croit que l’on éduque dans la Liberté absolue c’est évidemment faux puisque la liberté n’existe qu’avec des contraintes. Quand tu auras des gosses tu leur mettras une télé dans la chambre parce que c’est ce qu’ils veulent? Ou seras tu ce terrible tortionnaire qui refuse…
La liberté, dès lors que tu l’entaches d’interdits idéologiques et politiques, n’est plus la Liberté. La liberté d’expression n’est plus une liberté si elle ne s’applique que pour les propos qui ne heurtent pas la morale et la convention.
La liberté sans la politique voilà quelque chose d’absolument nouveau, c’est le monde retrouvé des bisounours sans conflit idéologique et sans lutte, c’est drôle ce monde me semble être en train de s’imposer par cette définition justement très idéologique de la liberté définie comme l’absence de contraintes… C’est pour cela qu’aujourd’hui il est absolument scandaleux que des types fassent grève! Où est ma liberté de travailler? Scandaleux que des étudiants bloquent des universités! Où est ma liberté chérie d’étudier?
Curieusement, la convention d’aujourd’hui refuse qu’un autre type de discours existe, tu en es la preuve… Te définirais tu comme en dehors des conflits idéologiques et politiques? Es-ce toi le nouveau cyborg moderne? De quoi rêves tu? D’un monde sans limite?
On n’apprend pas aux enfants en opérant à leur place, avant qu’ils ne soient en mesure, en âge et en envie de le faire, une sélection dans leurs désirs, leurs aspirations, leurs envies.
A ce moment là tu te rends bien compte qu’aucune éducation n’est possible… à part celle du laisser-faire…
Et quand ils sont en âge? Nous sommes avec des ados à Athènes et ils ne veulent aller qu’à la plage… On opère une sélection ou pas?
On ne leur apprend rien en leur faisant “comprendre” que certaines de leurs envies, dont ils ont bien conscience pourtant qu’elles ne causent de tort à personne, sont singulièrement “mauvaises”
Parce que tu décontextualises cela d’une totalité et que lorsque tu vas à Disneyland, tu ne fais pas seulement un tour de manège…
le respect de l’être dans ses aspirations et ses envies, qui en même temps laisse devant lui et à tout moment, une porte grande ouverte vers d’autres choix, d’autres voies, d’autres aspirations.
C’est assez dramatique de parler de “respect de l’être” en l’associant à la possibilité de faire du paintball ou un tour de manège à Dinseyland… L’aspiration, le désir, l’être n’existe t il au plus profond que dans son envie de consommer?
GGGuiz,
Tu nous montre les limite à nouveau de tes argumentaires. A défaut d’être en capacité de répondre tu fuis.. En ce qui me concerne je n’ai jamais parlé de paintball (c’est ton idée) et je pourrais te trouver des objectifs péda du paintball (shaa t’en donne gentiment quelques un) , mais une nouvelle fois, tu n’en est pas capable toi même. C’est vraiment inquiétant..
Dommage aussi que tu ne veuilles pas aller au bout de ce que tu défend et que tu ne puisse pas démontrer les vertues pédagogiques de ton amie mickey . Mais entre nous, c’est un peu ce a quoi je m’attendais en te poussant a répondre… à défaut d’arguments ou de réponses tu excelles dans la rhétorique foireuse.
Lis bien ce que vient d’écrire solleana et shaa, là encore tu apprendras de choses. Si tu ne comprends toujours pas c’est que c’est trop tard.. 😆
L’échange avec toi, sur ce point, s’arrête donc là pour ma part.
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Shaa,
je suis évidemment d’accord avec toi.
La dimension “sociale” et les “valeurs” que tu évoques sont bien ce que tout animateur (digne de ce nom) devrait être capable de comprendre et de mettre en place. Je partage donc ton point de vue qui vient enrichir cette réflexion.
Plus ça va, plus je me demande ce qu’il faudrait changer pour que certains animateurs finissent pas comprendre ce qu’est un objectifs péda, ce qu’est la richesse d’une activité et la connerie d’une autre. Ces animateurs moutons-consommateurs qui encadrent les enfants ça me fout la trouille …
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Après, il y a un élément (conséquent) à ne pas oublier c’est le public. Parce qu’entre leurs attentes sur leurs loisirs et nos visées pour leurs éducations… y a de la négociation (ou pas du tout).
Même si beaucoup d’activités (qu’elles soient ou non de la consommation) peuvent porter un lot d’objectifs communs sur des apprentissages divers et variés.
Tu le dis, le paintball permet aussi de rencontrer des situations d’équipe, de stratégies, de déplacements physiques, de socialisation, etc. Tout pareil qu’un jeu collectif comme le PRV. Et encore que, le PRV offre des situations paradoxales avec des alliés qui peuvent devenir ennemis à tout moment (et vice-versa) voire des individus dans l’équipe qui sont des alliés dans une équipe ennemie.
C’est là où je différencierais certaines activités qui offrent un panel plus riche en termes de situations que d’autres. Quand un môme est assis dans un manège pour tourner en rond. C’est relativement limité car (quasi) strictement individuel en plus de sa relation à son environnement.
Mais en fonction du public, je ferai appel à telle ou telle activité pour proposer des situations qui correspondent à “quelque chose” (intention éducative, besoin du public, désir-plaisir). C’est là où une passion du paintball pour le public peut devenir un formidable projet à accompagner par l’animateur. Si jamais ils veulent dépasser la notion loisirs, c’est comment on peut les accompagner à s’inscrire dans des compets. Etc…
En dehors du “niveau” apprentissage, il y a un côté “social” lié à des valeurs et une certaine conception de l’éducation.
Alors.
Pourquoi payer pour des activités “pauvres” alors que gratuitement on peut mener des activités riches ? Doit-on faire des loisirs de riches et de loisirs de pauvres ?
Doit-on proposer des activités (ou un fonctionnement de structure) qui laissent une grande liberté d’actions à tout le monde (un jeu) ou aller à DisneyLand suivre le guide tout tracé avec des comportements prédéfinis pour tout le monde – une marge de manœuvre et de mouvements considérablement réduite.
“T’as fait telle attraction, pas besoin de la faire deux fois.”
“Tas joué à tel jeu et bien tu peux le faire évoluer voire évoluer dans la façon de jouer”.
À la limite, un aspect découverte peut-être intéressant pour des publics défavorisés qui n’ont pas accès à des activités.
Les activités que je taxe de “consuméristes” c’est celles dirigées vers le portefeuille des parents et les subventions de la CAF qui ont oubliés leurs intentions éducatives dans le caniveau et je ne parle pas du public.
Bé, il faut savoir, Matim. On parlait des activités de consommation. Le paintball, c’est pas assez pour toi ? Tu mets ça à part ? C’est beaucoup mieux qu’une attraction disneyland ?
Oui, tu as donné les “objectifs pédagogiques” du PRV. Maintenant, va au bout de ta réflexion, et fais la comparaison avec le paintball. Et dis-moi ce que tu en penses. Ça sert à rien de donner des objectifs en l’air si tu n’es pas prêt à assumer de comparaison, de réflexion sur ceux-ci et sur leur réalité sur le terrain. Ou te sentirais-tu vexé de t’être fait prendre à un piège ?
Solleana :
Peut être parce que tu ne le comprends pas… Et la liberté dont tu parles quelle est elle? La liberté d’aller au Mac Do, la liberté d’aller à disneyland, c’est cela que tu appelles Liberté?
Si tu défends le conditionnement, tu utilises les mêmes armes que tes adversaires idéologiques, et au fond tu ne vaux pas mieux qu’eux.
La liberté, dès lors que tu l’entaches d’interdits idéologiques et politiques, n’est plus la Liberté. La liberté d’expression n’est plus une liberté si elle ne s’applique que pour les propos qui ne heurtent pas la morale et la convention.
La liberté d’agir, à condition de ne pas aller à disneyland ni au MacDo, non, ce n’est plus la liberté.
“Sauver un homme malgré lui, c’est quasiment le tuer.” -Horace
On n’apprend pas aux enfants en opérant à leur place, avant qu’ils ne soient en mesure, en âge et en envie de le faire, une sélection dans leurs désirs, leurs aspirations, leurs envies. On ne leur apprend rien en leur faisant “comprendre” que certaines de leurs envies, dont ils ont bien conscience pourtant qu’elles ne causent de tort à personne, sont singulièrement “mauvaises” (au sens “degré zéro de la pédagogie”). Ou pour être exact, si : on leur apprend à accepter la parole adulte comme parole divine, à respecter l’autorité, à avoir des interdits qu’ils ne comprennent pas comme fondements incontestables de la pensée.
Mais est ce que tu saisis la différence entre regarder un dessin animé de Dora et une pièce de théâtre poétique, un peu écrite pour les gosses?
“Un peu”, non. “Totalement”, alors oui, je saisis la différence. C’est peut-être là, justement, que se pose le problème.
Sur les armes que l’on veut utiliser pour faire passer un message. Entre, d’un côté, l’interdit brut, stupide, la contrainte et la force. Et de l’autre, la suggestion, la mise à disposition, le respect de l’être dans ses aspirations et ses envies, qui en même temps laisse devant lui et à tout moment, une porte grande ouverte vers d’autres choix, d’autres voies, d’autres aspirations.
Faut-il fermer bêtement une porte et n’en garder qu’une seule ouverte, ou bien faut-il les laisser toutes ouvertes, en se gardant le droit de décorer et fleurir un peu plus certaines d’entre elles, sans pour autant chier devant les autres…?
GGGuiz a écrit :
Dois-je comprendre que le Paintball échappe à ta vindicte ? Que “paintball” et “disneyland”, ça n’a rien à voir ?On parlait des activités de consommation, il me semble. Le paintball n’en est pas une ? Toi et solleana y souscrivez ?
GGGuiz, maintenant il va falloir répondre et éviter d’esquiver comme tu le fais régulièrement. Peux tu aller au bout de tes idées si tu veux que cet échange soit constructif ?
Je te redemande stp de nous donner les objectifs pédagogiques de ta sortie chez mickey ou Mc Do stp. Tout comme je l’ai fait à ta demande expresse sur le jeu prv.
Si tu veux être crédible tu ne peux plus te contenter d’exiger , de questionner ou d’affirmer des choses sans apporter à ton tour quelque chose de réfléchi ou de construit. Tu nous à déjà habitué a cela en refusant de t’expliquer (sur un sujet sur la modération) quand tes propos nécessitaient un éclairage que tu as purement décliné.
Es tu toujours sur ce mode de la fuite et de l’esquive ?
J’espère que non et j’attends tes éléments de réponse sur les objectifs péda avec intérêt.
Dans le cas contraire cet échange se terminera pour ma part car il deviendra inintéressant, faute d’argumentaire intelligent.
Merci par avance.
**
Autrement dit : il faut combattre le conditionnement, non par la liberté, mais par un conditionnement inverse. C’est un point de vue. Je n’y souscris pas.
Peut être parce que tu ne le comprends pas… Et la liberté dont tu parles quelle est elle? La liberté d’aller au Mac Do, la liberté d’aller à disneyland, c’est cela que tu appelles Liberté?
Permets-moi de formuler autrement ta phrase pour que tu en perçoives toute l’incongruité : “Jouer aux playmobils ne vaut pas la lecture de Nietzsche”.
C’est beaucoup trop facile… Mais est ce que tu saisis la différence entre regarder un dessin animé de Dora et une pièce de théâtre poétique, un peu écrite pour les gosses? Tu saisis toujours pas ou tout se vaut au nom de LA Liberté de s’abrutir?
Pour ma part, je n’ai jamais été assez crétin pour défendre le Paintball!!
Dois-je comprendre que le Paintball échappe à ta vindicte ? Que “paintball” et “disneyland”, ça n’a rien à voir ?
On parlait des activités de consommation, il me semble. Le paintball n’en est pas une ? Toi et solleana y souscrivez ?
GGGuiz a écrit :
Alors non, tiens, je ne vais pas te le faire pour un tour de manège. Je vais te le faire pour une partie de Paintball.
Je n’ai jamais joué au Paintball, mais on m’a expliqué comment ça se déroulait
🙄 super mais quel rapport avec mickey et l’activité de consommation ?
Pour rappel on ne parlait pas d’un jeu collectif on parlait d’une sortie chez disney ou McDo que tu comparais à un jeu collectif.
Je t’ai donné, à ta demande et sans hésiter, des objectifs péda pour ce jeu PRV .
Donc peux tu répondre à ton tour en me donnant les objectifs péda de ton manège de disney ou de ton repas chez McDo stp ?
Sauf si tu n’en vois pas … et dans ce cas tu comprendras le fond de ce sujet et de ces posts…
Ensuite après Libres enfants pour Summerhill, tu liras avec profit, La liberté pas l’anarchie, qui est du même auteur et qui fait une mise au point avec tous les idiots qui ont cru comprendre qu’il fallait laisser tout faire aux gosses sous prétexte de se réclamer de Neill!
Déjà lu. “Freedom, not license”.
Tu assimiles déjà “remettre en cause le pouvoir décisionnel du conseil d’enfants” avec “laisser tout faire aux gosses comme un crétin”. Et le tout au nom d’un conditionnement à combattre. Autrement dit : il faut combattre le conditionnement, non par la liberté, mais par un conditionnement inverse.
C’est un point de vue. Je n’y souscris pas.
Est-ce qu’on a encore le droit de dire que Disneyland ou le supermarché ne valent pas contrairement à ce que tu dis, un roman, un traité de philosophie, un recueil de poèmes!
Ah, tu peux dire ce que tu veux, je suis à 100% pour la liberté d’expression. Tu as même le droit de me faire dire ce que je n’ai pas dit, et moi de te le faire remarquer.
Permets-moi de formuler autrement ta phrase pour que tu en perçoives toute l’incongruité :
“Jouer aux playmobils ne vaut pas la lecture de Nietzsche”.
Matim !
Je pensais que tu avais un minium de formation ou de réflexion pour les trouver toi même.. Je vais rapidement t’en donner quelques un en vrac:
Développer l’esprit collectif
Susciter la réflexion et la stratégie
Respecter des règles établies
Développer les capacités physiques et sportives
Être capable de courir et se déplacer dans un espace limité
Développer l’attention et l’observation
etc..etc.Je ne te ferais pas l’affront de te demander la même chose pour ton tour de manège ..
Merci pour ce développement.
Alors non, tiens, je ne vais pas te le faire pour un tour de manège. Je vais te le faire pour une partie de Paintball.
Je n’ai jamais joué au Paintball, mais on m’a expliqué comment ça se déroulait (2 équipes qui s’affrontent). Alors, quels sont les objectifs pédagogiques du Paintball ? Allons-y :
Développer l’esprit collectif
Susciter la réflexion et la stratégie
Respecter des règles établies
Développer les capacités physiques et sportives
Être capable de courir et se déplacer dans un espace limité
Développer l’attention et l’observation
etc..etc.
Ensuite, je te demandais en quoi, concrètement, un enfant sortirait plus “grandi” d’une après-midi PRV ou d’une après-midi Disneyland. Il n’y a pas de raccourci. Ils peuvent avoir choisi l’activité dans les deux cas. Non, je ne vois pas en quoi une après-midi à Disneyland me mangerait le cerveau, et en quoi une après-midi PRV me préserverait de cela.
Bon visiblement tu as du mal à comprendre quand même ou alors tu fais pas d’effort. SI tu vas passer une soirée au stade de France et que tu passe une autre soirée au Louvre, cela est il du même niveau? Est-ce qu’on a encore le droit de dire que Disneyland ou le supermarché ne valent pas contrairement à ce que tu dis, un roman, un traité de philosophie, un recueil de poèmes!
En fonction de cela et puisque tu joues aux enfants bênets et que tu as du trop sauter sur les trampolines du club mickey, je te rappelle que l’éducation se fait en référence à un projet, un projet de société dan laquelle on peut vouloir que Disneyland disparaisse, c’est a priori pas scandaleux. Toute éducation se fait en référence à des normes, valeurs, présupposés et ce que tu présentes comme le libre choix de l’enfant est aussi en partie le produit d’une détermination sociale, que tu le veuilles ou non!
Ensuite après Libres enfants pour Summerhill, tu liras avec profit, La liberté pas l’anarchie, qui est du même auteur et qui fait une mise au point avec tous les idiots qui ont cru comprendre qu’il fallait laisser tout faire aux gosses sous prétexte de se réclamer de Neill!
Maintenant, le PRV n’est quand même pas la panacée des activités de colos mais il y a au moins une dimension que tu n’as pas du explorer qui est celle du rapport au corps qui est fondamentalement différente dans un PRV ou dans un tour de manège. Si tu veux des explications fais mois signe!
Matim a écrit :
Non , non et non. Je suis désolé mais aller chez mickey n’est pas un BESOIN NATUREL chez l’enfant !!! c’est un besoin crée et conditionné mais en AUCUN CAS NATUREL !Encore une fois je refute ce mot “naturel”; Depuis quand un enfant a un désir NATUREL d’aller chez mickey ???
Tu sais, je crois de plus en plus que tu as été toi aussi habitué ou tu as été conditionné pour rentre dans cet espace de consommation et du coup tu ne te rend plus compte que ce n’est plus toi qui décide .. Ce n’est pas un reproche hein, mais ça me fait peur car je crois qu’en plus de te conditionner , ça rend aveugle..
Tu crois que tu es décideur de tes actes (on te laisse croire) alors que tu es un gentil soldat qui obéit sagement.L’enfant n’est pas un consommateur inné, il le devient !
**
Avé matim.
Je me permets de rajouter à ta dernière phrase… beaucouip d’adultes le sont ou sont devenus conditionnés.
j’ai reçu recemment en ligne un texte de Normand Baillatgeon intitulé :” Petit cours d’auto défense intellectuelle”.
Il parle du conditionement par les médias, certaines nstitutions, l’éducation.
A mon sens, il oublie les partis politiques ee tout bords.
Il a été mis en ligne sous format PDF, avec l’autorisation de l’auteur.
http://olivier.hammam.free.fr/imports/auteurs/normand/
Autrement je l’ai enregistré sur mon ordi.
C’zest un peu long à lire, pas tres marrant, mais significatif et intêressant. Enfin c’est mon avis.
Bien entendu je ne suis pas d’accord avec tout ce qui y ai dit mais cela vaux la peine d’être lu.
Entre autres, l’expérience dite “du Docteur Fox”, me semble pleine de sens.
Parenthèse: cela remet aussi, en cause, tous les intervenants de ce forum qui prétendent influencer les autres avec leurs certitudes.
Allez bye.
Shaaa a écrit :
Autre étude de l’OVLEJ.
“En termes d’attentes, les parents souhaitent que les ACCEM soient des espaces de jeu, prennent en compte l’individu en se souciant de sa socialisation et la transmission de valeurs. Et contrairement à ce que l’on attendrait, il n’y a pas de leur part d’attente effrénée d’une grande variété d’activités et de sorties”.
C’est plutot rassurant . Oui aux valeurs et non aux sorties de conso, bien.
Mais il y a quand même un écart ente un séjour de vacances et un accueil du mercredi. Les parents retrouvent leur réflexe de consommateurs quand il s’agit de faire partir leur enfant 15 jours l’été. Les questions récurrentes sont quand même basées sur le programme et les aspects techniques.
Faut il aussi penser à éduquer les parents ? les aider a se poser les bonnes questions ? je pense que oui .
Le projet éducatif sera un outil dans ce cas. Peu de structures organisent une explication du projet … mais beaucoup plus organisent des réunions d’info techniques et organisationnelles.
**
GGuiz,
Besoin ou désir ou envie ou ce que tu veux .. > aller chez mickey n’est pas NATUREL (c’est bien le mot que tu as utilisé)
Ensuite, tu persiste a croire que je dis qu’il ne FAUT pas aller faire du manège .. comment te dire.. relis mes post et ce qui est en gras stp. J’ai pas envie de faire de répétition.
Qu’attends-tu pour me détailler ces objectifs pédagogiques (du PRV) ? Pour me prouver, finalement, que c’est beaucoup mieux qu’un tour à Disney ?
Je pensais que tu avais un minium de formation ou de réflexion pour les trouver toi même.. Je vais rapidement t’en donner quelques un en vrac:
Développer l’esprit collectif
Susciter la réflexion et la stratégie
Respecter des règles établies
Développer les capacités physiques et sportives
Être capable de courir et se déplacer dans un espace limité
Développer l’attention et l’observation
etc..etc.
Je ne te ferais pas l’affront de te demander la même chose pour ton tour de manège ..
Je trouve moi que tu as tendance, véritablement, à cultiver les amalgames
Un constat n’est ni un jugement ni un amalgame ni une analyse, c’est un constat. On peut ensuite émettre des hypothèses et proposer des raisons à ce constat . Après tu les accepte ou non mais à la limite c’est plus mon problème..
C’est la partie la plus pertinente de ton message. On rentre dans un débat sur les méthodes éducatives.
On ne parle pas de la même chose alors. Moi je parle de pédagogie, pas d’éducation… J’ose espérer que tu fais la différence .
TU disais il y a peu que tu n’avais pas lu de pédagogues. Je t’invite à le faire et à lire par exemple un ouvrage sur les courants pédagogiques que je te détaillais déjà en janvier : “15 pédagogues – Leur influence aujourd’hui “, Rousseau, Pestalozzi, Fröbel, Robin,Ferrer, Steiner, dewey, Decroly, Montessori, Makarenko, Ferrière, Cousinet, Freinet, Neill, Rogers
Tu comprendras AUSSI pourquoi c’est utopique ..
Je crois que ce qui vaudrait un “véritable” projet, ce serait cette question :
La question est: quel place laisse t on aux parents ds le projet?
Après diverses lectures.
“majoritairement, le cadre des accueils de mineurs n’est pas pensé en vue de la rencontre, de l’information, de l’accueil des parents… ”
INJEP suite à une étude de la DDJS du 52.
À quels moments et dans quels lieux, peut-on discuter et échanger avec les parents pour connaître leurs besoins (au-delà de celui de garde) et leurs attentes concernant les vacances de leurs gamins.
À quels moments et dans quels lieux, encore une fois, peut-on se rencontrer pour expliciter le métier d’animateur sur les temps de loisirs ?
Autre étude de l’OVLEJ.
“En termes d’attentes, les parents souhaitent que les ACCEM soient des espaces de jeu, prennent en compte l’individu en se souciant de sa socialisation et la transmission de valeurs. Et contrairement à ce que l’on attendrait, il n’y a pas de leur part d’attente effrénée d’une grande variété d’activités et de sorties”.
Alors quand j’entends. “C’est les parents qui veulent des sorties et un planning…” Je m’étouffe.
Il reste des choses à construire avec les parents même si des choses chouettes se font de ci de là. La parentalité mérite une grande place dans les structures.
À mon sens, l’important n’est pas de rendre des comptes à l’institution mais si les 40 familles savent comment le centre bosse et connaissent le sens de leurs “projets”. Ce serait déjà énorme…
(et ça va bien au-delà des “réunions d’infos” qui sont, juste, un prémisse)
Effectivement, le projet a très nettement disparu au profit des activités.
Il n’y a sans doute que quelques branches très religieuses du scoutisme pour mettre en avant un projet “fort”, et non des activités…
Matim :
Non , non et non. Je suis désolé mais aller chez mickey n’est pas un BESOIN NATUREL chez l’enfant !!! c’est un besoin crée et conditionné mais en AUCUN CAS NATUREL !
J’ai dit “désir”, pas besoin. Désolé, mais ça n’a rien à voir. Évidemment que ce n’est pas un besoin, tu n’as pas inventé la poudre en disant ça.
Maintenant, dis-moi : penses-tu vraiment que pour qu’un enfant ait envie de faire un tour de manège, de grand huit ou de train fantôme, il faut qu’au préalable il ait subi un intense conditionnement ? Qu’il ait été matraqué de publicité depuis son plus jeune âge ?
Ou est-ce qu’on peut considérer que naturellement, tout enfant a envie de s’amuser et se ruera sur ces attractions, quelle que soit la raison pour laquelle elles aient été créées ?
Là encore c’est là le souçi. Tu penses qu’il n’y a pas d’objectifs péda derrière un jeu sportif collectif … que dire… c’est l’essence même de ton metier et tu ne le sais pas.
Je t’ai tendu une perche pourtant. Qu’attends-tu pour me détailler ces objectifs pédagogiques (du PRV) ? Pour me prouver, finalement, que c’est beaucoup mieux qu’un tour à Disney ? (c’est ce que j’attends depuis le début…)
Tu sais, je crois de plus en plus que tu as été toi aussi habitué ou tu as été conditionné pour rentre dans cet espace de consommation et du coup tu ne te rend plus compte que ce n’est plus toi qui décide .. Ce n’est pas un reproche hein, mais ça me fait peur car je cois qu’en plus de te conditionner , ça rend aveugle..
Tu crois que tu es décideur de tes actes (on te laisse croire) alors que tu es un gentil soldat qui obéit sagement.
Je trouve moi que tu as tendance, véritablement, à cultiver les amalgames et les jugements faciles. Ce qui te rend beaucoup moins pertinent dans tes propos, surtout quand tu parles “d’aveuglement”.
Suggérer, participer c’est une chose. Accepter en donnant carte blanche en est une autre. L”enfant est-il celui qui décide dans ta structure ?
La méthode doit être participative et active mais certainement pas laisser l’enfant choisir seul.. car dans ce cas c’est tout un pan de l’éducation que tu mets à mal. Qu’en est il du guide ou des repères , y’en a plus …
Y’a plus de projet.
C’est la partie la plus pertinente de ton message. On rentre dans un débat sur les méthodes éducatives.
As-tu lu “Libres enfants de Summerhill” ? C’est une utopie, aujourd’hui, on est d’accord. Mais il me semble, en effet, qu’il s’agissait d’une école qui “mettait à mal tout un pan de l’éducation”, et qui défendait un pouvoir décisionnel du conseil d’enfants et pas juste consultatif ou contrôlé par un “guide”.
Je ne dirais pas pour autant que c’était une école “sans projet” !
Salut crevette
J’ai plutôt l’impression que le choix de l’accueil ne se fait pas (ou peu) selon le projet éducatif/péda de l’accueil en question mais prioritairement :
– par la proximité géographique pour les AL
– par le catalogue et donc les activités annoncées comme “vendeuses” pour les SV
– par le coût de l’accueil pour les deux
Voilà on y est:
Suivant l’âge de l’enfant, la fréquentation de la structure n’est pas voulu; Cela dépend des parents, d’où les critères (cités ci-dessus) de choix des parents (avant tout un mode de garde) mais c’est également une des politiques des politiques pour les collectivité territoriale (enjeux).
Le projet ne mérite-t-il pas l’attention des parents ou des enfants ?
Le projet n’attire-t-il pas ?
Le projet n’est-il pas assez concret pour qu’il soit “parlant” ?
Le projet est-il respecté sur le terrain ?
Je pense que le métier d’animateur professionnel (même militant et/ou bénévole). Évolue, cependant nous avons comme dans tout les métiers une caricature faite par la société.
Nous avons des difficultés à transmettre notre professionnalisme en direction des familles, oui nous sommes capable de soutenir des valeurs, d’être des pédagogue, d’écrire des projets, envies de faire grandir les participants etc…
Quant tu les rencontres et que tu leurs proposes le projet, tu te rends compte qu’ils ont des attentes et qui ne sont pas forcement les première que tu mets en avant dans le projet.
La question est: quel place laisse t on aux parents ds le projet?
édité pour placer des balises de citation [ quote] en début et [ /quote] en fin (mais sans l’espace). crevette76
Autre formulation.
Ce n’est pas tant l’outil projet qui reste un outil de conscientisation et de projection avec un objectif et son élaboration en termes d’actions.
C’est plutôt les finalités, visées, visions des loisirs et de l’enfant de certains “projets” qui ont tendance à être un brin “économique”.
Dans ce sens là, Franck Lepage vient à parler de produit.
Pour certains l’éducation est une action globale et transversale qui demande du temps, beaucoup de temps qui ne s’arrête pas aux années civiles des subventions et qui ne correspond pas forcément aux conceptions des “politiques” qui font des appels à projet réduit à une thématique, réduit un type de public, réduit à une durée déterminée, réduit à une obligation de résultat.
La liste peut être longue.
crevette76 a écrit :
On peut regarder quelques catalogues de séjour pour voir que l’importance donnée à certaines activités n’est pas la même que celle donnée au projet.
Parce que le projet n’est plus utilisé comme une marque de fabrique ou une différence d’une structure à une autre.
Aujourd’hui les projets doivent être arrondis, édulcorés, ne doivent pas choquer ni interroger et doivent répondre aux exigences règlementaires.
Objectif ? que le plus grand nombre s’y retrouve et y adhère.
Alors ce qui pouvait être intéressant pédagogiquement dans les “vrais” projets éducatifs , n’apparait plus aujourd’hui. On reste dans des généralités que personne ne remet en question.
Les parents cherchent un”produit” avant tout et pas forcément des valeurs ou des méthodes.
Comme tu le dis on ne choisit plus son séjour en fonction du projet mais en fonction de ce qu’on nous donne a consommer (j’y reviens encore). On choisi son séjours de colo en catalogue , on l’achète, on se fait rembourser les écarts et manquements, on consomme des loisirs .
A quand une colo-mickey …? (je suis certain que ça marcherait)
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