Démission du “chouchou”

  • Ce sujet contient 19 réponses, 9 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par SEGUET, le il y a 11 années et 4 mois.
20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 20)
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    Messages
  • #55959
    moilapa
      @moilapa

      Bin je te renvoie la question : comment gères-tu le fait que tu ne puisses pas blairer tel gosse dans un groupe ?
      Crois-tu qu’il existe des réponses-types à toutes les situations existantes ?
      Si jamais je me retrouvais dans cette situation, je verrai bien comment je gérerai la chose… dans un contexte donné, une équipe précise… Là, j’en sais rien…

      N’y a t-il pas de “formation” dans ton syndicat ? Je ne parle pas des formations pour les représentants syndicaux, si pointues qu’il faut être un ultra spécialiste des questions juridiques… mais des préparations d’actions “courantes” par exemple : tu vois bien comment ça se passe : après que quelqu’un ait soulevé un problème, que celui-ci ait été retenu parce qu’il y a effectivement un lièvre à lever, on va alors chercher un mode possible d’action, une réponse technique, juridique, un lévier de pression, des moyens de communiquer, déterminer qui sont les partenaires possibles, les interlocuteurs, etc…

      On va forcément retrouver des logiques : par exemple dans ce cas précis, documenter au maximum ce que l’on veut démontrer (écrits, situations précises, témoignages…) puis chercher des appuis dans l’équipe, préparer l’équipe à l’échange, chercher les failles chez l’autre, lister ce que vont être les contre argumentations et déjà traiter les réponses à ces arguments… N’est-ce pas ce qui se fait d’ailleurs dans le cadre du travail d’animation en équipe ?

      #55992
      eugene
        @eugene-2

        Sans vouloir insister tu ne réponds pas à ma question que fais -t-on quand on se trouve en face d’une sitution ou l’on est la tête de turc (le chouchou négatif )???
        Car mon but n’est pas de plaire. Mais de pouvoir travailler tout simplement de pouvoir partager et vivre des moments avec l’autre ….Il me semble que c’est aussi ce que tu défends
        Et je ne vois pas en quoi ma réaction est puérile quand je demande à ceux qui régissent d’être juste!!!!!!!!.
        Mes questions s’adressent à l’auteur du post où a des personnes qui se sont trouvé dans un situation où il y avait dans l’équipe un chouchou …..
        C’est une situation de vie concréte!!!!

        #56007
        moilapa
          @moilapa

          En réponse à ce rapport enfantin au chef (au père, au maître) : la rubrique “c’est mon travail” sur France Info aujourd’hui :

          Où l’on parle de ce comportement de soumission, lié à notre formatage scolaire, à ce qu’a fait de nous notamment l’école.
          Et la nécessité de savoir désobéir (accepter de déplaire)

          Que je traduis pour ma part : arrêter d’être lâche.
          Arrêtez d’être un môme, si l’on prétend “éduquer” des enfants.

          A lire : “La rebellion positive” chez Alban Michel qui vient de sortir.

          #56051
          moilapa
            @moilapa

            vive l’utopie Car dans toutes organisations il y a des chefs d’équipes et l’équipe

            Tu n’as malheureusement pas compris ce que j’écris :
            Commençons déjà par se débarasser de cette idée enfantine du “supérieur hiérarchique”

            et non

            Commençons déjà par se débarasser de cette idée du “supérieur hiérarchique”

            Il ne s’agit pas de se débarasser du chef (il a son utilité, hors animation sans doute) mais de grandir. De faire que ces ado-animateurs s’essaient à un autre rapport à l’autre qui ne rentre pas dans le cadre “ou parent, ou maître ou copain”.

            je ne vois pas le rapport entre un chef et un pére
            Bin, tu viens de prouver effectivement d’où vient cette impossibilité.
            Peut être de part tes capacités limités d’observation et d’analyse ? Ou plus certainement parce que tu voudrais ne pas te reconnaître dans ce que je décris ici.
            Dans ce seul fait de ne pas voir ce “rapport”, quand tout dans l’animation sociocul plonge l’animateur dans un état d’adolescence, d’enfance. Ou tu es un intervenant “libre” qui vient échanger ici sans avoir fréquenté ce milieu de l’animation, ou ton expérience est très limitée (une équipe ici ou là) ou tu ne peux voir ce que qui est hors de portée de tes capacités aujourd’hui.

            apprend -t-on a vivre car on vie le moment présent sans rien faire que vivre le moment
            ou apprend -t-on car on se pose des questions sur le moment que l’on vient de vivre!!!

            La différence je vais la faire ailleurs : dans ce que certaines personnes auront besoin d’un guide, un père, un chef, pour cette introspection. Quand elle sera une logique personnelle pour d’autres.
            Tant que ce retour sur ses actions n’est pas une logique personnelle, un besoin, on en restera là aussi à ce stade enfantin du rapport à l’autre.

            Et surtout : tant que l’on différenciera l’un et l’autre : il n’y a pas d’un côté le vécu et de l’autre la réflexion sur ce vécu. Ca encore c’est une étape à passer.
            Les échanges que je peux avoir ici avec Mimuch, Sollenana ou Shaaa, ne sont pas dissociables de ce que je fais sur le terrain : parce que ces réflexions font celui que je suis (qui ne cesse d’être) et c’est avec cette seule “chose” que je vais sur le terrain : celui que je suis. Et qui n’attend rien notamment des enfants.

            Tant que penseras l’un en dehors de l’autre, je ne crois pas que tu puisses évoluer dans ton travail : c’est de toi qu’il s’agit quand tu penses ce métier. Et rien d’autre au final.

            Et donc oui : On apprend à vivre (avec les autres) chaque jour. Et cette réflexion, ces retours, ce ne sont pas la fin du vivre : c’est encore du vivre (du vivre ensemble)

            Sinon, si l’on devait chercher les raisons de cette infatilisation, en dehors de la raison évidente de la question du pouvoir, du contrôle : cette incapacité notamment à échapper aux logiques scolaires de l’animation (et là encore on peut voir ça en oeuvre partout, je vais pas refaire le débat fait sur d’autres posts) participe grandement : l’animateur remplace ce maître perdu, par ce formateur Bafa (qui n’a jamais encadré ce genre de semaine ne peut avoir idée combien cette infantilisation est désiré par les uns et les autres, et combien, quand elle disparait un peu les personnes sont perdues, démunies, fragilisées) puis plus tard par cette image du père qu’est le chef.

            Cette question propre aux animateurs pourrait n’être qu’une spécialité pas forcément dommagaeable, si il n’y avait quelque part dans cette animation socio cul l’idée d’éduquer.. donc de trasmettre…

            Et ici cette idolâtrie du père, du chef… sans doute pourrait-on conseiller des lectures intéressantes sur ce sujet… même en farfouillant dans le forum on peut déjà trouver quelques références…

            #56069
            crevette76
            Administrateur
              @crevette76

              Y’a une nuance entre l’existence d’une hiérarchie et la manière dont on vit la situation…
              Y’a une nuance entre l’existence d’une hiérarchie et la représentation qu’on en a, les enjeux qu’on y met, l’importance qu’on y donne, etc…
              C’est peut-être prendre conscience de ça qui est en partie “réfléchir sur ce qu’on vit” ?
              Non ?

              #56073
              eugene
                @eugene-2

                “Commençons déjà par se débarasser de cette idée enfantine du “supérieur hiérarchique”, et une bonne partie du chemin sera faite”…

                vive l’utopie Car dans toutes organisations il y a des chefs d’équipes et l’équipe
                c’est sur que suprimer cette organisation serait sympa !!!!!!
                Néanmoins elle est là et il faut faire avec !!!!!!!!

                “on se retrouve avec des mômes-animateurs qui ont de leur supérieur une image de père effrayant et intouchable”

                je ne vois pas le rapport entre un chef et un pére

                “On apprend à vivre (avec les autres) chaque jour.”

                là pour le coup il n’y a rien à dire mais comment faire , apprend -t-on a vivre car on vie le moment présent sans rien faire que vivre le moment
                ou apprend -t-on car on se pose des questions sur le moment que l’on vient de vivre!!!

                edité pour placer les balises afin de rendre le message plus compréhensible

                #56094
                moilapa
                  @moilapa

                  On apprend à vivre (avec les autres) chaque jour.

                  L’immaturité des uns est la nôtre à une autre époque de notre vie : un problème se pose ce jour-là dans ce vivre-ensemble, et bien on pose les choses sur la table ce jour-là. Au fur et à mesure que ces situations arrivent. En se servant par exemple de celui qu’on a été, et qui s’est vautré dans les mêmes plantages.

                  l’animation, ce ne sont pas tous ces enfilages de mouches autour de pseudo réflexion sur des “projets machins” et autres balivernes, toute la bêtise sociocul : c’est là, le coeur de ce métier : celui que l’on est, celui que l’on est parmi les autres.
                  C’est là ce travail : parce que de la réflexion qui va naître de cette mise à distance par exemple de l’idée du père, on va en tirer profit dans ce que l’on va inconsciemment apporté aux enfants (parce que d’abord apport pour celui que l’on est). C’est dans cette engueulade parce que certains ne lavent jamais leur tasse à café que se joue l’intérêt de ces réunions de personnes, d’animation. Et non dans le projet “culture” de la mairie ou le projet auquel tient mordicus l’association-patronale. Dans cette éducation permanante. Si je refuse toute idée d’éducation s’agissant des enfants, s’agissant des adultes c’est le métier d’animation lui-même, ce travail d’animateur : celui que l’on est, celui que l’on est parmi les autres.

                  Si l’on est dans cette idée que tous autour de la table sont des êtres pas finis, qui apprennent de l’autre. Qu’ils le veuillent ou non : on ne leur demande pas leur avis : du seul fait d’avoir choisis ce métier, d’office ils doivent accepter ce travail sur eux. La question ne se pose même pas de leur demander leur avis. Et oui cela peut être violent, très violent.

                  Mais si, comme dans la majorité des cas de la réalité de cette animation sociocul, on se retrouve avec des mômes-animateurs qui ont de leur supérieur une image de père effrayant et intouchable, que l’on ne peut remettre en question, comme ils craignaient leur maître d’école… alors là oui cette situation est un problème : mais toute situation alors quelque qu’elle soit, est un problème. A commencer par la sécurité des mômes dans ces équipes obéissantes : jusqu’où elles sont capables d’obéir sans penser (je vais pas remettre une couche sur l’expérience décriée de Milgram ou celle de Stanford (vous saviez que Zimbardo (l’expérience de Stanford) et Milgram étaient dans la même classe !!!) ou encore la Vague… mais je pose au moins la question : dans quelle mesure ces équipes seront en mesure de protéger ces enfants à leur merci si cela s’avérait nécessaire ?)

                  Ce n’est pas juste la question de l’immaturité du chef (qui aurait du mal à gérer ses rapports aux autres, et dont les “préférences” pour l’un aurait des retombées négatives sur le travail, l’équipe) mais c’est aussi celle des animateurs, de leurs faiblesses, leur immaturité à eux. Et surtout dans ce confort à être dans ce rôle de non-adulte, de celui qui se contente d’obéir. Pour que ce type de situation puisse s’installer, il faut aussi une équipe d’individus fragiles.
                  Une équipe, ce n’est pas juste de la responsabilité d’une personne ! De la vision d’une personne : la voie de ce “chef” ne compte qu’une s’agissant de ce vivre-ensemble le moins connement possible. Pas plus, pas moins.

                  C’est en ça que l’animation est une violence, notamment pour l’égo, pour ce “chef” qui avait par exemple une idée de so nrôle d’un autre temps, ou d’un autre métier. Car ces violences sont juste inévitables pour des gens qui prétendent éduquer. Quand il ne s’agit que de soi.

                  C’est traditionnellement de cette façon que l’on conçoie les animateurs dans le sociocul : comme des enfants vis à vis de leur direction. Un seul exemple : dans combien d’équipe une réunion c’est : un directeur (ou une équipe de direction) qui prépare un ordre du jour et va dérouler ce qu’il a préparé et des animateurs qui suivent gentiment… travailler entre adultes ce n’est pas ça : ici, ce ne sont pas réellement des adultes qui travaillent ; on pourrait appeler ça des animados ou je ne sais quoi.
                  Et tout est fait pour laisser ces ‘animateurs” dans cet état larvaire, dans ce statut d’enfants. Tout.
                  Comment pourrait-on croire alors que ces mômes soit en mesure en quoi que ce soit d’éduquer d’autres mômes ?

                  Commençons déjà apr se débarasser de cette idée enfantine du “supérieur hiérarchique”, et une bonne partie du chemin sera faite…

                  #56111
                  eugene
                    @eugene-2

                    Justement ces questions sont peut-être mal posées et je ne cherche pas à ce que le chef soit dénoué de tout sentiments et deviennent un être iréprochable . Je voulais juste savoir si l’auteur du post avait rencontré des difficultés de gestion par rapport à cette situation de CHOUCHOU .
                    On a tous des gens avec qui l’on veut bosser car le courant passe mieux .

                    “Pour cela, il faut avoir un autre rapport que ce rapport enfantin au chef, au père, au maître : il n’est rien de plus. mais rien de moins. Il a tout autant le droit “d’avoir des potes” : la question est : est-ce que cela gêne le travail ? Et non une question enfantine de chouchou, d’égo de la part d’adultes travailleurs qui en sont restés à un stade d’enfant dans leur rapport aux autres”.
                    Je ne remets pas en cause le fait d’avoir un chouchou . Je pense simplement que ce genre de comportement peut créer de l’injustice de l’inégalité et des situations préjudiciables pour ceux qui eux ne sont pas des chouchous .!!!!!!!!!!!
                    D’où le sens de ma question

                    #56149
                    moilapa
                      @moilapa

                      De quoi tu parles ? De quelles valeurs qui seraient comparables ?

                      Il y a le boulot, il y a les loisirs. Ta question ne me semble pas avoir de sens : si l’on parle de boulot, est-ce que cette notion de “copain” a plus de valeur que celle de hiérarchie ?
                      Et si l’on est dans le loisir, est-ce que cette notion de “hiérarchie” a un sens ?
                      Est-ce qu’un requin est plus fort qu’un tigre ?

                      La question ici ne me semble pas (et là je ne parle plus de Bourricot) de remettre en question le premier posteur parce qu’il était pote avec un de ses animateurs ! (mais qui pourraient prétendre remettre en cause cela !!!) mais de le questionner sur ce qui semble être une difficulté à faire le tri entre ses affects et sa situation professionnelle.

                      Et e dehors du posteur premier, la question me semble plus être : qu’est-ce que l’on attend de ce boulot ?

                      Sinon : Peut-on avoir des potes au boulot ? (ou la version colo-adultes encore ado : peut-on avoir une petite copine dans l’équipe d’animation ?)

                      heu ??? Est-on des humains ou des machines ? Le boulot devrait-il être souffrance ? Ou indifférence envers les autres ? Le “chef” devrait être cet être parfait au dessus des questions bassements humaines, comme le fait de ressentir, éprouver ???? Sinon l’on craindrait de créer des jalousies, de la même façon qu’il faudrait dans la cour se défendre de cette idée de chouchou, de peur de créer des tensions entre les enfants ???? Cette personne srait donc au dessus des autres travailleurs (on est pas forcé d’avoir cette vision de la hiérarchie profesionnelle)
                      Et le travailleur se siturait comme cet enfant vis à vis de son supérieur !!!

                      Bien entendu que l’on peut avoir des “potes” au boulot !!!! Quelque soit son statut ! Comme l’on peut avoir des inimitiés !!! La question serait d’après vous : est-ce que les relations humaines ne pourraient pas perturber le bon fonctionnement du travail ??? Est-ce que mon statut de chef pourrait être mis en danger par mon humanité ??? Est-ce que mon imperfection d’être humain ne devrait pas plutôt se taire le temps que je sois un travailleur (alors inhumain, une machine productive) pour que cela ne crée pas des “jalousie” de chouchou entre les animateurs !!!! non mais vous déconez ou quoi : on des adultes ou des mômes ??? Vous voyez ce chef comme un père ?????? Celui dont on voudrait gagner les faveurs et dont on pourrait jalouser les chouchoux ???? Vous en êtes là de votre rapport à l’autre ???? Ce rapport puérile ?????

                      Mais vous êtes cons ou quoi ???? Vous êtes les ressources humaines qui vont traquer le moindre grain de sable qui pourrait empêcher la machine de tourner à son maximum de production ???? Ou vous travailler dans l’animation ? Dans ce métier de l’Autre ???

                      Et surtout : qui ont est ? Que cherche t-on dans ce boulot ? Juste un moyen de survivre ? Ou aussi, par exemple dans ce choix précis de métier, du rapport à l’autre , du contact, de l’échange, de la parole…

                      C’est une question de soi, de ce que l’on attend de cette situation de travail : pour ma part je ne cherche pas les situations de “déconnade” avec les responsables en tout genre, parce que je sais avant même de m’être proposer comme possible travailleur que je vais certainement entrer en conflit. Ce qui n’est qu’un point de vu… mais cela est de même avec les animateurs : je ne viens pas pour cela : mon but est ailleurs : il est par exemple dans la cour de récréation et de qui s’y joue. Même s’il m’est arrivé de bosser avec des potes (ce qui rend d’ailleurs les situations chaudes encore plus chaudes)

                      Ca fait bientôt trois mois que je suis sur un même claé : je ne saurais pas dire comment s’appelle la majorité de cette vingtaine d’animateurs ou de directrices : parce que ce n’est pas là ce que je viens chercher : de la même façon que je ne serais pas fichu de dire plus de dix prénoms des plus de 300 mômes de l’école : une fois encore ce n’est pas le rapport privilégié avec l’Autre que je recherche personnellement : pour moi la question n’est pas là.

                      Mais de la même façon, je n’ai pas à avoir un regard critique sur tel collègue qui s’entend bien avec l’une des directrices : ce n’est pas mon problème !!!

                      Et si cette amitié interfère dans une réunion, où par exemple je roudoie la directrice : et que l’autre animateur entre en conflit avec moi notamment parce qu’il voudrait défendre (cosciemment ou pas) son “amie” ? Et alors ???? Est-ce que je prétends ne travailler qu’avec des robots ??? Ou des gens qui comme moi ne cherchent pas ces rapports amicaux au travail ????

                      Prenez ça alors comme une donnée si vous avez du mal avec le “concept d’humanité” : nous sommes humains !!!! Et certaines personnes “accrochent mieux” avec d’autres. Et ces amitiés interfèrent sur les temps de travail ! Bien évidemment ! La belle affaire !
                      Mais encore une fois : sommes nous des robots ? Des travailleurs à la chaîne qui n’ont aucune occasion de ne serait-ce parler durant le travail (et donc s’engueuler ou s’aimer !!!)

                      C’est une donnée dans notre travail : les gens choisissent ce métier (à quelque exception prêt) justement pour ce côté humain ! Que l’on soit “chef” ou “pas chef” !
                      C’est une donnée ! A prendre en compte dans notre métier, et à traiter au fur et à mesure des situations.

                      Donc je ne crois que quiconque puisse en condamner une autre pour avoir des “atomes crochues” avec une autre et le montrer. Mais par contre, rien n’empêche de relever et dire en quoi dans telle situation cela gêne le travail. dans telle situation donnée.

                      Pour cela, il faut avoir un autre rapport que ce rapport enfantin au chef, au père, au maître : il n’est rien de plus. mais rien de moins. Il a tout autant le droit “d’avoir des potes” : la question est : est-ce que cela gêne le travail ? Et non une question enfantine de chouchou, d’égo de la part d’adultes travailleurs qui en sont restés à un stade d’enfant dans leur rapport aux autres.

                      Finallement la question est : qui êtes-vous ? Quel est votre rapport au père ? A l’Autre ? Qu’attendez-vous de l’Autre ?

                      Pour ma part je n’attends rien de l’autre (notamment de l’enfant) mais je prends plaisir à observer, à décripter (ou à essayer) : ces rapports entre personnes ne sont pas un problème : elles sont la seule chose qui importe dans notre travail : non seulement ces amitiés, ces amours, mais ces fritages, ces haines… qui aurait-il d’autre dans notre boulot d’animation ?

                      #56163
                      Simon
                      Administrateur
                        @simon

                        lejoueur,

                        Une amitié vaut bien plus qu’une quelconque relation hiérarchique, non?

                        #56169
                        eugene
                          @eugene-2

                          moi je souhaiterai te posser une question le fait que l’équipe pensait qu’il y avait un chouchou est -il justifé et cela ne posait-il pas des soucis dans ton encadrement ?,
                          En efffet le fait travailler avec un pote est il compatible avec une relation hiérarchique ??? ,

                          #56214
                          RMR31
                            @rmr31

                            Shaaa a écrit :
                            C’est incompatible RMR ? 😀

                            Nop !

                            En fait je voulais juste dire, un peu comme le précise Crevette juste au dessus que si ils sont amis rien ne les empêche de continuer à se voir pour faire tous ces trucs terribles que font les amis entre eux.

                            En gros, a priori telle que l’histoire est racontée, il perd un collègue de travail mais pas un pote.

                            #56221
                            crevette76
                            Administrateur
                              @crevette76

                              michmuch a écrit :
                              Un collègue n’est pas un ami

                              …mais peut le devenir, dans n’importe quel corps de métier (le travail étant un mode de socialisation parmi d’autres)
                              Pas mal de mes potes sont des gens avec qui j’ai bossé.

                              Par contre en effet ici l’amalgame est flagrant, notamment avec ce “je ne vous apprends rien” comme si dans l’animation on devrait de fait lier amitié…

                              Et aussi dans le constat/question où tout se mêle.

                              Juste : si vous êtes amis vous trouverez d’autres occasions que le boulot pour partager des choses (et vous l’avez déjà probablement trouvé), la colère, tristesse etc n’a donc pas vraiment lieu d’être.
                              Si vous ne partagiez que le boulot peut-être t’es-tu mépris sur cette amitié (et dans ce cas la colère serait celle d’un égo blessé encore, donc légitime peut-être, mais sans lien avec vos fonctions respectives de travail)

                              Sur le plan professionnel, recruter pour remplacer un bon élément est courant dans le métier et ne comporte pas que des inconvénients.
                              – c’est l’occasion de sortir d’une facilité routinière
                              – c’est l’occasion de se (re) poser la question de ce qu’on attend d’un animateur, de ce qui est important puisqu’en recrutant on va en parler
                              – c’est l’occasion d’avoir “du sang neuf”

                              Non ?

                              #56222
                              michmuch
                                @michmuch

                                On a l’impression d’une rupture amoureuse…
                                Un collègue n’est pas un ami et dans l’animation la confusion est presque toujours permanente… Ton message en témoigne.

                                Le turn-over est la règle, je crois que travailler avec des personnes qui ne sont pas des potes est une bonne chose. C’est ce que tu vas être amené à vivre…

                                Maintenant, il faut accepter le divorce, la rupture amoureuse…

                                #56225
                                FLEURQUIN
                                  @fleurquin-2

                                  Effectivement, la perte d’un bon animateur est toujours difficile à vivre (si en plus c’est un ami avec lequel tu travaillais et avais des automatismes, c’est encore plus dur).

                                  Si je peux me permettre un conseil, il faut vraiment que tu prennes du recul, pour ne pas trouver tous les postulants à ce poste incompétents, inaptes, etc….

                                  Comme tu avais des automatismes, que tu trouvais que ton animateur était très bien, il va te paraître difficile d’envisager que quelqu’un puisse prendre sa place et le faire aussi bien ou même mieux.

                                  Bon courage pour le recrutement.

                                  #56279
                                  Shaaa
                                    @shaaa

                                    C’est incompatible RMR ? 😀

                                    Je ne connais pas vos relations ni ta situation… Simplement, l’animation est un métier où il y a un très fort turn-over donc, il me semble judicieux dans la conduite d’une équipe (qui est, en fait, multiples) et la vie d’un accueil de prendre en compte ce paramètre : il y aura, en permanence, des départs et des arrivées.

                                    Pour le reste…

                                    #56284
                                    RMR31
                                      @rmr31

                                      Tu as perdu un collègue mais tu réagis comme si tu avais perdu un pote.

                                      #56291
                                      moilapa
                                        @moilapa

                                        Quel est le sens de ce post ? Attends-tu réellement quelque choses des autres ?

                                        Dans ce récit qui a plus à voir avec une déception amoureuse qu’une situation professionnelle ?

                                        #16737
                                        SEGUET
                                          @seguet-2
                                          #56293
                                          SEGUET
                                            @seguet-2

                                            Bonjour,
                                            Je travaille dans le domaine de l’animation depuis plusieurs années, comme animateur puis comme directeur et enfin, et désormais, comme responsable des animations enfance jeunesse au sein d’une association.
                                            J’ai vécu bon nombre de départs volontaires et démissions de collègues mais, en ce début d’année, c’est une démission particulière qui m’amène à partager ce petit bout de vie avec vous … Le psy demandait trop et ces feuilles étaient pleines de taches d’encre !!!
                                            Mon animateur ados, référent du secteur 12/17 ans et collègue depuis 2005, a présenté sa démission le 1er janvier.
                                            Également devenu un ami à travers, et je ne vous apprends rien, les multitudes d’activités, séjours, projets, galères et rigolades que nous avons partagés tout au long de ces 7 années, j’ai aujourd’hui beaucoup de mal à accepter son départ.
                                            Bien que conscient que les raisons de ce dernier sont parfaitement naturelles (CDI à temps plein, tu m’étonnes !) et que je suis heureux pour lui, je ne peux m’empêcher de ressentir des émotions paradoxales : colère, tristesse, déception, frustration, nostalgie …
                                            J’ai toujours admis qu’il était un collègue irréprochable et investi auprès des jeunes accueillis et un réel ami … au grand dam des autres animateurs qui, en plaisantant avec un brun de jalousie, disaient de lui qu’il était le “chouchou” …
                                            Bref, je dois recruter un “successeur”, accepter la fin d’une époque et faire le deuil d’une organisation confortable tout en maintenant une qualité d’accueil pour les ados …
                                            Je n’attends pas de vous, lecteurs, réponses réconfortantes et termes larmoyant mais je remercie ceux qui ont pu vivre une situation similaire et souhaitent intervenir … et ceux qui ont eu le courage de me lire jusque là …

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