Au delà de la question “qu’est ce que la culture ? Qui peut
y avoir accès ?”…
Hier, sur France Inter, une émission sur les difficultés
des MJC, de part la disparition des dotations publiques :
http://www.franceinter.fr/emission-service-public-mjc-centres-culturels-associations-en-voie-de-disparition-quelles-consequenc
(et surtout les volontés politiques, danger inévitable quand
on vit grâce à l’Etat, une commune ou une région…)
Bref, un regard, notamment d’un sociologue de la culture,
sur cette économie culturelle…
Pas abordé de façon frontale dans l’émission mais
qui, de ce que j’en connais sur Toulouse : quand il y a
désengagement de l’Etat, que pour sa survie une MJC
se tourne presque exclusivement vers la mairie… quel intérêt
pour une mairie (de droite particulièrement) qui a déjà des
infrastructures types “centres sociaux, d’avoir en parallèle
des structures bien moins contrôlables, avec des idées bien
plus dangereuses que les sages centres sociaux ?
Surtout quand les locaux appartiennent à la mairie,
qui y verrait bien à la place sa philosophie s’agissant
de “culture” ?
Et de là : Ce que l’on peut (pouvait ?) mettre au crédit de ces
vieilles institutions que sont les MJC,
cette idée de ne pas “partitionner” par tranche d’âges,
de ne pas accepter cette logique si facilement acceptée dans
l’animation sociocul en générale… ou l’on est dans une logique inverse…
une logique non pas humaine mais logistique.
Voilà un des principaux enjeux d’un animateur qui a la possibilité
de travailler dans un environnement qui lui permet
de pouvoir juste faire… Notamment dans des structures de loisirs
comme les campings, où ne pas avoir cette volonté est
juste une aberration, comme les clubs enfants par exemple
sont une aberration…
, le il y a 9 années.
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