Des Ă©co-gestes au quotidien !

  • Ce sujet contient 68 réponses, 13 participants et a Ă©tĂ© mis Ă  jour pour la derniĂšre fois par Junior63, le il y a 14 annĂ©es et 5 mois.
20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 69)
  • Auteur
    Messages
  • #125155
    Ady
      @ady

      Surtout que sur internet, on trouve beaucoup de variantes, d’analyses et de conclusions diffĂ©rentes, .. gratuites 😀

      #125195
      moilapa
        @moilapa

        L’article que cite Matim dans la revue “atlernatives Ă©conomiques” “Population : Malthus finira-t-il par avoir raison ?” est pour le moins dĂ©cevant. Pas sĂ»r que cela en vaille l’achat… 2 pages trĂšs succintes et une lecture un peu rapide.

        #125300
        fredistair
          @fredistair

          Suite Ă  un post que j’avais Ă©crit,

          je tenais Ă  m’excuser d’avoir ressenti de la communication agressive notamment de la part de moilapa…

          je m’Ă©tais sans doute gravement trompĂ©.

          Aussi, j’avais du Ă©crire des choses sans aucun rapport avec le dĂ©bat… et faire le donneur de leçons.

          Je laisse donc la parole Ă  ceux qui savent parler du destin de l’humanitĂ©, puisque c’est le sujet de ce forum: Des Ă©co-gestes au quotidien.

          Fred l’andouille.

          Pour info, je replace le post d’origine:

          J’ai commencĂ© Ă  lire les quelques posts du forum… et j’ai ressenti comme une communication agressive…
          alors vive la communication active.

          SpĂ©ciale dĂ©dicace Ă  moilapa pour l’agressivitĂ©.

          Encouragements Ă  ceux qui agissent.

          Certes on peut critiquer le pouvoir et les lobbies, le crĂ©tinisme ambiant nourri Ă  coup d’Ă©missions crĂ©tines et de peoplisation..
          Les difficultĂ©s de langage et d’Ă©valuation rĂ©duit Ă  : C’est super ou c’est nul… quand j’ai vu ou lu quelque chose.

          Quelques rĂ©fĂ©rences pour amĂ©liorer son regard critique et s’informer…Bien sur qu’il y en a d’autres, et bien sur on pourra les critiquer pendant des heures… mais bon, on n’a pas que ça a foutre…

          Philippe Meirieu et de nombreux livres sur l’Ă©ducation

          PĂ©dagogie Freinet , Montessori

          heol.org (la maison Ă  15000€ en auto-construction) et leur film libre de droits ‘toucher terre’

          l’association kokopelli dont l’objectif est de diversifier et libĂ©rer les semences pour recrĂ©er un humus… [/color]
          On peut commander des graines chez eux sans se faire arnaquer par une firme telle que Monsanto avec leurs poisons Ă  fric.

          la sociĂ©tĂ© du spectacle de guy debord (visionnaire sur l’Ă©tat de l’humain en occident aujourd’hui)

          la sociologie est un sport de combat (sur Pierre Bourdieu sociologue )

          Attention danger travail et volem rien foutre al paĂŻs de Pierre Carles (gens qui arrĂȘtent de bosser pour vivre une vie meilleure)

          Zeitgeist (religion, argent , pouvoir ou la théorie du complot) sur le net

          Pour l’animation, tout ce qui calme et dĂ©stresse sera bĂ©nĂ©fique pour les enfants: De l’espace et du temps.
          Les rendre autonomes.

          Faire sortir les enfants de ‘Si je gagne,je gagne quoi? des bonbons , de l’argent?
          On gagne la victoire, point.

          Plein d’encouragements Ă  tous les anims qui sont sur le terrain.

          Travailler moins, gagner moins, du temps pour lire, s’instruire, construire sa maison, faire un jardin, animer la rue, faire des spectacles, agir dans sa commune… humus, humilitĂ©, humain…
          réapprendre le langage et la nuance. Vivre et non pas seulement exister.
          Au risque d’avoir le cul dans le canap et de critiquer tout ce qui bouge Ă  grand renfort d’arguments simplistes.

          Maladroitement

          Fred

          #125359
          XXYYZZ
            @xxyyzz

            Avé à tous
            J’interviens pour la premiĂšre fois sur ce sujet. J ‘avoue que je n’ai pas lu en dĂ©tails tous les messages. Seulement certains.

            Il est Ă©vident que si population de la terre augmente, les besoins en eau, Ă©nergie, matiĂšre premiĂšre vont augmenter.
            La production de dĂ©chets de CO2, de gaz qui dĂ©truisent la couche d’ozone aussi.

            Il est donc Ă©vident que le nombre d’habitant de notre planete ia une influence sur les Ă©lĂ©ments dĂ©crits plus haut.

            Ceci dit, la rĂ©gulation des naissances n’empĂȘchent pas de faire des efforts pour diminuer l’effet de serre entre autres. Ces efforts devraient ĂȘtre fait Ă  tous les niveaux depuis l’ensemble des Ă©tats jusqu’aux particuliers.
            Quant je vois ce que les dirigeants de ce monde ( tous ceux qu’on nomme grands dirait Boris Vian) ont fait Ă  Copenhague, nous sommes obligĂ©s d’ĂȘtre pessismistes.

            Il est lĂ©gitime que les habitants des pays “en voie de dĂ©veloppement” ( je ne sais plus quel terlme utiliser)aspirent Ă  avoir le mĂȘme niveau de vie que les autres $, il faut donc que les habitants des pays “dit riche” acceptent de rĂ©duire leurs production de CO2, de comsommer moins d’Ă©nergie etc. Sont-ils pret Ă  le faire ? j’en doute, surtout apres l’exemple de leurs dirigeants.
            Et pourtant il le faut.
            A titre personnel , j’Ă©teins mes lampes lorsque je quitte une piĂšce, je consomme moins d’eau, j’essaie de regrouper mes dĂ©placements etc. Peut ĂȘtre suis je naĂŻf ( bisounours dirait cyrcyr).
            Donc consommer moins, ou au moins, de pas augmenter sa comsommation oui.
            Ne pas augmenter trop vite la population, aussi oui.

            Je ne suis d’accord qu’a moins de la moitiĂ© avec une citation d’un auteur Ă©crite plus haut.
            “Si tous les insectes disparaissent de la terre, dans 50, toute vie sur terre disparaitrait.”
            Je pense que oui, sans en ĂȘtre certain.
            “Si tous les ĂȘtres humains disparaissent de la terre, dans 50 ans, toutes formes de vie sur terre disparaitrait. ” (Jonas Salk)
            La je ne suis pas d’accord, pendant plusieurs milliiards d’annĂ©es il n’y avait pas d’espĂšce humaine et la vie a existĂ©.
            Ceci m’emmenent Ă  une question philisophique /
            La vie est apparu sur terre; comment? Le monde scientifique commencent à avoir de nombreux éléments pour répondre.
            MaiS Pourquoi ? alors la ,c’est plus coton.
            Et pourquoi l’espĂšce humaine est t-elle apparu ? Serais ce pour revenir au point de dĂ©part ?
            Allez, ce n’est que mon opinion personnelle.

            #125363
            moilapa
              @moilapa

              On arrive au bout d’une logique. Et cette fois, ce contre quoi on nous demande de lutter, ce ne sont plus d’Ă©tranges barbares venus de loin, contre l’obscurentisme religieux, un rĂ©gime totalitaire monstrueux, de grands idĂ©aux politiques dĂ©voyĂ©s… mais contre ce qu’est l’humanitĂ©.
              Le combat est perdu d’avance parce que nous luttons contre nous mĂȘme qui dĂ©vorons la planĂšte de l’intĂ©rieur.
              Nous sommes des cannibales qui voudraient devenir vĂ©gĂ©tariens. Tout en ayant conscience que cela ne changera rien Ă  notre pouvoir de destruction de nous mĂȘmes.

              Sur ce qui pourrait paraĂźtre une incohĂ©rence entre cette certitude et le fait de continuer Ă  agir, notamment dans notre boulot tournĂ© vers l’humain (vers l’enfant) : C’est juste une diffĂ©rence d’apprĂ©ciation d’Ă©chelle :

              J’utilise parfois le terme “d’Ă©ducateur” sur le forum. A tort.
              Le terme “d’animateur” ne convient plus non plus. Parce qu’il a perdu son sens (animer, donner la vie) dans ce qu’est la rĂ©alitĂ© d’un animateur aujourd’hui.

              Alors peut-ĂȘtre sommes-nous des “accompagnateurs d’enfance” :

              Aider l’enfant Ă  grandir, c’est le dĂ©finir comme un ĂȘtre en devenir (point de vue de l’Ă©ducateur)
              Accompagner un enfant dans son enfance, c’est d’abord le dĂ©finir dans sa rĂ©alitĂ© prĂ©sente.

              Quant Ă  nous, nous devrions d’abord accepter d’apprendre des enfants avant de penser leur apprendre.
              Et lĂ  je ne parle pas seulement d’Ă©cologie. Comme le fait dans ce cas lĂ  Espinasous (vidĂ©o notamment sur “les croisades des enfants” et sur cette idĂ©e Ă  vomir qu’il faut Ă©duquer les enfants Ă  l’Ă©cologie pour pouvoir toucher leurs parents)
              Je parle de l’ensemble de notre rĂ©flexion sur ce rapport Ă  l’enfant. Sur la place de chacun… et sur notre humilitĂ© (et non humanitĂ©)…

              Est-ce qu’aider un enfant Ă  ouvrir les yeux sur le monde d’aujourd’hui c’est lui faire un cadeau ? Certainement pas.
              Ce qu’on peut lĂ©gitimement faire, c’est lui donner les moyens de pouvoir ouvrir les yeux. Et non pas lui ouvrir les yeux.. Lui donner la possibilitĂ© de choisir le moment venu. Je crois que tout le travail auprĂšs des enfants se rĂ©sume Ă  ça : lui donner les moyens d’avoir le choix et non faire tous les choix Ă  sa place.

              Non pas qu’il faille renoncer Ă  leur apprendre (c’est pour ça que je dis “tous les choix” et non “les choix”)… Mais nous devrions les aider Ă  ĂȘtre avant de les aider Ă  devenir.
              Non pas “les aider Ă  grandir” mais les accompagner dans leur enfance”.
              Doit-on faire en sorte que cet enfant sache ?

              Savoir, ce n’est pas ĂȘtre heureux. On peut trĂšs bien avoir une vie heureuse, en Ă©tant au chaud, entourĂ© de ses enfants en regardant Ko-Lanta, en rĂȘvant de visite Ă  Wald Disney. En triant deux petits bouts de carton dans sa poubelle. Ca suffit amplement au bonheur. Pas besoin de savoir. Tout comme ce bonheur se suffit dans le geste d’aller acheter le dernier tĂ©lĂ©phone portable ou la derniĂšre tĂ©lĂ© 3-D… Et que cela n’empĂȘche pas de pester contre la pollution ou Ă©craser une larme sur les baleines.

              Ce n’est pas important. Parce que ce choix quel qu’il soit n’influencera pas ce qu’il adviendra logiquement de l’humanitĂ©. On peut se dire qu’Ă  l’Ă©chelle d’une vie ce choix du canapĂ© est mĂȘme plus facile, douillĂ©. MĂȘme si Ă  la taille de l’humanitĂ© (elle aussi ridiculement petite) ce n’est pas le cas. A une autre Ă©chelle encore, elle redevient dĂ©risoire.

              Car si on pense “richesse de la vie” et non juste “humanitĂ©”, ce qui pourrait paraĂźtre comme un combat impossible Ă  ne pas mener quand on pense, devient dĂ©risoire. Il devient mĂȘme anti-vie.

              Cela n’a rien de contradictoire : on peut aimer les enfants, l’avenir qu’ils reprĂ©sentent. Mais on peut aussi savoir que cet avenir qui nous parait tout n’est qu’infime Ă  une Ă©chelle qui n’est pas la notre.
              On est ĂȘtre vivant et pensant. Il faut bien faire quelque chose de ce temps donnĂ©. Et pourquoi pas alors se tourner vers les autres ?

              #125373
              moilapa
                @moilapa

                S’il Ă©tait possible que “quoi qu’on fasse, le rĂ©sultat soit le mĂȘme”, que la fin soit “inĂ©luctable”, alors, comment pourrais-je exister, aujourd’hui, en tant qu’homme ? Si j’accepte l’éventualitĂ© de la fatalitĂ©, comment puis-je m’émanciper ?

                TrĂšs trĂšs trĂšs simple : De la mĂȘme façon que tu sais que tu vas mourir. Il est d’autant plus facile de s’Ă©manciper que l’on a acceptĂ© l’inĂ©luctable.

                Savoir qu’il est inutile (au point de vue du rĂ©sultat) de lutter contre cette marche en avant, n’est pas une raison suffisante pour ne pas entreprendre cette lutte. D’ĂȘtre humain parmi les humains. C’est ça qui devrait ĂȘtre important, et pas de savoir si il faudra dix ans aux pots d’Ă©chappement pour amener tels degrĂ©s de plus sur l’ensemble de la planĂšte.
                Mais ça n’empĂȘche pas d’ĂȘtre conscient de l’inutilitĂ© de ce combat.

                (“Au point de vue des rĂ©sultats” : parce qu’il est utile Ă  notre point d’ĂȘtre vivant et pensant parmi d’autres)

                Mais le problĂšme n’est pas lĂ  : ce n’est pas un problĂšme de ce que nous pouvons faire, de consicence de nos destructions. C’est une certitude qui ne nous appartient pas. Et sur laquelle on n’a pas de pouvoir. Je suis Ă©tonnĂ© d’ĂȘtre le seul Ă  voir lĂ  une logique. en me basant sur le peu que je sais de l’histoire de l’humanitĂ©, sur ce que voir chaque jour de mes voisins, et donc de moi, dans la rue, dans la tĂ©lĂ©, dans les journaux, dans les livres d’Histoire.

                Il ne s’agit pas de changer de mode de pensĂ©e, d’acquĂ©rir une pensĂ©e mondiale du mal que l’on fait Ă  la planĂšte. Ce que nous faisons Ă  la planĂšte est une marche inĂ©luctable de l’humanitĂ© qui a commencĂ© bien avant l’air industrielle. Il ne s’agit mĂȘme pas de progrĂ©s et de possible retour en arriĂšre Ă  l’Ăąge de pierre. A une pĂ©riode fantasme oĂč les indiens ont rĂ©ussi cette comunion avec la nature, et non leur environnement.
                On ne peut pas voir la nature “comme notre environnement” et pouvoir Ă©chapper Ă  cette fin. On ne pourra jamais dĂ©passer notre rĂ©flexion Ă©gocentrĂ©e d’animal diffĂ©rent des autres. Quoi qu’on y fasse, pour chacun de nous, une fourmis aura moins d’importance que notre voisin. Parce que nous sommes humain. Parce que nous avons la capacitĂ© de nous reprĂ©senter, parce qu’on a consicence d’ĂȘtre vivant. Ce qui nous empĂȘchera de faire des choses inhumaines et qui pourtant pourraient faire que l’on arrive plus vite Ă  cette fin, oĂč qu’on la retarde durablement.

                On peut croire en la dignitĂ© de l’homme, on peut vivre en faisant vivre des idĂ©es “humanistes” , tout en sachant que l’humanitĂ© court Ă  sa perte. Ce n’est pas contradictoire. On peut en croire en l’humanitĂ© quand on travaille chaque jour auprĂšs d’enfants. Sur des instants qui Ă  l’Ă©chelle de notre vie peuvent paraĂźtre durable. Mais quand l’on regarde le long (court si l’on prend un point de vue autre que humain) parcours de l’humanitĂ©, on a aucun doute Ă  avoir sur ce que nous sommes en train de faire. Et ce Ă  quoi cela aboutira.

                #125413
                Ady
                  @ady

                  On a un peu dévié du sujet..
                  Mais merci, je suis sur ce chemin… et pas facile comme tu dis..

                  #125424
                  zewdiwang
                    @zewdiwang

                    Libertaire: C’est pas parce qu’on sait que l’humain court Ă  sa perte qu’on doit faire le mouton, qu’on doit tout pĂ©ter ou mĂȘme se suicider…
                    Je vis pour prendre mon pied, et pour ça, faut que je m’Ă©mancipe toujours plus..

                    moilapa: Savoir que chacun de nous va mourir ne nous empĂȘche pas durant cette vie d’agir, d’Ă©changer, de militer, de construire, d’aimer, de vivre… (…) C’est parce que face Ă  l’inĂ©luctacle qui peut “nous tomber dessus” Ă  tout moment (autrement dit : le jour oĂč on va crever), il faut se dĂ©pĂȘcher d’ĂȘtre

                    Oui oui et oui
                    (pas evident d’y parvenir, comme cela a l’air d’ĂȘtre votre cas…du moins le bonheur tel que je le comprends et tel que je souhaite y parvenir)

                    #125434
                    Matim
                      @matim

                      Je vous renvoie au hors serie n°83 d’ “Alternatives Economiques” (5€30).
                      Hors serie intitulĂ© “l’Ă©conomie durable”

                      Page 30: “Population : Malthus finira t il par avoir raison ?

                      Entre autres articles plus intéressants les uns que les autres..

                      Bonne lecture

                      :coucoub:

                      #125445
                      Ady
                        @ady

                        C’est “marrant”, mais je trouve pas ça contradictoire avec mes idĂ©es dĂ©croissantes et malthusiennes. Je n’agis pas dans l’espoir utopique que l’humanitĂ© me suivra…. Ca fait bien longtemps que j’ai quittĂ© cette idĂ©e que j’avais pendant ma crise d’ado.
                        J’agis comme il me semble le meilleur, ou le moins pire dirons-nous. Je dis souvent que j’Ă©coute ma conscience pour ne pas amoindrir la libertĂ© des autres. Certains y voient un spiritualisme.. mais pas Ă  mon sens.

                        C’est pas parce qu’on sait que l’humain court Ă  sa perte qu’on doit faire le mouton, qu’on doit tout pĂ©ter ou mĂȘme se suicider…
                        Je vis pour prendre mon pied, et pour ça, faut que je m’Ă©mancipe toujours plus..

                        #125446
                        moilapa
                          @moilapa

                          …et en quoi le (nĂ©o-) malthusianisme est-il une alternative plus crĂ©dible que, par exemple, la dĂ©croissance ? Je veux dire, dans sa mise en place ? D’aprĂšs l’exemple de la Chine ?

                          Pas plus crĂ©dible. tout aussi naĂŻve. Ce sont deux idĂ©es d’une naĂŻvetĂ© Ă  peine croyable.
                          Le malthusianisme chinois est un Ă©chec. Parce que l’homme est ce qu’il est, et que le rĂ©sultat en a Ă©tĂ© ici (en autre) un gĂ©nocide de petites filles (dont je m’efforce, quand je pense Ă  ce gĂ©nocide, de ne pas faire le rapprochement avec la façon dont on se dĂ©barrassait des chatons dans nos campagnes quand j’Ă©tais petit) Pour une question de culture, une question de capacitĂ© de l’homme Ă  rĂ©flĂ©chir, Ă  mettre en place une construction artificielle plus forte que la vie. Ce qui nous est possible dans le cas d’un troupeau d’Ă©lĂ©phant qui met en pĂ©rile un bout de savane, nous est intellectuellement impossible quand il s’agit de soi. Le malthusianisme est une pensĂ©e “mathĂ©matique” qui ne prend pas en compte la principale donnĂ©e (qui est aussi le principal problĂšme)

                          B. Les thÚses néo-malthusiennes de moilapa,

                          Bon, vous ĂȘtes sympas, les gars, mais vous seriez mignons de suivre le dĂ©bat dans sa globalitĂ© : Si dans mes 2 ou 3 premiers messages, je mets en avant le malthusianisme, c’est pour ensuite dĂ©montrer en quoi cette pensĂ©e est aussi parfaitement stĂ©rile. Parce que lĂ  aussi, on pose comme rĂ©flexion le fait que l’homme puisse avoir une quelconque possibilitĂ© d’action.
                          Et c’est encore mettre l’homme au centre de la rĂ©flexion. Quand le seul problĂšme c’est la capacitĂ© de rĂ©flexion de l’homme. (bon, je vais pas refaire ma dĂ©monstration)

                          S’agissant de ce que je dis sur cette pensĂ©e “Ă©go centrĂ©e” de l’homme qui rend impossible toute action de l’humanitĂ© entiĂšre (tous dans un seul sens, un mĂȘme but !!!! ), comme le banc de poisson qui se dĂ©place, le vole d’Ă©tourneaux, ou la colonie de fourmis qui devient un individu pensant et rĂ©agissant (parce qu’il n’y a rien qui nous relie tous les uns aux autres, nous sommes individus ):
                          le terme “environnement” lui-mĂȘme.

                          Respecter l’environnement, ce n’est pas respecter la nature.
                          Respecter l’environnement (son environnement) c’est dĂ©finir la nature selon soi !!!
                          Ce que l’on respecte quand on respecte l’environnement, c’est soi : Ce qui nous est utile dans la nature…

                          C’est agir pour sauver sa peau, et non parce qu’il y aurait un dĂ©but de conscience…
                          Tous ces discours, ces films catastrophes Ă  la Al Gore et consort, c’est juste dire “Si on ne chance pas, on va crever.”

                          Et non “Respectons la nature parce qu’elle est immensĂ©ment respectacle”.

                          Il s’agit de crĂ©er une conscience Ă  partir d’une peur. Or cette peur n’a pas de consistance (lĂ  aussi je vais pas redire ce que j’ai dĂ©jĂ  dit) Et parce qu’on avait dĂ©jĂ  cette conscience de notre mort. On sait dĂ©jĂ  tous que l’on va mourrir. Alors en quoi nous le dire encore est nouveau ? Ce qui nous importe, c’est nous, maintenant, et notre mort Ă  nous, en tant qu’individu, et non la mort de toute notre espĂšce. Cela ne nous concerne pas ! C’est autre chose qui n’est pas nous. MĂȘme l’avenir de notre enfant n’a pas de poids face Ă  la rĂ©alitĂ© de notre existance maintenant. Que nous importe la fin du monde quand l’on est persuadĂ© que l’on a besoin de prendre sa voiture chaque matin ??? On parle pas de vagues catastrophes qui auront lieu dans 1000, 20, ou 10 ans : on parle de ce matin et du rendez-vous chez le coiffeur. Pour la soirĂ©e du rĂ©veillon. Ca, ça nous touche. Ca c’est humain.

                          Un sommet comme Coppenhague est l’exact exemple de ce que je dis.
                          Il y a quelques doux rĂȘveurs qui y ont cru (des ONG notamment) et qui finallement, quand les discutions deviennent sĂ©rieuses, sont mis de cĂŽtĂ©.
                          Que des gens comme Hulot (qui sans doute y croient vraiment, mais qui se trompent eux aussi de bonne foi en croyant que l’homme puisse quoi que ce soit Ă  cette trajectoire logique) soient naĂŻvement “touchĂ©s” que la montagne accouche d’une souris morte, ça ne m’Ă©tonne pas.
                          Je suis un peu plus perplexe de la rĂ©action d’un sarkosi.
                          Qu’il y ait cru pour des raisons de cerveau malade (quelqu’un capable de voir dans une prise d’hĂŽtage dans une maternelle la chance de sa vie, et incapable de cacher sur son visage tout ce qu’il se passe dans sa tĂȘte quand il se prĂ©sente devant les camĂ©ras porteur du “petit noir” dont on sent Ă  ce moment qu’il n’est qu’un paquet de viande sans intĂ©rĂȘt autre que le faire briller devant les camĂ©ras) qui lui ont fait entrevoir la possibilitĂ© d’ĂȘtre le sauveur du monde, ok… Mais de lĂ  Ă  vraiment y croire un instant comme le laisse penser son visage lors du discours… Ca fait peur.

                          Je prĂ©fĂšre des dirigeants calculateurs, stratĂšges, que d’une telle naĂŻvetĂ©.
                          Ces gens (ces chefs de “tous les pays”) sont de ce que nous sommes d’une façon exagĂ©rĂ©e, Ă  outrance, de cet Ă©gocentrisme exacerbĂ©. Comment croire que de tels ĂȘtres puissent faire passer avant quelque chose d’aussi immatĂ©rielle que l’avenir de la planĂšte leur propre personne ? Leu propre intĂ©rĂȘt ? Et au delĂ , l’intĂ©rĂȘt de ce qu’ils reprĂ©sentent et qui (dans leur cerveaux malades) leur appartient (la destinĂ© de leur nation, leur rĂ©ussite en tant que chef d’Etat…) ? C’est juste inimaginable.
                          Et surtout : comment croire que d’autres aient pu avoir foi en pareilles ĂȘtres ? Ca, ça me dĂ©passe…

                          La pensĂ©e naĂŻve ici, c’Ă©tait de croire qu’en rĂ©unissant “tous” les chefs de la planĂšte, les pires Ă©gocentriques de notre espĂšce, il suffirait de bonne volontĂ© pour y arriver. MĂȘme pour “Oui-oui” les scĂ©naristes auraient rejetĂ© une telle naĂŻvetĂ©.

                          Une autre pensĂ©e naĂŻve, c’est d’y avoir vu des “pays riches et conscients de ce qui se joue pour la planĂšte” face Ă  des pays pauvres ou “Ă©mergeants” ayant besoin de produire et non de penser “risques de pollution”.
                          comme le BrĂ©zil qui dĂ©truirait (ou vendrait Ă  des destructeurs riches) l’Amazonie parce qu’il n’a pas le choix…

                          Il n’y a qu’Ă  prendre le Canada (dont on peut dire qu’il est Ă  quelque chose prĂȘt un pays “riche et dĂ©veloppĂ©” omme peut l’ĂȘtre notre pays) qui a dĂ©couvert que la forĂȘt borĂ©ale (que je nommerai deuxiĂšme poumon de la planĂšte en rĂ©fĂ©rence Ă  l’autre forĂȘt citĂ©e) regorgeait de pĂ©trole… Dans ce cas lĂ , toutes ces idĂ©es fumeuses sur le respect de l’environnement n’ont absolument plus aucun sens. On peut massacrer cette forĂȘt (et ses sols) sans le moindre problĂšme, Ă  une Ă©chelle inimaginable (le sol aussi du fait de la spĂ©cificitĂ© de ce pĂ©trole)
                          Parce que lĂ  aussi on parle d’immĂ©diatetĂ©, de soi, que s’agissant de son environnement, sa propre richesse, sa voiture, ça fait partie de son environnement bien plus immĂ©diat que quelques arbres pourvoyeurs ou non d’oxygĂšne.
                          Parce que l’on pense justement “ENVIRONNEMENT” !!! Notre voiture, notre tĂ©lĂ©, notre tĂ©lĂ©phone portable, ça fait partie d notre environnement. C’est mĂȘme notre environnement le plus proche, le rĂ©el, le plus concret. Qu’est ce qu’une baleine face Ă  notre tĂ©lĂ©phone portable ??????
                          Parce que la crĂ©ation intellectuelle “argent” est lĂ  aussi sans comparaison possible avec une irĂ©elle “couche d’ozone”, “rĂ©chauffement climatique”, “gens de l’autre cĂŽtĂ© de la planĂšte qui crĂšvent des premiĂšres vagues de ce que nous sommes chaque jour et qui, une fois la tĂ©lĂ© Ă©teinte, n’existent plus…

                          Si no dĂ©couvrait sous la plus grande forĂȘt un Ă©norme gisement de pĂ©trole en France, il n’y a absolument aucun doute Ă  avoir : on boussilerait tout. Il ne faut vraiment avoir aucun doute lĂ  dessus, parce que le contraire c’est un niveau de naĂŻvetĂ© qui dĂ©passe le seuil “bĂȘtise impardonnable” (pour rester poli dans un forum oĂč le vilain mot est exĂ©cutĂ© fisa)

                          Comme je l’ai dĂ©jĂ  Ă©crit : notre capacitĂ© de rĂ©flexion ne pourra rien : car cette capacitĂ© est l’unique problĂšme.

                          Et ne pas accepter intellectuellement de voir dans la disparition de l’humanitĂ© une chance pour la nature, pour la vie, c’est ĂȘtre ĂȘtre bien au delĂ  de la mauvaise foi : c’est ĂȘtre incapable de dĂ©passer un blocage dans notre cerveau.

                          Sans doute parce que cette conscience nous rendrait la vie insupportable.

                          #125470
                          Lapin
                            @lapin-2

                            Bonjour Ă  tous.

                            A. expoecocitoyen.org

                            EntiĂšrement OK avec la critique de fg63 : manque d’infos et tarifs Ă©levĂ©s.

                            B. Les thÚses néo-malthusiennes de moilapa, Libertaire et zewdiwang

                            Bourricot a dressĂ© une critique trĂšs complĂšte, il me semble, abordant les inĂ©gales responsabilitĂ©s entre nord et suds, le rĂŽle central de la finance, le lien entre action locale et projet collectif
 J’aimerais rajouter trois choses :
                            – zewdiwang, ton exemple sur la faim est mal trouvĂ© (posts #36 et #48), car les causes de la faim sont gĂ©nĂ©ralement multiples (et interdĂ©pendantes) et n’ont jamais Ă©tĂ©s, au XXĂšme s. du moins, Ă  ma connaissance, liĂ©e Ă  une surpopulation : ex : finance et guerre ; contrĂŽle politique et guerre et finances ; climat et hĂ©gĂ©monie occidentale, etc.
                            – S’il Ă©tait possible que “quoi qu’on fasse, le rĂ©sultat soit le mĂȘme”, que la fin soit “inĂ©luctable”, alors, comment pourrais-je exister, aujourd’hui, en tant qu’homme ? Si j’accepte l’éventualitĂ© de la fatalitĂ©, comment puis-je m’émanciper ?
                            – Une phrase simpliste d’un des pĂšres de la dĂ©croissance, Vincent Cheynet, que j’apprĂ©cie particuliĂšrement, piquĂ© dans le supplĂ©ment de l’IEESDS de juillet dernier “La dĂ©croissance contre Malthus” du magazine La dĂ©croissance : “le problĂšme n’est pas qu’il a trop d’hommes, c’est qu’il y’a trop d’automobilistes”.

                            NĂ©anmoins, j’ai trouvĂ© dans tes propos, moilapa, de nombreux points qui m’interessent, comme une volontĂ© de dĂ©passer une rĂ©flexion contrainte par la nature mĂȘme de l’humain (ce qui est tout sauf un discours “de feignant, d’ignorant, et de simpliste ! “ Junior63 !), une vraie critique des gestes “du quotidien” et l’idĂ©e de la domination de la consommation sur l’homme.

                            C. Les gestes “Ă©co-citoyens” ou “Ă©co-responsables” en colo

                            J’ai trouvĂ© une synthĂšse claire de la critique que j’avais amorcĂ© ici

                            Bourricot a Ă©crit ici:
                            Vincent Cheynet, 4 janvier 2005
                            [
]
                            Le dĂ©veloppement durable aujourd’hui produit des culpabilisations individuelles (gestes Ă©co-citoyens, taxes, films Home et consorts,…) sans remettre en question les choix pour demain c’est Ă  dire les philosophies et la politique.

                            Ainsi, si on sensibilise tant les enfants à ces actions, c’est avant tout parce que :
                            – ils sont dociles ;
                            – nous refusons de poser les vrais problĂšmes

                            D Les ACM comme lieux d’expĂ©rimentation “d’un autre modĂšle”

                            Bourricot a Ă©crit (post #19):
                            ACM sont en capacitĂ© de mettre en oeuvre beaucoup de choses et d’ĂȘtre un vrai modĂšle de dĂ©croissance.

                            Hum
 Avant d’aborder le “comment ?”, peut-on rĂ©pondre au “pourquoi ?”
                            – Les ACM sont-ils les lieux pour ça ?
                            – Associe-t-on dĂ©croissance et dĂ©mocratie ? Si oui, explosons-nous aussi la hiĂ©rarchie adultes / enfants ?
                            – Est-on Ă  la hauteur ?
                            Etc.

                            #125535
                            zewdiwang
                              @zewdiwang

                              Pour les ignards comme moi:

                              Le malthusianisme est une politique prĂŽnant la restriction dĂ©mographique, inspirĂ©e par les travaux de l’Ă©conomiste britannique Thomas Malthus (1766–1834). Le terme est utilisĂ© pour la premiĂšre fois par Pierre Joseph Proudhon en 1849.

                              À l’origine doctrine hostile Ă  l’accroissement de la population d’un territoire ou d’un État, et prĂ©conisant la restriction volontaire de la natalitĂ©, le mot « malthusianisme » dĂ©signe aussi par extension toute attitude craintive devant la vie et le dĂ©veloppement.

                              Merci wikipedia

                              #125542
                              Ady
                                @ady

                                Personnellement, il est autant crédible et légitime que la décroissance..

                                La Chine ? vis à vis des lois sur la démographie ?
                                Je suis pas sur que l’imposer par les lois et un systĂšme rĂ©pressif soit une rĂ©elle solution..

                                #125561
                                Import
                                  @import

                                  …et en quoi le (nĂ©o-) malthusianisme est-il une alternative plus crĂ©dible que, par exemple, la dĂ©croissance ? Je veux dire, dans sa mise en place ? D’aprĂšs l’exemple de la Chine ?

                                  #125698
                                  moilapa
                                    @moilapa

                                    D’accord avec ce qui vient d’ĂȘtre dit : cela n’a rien de tragique. Et j’ai peut ĂȘtre utilisĂ© Ă  tort plusieurs fois le mot “catastrophe”.

                                    C’est une fin. De la mĂȘme façon que la vie de chacun de nous a une fin. Cette banalitĂ© de chez banalitĂ©, ce savoir n’a rien de tragique. C’est juste une donnĂ©e, une Ă©vidence.

                                    Savoir que chacun de nous va mourir ne nous empĂȘche pas durant cette vie d’agir, d’Ă©changer, de militer, de construire, d’aimer, de vivre… C’est mĂȘme le fait de savoir qu’il y a une fin qui nous pousse Ă  faire. A ĂȘtre. C’est parce que face Ă  l’inĂ©luctacle qui peut “nous tomber dessus” Ă  tout moment (autrement dit : le jour oĂč on va crever), il faut se dĂ©pĂȘcher d’ĂȘtre, (ou aujourd’hui il faut entendre “de consommer”, je consomme donc je suis)
                                    Ce qui rend absurde les “tu n’es pas Ă©colo, t’es un fĂ©nĂ©ant” des quelques nigauds qui ont cru bon d’intervenir ici…

                                    C’est en ça d’ailleurs que l’immortalitĂ© est impensable. Ca serait la mort que d’avoir un paysage sans fin devant soi.

                                    Pourquoi en serait-il différemment pour une espÚce entiÚre ?

                                    La fin des hommes sur Terre n’est pas quelque chose de “noir”. C’est mĂȘme le contraire (mais je vais pas redire ce que je dĂ©roule tout au long du fil)

                                    Il faut ĂȘtre particuliĂšrement de mauvaise foi ou malheureux pour ne pas “entr’apercevoir” que la fin des humains, c’est la certitude d’un renouveau, d’un foisonnement de la vie.

                                    #125703
                                    zewdiwang
                                      @zewdiwang

                                      comme il fou de croire que l’humanitĂ© a un chemin Ă©crit d’avance qu’on ne peut modifier…

                                      Selon mon point de vue, évidemment que non. La nanotechnologie (ou une technologie futur) par exemple pourrait résoudre de nombreux problÚmes écologiques actuels à commencer par le traitement des dechets par ex.

                                      Cependant, meme si ce n’Ă©tait pas le cas, moilapa m’aura au moins convaincu qu’aprĂšs tout ce n’est pas si grave que ca si les etres humains disparaissent de cette terre.

                                      Je ne vois pas cette alternative comme Ă©tant “noire” mais juste comme un teinte que je n’avais pas considĂ©rer.

                                      #125779
                                      Ady
                                        @ady

                                        > Il ne s’agit d’ailleurs ni de “vouloir” ni de “pouvoir”.
                                        > Penser pouvoir agir sur cette “inĂ©ductabilitĂ©”, c’est penser que l’homme serait capable de dĂ©passer sa “condition humaine”.

                                        Je ne sais pas vraiment.
                                        Un humain pourrait dĂ©passer “sa condition “humaine””… mais surement pas l’humanitĂ© dans sa globalitĂ© d’aprĂšs l’histoire.
                                        Tu pars du principe que c’est un chemin logique et inĂ©luctable, qu’il ne peut en ĂȘtre autrement. C’est le mĂȘme genre de discours que tiennent les dĂ©fenseurs du capitalisme libĂ©ral pour nous y conditionner et nous faire accepter l’idĂ©e de l’impossibilitĂ© d’un quelconque changement dans l’Ă©volution humaine. Autrement dit, nous maintenir dans la passivitĂ© et la servitude. (le fameux TINA there is no alternative de Tatcher).

                                        Comme si une main invisible menait la condition humaine et le chemin de l’humanitĂ©……? oO
                                        Un paramĂštre qu’on ne maitrise donc absolument pas.

                                        Ce discours peut donc mener à des abus permettant de cautionner et légitimer davantage notre systÚme économique actuel.

                                        C’est pourquoi, il me semble, que certains gentils bobos utopiques se permettent de critiquer. D’ailleurs, la critique de ce raisonnement de non-alternative est plus que lĂ©gitime. Faut-il encore pour ĂȘtre crĂ©dible, comme tu le disais, ne pas se prĂ©tendre Ă©colo et bouffer de la viande tous les jours…, …

                                        Finalement peu importe, c’est ĂȘtre bisounours de croire que l’humanitĂ© va soudainement se rĂ©veiller. Un leurre qui permet d’avoir bonne conscience, et rien de plus.
                                        L’histoire nous prouve encore et toujours qu’une fois le changement (rĂ©volution) passĂ©, le systĂšme revient sous une autre forme sans changer fondamentalement.

                                        On peut faire sa propre rĂ©volution personnelle… mais il est fou de croire dans le miracle d’une rĂ©volution verte mondiale, comme il fou de croire que l’humanitĂ© a un chemin Ă©crit d’avance qu’on ne peut modifier…

                                        Je prĂ©fĂšre avoir une vision dans les tons gris, plutĂŽt que noire ou blanche…

                                        #125819
                                        moilapa
                                          @moilapa

                                          pour revenir au fil de la discution… Et encore une fois l’exemple de l’incapacitĂ© des gens Ă  rĂ©pondre sur le fond, Ă  choisir l’insulte comme seule rĂ©ponse, l’attaque sur la personne plutĂŽt que l’argumentation, saupoudrer de rĂ©flexions de dĂ©cĂ©rĂ©brĂ©s…

                                          Bon les modos : encore une fois, je vais rĂ©pondre sur le ton avec lequel on m’a interpelĂ© puisque visiblement c’est la seule façon de communiquer…

                                          Donc encore une fois, une andouille qui en plus vient donner des leçons :
                                          J’ai commencĂ© Ă  lire les quelques posts du forum… et j’ai ressenti comme une communication agressive… color]

                                          et de finir :

                                          Au risque d’avoir le cul dans le canap et de critiquer tout ce qui bouge Ă  grand renfort d’arguments simplistes

                                          Sinon, que dit cette andouille ? :

                                          ”Quelques rĂ©fĂ©rences pour amĂ©liorer son regard critique et s’informer…”

                                          suivi d’une liste sans le moindre rapport avec le sujet :

                                          Meirieu, Freinet , Montessori !!!!

                                          Mais quel rapport ????
                                          Dire qu’il y a des grands penseurs qui dans leur discipline ont plein de choses Ă  nous apprendre ? Et alors ? quel rapport avec ce qui a Ă©tĂ© dit ? Est-ce quelqu’un a remis en cause l’existence de ces personnes et de leurs combats ? En plus, avec cette morgue “regarder tout mon savoir, vous les ignorants qui devraient essayer de vous Ă©lever Ă  ma hauteur”…

                                          Et cette prĂ©-supposition que ceux Ă  qui il a affaire sont des incultes qui n’ont pas lu ces penseurs. Et qui prĂ© suppose que des personnes qu’il n’a jamais vu sont des imbĂ©ciles dans leur canapĂ© qui ne peuvent avoir ni implication militante, associative, syndicale,….

                                          Quel est donc la tentative de rĂ©flexion ici ? Dire que ceux qui n’ont pas en eux cette “grande humanitĂ©” seraient des gens qui ont ”le cul dans le canap et de critiquer tout ce qui bouge Ă  grand renfort d’arguments simplistes” ?

                                          bin, si on part dans cette discution de bistro, ne doit-on pas alors rĂ©pondre Ă  cette liste par une autre liste : “Hitler, Mussolini, NapolĂ©on, Dutrou…” qui pour le moins Ă©taient plutĂŽt des hyperactifs ?

                                          Mais qui sont ces gens dans leur canapĂ©, si ce n’est justement ces consommateurs, ces intervenants-andouilles qui se reconnaissent dans le portrait que j’en fais, avec leur voiture et leur doudou-tĂ©lĂ©phone portable et leurs bons sentiments Ă©colo ?N’est-ce pas pour cela qu’ils ne peuvent rĂ©pondre sur le fond que par des niaiseries ou des propos insultants ?

                                          Quel est donc le sens de cette liste ???? MĂ©rieu…

                                          bon, au cas ou d’autres n’auraient pas la capacitĂ© intellectuelle minimale pour comprendre ce que je dis :
                                          Le dĂ©bat pour moi n’est pas de savoir si “les gens de volontĂ©” ou les pessimistes inactifs” vont dĂ©cider de l’avenir.
                                          Cela n’a aucune importance.
                                          Je dis que cette disparition n’est pas du ressort de la volontĂ©, d’un quelconque choix, d’une quelconque dĂ©cision politique, phylosophique, d’une quelconque soudaine “consicence planĂ©taire”, de l’Ă©mergence d’un sauveur qui saurait ralier Ă  cette cause l’humanitĂ© entiĂšre…
                                          Et que l’on peut trĂšs bien avoir la certitude que ce combat ne peut ĂȘtre gagnĂ© et ne pas ĂȘtre le dernier des teubĂ©s qui se contente de regarder le foot Ă  la tĂ©lĂ© en buvant de la biĂšre…

                                          Je dis que c’est une chose inĂ©luctable qui va avec ce qu’est l’homme, une direction logique (une fin) sur laquelle pas plus le “convaincu” que le consommateur avĂąchi dans son fauteuil n’a de prise. C’est une direction qui a Ă©tĂ© prise bien avant le dĂ©but de l’air industrielle. Et une direction que l’on ne peut changer.

                                          Il ne s’agit d’ailleurs ni de “vouloir” ni de “pouvoir”.
                                          Penser pouvoir agir sur cette “inĂ©ductabilitĂ©”, c’est penser que l’homme serait capable de dĂ©passer sa “condition humaine”.

                                          Sinon, si plus que le dĂ©bat, d’autres sont intĂ©ressĂ©s par l’Ă©change d’insultes, je suis preneur.

                                          #125911
                                          Ady
                                            @ady

                                            HĂ©hĂ©, jme retrouve dans mal de tes lignes 🙂
                                            Jme douche 2 fois par semaine voir plus quand jsuis trop poisseux.. 😉 Petit, on m’a interdit TF1.. puis je regardais en secret, puis j’ai compris que c’Ă©tait dĂ©bile. Puis j’ai compris que la tĂ©lĂ© gĂ©nĂ©ralement Ă©tait dĂ©bile. Donc pas de tĂ©lĂ©. Un ordi qui permet d’aller sur le net, et voilĂ .
                                            Trop anar pour propager la vérité auprÚs des enfants ^^ Juste les aider à construire une personnalité harmonieuse en harmonie avec les autres..

                                            J’ai mes propres contradictions; j’ai un portable, je fais mes courses en super-marchĂ©, j’ai des nĂ©ons led de toutes les couleurs, jmange encore trop de viande, j’use un peu trop d’eau,… et tout un tas d’autres trucs dont je ne suis pas fier. Conscient que j’accepte d’en passer par lĂ  en cherchant Ă  faire toujours mieux dans le temps…

                                            Par travail, j’entends activitĂ© salariĂ©e. Sinon, je parle d’activitĂ© 😉 Donc quand je ne travaille pas, j’ai diffĂ©rentes activitĂ©s Ă©videmment, que je n’Ă©talerai pas ici.
                                            Mais je passe surement beaucoup beaucoup moins de temps que toi Ă  l’animation par contre…

                                            J’espĂšre bien dans quelques annĂ©es, tirer mes revenus vers le haut, ça va dans ma philosophie de pouvoir travailler le moins possible, le plus souplement possible pour moi 🙂

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