Up avec quelques idées au passage, j’attends les votres pour compléter le brainstorming !
> un jeu dérivé du schmilblik et autres jeux populaires avec plusieurs variantes possibles, par exemple :
>> un objet à reconnaitre en ne voyant qu’une partie de son image (très gros plan ou image coupée ; si on veut on peut ajouter des morceaux pour diminuer la difficulté jour après jour)
>> des questions “de kermesse” (je dis ça à cause du “poids du cochon” que j’ai connu à la campagne) : par exemple deviner la hauteur d’un batiment ou le poids d’un objet… ce qui peut donner lieu à des interactions intéressantes entre les gens pour trouver une astuce permettant de déduire des infos
A VOUS 🙂
Moi aussi je parle plutôt du Jeu Libre, qui peut inclure un anim’ quand les enfants le demande… 🙂
On rejoint aussi ici l’Entre-Enfants que Moilapa défend tout au long de ses posts 😉
petit up
> à la manière de “où est charlie ?” chaque semaine (jour?) une mascotte est cachée dans les locaux. En fait le plus drôle c’est de trouver des cachettes surprenantes pour que l’on ne trouve pas forcément facilement, mais aussi pour que quelqu’un n’ayant pas spécialement prévu de jouer puisse tomber dessus par hasard et se prendre au jeu
à vous..?
(et pour des adultes/familles, z’avez des idées vous ?)
En ce qui concerne les jeux, je ne te conseille que le trop bien “Vers des jeux sans animateur” :
http://ressources-cemea-pdll.org/spip.php?article499
Avec des jeux parfois connus mais dont la démarche est d’apprendre aux enfants ces jeux de notre patrimoine et enfin les laisser jouer seuls.
Autre piste, l’expérimentation plastique :
Avec comme nirvana, la possibilité d’avoir une pièce entièrement bâchée du sol au plafond. Matériel le plus complet, et go laissage enfants expérimenté.
petit up avec des classiques mais utilisables/adaptables presque partout et avec n’importe quel public(s) :
– tout ce qui est de la veine “affichage où on peut lire mais aussi des fois écrire ou dessiner”
> une énigme à résoudre (avec pourquoi pas du matériel à dispo, je pense par exemple aux histoires de pesées ou de remplir un récipient d’eau de telle quantité, etc)
> le mur d’expression et ses déclinaisons (en fonction du public, des envies, du genre de choses qu’on voudrait voir émerger…)
allez à vous !
Merci pour vos réaction,
c’est rigolo parce que je m’attendais à ce que vous réagissiez plutôt en animateur “enfants”, mais pas forcément en réflexion comme vous le faites… c’est intéressant ça ramène à “qui choisit quoi en séjour” à “un enfant peut-il ne rien faire ou faire autre chose que l’activité préparée par l’anim” et “un anim peut-il/doit-il mettre son projet en retrait en faveur de celui de son public” ?
Et sur tout ça vous prêchez une convaincue 🙂 mais ça fait pas de mal pour les lecteurs de passage d’avoir un autre angle d’approche.
(même si en vrai l’idée que j’ai derrière la tête est peut-être moins “complexe” que ça à mettre en oeuvre, puisque le public est familial ; que les anims en question DE FAIT contractuellement ne sont pas forcément sur place “à dispo” pendant l’utilisation de ces auto-animations, parce qu’ils sont en repos, parce qu’ils sont avec un groupe ailleurs, parce qu’ils sont sur un autre pôle ; que l’objectif est à la fois simple et ambitieux : permettre de passer un moment (choisi) sympa et si possible favoriser l’échange entre les divers participants… même s’ils ne participent pas forcément synchro)
Sinon je pensais à un truc genre fresque à continuer… du style “numéro d’art” géant ; ou le portrait codé qui me trotte dans la tête depuis l’autre jour…
D’autres idées ?
Shaaa a écrit :
Histoire de jouer sur les mots. (:-D)
Justement, je ne crois pas que l’animateur soit force de proposition dans ce que tu décris michmunch, mais une force de mise à disposition.Tant qu’il restera sur cette idée de “je propose des activités”, il ne pourra pas passer à “j’aménage des lieux où l’enfant décidera de ce qu’il fera”.
Tout à fait exact… Tu ne joue pas sur les mot, tu précises (pour jouer avec les mots : tu me précise ma pensée…) 🙂
Histoire de jouer sur les mots. (:-D)
Justement, je ne crois pas que l’animateur soit force de proposition dans ce que tu décris michmunch, mais une force de mise à disposition.
Tant qu’il restera sur cette idée de “je propose des activités”, il ne pourra pas passer à “j’aménage des lieux où l’enfant décidera de ce qu’il fera”.
Pour ta requête, crevette : tous les jeux qui peuvent se dérouler dans une cour de récré (quand il n’y avait pas encore d’animateurs – ceux là qui proposent des activités).
Le concept d’auto-animation ne me parle pas trop. Par contre le jeu libre et les pédagogies centrées sur la réalisation par les enfants de leur propre projet me parle bien. Pour moi, il ne s’agit pas de moment ponctuel mais d’un environnement permettant aux enfants de se saisir de l’ensemble des activités et du fonctionnement du séjour ou du centre de loisirs.
On retrouve ce type d’organisation dans le projet de la Maison de Courcelles (voire le livre de J-Marie BATAILLE paru à l’INJEP) ou un documentaire édité par l’UFCV qui s’appelle “le cadre moyen de liberté”. Ces projets s’appuie sur un processus de personnalisation. Les enfants disposent de lieu en accès libre, l’animateur en “accès libre” pour organiser leur propre projet et les mener à leur terme. Espace création, musique, costume, bricolage, etc… Ce type d’organisation impose une forte implication des animateurs qui doivent être disponibles et force de proposition pour les enfants sans idée ou perdu dans ce fonctionnement. L’animateur doit aussi accepté de perdre une partie de ses prérogatives, c’est à dire la construction d’une journée type et d’activités dont il maîtrise le contenu et dans laquelle le groupe est constitué et fixe. La centration n’est alors sur l’enfant en tant que personne et ni sur le groupe, ni sur l’adulte (animateur).
Voilà pour ma réponse.
L’auto-animation c’est aussi souvent une nécessite lorsque le public est nombreux.
Et puis c’est vraiment adapté à ” je commence quant j’en ai envie et j’arrête quant j’en ai marre”.
Une idée testé actuellement dans la lignée puzzle géant en “stand by” :
Mosaïque sur une vieille table : pas de consigne , matos a dispo…
Cela donne lieu a des échanges parfois tendu sur le choix des couleurs , motifs… mais c’est de l’échange et chacun arrive à mettre sa patte. Tous les ages y participent de 4 à 11 ans …
qq chose que je n’ai jamais expérimenté, mais dont je veux bien avoir un retour si qq’un l’a dejà fait: le coin photo!!
Dans mon idée c’est laisser l’appareil photo à disposition (enfin, pas en acces libre, juste une simple demande à l’anim qui confie l’appareil à un petit groupe enfants) et ensuite c’est photos a gogos! Une fois qu’ils ont effectué 130 clichés pls ou moins reussis, c’est les autoriser à visionner les photos sur l’ordi du centre et les montrer s’ils le souhaitent aux copains.
Bien sur , derriere ou pourra travailler sur du roman photo, comment modifier/truquer les photos (d’ailleurs je conseille le logiciel gratuit “anmanie” qui est tres sympa)…
Bref, mais sans aller jusque là, c’est la simple idee de laisser l’appareil photos dans les mains des enfants, librement.
Qu’en pensez vous? qui l’a déjà fait…?
Le principe de l’améngaement peut a priori sétendre à toute activité. Les enfants savent utiliser ce qui est leur proposé. Peut être pas comme nous on ferait. C’est l’utilité de l’animateur, aller plus loin. Mais donc le coin aménagé peut aller plus loin que le jeu. Par exemple, pour les animateurs qui aiment le petit bricolage, les arts plastiques. Pour l’avoir expérimenté, la mise en place d’un espace avec peinture, crayons, feutres, papiers mais aussi cartons, composés électroniques, et plein d’autres trucs bidules va voir émerger des créations de libre imagination. Mon rôle se limitera seulement dans les premiers jours à présenter le lieu et son fonctionnement et à veiller au bon respect des règles d’utilisation (peinture, rangement, etc…) Par la suite, je n’aurai pas besoin d’y passer du temps sauf au gré d’envies individuelles ou collectives (on veut construire ça mais on sait pas faire, tu nous apprends?) Autre chose très chouette dans ce type d’atelier sans animateur, c’est la mise à disposition de doc. Qu’on range bien souvent à l’abri des regards. Les enfants se les approprient. Faut-il rappeler que la plupart savent lire?
Bonsoir tout le monde.
Voilà, petit fil pour partage d’idées d’auto-animation…
Alors pour moi l’auto-animation c’est un truc qui tout simplement ne nécessite pas la présence d’un anim pour que le public visé s’en serve et du coup anime un moment. ça peut être plus où moins élaboré, se pratiquer seul ou à plusieurs, demander beaucoup de préparation en amont ou parfois ne nécessiter que le fait de laisser à dispo un matériel donné…
(à savoir que je parle de “public” sans donner d’age volontairement, même si je sais qu’ici on parle plus souvent de public enfants/ados, je cherche des idées pouvant convenir à des enfants et/ou à des ados et/ou à des adultes, voire même à tous mélangés ^^)
Dans mon idéal, ces auto-animation sont propices à l’échange au sein du public visé…
Exemples tout bêtes :
– les coins jeux aménagés dans certains centres entrent dans ma définition d’auto animation : un public arrivant dessus va jouer sans forcément présence d’animateur dans le coin (et peut-être même de manière plus “libre” sans animateur à ses basques d’ailleurs, mais c’est un autre sujet) et des mômes divers vont y jouer ensemble alors même qu’en “activité” ils sont dans des groupes différents
– un jeu de piste dont le point de départ est visible et explique le principe du jeu, avec ensuite à chaque “check point” la consigne pour la suite
– un puzzle géant qui reste en “stand by” et qui se construit au fur et à mesure du passage du public dans le lieu, chacun va poser une ou peut-être plusieurs pièces, ça va devenir un sujet de discussion et d’échange entre les “constructeurs”…
à vous de compléter la liste 🙂