Morbac a écrit :
Ecoute Xav si tu veux intervenir dans la conversation sans trop passer pour une poire je t’invite à te renseigner un peu sur la diététique et puis ouvrit un dico, lire les journaux, pianoter sur internet pour découvrir ce qu’est réellement le développement durable.Sortir du volet uniquement écologique pour découvrir le volet social et le volet économique et là tu comenceras à avoir une approche de ce qu’est le DD…
POur ce qui est de l’ineptie je pense que nous pouvons encore prendre des cours de ta part…
A bon entendeur…
merci du conseil mais je ne t ai pas attendu pour cela…( pour info en plus des pistes que tu me conseil g également bénéficie d’ une formation garant du label CED ( citoyenneté environnement durable)..Mes propos ne mettent pas en avant que le cote ecolo…
D’ autre part je ne lançais pas une réflexion sur le developpement durable dans sa globalité mais donne mon point de vue sur le sujet developpement durable et alimentation en acm et notemment sur les propos remettant en cause les points de vue des nutritionnistes ( qui par leurs formations me semblent plus compétents que les diététiciens) quand au besoin des enfants …
Donc je trouve tes propos non justifies… Et même si mes exemples ne prennent pas en compte tous les volets du devellopement durable, ils sont loin d’ être des inepties…
By,
Au delà du concept “développement durable” qui peut être considéré aussi comme une ineptie, sur la question de l’alimentation le problème à mes yeux n’est pas tel manque ou telle absence c’est surtout que nous (adultes et enfants) mangeons d’abord beaucoup trop. Je suis par exemple toujours étonné de la quantité de nourriture servie même en collectivité au repas du soir. (Alors que nos besoins en calorie sont minimes, la nuit venant).
L’alimentation éthique (locale, bio) est possible aussi si nous mangions moins. Si nous prenions en compte l’argent jeté quotidiennement avec le gaspillage, on se rendrait compte qu’une autre voie (peut être plus chère) serait effectivement possible.
Ecoute Xav si tu veux intervenir dans la conversation sans trop passer pour une poire je t’invite à te renseigner un peu sur la diététique et puis ouvrit un dico, lire les journaux, pianoter sur internet pour découvrir ce qu’est réellement le développement durable.
Sortir du volet uniquement écologique pour découvrir le volet social et le volet économique et là tu comenceras à avoir une approche de ce qu’est le DD…
POur ce qui est de l’ineptie je pense que nous pouvons encore prendre des cours de ta part…
A bon entendeur…
xav43 a écrit :
perso je vois pas trop le rapport de tout ça avec le devellopement durable…!!
C’est pourtant un des fondements, à l’opposé des mesurettes que tu cites (qui pour certaines sont de grosses erreurs).
Il y a tant d’ autre moyen d’ agir pour le devellopement durable…!!!
Oui, à commencer par bien l’orthographier…
**
Bonjour,
perso je vois pas trop le rapport de tout ça avec le developpement durable…!!
Le developpement durable a travers le fait de favoriser le bio, le commerce équitable, le petit exploitant local ou commerce local… Dans le fait d’ eviter les produits avec trop d’ emballage, de travailler sur le gaspillage, de priviligier la vaisselle lavable même pour les pic nic et les gouters, de fournir des serviettes tissus plutôt que la serviette jetable…. Etc…
Oui ça c est traiter le developpement durable dans le cadre de l alimentation… Après vouloir faire de tous les enfants des végétariens, des vegetaliens voir des adeptes du macrobiotiques… Serait dangereux…
Une alimentation saine, diversifie et avec tout les éléments… C est ça qu il faut … Et l organisme a besoin de calcium, de protides….
Nier les études des nutritionnistes par conviction… Voilà une ineptie…
Il y a tant d’ autre moyen d’ agir pour le developpement durable…!!!
pour ceux que ça intéresserait… un tableau des équivalences calciques des aliments (en prenant en compte que les portions sont calculées pour des adultes) :
http://www.grio.org/photos/ann-2-1263299996.png
et un tableau des apports nutritionnels calciques journaliers recommandés (en mg/j) :
enfants de 1 à 3 ans 500
enfants de 4 à 6 ans 700
enfants de 7 à 9 ans 900
adolescent(e)s de 10 à 18 ans 1200
donc oui bien sur il y a d’autres sources de calciums que les produits laitiers, mais au jour d’aujourd’hui, du fait de nos habitudes alimentaires ils sont la source principale de calcium chez les enfants… biensur, si on changeait complètement les habitudes alimentaires des français ce ne serait plus le cas… mais je me réfère au cas d’un ACM (sujet de l’article), dans lequel c’est illusoire (car de loin pas la majorité des repas, car pas forçément adhésion des parents…) et donc DANS LE CAS D’UN ACM, vouloir, réduire le nombre des produits laitiers serait dangereux pour les enfants …
Autre son de cloche :
”Il est donc hyper important de ne surtout pas négliger les produits laitiers qui sont les principales sources de calcium chez les enfants”
C’est absurde ce que tu dis : si “les produits laitiers sont les principales sources de calcium chez les enfants”, c’est juste parce que c’est principalement ce qu’une majorité de gens leurs donnent, en bon intoxiqués de la propagande.
Si on donne autre chose aux enfants, bin “les produits laitiers ne seront plus les principales sources de calcium chez les enfants”.
Cette consommation de lait (de vache) est quelque chose d’assez récent dans l’histoire de l’homme.
Et pour une raison essentiellement commerciale.
Et sur ces histoires de manger “3 produits laitiers par jour” et autres conneries : ce qui importe c’est pas la quantité de calcium que l’on se fout dans le gosier, mais la quantité de calcium assimilé.
Le pourcentage de calcium assimilé selon les aliments. Et le lait n’est pas en tête de liste dans ce cas. C’est même un mauvais élève.
Je note également qu’on est passé de la moitié de la population à une forte proportion ce qui n’est pas très rigoureux comme méthode scientifique.
en effet, dans le premier cas je parle de la population française dans son ensemble, dans le deuxième des enfants français… ce qui fait une différence.
De plus les chiffres varient du simple au triple suivant les études, et les âges considérés …
mais je ne pense pas que le sujet du débat soit là … si tu veux en savoir plus, je reste cependant à ta disposition …
Marie13 a écrit :
les produits laitiers sont indispensables… et tu ne trouveras pas un seul nutritionniste pour me contredire… 😉
Ben non!
A partir du moment où il est possible de trouver les apports en calcium ailleurs ce n’est pas indispensable, c’est pratique, c’est facile mais pas indispensable… Pour preuve les nutritionnistes et diététiciens de l’AAD ont publié des préconisations pour les végétariens sur les apports alimentaires permettant de compenser la non absorbtion de produits laitiers
Je note également qu’on est passé de la moitié de la population à une forte proportion ce qui n’est pas très rigoureux comme méthode scientifique.
morbac :
”L’excès de calcium est au moins aussi dangereux (hypercalcémie) que les carences”
certes…, mais il existe un système de rétro-contrôle négatif quant à l’absorption intestinale de calcium (plus la calcémie est élevée, moins imortante sera l’absorption alimentaire de Ca), ce qui fait qu’il n’y a absolument aucun risque d’hypercalcémie due à un apport excessif! L’hypercalcémie chez l’enfant (et chez l’adulte) résulte de pathologies telles que des tumeurs, des maladies de l’absorption ou des maladies osseuses…
Donc il n’y a strictement aucun risque à absorber trop de calcium!
Par ailleurs, je le répète (c’est justement le sujet de l’étude que je mène actuellement …) il existe une insuffisance d’apport en Calcium (et en vitamine D également, c’est exact) chez un pourcentage très important d’enfants en cours de croissance (et chez les + de 50ans également…). Il est donc hyper important de ne surtout pas négliger les produits laitiers qui sont les principales sources de calcium chez les enfants ! Déja que la plupart d’entre eux manquent de calcium, alors ne va surtout pas dire : “pas besoin de produits laitiers, mangez des légumes à feuilles vertes et des fruits secs” la la carence risque d’augmenter de façon exponnentielle… ces apports sont insuffisants, même pour les enfants qui adorent ces aliments, alors imagine un peu pour les milliers d’enfants qui “n’aiment pas les légumes” et qui les mangent du bout des dents…. (sisi, je ne les défends pas loin de moi cette idée, mais malheureusement c’est une réalité…)
et enfin, je te rassure, je ne prends pas toutes les pubs pour argent comptant, mais n’adopte pas la stratégie inverse qui consisterai à penser que tout ce qui est fait entre autres dans un but commercial est faux : les produits laitiers sont indispensables… et tu ne trouveras pas un seul nutritionniste pour me contredire… 😉
Salut Matim,
Même si le ratio n’est que de 1,4 fois plus de possibilité d’alimentation ce n’est quand même pas rien.
MArie, t’es tu déjà posé la question de qui nous martelle le cerveau avec les 3 produits laitier journaliers et qui finance ces pub?
Tu aurais certainement des surprises…
L’excès de calcium est au moins aussi dangereux (hypercalcémie) que les carences, quand on rajoute que les produits laitiers contiennent énormément de graisse, qu’ils sont souvent complétés avec des sucres, on est en droit de se poser la question de l’équilibre alimentaire… D’autant que celui ci ne sera assimilé qu’en présence de vitamine D (synthétisée par l’exposition au soleil, ou trouvable dans les produits types poisson, d’où la fameuse huile de foie de morue chère à nos anciens, champignons, oeufs…)
POur le calcium tu les trouveras dans les légumes à feuilles vertes, le fruits secs… qui seront certainement moins nocifs que des produits laitier en grande quantité.
Bref le but n’est pas de faire de la nutrition mais de dire qu’il ne faut pas prendre toutes les pub pour argent comptant d’autant plus quand ces mêmes pub sont financées par les industries agro alimentaires…
je me permettrais simplement de réagir à certaines inepties …
”certaines croyances liées à d’anciennes politiques sanitaires (nécessité de manger de la viande, de boire du lait, chaque jour), restent très ancrées dans la conscience collective et laissent peu de place à une autre voie “
Quand on sait que plus de la moitié de la population française présente un déficit en calcium… et que les enfants ont besoin d’un apport d’autant plus important qu’ils sont en pleine croissance… ça me parait complètement idiot de dire ce genre de choses!
Les 3 produits laitiers par jour (dont on nous rabâche les oreilles a la télé ) sont indispensables a une alimentation équilibrée, et certes il n’y a pas que le lait qui soit pourvoyeur de calcium, mais il reste à ce jour la principale source de calcium des enfants (qui en général ne mangent que peu de fromage, et pas assez de yaourts…) !
et je rajouterai simplement que boire un bol de lait est parfois un bon compromis pour certains enfants qui ne mangent pas le matin en centre, et qui cependant ne peuvent pas partir en activité le ventre vide…
donc au contraire, vive le lait ! (bio si vous voulez, mais lait quand même !)
De plus, c’est mieux pour la planète et mieux pour l’humanité, notamment en ces périodes de famines, car il faut environ 10 kg de céréales pour fournir un kilo de viande.
D’après une étude récente, il semblerait que cette théorie du ” moins de viande = mieux pour la planète” soit sérieusement mise à mal !
ou quand les végétariens anti-viande occultent un certains nombre de paramètres :
Les végétariens sont-ils vraiment écolos ?
**
favoriser le “vrai” développement du gout en proposant de bons produits, aux saveurs variées, plutôt que des préparations qui “uniformisent” les saveurs.
> proposer les sauces en plus des plats et pas systématiquement “dedans” (je pense aux crudités par exemple)
> proposer des ateliers cuisine où les enfants manipulent, participent, goutent…
– éviter d’acheter des produits emballés individuellement quand cela n’est pas nécessaire même si cela peut-être plus pratique d’un point de vue hygiénique quelque fois.
Edit Salti : c’est déjà noté ça Ronan !!!
Ce message est créé pour donner son avis, pour compléter la liste des gestes et idées simples permettant de mettre en place des actions concrètes sur le développement durable en accueil de loisirs.
Cette liste est proposée par la DDJS du Vaucluse (voir l’article de présentation de la démarche ici )
L’ALIMENTATION
– tendre vers une alimentation respectueuse de la Nature et de notre santé, en privilégiant des produits locaux, de saison et issus de l’agriculture biologique ;
– s’appuyer sur l’alimentation qui est indispensable à tous, pour relier l’enfant à la chaîne du Vivant, à la nécessité de prendre soin de la Vie ; renouer avec l’idée de Terre nourricière ; s’alimenter est aussi un acte de résistance en faveur de la Terre, du partage et de l’équité ;
– privilégier une alimentation composées de moins de protéines animales et plus de protéines végétales et, même, introduire des repas équilibrés végétariens, dans les menus. Une consommation de céréales complètes (riz, blé, orge, millet,…) et de légumineuses (pois, haricots, lentilles, soja,…) fournissent les 8 acides aminés indispensables à l’organisme. C’est mieux pour notre santé, car notre alimentation, aujourd’hui, est marquée par une surconsommation de protéines animales et un déficit de consommation de fibres. De plus, c’est mieux pour la planète et mieux pour l’humanité, notamment en ces périodes de famines, car il faut environ 10 kg de céréales pour fournir un kilo de viande. Enfin, consommer moins de protéines animales permet de faire des économies qui peuvent servir à financer le surcoût lié à l’achat de nourritures issues de l’agriculture biologique ;
– transmettre aux enfants une alimentation inscrite dans le cycle des saisons ;
– pour les produits forcément importés (banane, chocolat,…), sensibiliser enfants et parents à l’importance de consommer des produits issus du commerce équitable ;
– favoriser la biodiversité domestique par la consommation notamment de légumes et céréales anciens ;
– s’informer sur les OGM, en privilégiant les produits qui grantissent l’absence d’OGM, les conséquences de la culture d’OGM sur l’environnement et de leur absorption pour notre santé restant méconnus ;
– créer un potager « bio » avec les enfants, où les traitements chimiques seront bannis ;
– éliminer, y compris pour les pique-niques, la vaisselle jetable ;
– éviter les produits conditionnés individuellement, notamment pour les goûters.
Dans ce domaine si particulier que constitue l’alimentation, soulignons toutefois quelques difficultés qu’il ne faut pas sous-estimer :
– le surcoût financier auquel on s’expose en privilégiant des produits issus de l’agriculture et de l’élevage biologiques ;
– les difficultés d’approvisionnement en produits biologiques locaux ;
– certaines croyances liées à d’anciennes politiques sanitaires (nécessité de manger de la viande, de boire du lait, chaque jour), restent très ancrées dans la conscience collective et laissent peu de place à une autre voie ;
– les dérives de la « bio » industrielle, qui se développe.