[ludou]

ronan a écrit:

Quelque fois on a besoin d’investir dans du matériel un peu spécialisé pour certaines activités. On l’utilise une fois durant le séjour : pourquoi ne pas le partager avec d’autres centres. Par exemple, je me souviens avoir acheté une pompe à vélo à pied avec un manomètre pour utiliser avec des fusées à eau : le manomètre est nécessaire pour contrôler la pression d’air dans les fusées. Ce genre de pompe ne coute pas très cher (environ 10€) . On l’a utilisé 2 ou 3 jours pour l’activté et après elle n’a plus servi. Elle aurait pu être donnée ou prettée çà un autre centre.

très très bien!! Encore faut-il convaincre l’organisme que l’investissement est “perdu” si on regarde sur le court-terme. Mais si ça s’inscrit dans une dynamique d’échange sur le long-terme, ça devient intéressant. Sinon, pour les frileux, on peut revendre ce matériel avec un rabais significatif, et encourager ce genre de pratique dans un secteur donné.

Autre exemple de prêt : une bibliothèque ou une ludothèque : on peut se mettre à plusieurs centres pour constituer une base de livres ou de jeux de société qui tourne ensuite sur les centres.

ça, par chez moi, ça existe. Ca s’appelle la Ludomobile, et l’été, parfois, elle fait le tour de la ville et s’installe 2-3 jours dans chaque quartier. Y a aussi des livres, etc…

[ronan]

Une autre façon d’économiser c’est de partager, notamment le matériel.

Quelque fois on a besoin d’investir dans du matériel un peu spécialisé pour certaines activités. On l’utilise une fois durant le séjour : pourquoi ne pas le partager avec d’autres centres. Par exemple, je me souviens avoir acheté une pompe à vélo à pied avec un manomètre pour utiliser avec des fusées à eau : le manomètre est nécessaire pour contrôler la pression d’air dans les fusées. Ce genre de pompe ne coute pas très cher (environ 10€) . On l’a utilisé 2 ou 3 jours pour l’activté et après elle n’a plus servi. Elle aurait pu être donnée ou prettée çà un autre centre.

Vous avez peut-être d’autres idées de matériel qui peut devenir collectif.

Autre exemple de prêt : une bibliothèque ou une ludothèque : on peut se mettre à plusieurs centres pour constituer une base de livres ou de jeux de société qui tourne ensuite sur les centres.

On utilise moins de matériel donc on fabrique moins de matériel et en plus on fait des économies.

[Utilisateur anonyme 37304]

Mais tu peux choisir de n’imprimer qu’en N&B et décider de mettre 2 feuilles par page…

Une jolie présentation colorée sur l’écran, c’est bien aussi, non ?

[crevette76]

– Impression
La plupart des documents et courriers que nous imprimons dans les Centres de Loisirs peuvent être imprimés en mode « brouillon » (ou mode « rapide ») et sur du papier de format A5. Cela permet d’économiser un nombre considérable de cartouches (chères et polluantes) et de papier. Penser à recycler les cartouches. Par ailleurs, on peut limiter l’usage du support papier, pour nos courriers, et privilégier les courriers électroniques.

on peut aussi recadrer et/ou regrouper les choses à imprimer pour ne pas utiliser une feuille pour 4 lignes.

et puis on peut éviter d’imprimer les documents qui ont “trop” de couleurs (fond coloré) qui utilisent de l’encre pour un effet souvent vachement moins bien sur papier qu’à l’écran… et qui rendent parfois le format brouillon très peu lisible.

à ce propos, les créateurs des plaquettes concernant le développement durable données en lien devraient revoir leur copie : dommage d’avoir un message qui devient un peu contradictoire (si j’imprime le livret de découverte de la forêt, j’en ai pour 6 pages colorées de A à Z). Peut-être est-ce une suggestion à leur faire parmi les commentaires ?

[JCW]

[JCW]

Ce message est créé pour donner son avis, pour compléter la liste des gestes et idées simples permettant de mettre en place des actions concrètes sur le développement durable en accueil de loisirs.

Cette liste est proposée par la DDJS du Vaucluse (voir l’article de présentation de la démarche ici )

LE MATERIEL PEDAGOGIQUE

– Crayons en bois naturel non teinté et non verni
Privilégier les crayons en bois naturel, c’est éviter le vernis et les teintures avec lesquelles on couvre les crayons, qui sont des produits synthétiques et souvent toxiques. Ils ne sont pas nécessaires au bon fonctionnement du crayon et constituent donc un gaspillage de matières premières et une pollution inutile.
En ce qui concerne les porte-mines, ils consomment de l’énergie et des matières premières lors de leur production, mais ils sont durables et rechargeables, ce qui limite les atteintes à l’environnement tout au long de la vie du produit.

– Du papier recyclé à 100%
Réutiliser le papier permet d’économiser des matières premières : cela limite l’exploitation de nos forêts. Même si celles-ci sont gérées et replantées, il est inutile de gaspiller tout ce vieux papier qui ne demande qu’à être recyclé. Pour la plupart des dessins réalisés par les enfants, massicoter une ramette A4 permet de doubler la quantité de feuilles (A5) disponibles.
Privilégier le papier non blanchi ou blanchi à l’eau oxygénée et évitons le papier blanchi a chlore. La fabrication de papier recyclé consomme 6 fois moins d’eau et 4 fois moins de bois que la fabrication du papier neuf.

– Barrer proprement
Les correcteurs liquides ne sont pas des produits adaptés aux enfants : leur utilisation pour les enfants est d’ailleurs déconseillée à cause de leur toxicité. Il existe cependant des correcteurs liquides à base d’eau et d’autres à base d’alcool qui ne sont pas toxiques pour les enfants. Il vaut cependant toujours mieux barrer proprement.

– De la colle à base d’eau dans un pot ou en stick rechargeable
Les colles contiennent des solvants volatiles toxiques. Il faut donc privilégier les colles dont le solvant toxique a été remplacé par de l’eau. Si les pots rechargeables sont disponibles, donnons leur notre préférence ! On peut aussi fabriquer sa colle.

– Un surligneur crayon fluo en bois naturel, non teinté, non verni
Certains surligneurs contiennent des métaux lourds, des solvants organiques, des conservateurs à base d’aldéhyde et de phénols chlorés et de l’aniline. Evitons-les et utilisons un crayon de couleur surligneur en bois non coloré et non verni.

– Une règle et un taille-crayon en bois ou en métal, non coloré, non vernis
Les règles en plastique ne sont souvent pas assez solides. En plus, le vernis et les teintures avec lesquelles on couvre les règles sont des produits synthétiques, souvent toxiques. Ils ne sont pas nécessaires au bon fonctionnement de la règle et constituent donc un gaspillage de matière première et une pollution inutile.
Un taille-crayon en bois ou en métal dure des années et des années.

– Une gomme en caoutchouc naturel, non colorée et sans étui
Le caoutchouc est une matière première naturelle et renouvelable. Choisissons des gommes en caoutchouc! Pour corriger, les colorants et les parfums sont inutiles. Quant aux étuis en plastique, ils sont à proscrire. Ils constituent un gaspillage de matières premières et génèrent des pollutions lors de leur fabrication et lors de leur élimination. Un étui en carton recyclé constitue aussi un certain gaspillage, mais la matière première est déjà recyclée, ce qui mieux pour l’environnement.

– Des feutres à base d’eau ou d’alcool et de colorants alimentaires
Les feutres traditionnels à base de solvants pétrochimiques sont toxiques. De plus, ils tachent durablement les vêtements. Par contre, les feutres à base d’eau sont nettement moins dangereux pour la santé et sont plus facilement lavables sur les tissus.
Les colorants alimentaires ne posent pas de problèmes de santé lorsque les enfants mettent les pointes de leurs feutres en bouche. Les feutres rechargeables permettent d’économiser du plastique et de limiter la prolifération des déchets.
On peut aussi remplacer feutres par des crayons de couleur.

– Un stylo à plume solide et de l’encre à base d’eau
Un stylo plume est réutilisable des milliers de fois, pas besoin de le jeter à la poubelle lorsqu’il est vide, on doit simplement changer la cartouche ; il est donc préférable à un stylo bille jetable. En ce qui concerne les encres, la bleue est généralement à base d’eau. Ce n’est pas toujours le cas des encres rouges, vertes, violettes,… Enfin, les stylos à billes rechargeables génèrent également des déchets lorsque leur recharge est vide. Mais ils sont préférables, et de loin, aux stylos à bille jetables.

– Impression
La plupart des documents et courriers que nous imprimons dans les Centres de Loisirs peuvent être imprimés en mode « brouillon » (ou mode « rapide ») et sur du papier de format A5. Cela permet d’économiser un nombre considérable de cartouches (chères et polluantes) et de papier. Penser à recycler les cartouches. Par ailleurs, on peut limiter l’usage du support papier, pour nos courriers, et privilégier les courriers électroniques.

[Auteur]

Messages