[ludou]

Par rapport à la circulaire

il appartient au directeur de l’accueil et à l’encadrant de définir ensemble la place et le rôle des membres permanents de l’équipe pédagogique qui participent à l’activité physique organisée.

ça, ce serait pas un gros changement ? Il m’a toujours semblé que “les membres permanents de l’équipe pédagogique” (en gros, les anims de la colo) doivent s’assurer de la sécurité des mômes et intervenir si la situation ne lui semble pas adaptée (donc il a le droit de s’opposer au BE par exemple). Ou p’tètre que j’ai rien compris 😕

Autre point :

Ainsi, une activité qui répond aux critères suivants pourra être encadrée par tout membre permanent de l’équipe pédagogique de l’ACM, sans qualification sportive :
[…]
– être accessibles à l’ensemble des membres du groupe ;

😮
Et si je vais au camping avec mon groupe mais que Paulo, 7 ans, ne sait pas faire de vélo, ça veut dire que le reste du groupe n’a pas le droit d’y aller en vélo 😕

être mises en oeuvre dans des conditions de pratique et d’environnement adaptées au public en fonction de ses caractéristiques physiologiques et psychologiques.

ça c’est trop drôle, on donne à l’équipe une responsabilité à partir de capacité qu’elle n’a pas (qui est capable d’observer professionnellement les caractéristiques psychologiques des enfants ? Moi j’suis pas psy hein, je m’engagerais pas…).

Bon, pardon, je déborde là…

[Langelous]

” Dès lors que ces activités correspondent à une pratique sportive organisée selon les règles techniques fixées par une fédération sportive délégataire ou qu’elles présentent des risques particuliers, les activités physiques font toutefois l’objet d’un encadrement précisé par voie réglementaire (Cf. 2.2 de CIRCULAIRE) “.

Certes dans ce cas, il faut à présent un “majeur” pour encadrer foot, basket … mais si tu proposes une autre activité de ballon avec un imaginaire, d’autres règles alors tu peux vite te ramener à :
“La grande majorité des activités physiques proposées au quotidien dans les ACM ont pour finalité le jeu ou le déplacement et ne présentent pas de risque particulier lié à l’activité elle-même. (Cf. 2.1 de CIRCULAIRE)“.

C’est comme ça que je l’interprète cette fameuse circulaire.

[Hasni]

Salut Chetu, la question est donc à partir de quel moment faut-il considérer un jeune comme débutant et donc faire appel à un B.E? Je suis d’accord qu’il faut aussi un peu de bon sens mais c’est pour ça que je disais que la règlementation n’est pas très claire.

Moilapa je suis bien d’accord, cette modif me parait hallucinante.
Autre problème aussi depuis Octobre 2011 dans le cadre du CEE les anims doivent bénéficier de 11h de repos consécutives pour 24h travaillées, ça pourrait signifier la fin des séjours.

[moilapa]

Cette modification est de mon point de vue la fin des animateurs de 17 ans.

Pourquoi par exemple un directeur de colo irait recruté un “17 ans” alors que ça va lui poser problème par exemple au moment de la piscine (ce “17 ans” n’étant pas compris dans le nombre d’animateurs demandés par enfants) ?

Et cela va bien au delà du ski ou de la baignade : si je lis bien ce texte, un animateur par exemple sur mon claé, qui n’aurait pas 18 ans, ne pourrait encadrer le jeu de foot, basket ou autre…

[Chetu]

hasni a écrit :

En précisant ce cadre, certains interlocuteurs de Jeunesse et Sport m’affirment qu’il faut faire appel à des B.E du moment qu’il y a des novices, d’autres me disent qu’on peut constituer un groupe réduit de débutants et les faire accompagner par un anim sur des pistes simples.

Effectivement, à la lecture des textes, tu es désormais obligé de faire appel à un BE pour les débutants. Car pour eux il y aura forcément un “objectif d’acquisition d’un niveau technique [ou] de performance”.

[Hasni]

Salut et merci beaucoup pour vos réponses.
Franchement j’avais pas du tout entendu parler de la modif de Septembre et de la majorité impérative des anims encadrant le ski ou la baignade.

Pour le reste j’étais au courant et je pense être dans les clous:
– On part sur 1 anim pour 8
– Les anims sont majeur(e)s (heureux hasard)
– Par définition, le ski est une activité ludique du moment qu’il n’y a pas d’apprentissage formel
– 3 jours de ski sur 7 jours pour moi ce n’est pas intensif

Les objectifs sont d’emmener faire du ski des jeunes qui en ont pas les moyens, accompagner les jeunes sur un domaine skiable en leur apprenant à se débrouiller un peu seuls avec un plan et à avoir un comportement responsable sur les pistes

En précisant ce cadre, certains interlocuteurs de Jeunesse et Sport m’affirment qu’il faut faire appel à des B.E du moment qu’il y a des novices, d’autres me disent qu’on peut constituer un groupe réduit de débutants et les faire accompagner par un anim sur des pistes simples.

[Import]

CIRCULAIRE N° DJEPVA/DJEPVAA3/DS/DSB2/2011/400 du 24 octobre 2011

Annexe ski, arrêté du 30 juin 2003

En bref :
comme tu l’as dit, “L’encadrement peut être assuré par toute personne qui est déclarée comme faisant partie de l’équipe pédagogique de l’accueil. Dans ce cas, l’effectif est limité à 12 mineurs par encadrant.” il s’agit là de pratique ludique du ski si “Ces activités ne faisant pas l’objet d’une réglementation particulière [répondent] aux critères suivants :

• être ludiques, récréatives ou liées à la nécessité de se déplacer ;
• être proposées sans objectif d’acquisition d’un niveau technique ni de performance ;
• leur pratique ne doit pas être intensive ;
• ne pas être exclusives d’autres activités ;
• être accessibles à l’ensemble des membres du groupe ;
• être mises en œuvre dans des conditions de pratique et d’environnement adaptées au public en fonction de ses caractéristiques physiologiques et psychologiques.

Edit : Ludou plus rapide que moi et en plus on est d’accord.

[ludou]

hasni a écrit :
La réglementation n’est pas claire concernant l’encadrement du ski. Dans les textes il n’est pas précisé à partir de quel moment on doit faire appel à des B.E. Il est juste dit qu’on peut encadrer mais pas enseigner le ski. Est-ce que descendre des pistes vertes avec des jeunes qui débutent est considéré comme de l’enseignement.

Salut Hasni,

la réglementation est bien claire :

possibilité d’encadrer l’activité ski sur n’importe quelle piste balisée et sécurisée d’un domaine skiable avec pour contrainte :

– un anim pour 12 enfants
– depuis le 20 septembre 2011, cet anim doit être majeur (cf. ici)

évidemment, il faut prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité (donc si tu le penses nécessaire, plus d’animateurs, ou des BE, etc…).

A lire aussi :

– Annexe XI de l’arrêté du 20 juin 2003 (ski)
– la réforme des activités physiques en cours

edit :

Morbac a écrit ci-dessous :

Edit : Ludou plus rapide que moi et en plus on est d’accord.

pour une fois que c’est dans ce sens 😀
et c’est si rare que ça qu’on soit d’accord ? 😆

[Hasni]

Ok Jetty merci pour les précisions, sur les séjours 1 pour 5 de toute façon c’est loin d’être abérant.

[Hasni]

La réglementation n’est pas claire concernant l’encadrement du ski. Dans les textes il n’est pas précisé à partir de quel moment on doit faire appel à des B.E. Il est juste dit qu’on peut encadrer mais pas enseigner le ski. Est-ce que descendre des pistes vertes avec des jeunes qui débutent est considéré comme de l’enseignement.
Voici les seuls textes que j’ai pu trouvé:
“L’encadrement peut être assuré par toute personne qui est déclarée comme faisant partie de l’équipe pédagogique de l’accueil. Dans ce cas, l’effectif est limité à 12 mineurs par encadrant.
Lorsqu’il est fait appel à un intervenant ne participant qu’à l’accompagnement de certaines activités, celui-ci doit être titulaire d’un des diplômes professionnels requis pour enseigner le ski.
Lorsque l’accueil présente les caractéristiques d’un établissement d’activités physiques et sportives, l’encadrement doit être assuré par des personnes titulaires d’un des diplômes professionnels requis pour enseigner le ski.”

Nous sommes un service jeunesse municipal, nous ne sommes donc pas un établissement sportif.

J’ai contacté plusieurs fois Jeunesse et Sports, les discours sont différents selon les interlocuteurs.

[jetty]

Salut,

Pour le 1 anim sur 5 pour répondre très clairement c’est arrivé après être parti à 3 adultes pour 21 gosses de 6 à 12 ans avec 3 – 4 bons loustics en gestion libre complète pendant 5 jours. A partir du second jour j’étais sous guronsan pour tenir le rythme. Une des anims est tombée malade durant le séjour. Bref ca a été très dur. J’ai annoncé à mon employeur que je ne mettrais plus ma santé en danger ni les gamins et que c’était ou 1 pour 5 ou de la gestion hoteliere complète ou on stoppait l’action. Ils ont fait leur compte et ont préféré du 1 pour 5 soit 1 anim de plus donc 4 adultes pour 21 gamins.

En espérant avoir éclairci ta lanterne

[ludou]

Salut Hasni,

hasni a écrit :

Salut Younky, c’est clair que le ski c’est pas évident à gérer, d’autant que la législation est pas claire du tout la-dessus.

à quel niveau la réglementation n’est pas claire ?

[Hasni]

Salut Jetty, merci pour toutes les infos. Je m’arrête juste sur le 1 anim pour 5 ça doit être top mais financièrement ça me parait compliqué à mettre en place.

Salut Younky, c’est clair que le ski c’est pas évident à gérer, d’autant que la législation est pas claire du tout la-dessus. Les chiens de traineau ça a l’air super sympa mais hors de prix. Merci pour les infos.

Salut dir-cvl, j’en arrive qu même constat donc on va essayer de gérer cette année et à partir de l’année prochaine ce sera gestion libre!

[dir_cv]

effectivement, dans tous les centres avec cohabitation de groupes, ça devient toujours le bordel….

la mise en place d’une gestion libre n’est pas si complexe

c’est pour cette raison que je dirige uniquement des séjours dans des centres patrimoniaux avec un seul groupe et en gestion libre.

[nico]

Bonsoir,

Pour ma part je suis un adepte de la gestion libre.

Pour février j’ai mis en place un séjour aux Estables, sur le plateau du Mezenc en Haute Loire pour les 6/11 ans durant 4 nuits.

Pour nous pas de ski, c’est difficile de gérer, les novices et les plus expérimentés. Au programme : chien de traîneaux, raquette, construction d’igloo etc. Le tout autour de la vie Inuits.

On part sur 12 gamins pour 3 anims sachant que je ne serais pas dispo sur tous les temps, étant donné que chaque jour je devrais aller acheter les produits frais (viande, légumes, laitages).

Généralement je privilégie des plats qui se font au four, ce qui me laisse du temps pour être avec les matrus. Bien entendu les enfants participent a la prépa des repas.

Je fais le gros des courses à promocash, une enseigne pour la collectivité et au fur et a mesure du séjour je vais acheter dans les commerces avoisinant.

[jetty]

Ah autant pour moi je te croyais du coté de strasbourg.

Pour les provisions, je faisais au maximum avant suivant les possibilités de stockage. Grosso modo 4 caddies pour 30 pour 3 jours.

J’essayais d’avoir toujours au minimum 2 repas d’avance afin de pallier aux blagues de type supérette fermée car arrivée trop tardive, mini bus accidenté ne permettant pas d’aller en courses etc….

Le prix reste tout à fait rentable enfin pour moi faisant mes courses en avance dans des supermarchés puis l’achat de base dans des communes vosgiennes rien à voir avec les prix de station.

Grosso modo le plus gros boulot c’est les courses. Les plats étaient simples type hachis parmentier, soupe, raclette, quiche panés de poisson….Pas des masses de boulot disons 2 heures / repas. La plupart des aliments étaient du tout prêt soupe en brique, pâte de quiche déjà faite etc… Je m’assurais de la confection des repas aidé par des jeunes et un anim. Puis vaisselle sans lave vaisselle ca peut ne pas être drole suivant le nombre.

Pas de personnel de service mais négociation avec l’oeuvre un anim pour 5 ( c’était des 6-12 ans) et les anims sont polyvalents donc ils donnent un coup de main en cuisine. Grosso modo entre les tours chez le toubib, les reconnaissances de terrain, la coordination globale du séjour etc. Je dégageai l’équivalent de 1 / jour semaine que je passais avec les jeunes sur 5 et 2 veillées.

Voilà , voilou

[Hasni]

Merci pour vos réponses, vos témoignages sur la pension complète ont l’air unanimes.

Salut Morbac t’en fais pas le repas “tomates/ton” c’était juste une image. C’est juste qu’on sait que l’été avec des jeunes même en établissant des menus équilibrés on vit un peu au jour le jour et on peut vite s’oublier à la plage ou autre mais c’est pas bien grave on peut rattraper le coups en s’arrêtant vite fait à une supérette et manger un peu à l’arrache. L’hiver je pense qu’on a moins le droit à l’erreur: il fait froid, les activités sont hyper physiques etc…
Donc apparemment tu as employé une personne à plein temps pour l’économat et la cuisine, il y avait beaucoup de participants au séjour?
Sinon tu parles de l’isolement comme d’un avantage mais je le vois plus comme un inconvénient dans certains cas: les rares gites qui restaient dispos étaient en effet bien isolés, tellement isolés qu’il n’y avait pas de transports en commun pour aller aux pistes ou à une station donc galère avec un gros effectif.

Salut Jetty ok merci pour l’info sur les Vosges je jetterai un œil même si ça fait pas à côté. Effectivement l’état et l’équipement du gîte doivent être encore plus importants en gestion libre, ce qui est de moins en moins évident avec les années je trouve.

Salut Erenault, merci pour l’info de l’Italie je suis pas bien loin et franchement j’y avais pas pensé un seul instant.

En tout cas l’avantage financier je m’en doutais un peu mais finalement ça n’a pas l’air trop lourd à gérer. Je comprend aussi qu’en gestion libre on puisse créer une ambiance particulière avec les jeunes en les mettant à contribution dans la vie quot et en ayant une plus grande souplesse dans l’organisation.

J’ai quand même d’autres interrogations:
– Est-ce que vous achetez toutes les provisions avant de partir?
– Est-ce que l’avantage financier gagné sur le prix de l’hébergement ne se réduit pas considérablement avec l’achat des provisions? Même en arrivant avec quelques provisions, le moindre achat en station coûte quasiment 2 voir 3 fois le prix normal.
– Est-ce que le côté logistique à gérer (vérification des stocks, courses à faire etc…) ne vous éloigne pas trop du terrain et donc du groupe?

Question à part: Est-ce que d’autres activités sont proposées aux jeunes dans votre structure sur cette période?

[erenault]

Salut,

j’ai eu le même soucis il y a 3 ans. je suis passé par le séjour en gestion libre, ça a plutôt bien marché.
et puis j’ai tenté le ski en Italie.
et je vais garder cette option là cette année (moins cher, moins de monde, moins d’agressivité sur les pistes !)
pour le reste, oui les pistes sont moins bien (ceci dit, les gamins que j’emmène ne savent pas skier, donc ça leur est égal) et oui, il fait un peu chaud et la neige est souvent pourrie (même remarque au niveau des gamins)
du coup j’adopte.
on verra ce que ça donne cette année.
mais abandonner les séjours hiver ??? jamais !

[jetty]

Hello,

Perso c’est pareil que Morbac

Toujours en séjour autonome en hiver avec un petit groupe moins de 30 jeunes. En plus dans les Vosges il y a quelques gites sympa près de la Bresse pour pas trop trop cher.

Séjour autonome en hiver ca rime avec plats chauds c’est clair et net. Mais ça se gère tant au niveau temps de prép que logiqistique ( à condition que le gite soit équipé à peu près correctement) qu’équilibre alimentaire que fric.

Bon courage

[Import]

Salut Hasni,

Perso j’ai écarté la possibilité 1 depuis des années et je ne fonctionne plus qu’en séjour autonome.

J’y vois pour ma part 3 avantages :
– une grande adaptabilité des horaires
– un investissement des jeunes
– l’aspect financier

Par contre je suis un peu choqué par le “on peut pas manger une tomate et une boite de thon comme l’été. Que ce soit l’hiver ou l’été le séjour en autonomie demande un vrai investissement des anims et de réelles compétences organisationnelles.

IL faut prévoir les repas (équilibre) les courses, les temps de préparation… mais avec un peu d’expérience ça se goupille tout seul. Une année j’avais recruté la mère d’une copine qui nous préparait la bouffe et s’occupait des courses avec un contrat de travail classique. Même comme cela ça nous coutait moins cher que l’hébergement tout compris et c’était vachement plus agréable.

Comme en plus nous avons souvent des hébergements isolés il n’y a pas le souci du bruit et de la gêne pour les voisins ce qui est un avantage supplémentaire.

[Auteur]

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