- Laisser Faire
– Faire avec
– Donner à Faire
– Faire Faire
tout ce type de gadget tout prêts m’intéressent peu (pas du tout) : commençons par être soi, à travailler à celui que l’on est, et donc que l’on offre dans ces temps de rencontre.
Au lieu de se cacher derrière tous ces outils inutiles, ces “comptines” pour animateurs…
sinon pour ton exemple des ados : on est dans un autre contexte qui n’a rien à voir : ici, il y a ce centre qu’est la récréation, le temps dont pas plus les enfants que les animateurs en claé ne maîtrisent…
Sauf que là, je parlais pas de temps libre. Mais de la mise en place d’un jeu sportif
Ce temps périscolaire, cela n’est que ça : ce que tu appelles du “temps libre” (c’est terrible cette dénomination : quand ils sont avec toi, ils sont donc captifs ??? prisonniers ??? il y a là l’idée que ces personnes t’appartiennent… n’est-ce pas effrayant cette terminologie ?)
Et surtout on est pas dans cette idée de consommation d’animations : la situation de départ : c’est une cours de récréation, un temps et un lieu accordé aux enfants dans un cadre plus strict qui est celui de l’école.
C’est un temps qui appartient à l’enfant, d’une certaine façon une ruse qui “repermet” l’état de classe.
Les animations éventuellement proposés ne sont que de simples propositions : avec comme seule donnée que tout enfant doit pouvoir les refuser !
Les animateurs ici ne sont que les invités des enfants.
déjà, en ayant cette logique en entrant dans une cour d’école, on a bien moins cette volonté de vouloir s’accaparer, exister à tout prix dans cet espace où l’on est peut être un intrus… et croire que l’on est là pour gérer tous les conflits, tous les problèmes, faisant de ces enfants les mêmes personnes sans autonomie que ces paumés d’animateurs…
” Durant ce temps de récréation, il devraient pouvoir jouer librement entre eux sans que les adultes aient ce besoin incessant de vouloir intervenir.
Ca, c’est une première chose. ”
>> Sauf que là, je parlais pas de temps libre. Mais de la mise en place d’un jeu sportif, avec des règles pour pouvoir s’éclater pendant celui ci 🙂 Par contre, ça m’est arrivé de les laisser proposer et tester des variantes. J’étais dans le ‘ Laisser Faire ‘. ( Je veillais juste à leurs sécurité physique et morale)
Moilapa, je n’en attendais pas + de toi, tu parles de mon niveau de vide mais le tien semble encore pire puisque tu n’as même pas de réponse à un sujet que tu dis aimer…
Pour répondre à ta question, ça dépend du public que tu as en fasse de toi. Par exemple, les jeunes que j’encadrais venaient d’un milieu difficile où ils étaient toujours en train de se plaindre de ne pas avoir assez de temps pour faire les activités, que parfois certaines d’entres elles étaient trop courtes à leurs goûts. Oui, mais ces réactions là, c’étaient suite à leurs comportements avant de débuter les activités. 🙂 Pour eux, prendre conscience de ce qu’ils perdaient pendant les activités, c’était le temps de jeu. Du coup, ils réajustaient comme ça. Mais, ce n’est pas un point de vue d’adulte. Les ados sont en mesure de comprendre les situations, et d’y rebondir. la preuve !
Sinon, pendant leurs temps libre, on intervenait pas 😉
– Laisser Faire
– Faire avec
– Donner à Faire
– Faire Faire
alors d’abord : recruteur_cvl : va baiser ta mère.
Leely : Qu’est ce qu’ils ont réellement à perdre dans leur temps de loisirs ? Pendant qu’ils font n’importe quoi ? “
qu’entends tu par “faire n’importe quoi” ?
N’est-ce pas déjà un point de vue adulte ?
Durant ce temps de récréation, il devraient pouvoir jouer librement entre eux sans que les adultes aient ce besoin incessant de vouloir intervenir.
Ca, c’est une première chose.
Est ce que les enfants ont connaissances du négociable et du non négociable ?
qu’est-ce que c’est que ça ?
Une règle est une règle : et par essence, elle n’est pas négociable. sinon ce n’est plus une règle;
Voilà le genre de gadget inutile qui alourdissent les rapports entre les personnes sur ces lieux de rencontre.
de quoi a t-on besoin pour vivre ensemble ? De règles (un tout petit nombre : 2 ? 3 ?)
Mais ces règles ont déjà été actées, les enfants connaissent ces règles;
Et très souvent, quand ces règles ne sont pas respectées, ce n’est pratiquement jamais par ignorence mais par transgression.
Situation qui concerne une infinité de personne sur un lieu.
La majorité des personnes n’ont pas besoin de ces rappels incessants pour des règles qu’ils connaissent, qu’ils ont “en eux”. Trop souvent on vient faire chier la majorité quand ce “rappel” ne devrait concerner qu’un individu…
Il y a surtout une chose en jeu ici : le pouvoir des adultes sur les enfants : les adultes ont besoin d’irigés toutes ces règles non pas pour aider au fonctionnement de la structure, mais parce qu’ils en ont besoin eux !!! Pour ce rapport dominé-dominant.
Dans bien des structures, il y aura des adultes qui passeront l’année sans avoir besoin de s’appuyer sur ces règles : parce qu’ils ne sont pas d’office dans ce type de rapport de violence avec l’enfant, de domination.
Et d’autres non… malheureusement, la majorité…
hou lala !! une fessée, ce n’est pas une punition ! c’est de la violence, des coups portés, dommageable à la victime, mais aussi à celui qui portent les coups qui peut en répondre devant la loi !!
Mais je suis totalement d’accord sue le fait que ” la fessée ” est un acte de maltraitance. ( Certains pensent qu’une bonne targniole de temps en temps, ça leur fait pas de mal.)
Encore une fois, c’était un exemple pour amener au fait, que crier sans cesse n’a aucun impact positif sur les enfants, comme ” la fessée”. ( Il me semble l’avoir mis entre guillemets d’ailleurs)
( Bon, tu vas trouver que je me justifie beaucoup hein.)
Du coup, pour en revenir aux règles, c’est toujours la même histoire. Elles ne sont pas toujours nécessaire, mais dans la situation de Bidule, peut-être que ça ferait pas de mal.
Est ce que les enfants ont connaissances du négociable et du non négociable ?
Concernant le rythme soutenu des enfants qui sont toujours en activités.. Bha ouais, même si ils ” ne font rien”, ils sont en activité. Du coup, j’donne une petite méthode :
– Laisser Faire
– Faire avec
– Donner à Faire
– Faire Faire
Comme tu le dis, il y a des règles pour toutes choses.
Règle transgressée = sanction donc théoriquement pas de problème puisque tout est clairement posé.
Alors pourquoi les enfants continuent-ils encore de transgresser ces règles alors qu’ils savent ce qui les attend ?
Que se passe-t-il dans leur tête ? Toi qui sait tout, tu peux peut-être nous expliquer…
Quand je parle d’activité maintenue, c’est dans le cas de d’Oshmah 🙂 Elle/il ne précise pas si l’activité est réellement maintenue après leur avoir dit ‘ Si je n’ai pas le silence, j’annule l’activité “.
Personnellement, quand il y a eu un problème relatif à l’activité qui allait être proposer, et où j’ai été amené à dire ‘ L’activité est annulée. “Je suis restée sur ma position aussi.
Sauf qu’avec le recul et l’expérience, dans ma propre réflexion, annuler une activité c’est punir. Alors, comme tu le dis, la question est ” Qu’est ce qu’ils ont réellement à perdre dans leur temps de loisirs ? Pendant qu’ils font n’importe quoi ? ”
Une fois, j’ai eu un ” soucis ” avec des ados qui ont mit du temps à écouter les règles d’un jeu sportif. J’me suis assise et j’ai attendu. Au bout d’un moment, il y en a un qui a dit aux autres ‘ Mais hé, elle attends là en fait ! ” Ils se sont tous arrêtés de parler.” J’ai pris la parole en leur expliquant, que le temps qu’ils perdent à parler, c’est du temps qu’ils perdent à jouer. D’autant plus, qu’il y avait un temps libre après le jeu, les douches. Mais que du coup, il sera sans doute plus court que d’habitude. ( Bha ouais, après, on avait le repas et compagnie). Je pense qu’il faut communiquer avec eux. Après, je suis spécialisée dans les ados, mais même avec les plus jeunes, on peut se faire comprendre en expliquant. Et non pas en punissant.
J’attendais la réaction d’Oshmah, pour l’amener à y réfléchir, tout simplement 🙂
Alors oui, les enfants savent que le chemin du retour vers le centre aura lieu, puisqu’il est inévitable. Mais la méthode du ‘ On s’arrête à chaque fois que j’entends un bruit ‘, c’est mettre en danger la sécurité psychologique de l’enfant. Et je suis bien placée pour l’avoir vécu un été, avec un directeur qui croyait avoir des supers pouvoirs magiques de dominance. Et je n’étais pas enfant, mais animatrice quand ça s’est passé.
Pas entièrement d’accord avec toi, Leely… Notamment ici :
Il faut savoir que ‘ punir ‘ & faire du chantage ( ” si je n’ai pas le silence, on ne jouera pas ” ) n’amène jamais l’enfant à réfléchir sur ses actes et puis ils savent très bien que l’activité sera maintenue 😉
Effectivement, si on est en ville, et qu’il s’agit de retourner sur l’école, les enfants ne sont pas tartes : ils savent très bien que l’animateur est le premier à vouloir que son groupe rentre à l’heure à l’école. ils ont notamment bien vu son stress face à l’idée de se faire gronder par son chef…
Mais sur le “ils savent très bien que l’activité sera maintenue” ????
Bin non : si je décide qu’une activité n’aura pas lieu, elle n’aura pas lieu !
Et c’est d’ailleurs une situation que j’ai du mal à imaginer : que tout le groupe des participants d’une activité est tous fait une bêtise en même temps (sinon comment comprendre que tous soient punis de l’absence d’activité ? ((en tenant compte de la grande limite des animateurs et le cas rare où l’animation soit suffisamment intéressante pour les mômes pour qu’ils aient quoi que ce soit à perdre de son absence !!))
La question me semble être plus là : dans ce que l’enfant a à perdre ! s’agissant de Ses loisirs !
Et je parle bien d’un seul enfant et non d’un groupe.
sinon : hou lala !! une fessée, ce n’est pas une punition ! c’est de la violence, des coups portés, dommageable à la victime, mais aussi à celui qui portent les coups qui peut en répondre devant la loi !!
Les règles ont les fait ensemble et avant les activités. Tu peux les amener sous forme de jeux. Et puis faire un petit récapitulatif que tu accrocheras au mur, avec des pictogrammes.. Mais il faut que les enfants y contribuent.
Alors d’accord que les enfants doivent participer à la création de ses règles : mais si il y a besoin de créer des règles ! Et que quand on parle des choses permisses ou pas, il est inconcevable de parler de ce que les enfants ont le droit ou pas de faire, et ne pas parler de ce que les adultes ont le droit ou pas de faire !!
sinon : Mais pas avant les activités ! dans ce contexte d’inter-classe encore une fois !!!
ca peut être un travail de début d’année si besoin, avec des retours à une période donnée si besoin, mais on va pas faire chier les mômes avant les activités !
surtout dans le cadre d’une école !
Ces règles existent déjà, les enfants en ont bouffé et encore bouffé !
ils connaissent ces règles.
Et d’ailleurs elles n’ont pas besoin d’être multiples : une ou deux suffit au vivre ensemble !!!
Ce temps de loisirs n’est pas hors la société, hors la loi : ce n’est pas ce que je dis. Mais : c’est une question de timing !
de confiance ! De l’atmosphère de confiance qu’a su créer l’adulte au fil du temps !
quand il va à la rencontre de mômes ou que des mômes vont à sa rencontre parce qu’ils ont envie de jouer ensemble, de partager un temps, un jeu… c’est totalement hors de propos de parler de règles !!!
Sur ce dernier claé, avec plus de 300 mômes das la cour, dans le cadre des animations que je proposais tous les jours, je n’ai jamais eu à parler de règles !
encore une fois : mais quel climat avez-vous créé avec ces personnes pour en arriver à ces rapports de force, ces nécessités ???
Dans quelle optique vous rendez-vous sur ces lieux ???
Pour jouer évidemment !Par plaisir (sinon changez de métier )
Vous pouvez avoir affaire à un “petit dure” mais là on est dans une situation à traité sur le moment (ou plus tard) mais pas dans le systématisme du début des animations !!
En offrant à ces enfants “petits dures” la possibilité première de pouvoir ne pas avoir affaire à vous !!!
dans la mesure où ils ne s’en prennent pas à d’autres mômes, foutez-leur juste la paix durant leur temps de récré, leur temps de “souffler des adultes” !!!
J’aimerais ajouter, qu’il est courageux de la part de la personne qui a exposé son problème, d’en parler ici. ça prouve quand même, qu’il se remet en question et qu’il a envie d’évoluer.
Pas forcément : et la première “version” du post semble le montrer : en pensant par exemple que le problème est l’enfant (difficulté à me faire obéir à entendre de deux façons : de ma faute ou de celle des enfants ? Des enfants qui s’obstinent à ne pas se soumettre à moi !)
Il me semble aussi bien superficiel & non objectif de définir que les activités de cet animateur ne sont pas intéressantes. Dans l’optique où on ne connaît pas ce qui est proposé, comment elles sont amenées..
si : et ça c’est très facile : durant Leurs temps de loisirs, ces enfants qui n’ont envie que d’une chose : fuir ces animations.
Parce que pas pensé vis à vis de ces mômes, du contexte…
Des enfants ne demandent qu’à jouer !
Si ils fuient, ce qu’ils fuient c’est l’ennui que propose l’adulte, ou l’adulte lui-même.
Et ça c’est très facile à observer : il n’y a pas à se cacher derrière ces paroles trop faciles.
Et d’ailleurs : dans ce contexte précis : cela devrait être le premier droit de ces enfants : que de ne pas avoir affaire aux adultes si tel est leur choix.
Ce métier n’est pas un métier de production. U animateur fera tout autant son travail en passant jour après jour ce laps de temps à s’assoir auprès d’enfants, les écouter… où amettre en place des possibilités d’animations dans lesquelles il n’interviendra pas : comme de mettre à disposition de quoi faire une cabane, jouer à la corde…
Hello,
Voici mon avis sur la situation :
” >> J’ai de grandes difficultés à me faire obéir.” Et vraiment pourtant, je fais tout pour :
>> “Je punis les enfants en les faisant s’asseoir seuls (ou collectivement) quand ça va trop loin
>> ” je préviens qu’on ne jouera pas ou qu’on avancera pas (lors des déplacements) tant que les enfants ne se tiennent pas tranquilles et ne se calment pas.”
Ce qui m’interpelle sur cette partie de ton message, ce n’est pas le terme ‘ Obeir ‘. Mais plutôt les méthodes que tu emploies pour te faire respecter. Je pense qu’il faut savoir différencier punition et sanction. D’ailleurs,tu utilises toi-même le mot ‘ Punir’.
Pour toi, est-ce que le fait de faire asseoir les enfants seuls( les isoler), les faire arrêter lors d’une marche par exemple, ont a un lien avec ‘ leurs bêtises’ ?
Il faut savoir que ‘ punir ‘ & faire du chantage ( ” si je n’ai pas le silence, on ne jouera pas ” ) n’amène jamais l’enfant à réfléchir sur ses actes et puis ils savent très bien que l’activité sera maintenue 😉
>>” Il m’est arrivé ces derniers temps de devoir arrêter une activité cinq fois (en deux heures) pour demander aux enfants de se calmer, de s’asseoir, car ils faisaient n’importe quoi, n’écoutaient plus les règles.”
>>” Je rappelle aux enfants fréquemment les règles, le pourquoi des règles (pour qu’on puisse jouer en toute sécurité, parce que les règles sont être les mêmes pour tous, que sans règles on ne peut pas jouer, que si ils ne se calment pas plus vite on perd du temps…). ”
Les règles ont les fait ensemble et avant les activités. Tu peux les amener sous forme de jeux. Et puis faire un petit récapitulatif que tu accrocheras au mur, avec des pictogrammes.. Mais il faut que les enfants y contribuent.
Répéter Les règles à longueur de temps, n’a pas d’intérêts. De plus, l’activité prévue ‘ disparaît’ pour laisser place à ” la chasse au mauvais comportement, et au chahut ”
>> ” Rien n’y fait, à part crier pour me faire entendre, je n’ai plus d’autres car sinon, je ne fais que parler à leurs mains. ”
Quand on en vient à crier ( et tout le monde l’a fait au moins une fois dans sa carrière 😉 ), c’est parce qu’on se sent dépasser, comme toi actuellement. Parles-en avec tes collègues. Essaye de repérer le moment auquel tu commences à crier. Crier, c’est un peu comme la fessée( qui est une punition ). A force d’entendre crier, les enfants n’y font plus attention, ça ne les touche plus. ça peut même angoisser ceux qui sont sages et qui participent à l’activité sans déranger les autres.
J’aimerais ajouter, qu’il est courageux de la part de la personne qui a exposé son problème, d’en parler ici. ça prouve quand même, qu’il se remet en question et qu’il a envie d’évoluer.
Il me semble aussi bien superficiel & non objectif de définir que les activités de cet animateur ne sont pas intéressantes. Dans l’optique où on ne connaît pas ce qui est proposé, comment elles sont amenées..
Je pense que même si on a sa manière de dire les choses, et qu’elles ont étaient dites dans l’optique d’aider certains propos peuvent blesser & heurter une personne. Et être animateur, ce n’est pas seulement proposer des activités, les animer. C’est aussi regarder ce qu’il y a autour de soi. Cette personne qui a posté, ça peut être un collègue en difficulté qu’on aura dans notre équipe demain. 🙂
Toujours sur la particularité de ces animations inter-classes, claé et autres…
En dehors des longs longs échanges que l’on a déjà eu sur le sujet sur le forum :
L’idée première pour l’enfant, c’est cette idée de “souffler”, de pouvoir se défouler, échapper à la contrainte du rapport à l’adulte, vivre enfin entre enfants, créer cette intelligence sociale, pouvoir enfin toucher cette idée de démocratie…
Sur le dernier claé où je suis allé m’amuser, une animatrice sur une réunion avait dit :
“ils sont intenables”.
Je l’avais évidemment reprise sur ce terme, sur cette idée de “tenir” les enfants, les “comprimer”, les entraver…
Finalement dans quel but ? Celui de faire en sorte d’adapter les enfants à l’animation qu’elle proposait ! Ce n’était donc pas à l’animation de s’adapter aux enfants mais aux enfants de s’adapter à l’animation !!!
Et évidemment une animation manuelle façon “animateur Bafa”, avec des enfants assis, sans possibilité de se déplacer, d’aller et venir, jouer, partir, courir, revenir, un modèle unique et une méthode unique… bref, les mêmes conneries qui se font à peu près partout.
Or, si l’on part du pourquoi de ce temps (permettre aux enfants de se défouler, courir, jouer, en opposition avec la situation de la classe, assis, soumission à l’adulte, pas de contact entre les copains…) on se rend compte que cet atelier ainsi n’avait aucun sens.
Et bien évidemment qu’elle galérait ! On était là non pas dans une question de volonté des enfants d’échapper un peu à ce monde de dingue que les adultes leur imposent, comme une révolte d’enfants qui ouvriraient les yeux sur leurs conditions dignes d’un autre siècle… Non : c’est avant tout une question physiologique ! Biologique ! D’impossibilité pour l’enfant au delà d’un certain niveau de pouvoir se concentrer, rester sans bouger…
Ils étaient “intenables” parce qu’ils n’étaient pas “tenables” !
non pas que cette animation n’aurait pu les intéresser… mais pas là ! Pas dans ce contexte ! Pas de cette façon ! avec ces enfants là !
Malgré tous ces PE, ces PP, tous ces documents écrits pseudo pensés, dans l’animation sociocul on ne se pose même plus la question du sens ! Quand on voudrait croire qu’au contraire cette animatio est de plus en plus “scientifique” ! Pensée ! Et que l’on demande aux animateurs de rédiger même pour faire une sortie aux chiottes…
C’est l’exact contraire : et il y a une donnée immuable que j’ai observée : plus une structure existe depuis longtemps, avec les mêmes personnes, moins on est en capacité de se rendre compte que l’on s’éloigne de plus en plus d’une cohérence, d’une réalité de l’enfant.
Plus l’organisation est “vieille”, plus elle se complexifie, plus elle est inhumaine, moins l’enfant est pris en compte…
Et, comme me l’a dit une personne sur un mail il y a une heure, moins l’animateur lui aussi est pris en compte, plus il est en souffrance… mais ça, ça m’intéresse moins…
Et en premier lieu : On parle de “loisirs” quand il ne s’agit plus en rien de loisirs !
de la même façon qu’il serait nécessaire périodiquement de redéfinir en équipe ce qu’est ce temps inter classe (ou claé…) il faudrait aussi revenir sur cette idée de loisirs, de ce qu’est un loisir !
Plutôt que de multiplier les réunions inutiles…
Alors c’est peut être vrai en partie ce qui est dit même si je ne suis pas d’accord sur tout,
De la même andouille qui intervient dans un échange pour dire qu’il n’interviendra pas…Bon, en même temps ça reste cohérent : on reste bien dans le vide s’agissant de contenu.
Ici, comme je l’ai déjà maintes fois relevé sur le forum, ce qui choque ces andouilles, ce n’est non pas la violence de mes interventions, mais la transgression que je fais de “règles”, des usages, des normes en majorité “non dites” dans ces interventions. Et donc de ce que cela gène en soi, ce que cela à d’agressif pour soi !!!!
Ce qui explique que ces personnes ne voient pas la violence du premier message : on est là dans une “violence acceptée”, quasi institutionnelle : ça ne les choque pas non seulement parce qu’ils ne sont pas les victimes de cette violence (juste ces conards de gosses) mais surtout parce que sont là des pratiques qu’ils ont admises, intégrées, qui sont les leurs. A cette seule légitimité : ce sont juste des mômes ! Bien entendu alors qu’ils ne pourraient être choqués ! Remarquer cette violence.
Pour qu’ils puissent réagir ici (les teubés sus nommés) il faudrait qu’il soit “visés” par cette violence : précisémment quand quelqu’un remet en cause des pratiques dans lesquelles ils se reconnaissent !!!
(à noter : et ici je ne parle pas du posteur premier mais des andouilles qui ont suivi)
Sinon ces dites andouilles auraient relevé ce qu’il y avait de violent dans le premier post (le fait notamment que l’on parle d’animation en périscolaire, temps institué pour permettre à l’enfant de souffler vis à vis de la situation de la classe (position assise, soumission à l’adulte et à toutes sortes de contraintes, de normalisation, mise en concurrence constante, solidarités entre enfants combattue…) la violence ici étant notamment que ce qu’imposent les adultes alors durant ce temps qui permet de “compenser” la situation de la classe… c’est une même situation ! Assis pendant deux heures, obéissance à l’adulte et à ses règles très souvent inutiles, étouffantes, impossibilité de jouer (!!!! durant un temps de loisirs !!!) entre enfants !!!! violence de l’adulte, etc…
Bref, de la contrainte dans un temps qui devrait être l’antithèse de tout cela : encore une fois :pour comprendre à minima, liez votre petite personne à cette situation : imaginez que je vienne vous dire durant vos loisirs avec vos potes ce que vous devez faire, m’obéir, surtout quand je vous hurle dessus, etc…
Sinon, sur ce qui a été dit entre temps : des enfants ne demandent qu’à jouer ! Si durant LEURS temps de loisirs ils se retrouvent à vouloir fuir une “animation”, un “jeu”, c’est qu’il ne s’agit pas d’animation, pas d’un jeu. Mais de l’expression de l’adulte, qui répond à des besoins en lui (domination, jouer au maître à son tour, etc…) ici, la légitimité des enfants est totale.
Bref, ici on est dans des questions d’égo, non de pédagogie. comme l’autre nounouille (organisateur machin) incapable de développer le moindre début de réflexion.
Sinon : autre question : en quoi la violence de ces enfants dans ce contexte particulier (un temps de loisirs des enfants que des adultes essaient “d’exproprier”) serait-elle moins légitime que celle des adultes ?
Avec là encore un “glissement” sur sa petite personne : essayer de se repenser enfant, das une cours d’école, à jouer avec ces copains, apprendre ainsi la vie ensemble… et voilà que des adultes viendraient pour prétendre régender ce temps qui ne nécessitait pourtant pas la présence active d’adultes jusqu’à présent, imposant leurs lois sans légitimé ces lois autrement que parla force (les hurlements, les punitions… pour essayer de briser toute rebellion) …
La question est celle de la violence acceptable, “légitime”, au “bien fait” de la société. Qu’un adulte se fasse rudoyé ici ça pose problème (parce que par “riccochet c’est soi qui se sent agressé) : que ce même adulte raconte une situation où des enfants sont quotidiennement victimes de violences (mais violence acceptée parce que des enfants mais que l’on accepterait pas pour soi adulte !) ça, ça ne soulève aucune question “déontologique”.
Les donneurs de leçons : je vous chie à la gueule.
recruteur_cvl a écrit :
Le fond de la question était intéressant et puis il a fallu que Mr Moilapa s’en mêle… On le remarquera, à chaque fois qu’il s’en mêle il fout la merde ! Alors c’est peut être vrai en partie ce qui est dit même si je ne suis pas d’accord sur tout, mais il y a des manières de le dire, sans insulter ni rabaisser tout le monde. Cet animateur vient ici pour trouver des conseils pas pour que des pseudo-animateurs hautains viennent les critiquer et les juger ans les connaître.
Quand on expose une difficulté dans son fonctionnement, le but n’est pas d’être critiqué ?
Quand tu auras appris à lire, essaye d’apprendre à écrire.
XXYYZZ a écrit :
Avé OhsmahTu n’a pas à t’offusquer des propos de Moilapa. C’est un passionné de l’animation et un écorché vif, il a de bonnes idées mais s’immagine que les autres sont nul et font des “animations pourries.”
De plus il est par cycle. Le problème est qu’il est sincère;
Il m’a injurié plusieurs fois, mais ces propos “glissent sur moi , comme l’eau sur feuille Songe” ( feuille tarot).
D’ailleurs tu as du voir que son dernier message est plus conciliant. Il s’est caLmé…
Il n’y a effectivement pas à s’offusquer des propos de Moilapa puisqu’il sont parfaitement justifié. Un animateur nous explique qu’il a beau gueuler sur les gamins, les punir (collectivement tant qu’à faire), les menacer… et l’on aurait pas le droit de dire qu’il s’agit de maltraitance et que la base du problème est dans l’animateur et la qualité de ses animations ?
Ou as-tu vu que Moilapa s’est calmé (pour autant qu’il ait été énervé) ? Moi, j’ai plutôt vu que Ohsmah a explicité la situation de départ, ce qui change fondamentalement la vision que l’on peut avoir de celle-ci. D’un animateur qui décrivait ses “méthodes” en disant ne pas s’en sortir, on arrive à quelqu’un qui explique que ces “méthodes” lui sont imposées, ça ne te parait pas de nature à avoir une réaction différente ?
Pour en revenir au sujet principal, j’entends bien que tout le monde a besoin de manger mais je ne comprends pas que l’on puisse accepter ce genre de fonctionnement tout en ayant des interrogations en pointant les aberrations. Ohsmah, as-tu vraiment besoin de demander l’avis de qui que ce soit pour aménager le rythme de ton activité en fonction de ce que tu ressent de l’état du groupe ?
En lisant ton post (21), je me demande vraiment ce qui est pire : un directeur abruti ou un animateur qui désapprouve mais qui exécute ?
Le fait de bientôt travailler ailleurs ne sera bénéfique que si tu te poses des questions sur ta soumission à la hiérarchie et la légitimité de celle-ci.
Avé Ohsmah
Tu n’a pas à t’offusquer des propos de Moilapa. C’est un passionné de l’animation et un écorché vif, il a de bonnes idées mais s’immagine que les autres sont nul et font des “animations pourries.”
De plus il est par cycle. Le problème est qu’il est sincère;
Il m’a injurié plusieurs fois, mais ces propos “glissent sur moi , comme l’eau sur feuille Songe” ( feuille tarot).
D’ailleurs tu as du voir que son dernier message est plus conciliant. Il s’est caLmé.
Sur le fond de ton probème, je crois que certains conseils et avis donné par certains intervenants sont judicieux.
Crier ne sert à rien, punir non plus.
Certanes pistes te semblent peux être contradictoire, mais comme le dit un intervenant, il n’y a pas de solution miracle.
Essaie de renouer ou de nouer le contact ave cles enfants, écoutes les. discutes avec eux.tu peux m^me proposer quelques activités ,sans les obliger, et m^me pour un petit groupe d’enfants.;
Au niveau de l’équipe si ton Directeur est çà l’Ouest , il y a peux être d’autres animateurs, .Est il possible de travailler en tandem de temps en temps. En prenant ta place bien sur.
Voila pour aujoird’hui . Bon courage
Le fond de la question était intéressant et puis il a fallu que Mr Moilapa s’en mêle… On le remarquera, à chaque fois qu’il s’en mêle il fout la merde ! Alors c’est peut être vrai en partie ce qui est dit même si je ne suis pas d’accord sur tout, mais il y a des manières de le dire, sans insulter ni rabaisser tout le monde. Cet animateur vient ici pour trouver des conseils pas pour que des pseudo-animateurs hautains viennent les critiquer et les juger ans les connaître.
Vous allez sans doute dire que c’est ma faute s’ils sont hyperactifs et si ils n’ont pas pu sortir de la journée (…)
non : là où “c’est ta faute”, c’est quand tu laisses ici le message 1 du post où tu ne prends pas le temps de donner un contexte, une analyse… et en titrant de la plus malhabile façon…
Sur le coup, ton dernier post, bien plus intéressant à lire, répond en grande partie à ta question !!!! Trouve et explique en partie les failles qui ont mené (en partie) à cette situation.
Comme ici :
”et qu’on leur impose plus de deux heures d’activité le matin et plus de deux heures d’activité l’après-midi, alors que je ne cesse de dire au directeur que selon moi, ils manquent de temps libre qu’on leur impose trop de choses, que le temps calme après le repas est trop bruyant (donc trop excitant, car le bruit excite).”
Le fait d’avoir dit ça, que selon moi, il faut alterner plus les donner à faire et les laisser faire (car les laisser faire, y’en a très peu) à la direction m’a valu de me faire jeter au passage à partir des grandes vacances, ils ne me reprendront plus. Donc d’un côté, je raconte ça, mais ça ne me concernera bientôt plus (…)
Raison de plus !!! Quelle meilleur situation pour pouvoir agir ! Dire ! Rentrer dans le lard si nécessaire à ceux qui ici maltraitent les mômes ! qu’as tu à perdre ???? N’est-ce pas l’occasion de partir en “distillant” chez les enfants où les anims “d’autres idées”, d’autres façon de penser ces temps d’accueil enfants ?
Et sinon oui : une seule personne sur un lieu peut “changer les choses”. Y compris en ayant sa direction sur le dos, tout le reste de l’équipe. C’est juste une question de volonté (bon, c’est vrai que c’est plus facile pour des gens comme moi qui ont le goût de la violence, de la manipulation, qui aime faire mal…)
Les enfants sont des “éponges” : ils observent, savent décrypter, s’agissant par exemples de rapports humains. Le seul fait d’avoir une autre approche que cette manière de bleugler dit des choses à ses gamins. Leur permettent d’expérimenter. Et d’éventuellement remettre en cause un jour. Encore faut-il que quelqu’un un jour, quelque part, leur ait offert cette possibilité de “comparer”, d’étalonner…
En cela, ton passage ici n’a peut être pas été aussi négatif que tu pourrais le penser… Au contraire de ce que des outils comme les bilans voudraient faire croire, dans ces métiers de l’Autre, il est pratiquement impossible de savoir ce que nos actions auront crées ou pas…
Qu’est-ce qu’i t’empêche d’arriver sur ce lieu et de fonctionner ces jours restants (pour ces mômes !! ) comme tu l’entends toi, comme il te semblerait que cela devrait être ! En envoyant chier quiconque croirait pouvoir te mettre des bâtons dans les roues. En ayant envie de mordre, de faire du mal !
Parce que tu fais un constat qui a l’air pour le moins rudement pertinent : mais ensuite ? Au delà ??? Ne penses-tu pas que ce fonctionnement effectivement est violent pour ces mômes ? N’as-tu aucun poids dans cette équipe ? Vis à vis de ces animateurs qui vont rester sur place ? Ces enfants ?
Est-ce que d’être capable de faire ce constat cinglant ne serait pas une “circonstance aggravante” par rapport par exemple à de simples teubés qui n’ont que pour horizon ce rapport de violence aux gamins ? Domination et soumission…
si ce n’est que j’ai quand même l’impression d’échouer et prenant très à coeur mon rôle vis à vis des enfants, ça ne me plait de sentir que je n’y arrive pas alors que j’y mets beaucoup du miens et que j’aimerais être mieux préparé et réagir de la meilleure façon possible au cas où je me retrouverais de nouveau dans ce genre de situation.
Comment veux-tu être animateur, prendre du plaisir dans to travail et donc bien faire ce boulot, quand tu te retrouves à bosser dans un système où tu ne te reconnais pas ? quand l’organisation elle-même te met en difficulté, en porte a faux vis à vis des gamins, peut être de tes collègues ?
D’autant plus quand visiblement comme toi on a pas une “distance” un recul minimum nécessaire dans ce “métier de l’Autre” ? (plus facile à dire qu’à faire quand on est sur une de ces structures fermées, au jour le jour, sans pouvoir lever la tête du guido, respirer et avoir “un regard extérieur” )
Qu’est-ce qui t’empêche de “lâcher prise”, arriver sur la cours et dire aux mômes “qui veut faire une cabane ? ” ou je ne sais quelle activité que tu auras ciblée vis à vis de ce que tu as compris de ces gamins, de leurs attentes, des manques que tu as relevés ?
Ou de juste arriver avec cette idée citée plus haut de juste jouer avec ces gamins ? Où les laisser jouer ?
Comment peut-on faire ce métier sans s’éclater s’agissant de la partie “in situ” ?
Il est toujours tant ensuite d’arriver sur les réunions d’équipe avec l’idée de ne pas laisser des discours et des méthodes de merde “prendre leurs aises” sur une structure…
au cas où je me retrouverais de nouveau dans ce genre de situation
même la pire de situations est un enrichissement : tout nous nourrit. Par exemple peut être ici pour toi une façon de questionner ceux que tu auras en face lors de ton prochain entretien d’embauche, de clarifier ce que tu veux, et surtout ce que tu ne veux plus…
Sinon, au vue de ce que tu racontes, ça cumule pas mal… le risque de retomber sur pareille situation me semble quand même peu probable… ici, le contexte semble être pour une bonne part dans ta difficulté.
S’agissant de ce rapport “d’autorité”, il n’y a pas de recette miracle : et c’est en se plantant qu’on apprend. Plus on grandit, plus on a vécu, plus on est à même ensuite de vivre différemment ces situations, se sentir plus prêt, ne serait-ce que parce qu’on les a déjà vécues !
Cela passe par le rapport que l’on a avec ces mômes : et ça, cela passe par l’image que l’on a de soi ! L’estime que l’o a pour soi, l’intelligence sociale que l’on développe peu à peu, et pas seulement dans le cadre d’un boulot.
Au fil des années, cela te semblera moins difficile à gérer, il te sera plus facile de trouver “la place” juste dans ces situations. Ne serait-ce que parce que déjà vécu !
Il est toujours plus difficile de trouver La bonne solution quand on est dans l’action. Il est nécessaire alors de s’arrêter, de passer à autre chose, de se retourner sur soi…
Y a t-il meilleur situation que de savoir que tu n’as plus à te soucier de ta hiérarchie ?
Et pas seulement pour ces mômes : mais pour toi : vas-tu “finir” ici résigné, la tête basse, en ayant capituler face à des incompétents ? En acceptant un fonctionnement sans doute à l’Ouest ?
Quelle formidable occasion pour te créer des expériences, de mettre en vie et assumer une certaine façon d’envisager cette animation auprès de mômes ? Avec sensibilité, à l’écoute réelle de ces gamins, et avec la volonté de défendre les idées auxquelles tu crois ?
Tu n’as plus rien à redouter, non , si jamais tu ais jamais eu quelque chose à redouter…
Cela devrait au contraire t’enlever un poids de savoir que cela prendra bientôt fin…
il est toujours intéressant de se poser des questions sur soi, se remettre en question tout le temps… mais là, tu donnes pas mal de billes dans ce dernier message pour laisser entrevoir qu’effectivement je me plantais complètement sur ton compte, et qu’une grande partie du problème ne vient sans doute pas de toi (je dis sans doute parce qu’il y a toujours cette limite d’un regard donné sur un lieu où l’on a jamais foutu les pieds)…
Quelle meilleur situation que la tienne , Ne devrait-elle pas au contraire te libérer ? plutôt que de t’enfermer sur cette idée d’échec qui serait dû à toi ?
Quelle meilleur occasion que de préparer ton travail dans ta future équipe ! de t’enrichir, de consolider des idées, d’expérimenter ces idées !
Comme souvent le problème vient de la direction.
ça ne me plait de sentir que je n’y arrive pas alors que j’y mets beaucoup du miens
Le truc c’est que tu vis mal de ne pas réussir à rentrer et à adopter un fonctionnement de merde. “y arriver” dans cette structure ça doit vouloir dire de réussir à être suffisamment “violent” pour maitriser les groupes.
Tu n’as pas à mal vivre le fait de ne pas réussir à accepter cette immense merde ambiante.
Tu dois savoir ce qui est le plus lourd pour toi dans la balance : la reconnaissance de tes connards de directeurs ou ton point de vue sur le bien être des enfants.
Si c’est la deuxième, la seule chose que je peux te conseiller c’est : tire-toi de cette structure de merde
Hé ben, super ce forum! A peine arrivé, je demande juste poliement des conseils et je vois que ça dégénère en grossièretés, mépris, sarcasmes.
A Moilapa
Qu’est-ce tu fais sur ce forum et surtout sur ce topic franchement? Ton but d’être ici, c’est clairement d’avoir raison, de cracher ton venin sur les autres, de te croire supérieur aux autres et d’exprimer ton indignation vis à vis de la maltraîtance des enfants. J’ai rien fait pour mériter ça et je ne suis pas responsable de la maltraitance des enfants, alors vas te trouver d’autres bouc-émissaires à ta haine ou achete toi un punching-ball pour te calmer au lieu de t’en prendre à moi de la sorte. Et on te confie des enfants à toi? Toi qui ne sais pas écouter les autres, qui fais des sarcasmes, qui es haineux, méprisant, hautain et grossier? Hé ben. J’ignore lequel des deux n’a rien à faire avec les enfants.
Apprenez que l’activité que j’ai faite que j’ai dûe arrêter cinq fois, ça ne s’est pas passé en périscolaire, mais dans le centre de loisir de l’école où je fais du périscolaire (et où je retrouve les mêmes enfants). Et ce jour là était un peu particulier, car il a plu toute la journée, les enfants n’ont pas pu sortir se défouler une fois de la journée. Quand je demande à la direction de au moins les laisser sortir un peu, on me dit toujours non. Apprenez aussi que ce jour là, je m’occupais des 6-7ans, et que parmis les 6-7ans qui ont insisté pour venir avec moi (j’en avais qu’une partie), il y avait deux enfants hyperactifs et que les parents eux mêmes m’ont dit à la fin de la journée que en cette période là, ils étaient encore plus difficiles que d’habitude, ça combiné au fait que les enfants étaient hyper-excités dû au fait qu’ils n’ont pas pu se défouler du tout de la journée, forcément, il a suffit d’un après-midi de petits jeux avec une histoire pour que ça dégénère. Il a suffi par exemple que je donne des bouteilles en plastique aux enfants pour qu’ils fassent des duels de sabre pour que certes, ils ont pu se défouler, mais impossible de les arrêter (donc non, mon activité n’était pas pourrie, ils étaient dedans mais n’en sortaient plus, je l’ai faite ailleurs et ça a marché). Vous allez sans doute dire que c’est ma faute s’ils sont hyperactifs et si ils n’ont pas pu sortir de la journée et qu’on leur impose plus de deux heures d’activité le matin et plus de deux heures d’activité l’après-midi, alors que je ne cesse de dire au directeur que selon moi, ils manquent de temps libre qu’on leur impose trop de choses, que le temps calme après le repas est trop bruyant (donc trop excitant, car le bruit excite). Le fait d’avoir dit ça, que selon moi, il faut alterner plus les donner à faire et les laisser faire (car les laisser faire, y’en a très peu) à la direction m’a valu de me faire jeter au passage à partir des grandes vacances, ils ne me reprendront plus. Donc d’un côté, je raconte ça, mais ça ne me concernera bientôt plus, si ce n’est que j’ai quand même l’impression d’échouer et prenant très à coeur mon rôle vis à vis des enfants, ça ne me plait de sentir que je n’y arrive pas alors que j’y mets beaucoup du miens et que j’aimerais être mieux préparé et réagir de la meilleure façon possible au cas où je me retrouverais de nouveau dans ce genre de situation.
Donc pour ce qui est de parler à la direction de ce genre de problèmes, c’est même plus la peine d’y penser. Quand je leur ai dit que selon moi, les enfants étaient bien trop excités (et je ne m’en prends pas aux enfants quand je dis ça, mais au fait que leur énergie est mal canalisée et mal gérée et que donc y’a peut-être un problème au niveau du centre de loisir), tout ce que j’ai eu comme réponse, c’est qu’à Marseille c’est pire. Super, sous pretexte qu’ailleurs c’est pire, il faut dire que là où je suis tout va bien, comme si on resolvait un problème en le comparant à quelque chose de pire.
Apprenez aussi que je suis contre les cries et que si j’étais pour, surtout que ça marche, j’obtiens le calme quand je crie, je ne serais pas ici en train de demander conseils pour trouver d’autres solutions. Je suis également contre le fait d’arrêter une activité en plein milieu pour recadrer les enfants (si j’étais pour je n’en aurais pas parlé en demandant de l’aide pour faire autrement), mais sachez que c’est le directeur qui m’a dit de faire ainsi, alors que moi je considère que cette méthode, on ne devrait pas être obligé d’en arriver là et à plusieurs autres endroits où j’ai travaillé, jamais on a eu à faire ça (ni moi, ni personne d’autres), surtout que ça casse le rythme, ça détruit l’imaginaire (car on en sort…). Mais je préfère en arriver à calmer les enfants en arrêtant l’activité, en leur parlant, plutot que de les laisser faire n’importe quoi, que les choses dégénère en bagarre ou qu’il y ait un blessé après.
Alors avant d’insinuer n’importe quoi, du style que je maltraîte les enfants qu’on me confie, faudrait peut-être écouter d’abord, c’est vraiment écoeurant de la part de certains et c’est pas en montant sur vos grands chevaux et me parlant avec un mépris pareil que je vais vous écouter et que vous aller réussir à faire passer le message que vous voulez faire passer en vous servant de ce topic que j’ai créé uniquement pour avoir des conseils pour y revendiquer votre petite révolution. C’est tout à votre honneur de vouloir revendiquer votre indignation contre la maltraitance des enfants, mais c’est pas avec mépris, haine et vous en prenant au premier venu sans l’écouter que vous allez obtenir quelque chose. Moi j’ai plus envie de vous mépriser qu’autre chose quand vous avez ce genre de réaction, car le mépris entraine souvent le mépris réciproque et résultat personne ne s’écoute. Et effectivement, mon problème pourrait effectivement être que mes animations sont pourries, mais non, ce n’est pas forcément à cause de ça, mais pour le savoir, faut écouter, avant de se prendre pour un juge qui rend sa sentence sans avoir écouté qui que ce soit.
Les collègues qui arrivent à se faire respecter avec ces enfants, je n’ai pas pu tous les observer, mais ceux que j’ai pu observer, certes ils criaient pas, mais ils étaient de mon point de vue, dominateurs. Ils étaient du genre à dire “mettez vous en rang et parfaitement bien alignés, si vous ne le faites pas, vous perdrez du temps et tant pis pour vous”, alors certes ça marche, mais le problème est que les enfants doivent se mettre en rang, ils savent même pas pourquoi, parce que l’animateur l’exige. Moi je préfère donner plus de sens aux règles du style “c’est pour votre sécurité, pour que vous soyez plus calmes avant de marcher dans la rue, car sinon après, vous vous mettez à courir et la rue est dangereuse…” J’appelle pas ça être chiant et psycho-rigide, j’appelle ça être pédagogue, donner du sens aux règles afin qu’elles soient mieux comprises et assimilées et que les enfants comprennent que mon but n’est pas de les dominer donc dans un sens les maltraîter mais de veiller sur eux.
Et dans ce que je vois de certains animateurs, je vois des fois certains qui attrapent et maintiennent des enfants par le col de la veste, qui hausse le ton, qui disent des choses “arrête de sourire, je suis pas ton pôte, c’est qui commande hein?”, ça pour moi, c’est de la maltraîtance et se faire respecter par la domination et la terreur. Quand je leur parle d’ailleurs, certains me disent “aujourd’hui on n’a plus le droit, mais un des coups de règles sur les doigts, y’a rien de tel pour se faire respecter”, super. Ou j’en vois qui envoient les enfants chez le directeur, ce qui pour moi est à éviter, car c’est se cacher derrière le directeur. Alors oui, ceux là, ils savent se faire obéir, mais j’ai pas envie de leur ressembler, car pour moi un enfant n’a pas à être dominé, mais cadré, idem si je voulais faire comme eux, dominer les enfants, je le ferais et je ne serais pas ici à demander conseils.
Bon merci aux autres qui m’ont répondu.
Passons le chapitre du “tu fais mal” auquel j’adhère bien sûr. Bien sûr que ça ne peut pas durer, ça ne peut pas être acceptable cette gestion d’un groupe d’enfants entre réprimande, punition et chantage.
Mais j’ai l’impression aussi de voir là une victime des règles du jeu de la relation descendante classique adulte-enfant.
Est-ce que Osmah approuve réellement et totalement les règles posées et la relation entretenue entre adultes et enfants?
Quelles sont les règles implicite / explicites? Quel est le statut de l’adulte dans ce périsco? Celui de l’enfant.
Parce qu’il explique bien que ses autres collègues n’ont pas de souci eux.
Je crois voir là un système de pouvoir adulte sur l’enfant bien rodé. Où sûrement Osmah est un nouveau venu, a voulu sûrement voulu faire autrement, joeur copain copain? Est resté en retrait? Et se retrouve piégé, dépassé par des évèneemnts?
Dans la relation aux enfants, il y a clairement compétition entre les animateurs. Ce n’est pas dit, c’est insidieux, peut être même incosncient. Mais le fantasme collectif des animateurs c’est d’être respecté des enfants, tout en leur arrahcnat des sourires ou des rires et pour finir croire être expert dans son petit domaine. Et donc inébranlable, sans reproches dans sa menée d’activité.
Alors quand ça grippe, avec un peu de panique certes pas du tout étayée, n’importe quel adulte animateur peut très vite emprunter les même comportements. Comportements faciles avec une population, là les enfants, conditionnés à OBEIR (oui) à l’adulte.
Je ne ne donnerai qu’un conseil et il sera radicalement différent de ceux proposés auparavant.
Dorénavant, quand tu as en charge un groupe d’enfant, ne propose pas d’activité. Et laisse faire les enfants, laisse les épuiser leur intérêt jusqu’au bout et quel qu’il soit. Même s’il s’agit de t’insulter (même si je crois bien que cela n’arrivera certaienement pas) c’est que l’auras mérité sûrement un peu.
L’activité viendra après. Prend d’abord le temps de vivre avec eux. Observe, joue à leurs jeux s’ils t’invitent, et n’intervient qu’au STRICT minimum.
Clairement, je crois que cela sera salutaire pour eux et pour toi.
par contre, c’est clair si tu persistes même avec les conseils donnés auparavant, tu vas droit à la gamelle.