ce serait chouette qu’isabelle donne des news et/ou des prĂ©cisions…
sinon, dans le cas ou le foulard (ou autre chose) masque le visage, les choses ne seraient pas forcĂ©ment les mĂȘmes (en tout cas sur ce point isolĂ© du cas dĂ©crit), voir ce fil
dr-colo a Ă©crit :
juges-Ă©lus
.
Correction : Conseillers Ă©lus !
– les juges des Prudâhommes ne sont pas des professionnels, ce qui signifie quâils nâont ni la culture ni les outils de la jurisprudence.
.
Voici une phrase qui n’engage que toi…et montre ta mĂ©connaissance des juges-Ă©lus et des outils et moyens Ă leurs disposition !
Pour le fil……quel est la position de l’employeur ?
– A t’il Ă©tĂ© prĂ©venu ?
Le moins que l’on puisse dire est que la jurisprudence et le sens “politique” ne sont pas en sa faveur !
on parle de discrimination ??
on parle dâoppression*
Le rappel de la laĂŻcitĂ© peut pour certain se confondre avec ” ” du harcĂšlement prĂ©sumĂ©”
Je reviens Ă la position de l’employeur et si il a Ă©tĂ© actĂ© par Ă©crit auprĂšs de l’employĂ©e de la nĂ©cessitĂ© de ne pas afficher de signes ostentatoires quelconque.
Cependant Ă titre personnel, je trouve lâargument du contact au public particuliĂšrement fallacieux dans le cas du voile, puisquâil tend Ă imprĂ©gner le droit des prĂ©jugĂ©s et reprĂ©sentations discriminitoires. Si câest pour le port dâun bermuda, il en est autrement, et jâaccepte Ă©videmment lâargument de la cour de cassation qui a estimĂ© que “la tenue vestimentaire du salariĂ© Ă©tait incompatible avec ses fonctions et ses conditions de travail qui pouvaient le mettre en contact avec la clientĂšle(10).”
Pourquoi le bermuda? ça empĂȘche de travailler correctement?
Bonjour Ă toutes et Ă tous,
juste mon opinion en rĂ©ponse Ă erenault post #6, skippyremi post #10 qui Ă©voquent une “jurisprudence Babyloup” : je vous copie-colle ci-dessous un petit “exposĂ©” que jâavais Ă©crit dĂ©but fĂ©vrier pour mes colĂšgues modos – lorsque nous nous interrogions sur les discriminations “lĂ©gales” – et qui peut apporter quelques Ă©lĂ©ments :
—
Petit exposé comme promis pour notre culture générale.
Le voile dans lâentreprise
(entreprise au sens large : administration, sociĂ©tĂ©, associationâŠ)
Jâai trouvĂ© 3 dĂ©cisions de Prudâhommes. En gĂ©nĂ©ral, je suis trĂšs prudent avec les jugements des Prudâhommes car :
– ce sont des dĂ©cisions de 1Ăšre instance, qui ont toujours beaucoup moins dâimportance que celles qui sont supĂ©rieures. Il yâa vraiment un pas entre le tribunal et la cour dâappel.
– les juges des Prudâhommes ne sont pas des professionnels, ce qui signifie quâils nâont ni la culture ni les outils de la jurisprudence.
A. Affaire Baby-Loup
Le rĂšglement intĂ©rieur de lâassociation Baby-Loup (une crĂšche) avait instituĂ© Ă la charge de ses salariĂ©s une obligation de “neutralitĂ© religieuse.” Une salariĂ©e qui refusait ĂŽter son voile islamique fĂ»t licenciĂ©e en 2008 pour faute grave. Les Prudâhommes confirmĂšrent la rĂ©gularitĂ© du licenciement en plaçant le dĂ©bat sur le terrain de la laĂŻcitĂ© : “Attendu que la Constitution du 4 octobre 1958 prĂ©cise en son article 1er : “la France est une RĂ©publique indivisible, laĂŻque, dĂ©mocratique et sociale⊔ (âŠ) Attendu comme il est dĂ©montrĂ© ci-dessus que Mme L… a fait preuve d’insubordination caractĂ©risĂ©e en refusant de retirer son voile conformĂ©ment au respect du rĂšglement intĂ©rieur et en refusant de quitter les locaux de l’Association malgrĂ© sa notification de mise Ă pied (âŠ) Le Conseil dit que le licenciement de Mme L… est bien constitutif d’une faute grave la privant de son prĂ©avis(1).”. Cette dĂ©cision a Ă©tĂ© rĂ©cemment confirmĂ©e en appel(2).
Lâaffaire a fait grand bruit et vous vous en souvenez peut-ĂȘtre. Plusieurs raisons expliquent que le jugement de dĂ©cembre 2010 ait Ă©tĂ© tant mĂ©diatisĂ© :
– lâavocat Ă©tait MaĂźtre Malka, cĂ©lĂšbre spĂ©cialiste des questions de sociĂ©tĂ© (avocat de Charlie Hebdo, Clearstream, DSKâŠ), cĂ©lĂšbre aussi pour ces dĂ©clarations fracassantes, et surtout trĂšs influant dans la sphĂšre mĂ©diatique ;
– les juges ont mobilisĂ© la notion de laĂŻcitĂ©, ce que ne faisaient pas les prĂ©cĂ©dentes dĂ©cisions, et ceci a lâart de dĂ©chaĂźner les passions en France ;
– les juges ont dĂ©savouĂ© publiquement et de façon cinglante Jeannette Bougrab, la prĂ©sidente Ă©phĂ©mĂšre de la HALDE de l’avis rendu quelques mois plus tĂŽt en faveur de la salariĂ©e (ensuite Mme Bougrab a tenter un salto arriĂšre pour retomber sur ses pieds, mais ce nâest jamais facileâŠ) ;
– et enfin plusieurs personnalitĂ©s ont pris position dĂšs le dĂ©but de lâaffaire : Maurice Leroy, Manuel Vals et Elisabeth Badinter.
Il faut ĂȘtre trĂšs prudent avec cette dĂ©cision. Plusieurs raisons Ă cela :
– vous lâavez compris, tous les ingrĂ©dients de la polĂ©mique sont prĂ©sents (Malka, le voile, BougrabâŠ) et les juges nâaiment gĂ©nĂ©ralement pas les dĂ©cisions polĂ©miques ;
– cette dĂ©cision a Ă©tĂ© critiquĂ©e dans le milieu de la justice pour sa construction assez hasardeuse :
1. les juges mantais ont attribuĂ© le statut de service public Ă la crĂšche afin de justifier l’application du principe de laĂŻcitĂ© (ce qui change tout en droit) ;
2. plusieurs Ă©minents auteurs (P. Boughanmi-Papi, J. SavatierâŠ) ont clairement affirmĂ© que lâentreprise nâĂ©tait pas soumise au principe de la laĂŻcitĂ© ;
3. et les limites Ă la libertĂ© religieuse sont traditionnellement construites sur le comportement prosĂ©lyte(3) ou le respect de l’obligation de sĂ©curitĂ©(4).
B. Affaire du voile en bonnet
Une salariĂ©e sâĂ©tait prĂ©sentĂ©e voilĂ©e Ă lâentretien dâembauche (centre dâappel + contacts clientĂšle). Elle avait alors Ă©tĂ© avertie quâelle devrait se conforter aux rĂšgles internes de lâentreprise qui interdisaient le port de tout signe ostentatoire religieux ou politique. Cependant, elle se prĂ©senta voilĂ©e. Les dirigeants tentĂšrent un compromis (port du voile façon “bonnet”) quâelle refusa, puis la licenciĂšrent. Les Purdâhommes de Lyon y virent une insubordination caractĂ©risĂ©e constitutive de la faute grave lĂ©gitimant le licenciement(5).
C. Affaire du voile en bonnet (suite)
Une autre affaire strictement similaire sâĂ©tait produite Ă Paris au dĂ©but des annĂ©es 2000 : prĂ©sente Ă lâentretien et recrutĂ©e avec son foulard, une femme avait Ă©tĂ© licenciĂ©e pour tenue vestimentaire non conforme aux rĂšgles lâentreprise aprĂšs quâelle ait refusĂ©e de le porter façon “bonnet.” Cette fois-ci, les Prudâhommes avait jugĂ© le licenciement abusif et avaient exigĂ© la rĂ©intĂ©gration de la salariĂ©e dans lâentreprise(6) !
Ce qui confirme au passage mon apprĂ©ciation sur la jurisprudence prudâhomale.
Par contre, deux dĂ©cisions de cours dâappel plus intĂ©ressantes :
D. Le contact au public
Une technicienne de laboratoire recrutĂ©e en CDI en 2001 sâĂ©tait mise brusquement en 2003 a porter le voile islamique. Elle fĂ»t licenciĂ©e en aoĂ»t 2004. La lettre de licenciement stipulait entre autres : “Ă compter d’octobre 2003, vous avez adoptĂ© sur votre lieu de travail et pendant vos heures une tenue vestimentaire contraire aux rĂšgles et manifestant ostensiblement une appartenance religieuse (port d’un voile recouvrant vos cheveux). Par courrier du 8 novembre 2003, nous vous avons averti qu’une telle tenue n’Ă©tait pas compatible avec l’exĂ©cution de votre contrat de travail, notre laboratoire Ă©tant un lieu ouvert Ă un large public dont les convictions sont variĂ©es et Ă l’Ă©gard duquel la neutralitĂ© ou Ă dĂ©faut la discrĂ©tion dans l’expression des opinions personnelles s’impose.” La salariĂ©e porta lâaffaire devant les Prudâhommes qui la dĂ©boutĂšrent en 2005(7). Elle fit appel pour licenciement sans cause rĂ©elle et sĂ©rieuse. La cour dâappel, prenant en compte :
– “lâinfraction avec des rĂšgles de neutralitĂ© Ă©dictĂ©es par l’employeur” ;
– lâabandon de poste ;
– et le fait que les dirigeants “n’ont pas abusĂ© de leur pouvoir de direction en imposant une consigne vestimentaire proportionnelle au but de neutralitĂ© lĂ©gitimement recherchĂ© dans l’accueil du public” ;
confirma le jugement du conseil de prud’hommes et condamna lâemployĂ©e au dĂ©pends (600 âŹ)(8)
De mĂȘme, une vendeuse engagĂ©e en 1990 dans un magasin dâun centre commercial avait Ă©tĂ© licenciĂ©e, entre autres, pour refus de dicipline et tenue non conforme. Elle sâĂ©tait mise soudainement Ă porter le voile et avait refuser de lâĂŽter comme lui demandait sa chef. La cour dâappel estima que la restriction Ă la libertĂ© individuelle de la salariĂ©e, dans l’intĂ©rĂȘt de l’entreprise, limitĂ©e au seul foulard portĂ© de façon ostentatoire, ne constituait pas une faute dans l’exercice du pouvoir de direction, et que le contact avec “un large public dont les convictions sont variĂ©es, imposait en consĂ©quence Ă ceux qui y travaillent la neutralitĂ© ou Ă dĂ©faut la discrĂ©tion dans l’expression des options personnelles(9).”
Cependant Ă titre personnel, je trouve lâargument du contact au public particuliĂšrement fallacieux dans le cas du voile, puisquâil tend Ă imprĂ©gner le droit des prĂ©jugĂ©s et reprĂ©sentations discriminitoires. Si câest pour le port dâun bermuda, il en est autrement, et jâaccepte Ă©videmment lâargument de la cour de cassation qui a estimĂ© que “la tenue vestimentaire du salariĂ© Ă©tait incompatible avec ses fonctions et ses conditions de travail qui pouvaient le mettre en contact avec la clientĂšle(10).”
Conclusion
En rĂ©digeant ce bref exposĂ© aujourdâhui, les fondements juridiques dâune possible discrimination au motif du port du voile dans lâentreprise mâont semblĂ© assez faibles. En effet, le contentieux en matiĂšre de discrimination Ă lâembauche reste trĂšs rare, non pas en raison de lâabsence dâagissements discriminatoires, mais des difficultĂ©s probatoires comme vous vous en doutez.
En tout Ă©tat de cause, le rĂ©cent coup dâĂ©clat des Prudâhommes de Mantes-la-Jolie, ainsi que lâarrĂȘt plus discret de la cour dâappel de Versailles, ne remettent pas en question la discrimination religieuse Ă lâembauche :
– les questions susceptibles de rĂ©vĂ©ler lâorigine du candidat sont interdites(11) ;
– lâexigence de la prĂ©sentation dâune carte dâĂ©lecteur par le candidat lâest tout autant(12) ;
– et le salariĂ© est mĂȘme autorisĂ© Ă mentir sur cette question(13).
Ainsi, selon moi, les dĂ©cisions sont trop Ă©parses et ne permettent pas de dĂ©finir les conditions de licĂ©itĂ© dâun traitement diffĂ©renciĂ© pour port du voile islamique.
(…)
J’ai Ă©tĂ© un peu long, j’espĂšre Ă minima avoir Ă©tĂ© comprĂ©hensible…
—
(1) Cons. prud’h. Mantes-la-Jolie, 13 dĂ©c. 2010, n°10/00587
(2) Versailles, 11e ch., 27 oct. 2011, n°10/05642
(3) CE 27 nov. 1996, n°172686
(4) CEDH 11 janv. 2005 n°35753/03 et CEDH 4 mars 2008, n°15585/06
(5) Cons. prud’h. Lyon, 14 janv. 2004, n°02/03452
(6) Cons. prud’h. Paris, 17 dĂ©c. 2002, n°02/03547 confirmĂ© en appel : Paris, 19 juin 2003, n°03-30212
(7) Cons. prud’h. Argenteuil, 20 sept. 2005 n°04/00390
(8) Versailles, 23 nov. 2006, n°05-5149
(9) Paris, 16 mars 2001 n°1999/31302
(10) Soc., 12 nov. 2008, n°07-42.220
(11) Article L. 121-6 du Code du travail
(12) Crim., 20 janv. 2009, n°08-83.710
(13) Soc., 17 oct. 1973, n°72-40.360.
et celle qui a posté ,ca serait bien quelle en dise plus ?
Attention aux erreurs et approximations….
1-On ne sait pas si ce “foulard” est un signe religieux.
2-Il y a de interprétations différentes de la situation de départ.
3-Le jugement de Babyloup n’INTERDIT pas le port de signes religieux. Il dit que le rĂšglement intĂ©rieur peut comprendre cette interdiction et que donc cette derniĂšre est licite. Est-ce que dans le cas prĂ©sent, le rĂšglement indique quelque chose sur le sujet?
4-Il y a d’autres points soulevĂ©s par Crevette et moi qui sont par ailleurs gravissimes si avĂ©rĂ©s : chantage, immixtion, etc…et qui remettraient en cause toute crĂ©dibilitĂ© Ă la directrice.
Oui mais dans cet exemple il s’agit de port ou non du voile dans l’entreprise, non ?
Je rejoins erenault pour demander Ă ISABELLE de prĂ©ciser de quoi elle parle dans le cas de son animatrice, si c’est dans l’entreprise OU Ă l’extĂ©rieur OU les deux…
Le jugement d’appel de Babyloup fait jurisprudence
soit vous n’avez pas pigĂ© la situation
peut-ĂȘtre qu’il serait intĂ©ressant qu’Isabelle reprenne la main pour clarifier un peu son propos. parce que d’un cĂŽtĂ© Isabelle dit :
la collĂšgue porte le foulard juste en dehors de son travail
et à cÎté il y a :
au sein de la structure
Elle lui fait des reproches par apport a un foulard quelle met sur la tĂȘte sans choque qui que ce soit sachant que le centre est en plein milieu d’un quartier situĂ© ZEP
bref, qu’en est-il ?
merci d’avance de nous expliquer :coucoub:
J’interprĂšte comme Crevvet puis il y a ça en plus :
la directrice lui as proposes de lui ajoutĂ© des heures Ă condition qu’elle ne fait pas d’enfants et quelle sâhabille comme elle le souhaite dans la rue
Dans le cas qui est dĂ©crit par Isabelle, c’est la directrice qui est en faute et non l’animatrice pour les faits suivants :
-immixtion dans la vie privée
ingérence et violation au droit à à la conscience ;
-abus de pouvoir
dĂ©passement des limites lĂ©gales d’une fonction ;
-harcÚlement ( chantage , relation personnelle biaisée et violence morale )
elle lui propose des heures si elle ne fait pas d’enfant !
Bon, les mieux placés sont ceux qui peuvent réellement évaluer la situation sur place.
Les possibilités :
-contacter l’employeur ceci avec prudence et tact ;
-contacter l’aide juridique de proximitĂ© ;
-contacter l’inspection du travail ;
-contacter un syndicat ;
Porter plainte, qu’elle ne le fasse qu’une fois aidĂ©e et soutenue dans sa dĂ©marche et avec des Ă©lĂ©ments solides.
Pour la question du harcĂšlement :
HarcĂšlement moral au travail – se dĂ©fendre
Les différents problÚmes soulevés sont réprimés et par le code du travail et par le code pénal.
Heu… soit vous n’avez pas pigĂ© la situation, soit j’interprĂšte mal, mais
ISABELLE78 a Ă©crit :
la directrice lui as proposes de lui ajoutĂ© des heures Ă condition qu’elle ne fait pas d’enfants et quelle sâhabille comme elle le souhaite dans la rue
Oui la collĂšgue porte le foulard juste en dehors de son travail
“dans la rue” puis “juste en dehors de son travail”
alors rĂšgles de la fonction publique ou rĂšglement intĂ©rieur de je ne sais oĂč, depuis quand un hiĂ©rarchique et/ou un employeur aurait droit de contrĂŽle sur la maniĂšre de se vĂȘtir des gens dans leur vie privĂ©e ?
De mĂȘme depuis quand un hiĂ©rarchique aurait le droit de demander Ă une femme de ne pas “faire d’enfant” pour faire pression sur son Ă©ventuel augmentation de volume horaire ?
LaĂŻcitĂ© ou pas dans l’entreprise, en dehors cette personne peut bien faire ce qu’elle veut, ça ne concerne pas sa directrice, non ?
un jour nous Ă©tions en voiture, elle lui as dit de le retirer pour qu’elle puisse monter dans la voiture de la directrice c’est choquant!
Si cette situation est toujours hors travail, c’est certes un positionnement trĂšs discutable de ta directrice, mais c’est le positionnement d’une personne en tant qu’individu, pas celui de la directrice en tant que hiĂ©rarchique.
Peut-on qualifier de harcĂšlement au travail des attitudes qui ont lieu hors du cadre du travail… je ne pense pas.
Ceci Ă©tant, il faut peut-ĂȘtre rappeler Ă cette directrice qu’elle n’a pas le pouvoir ni la lĂ©gitimitĂ© pour imposer le (non) port du foulard Ă cette animatrice hors du boulot, tout comme un employeur ne peut imposer Ă quelqu’un d’ĂȘtre non fumeur, d’ĂȘtre de confession protestante, de devenir (ou pas) parent ou d’ĂȘtre fan de musique disco…
La vie privĂ©e, par dĂ©finition ça ne regarde pas l’employeur.
Concernant le “ne pas faire d’enfant”, l’animatrice peut bien lui rĂ©pondre ce qu’elle veut et dire qu’elle ne compte pas avoir d’enfant, cela ne concernant pas l’employeur, elle a le droit de mentir Ă©ventuellement (‘faudrait que je retrouve des sources lĂ dessus, mais en gros, en entretien ou pendant l’exĂ©cution d’un contrat, mentir ou refuser de rĂ©pondre sur sa vie PRIVEE n’est pas une faute du (futur) salariĂ©, mais juste un droit).
En cas de discrimination liĂ©e Ă une Ă©ventuelle grossesse, un exemple de moyens d’actions.
Concernant le port du foulard, si c’est hors entreprise, ben ça ne regarde pas la directrice, que ça lui plaise ou non.
AprĂšs, si ça concerne les temps de travail, j’ai pas tous les Ă©lĂ©ments et je maitrise vachement moins.
Salut.
Dans la fonction publique, les rĂšgles de la laĂŻcitĂ© sont censĂ©es ĂȘtre respectĂ©es par les agents (il y a une loi qui en parle ;-)…)
Pour le droit privĂ©, voir le jugement de la cour d’appel de Versailles sur la crĂšche Baby loup Ă Chanteloup les vignes (Yvelines) qui peut amener pas mal d’Ă©lĂ©ments de rĂ©ponses Ă ce type de situation.
Plus pragmatiquement, si il y a ordre direct d’un supĂ©rieur hiĂ©rarchique qui n’est pas suivi d’effet par l’employĂ©, il me semble que le fait de rĂ©pĂ©ter l’ordre ne peut pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme du harcĂšlement (je suis pas sĂ»r, lĂ , donc Ă prendre avec des pincettes).
est-ce que la demande de la directrice est un ordre direct ? Ă voir. toujours est-il que la dĂ©sobĂ©issance Ă cet ordre direct constitue une faute, et que l’animatrice en question risque gros (Ă©ventuellement un renvoi). pour rappel, un recours dans la FPT se fait au tribunal administratif, et pas aux prud’hommes, et ce n’est pas gratuit.
donc avant d’arriver Ă ces extrĂ©mitĂ©s, peut-ĂȘtre serait-il bon qu’elle parle avec la directrice (en tant qu’adjointe qui a constatĂ© le malaise, tu peux ĂȘtre initiatrice de cette discussion đ ??) qu’elle parle avec les syndicats, ou un reprĂ©sentant de la DRH pour en savoir plus sur ses droits et ses devoirs.
heu…
moi pas avoir compris
quel problĂšme soulĂšves tu? le port du foulard? la discrimination?
Bonjour,
Oui la collĂšgue porte le foulard juste en dehors de son travail est cela semble gĂȘnĂ© Ă©normĂ©ment la directrice car un jour nous Ă©tions en voiture, elle lui as dit de le retirer pour qu’elle puisse monter dans la voiture de la directrice c’est choquant!!!!!!!!
Oui les propos on Ă©tait fais en public ( devant d’autres animatrices et moi mĂȘme)
Son mĂ©decin la soutien Ă©normĂ©ment, car c’est devenu une obsession, des crises pertinentes de peur que la directrice “harcĂšle”
On travail pour une collectivité
merci Ă tous….
bonjour
je synthetise
ta collegue porte le foulard et ca gene ta directrice ? c est ca ?
ces propos ont ils ete faits en public ? devant témoins ? ou est ce seulement des propos rapportés par la dite collégue ?
a t elle un rapport médical attestant qu elle se sent mal au travail ? qu elle est oppressée à cause des propos de sa hierarchie ?
Je comprends bien que ce soit génant , mais avant de crier au loup , il faut bien analyser la situation
ps : si tu pouvais essayer d ecrire sans fautes … pour la comprĂ©hension de ton message ……
J’ai trouvĂ© sur la sujet un article sur Wikipedia : Wikipedia. Ce que j’en comprends :
Si elle est salariĂ©e de droit privĂ©e : il faut voir le rĂšglement intĂ©rieur de l’entreprise.
Si elle est régie par le droit public : on peut lui opposer une obligation de neutralité, à confirmer par un juge si nécessaire.
Ainsi, en fonction de son statut (tu ne prĂ©cises pas…), la rĂšgle est diffĂ©rente. Ce qui est commun nĂ©anmoins, c’est que ce n’est pas Ă la directrice de sortir cette rĂšgle du chapeau, mais qu’elle doit s’appuyer sur des obligations statutaires, Ă moins que ta structure ne soit de droit privĂ© et qu’elle n’en soit la dirigeante, ce qui lui permet d’Ă©diter le RI. Encore faudra-t-il alors qu’elle apporte la preuve qu’elle ignorait ce port de foulard lorsque l’anim a Ă©tĂ© embauchĂ©e.
Tiens-nous au courant…
Bonjour Ă tous,
Je travaille en tant que directrice adjointe dans une structure qui accueil des enfants ùgées de 3 à 12 ans.
Depuis quelque temps, je me suis rendu compte d’un trĂšs grave problĂšme au sein de la structure c’est Ă dire que la directrice actuel Ă vraiment un soucis au niveau des animateurs .
je vous explique : notre Ă©quipe est composĂ© de deux animatrices permanentes. Le travail de l’une d’elle est vraiment exemplaire . Elle travail vraiment bien , tous les parents ont un retours positifs envers elle ,je lâapprĂ©cie moi mĂȘme pour son professionnalisme, bref la directrice fait des rĂ©flexions “assez lourdes” .Elle lui fait des reproches par apport a un foulard quelle met sur la tĂȘte sans choque qui que ce soit sachant que le centre est en plein milieu d’un quartier situĂ© ZEP. L’animatrice compte portais plainte, car elle se sent oppressĂ©, la directrice lui as proposes de lui ajoutĂ© des heures Ă condition qu’elle ne fait pas d’enfants et quelle sâhabille comme elle le souhaite dans la rue c’est choquant!!!!!!!!!!car l’avocate auquelle, elle a recours lui a bien soulignĂ© qu’elle nâĂ©tait pas dans lâillĂ©galitĂ© et c’est dans son droit
aujourd’hui je demande de l’aide
au directeur pour faire comprendre a la directrice QUE les conséquences sont trÚs grave
elle se sens vraiment mal la jeune animatrices