Salut à toi, GGGuiz,
Je trouve symptomatique que tu ramènes tout ce qui traite de l’animation à des notions de dangers pour l’enfant et à des conceptions judiciaires et législatives.
Attention, c’est judiciaires et juridiques. (Bon, on est en plein dans les élections, …)
Ben oui, je suis réaliste, moi. Il n’y a rien de symptomatique.
A quelqu’un qui dit qu’il veut se risquer à faire quelque chose d’autre, tu réponds “risque = mort d’enfant”. C’est bien gentil, mais tu ferais pas une obsession là ?
Ben oui, si le risque est là, je ne le dénis pas. Y’a pas d’obsession.
Ta passion pour la législation et la jurisprudence me fait me demander, en outre, ce que tu peux bien trouver dans l’animation, quand une salle de tribunal t’apporterait un plaisir démultiplié.
Ah ben non alors, pour être encore plus au courant de vos c…, pour vous voir me les dire sur les prétoires, …, non, non, non.
Ta conception hallucinante de l’animation “contractuelle” ne fait que renforcer l’interrogation.
Tout est contrat, c’est comme ça. J’y suis pour rien.
Naturellement, la question “qu’est-ce que tu fais dans l’animation” a son pendant naturel “qu’est-ce que tu y apportes”, et a priori je comprends que tu refuses de répondre à la question..
Non, tu crois comprendre et tu t’obstines dans l’indiscrétion.
Al the Vicious
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Bon, alors je m’explique.
Je trouve symptomatique que tu ramènes tout ce qui traite de l’animation à des notions de dangers pour l’enfant et à des conceptions judiciaires et législatives.
A quelqu’un qui dit qu’il veut se risquer à faire quelque chose d’autre, tu réponds “risque = mort d’enfant”. C’est bien gentil, mais tu ferais pas une obsession là ?
Ta passion pour la législation et la jurisprudence me fait me demander, en outre, ce que tu peux bien trouver dans l’animation, quand une salle de tribunal t’apporterait un plaisir démultiplié.
Ta conception hallucinante de l’animation “contractuelle” ne fait que renforcer l’interrogation.
Naturellement, la question “qu’est-ce que tu fais dans l’animation” a son pendant naturel “qu’est-ce que tu y apportes”, et a priori je comprends que tu refuses de répondre à la question…
Salut à toi, Ludou
on peut revenir au fond du sujet ou on continue à décortiquer chaque lettre de chaque mot…?
On est en pleines divergences de point de vue. Bon, d’accord, c’est pas entre anims.
Par contre, je ne pourrais pas continuer à décortiquer chaque lettre de chaque mot, parce que pour continuer une chose, il faut l’avoir commencée.Mais, toi, tu sais ces chôses là.
Marie a dit: “Mon problème -que beaucoup d’entre vous connaissent certainement- c’est que m’investissant a fond j’ai du mal a accepter que se ne soit pas le cas des autres.”
De la même façon, beaucoup pourrait dire: “Mon problème -que beaucoup d’entre vous connaissent certainement- c’est que pensant une chose à fond j’ai du mal à accepter que se ne soit pas le cas des autres.”
On ne change pas la Nature humaine. Ca aussi, tu le sais.
Al the Vicious
Salut,
on peut revenir au fond du sujet ou on continue à décortiquer chaque lettre de chaque mot…?
Salut à toi, Matw25,
Ou je ne suis pas d’accord avec toi c’est quand tu dis que l’animateur proposant une activité qu’il ne gère pas tout a fait prend un risque uniquement pour lui. Cela va dépendre du cadre( a il choisi le bon terrain?) des possibles dangers qu’il aura identifiés ou non donc je pense qu’une activité pas du tout maitrisée peut aussi être un risque pour les enfants et pas que pour l’anim qui va planter son truc.
Al a écrit: “Il prend un risque pour LUI, le risque de se planter.”
Tu allégues: ” … prend un risque UNIQUEMENT pour lui.”
Tu as ajouté l’adverbe “uniquement” qui déforme grandement le sens de l’allégation. Ce n’est pas un lapsus calami, ça? C’est un acte de la volonté, délibéré.
Et, pourquoi que t’as ajouté cet adverbe, hein?
Al the Vicious
Quel rapport avec le sujet Al c’est comme si on commencait à te dire qu’est ce que la vérité vraie selon l’approche de tel ou tel philosophe.
Ou je ne suis pas d’accord avec toi c’est quand tu dis que l’animateur proposant une activité qu’il ne gère pas tout a fait prend un risque uniquement pour lui. Cela va dépendre du cadre( a il choisi le bon terrain?) des possibles dangers qu’il aura identifiés ou non donc je pense qu’une activité pas du tout maitrisée peut aussi être un risque pour les enfants et pas que pour l’anim qui va planter son truc.
Salut à toi, GGGuiz,
Pourquoi fais-tu de l’animation?
Je ne souhaite pas te rendre dépositaire de la réponse à cette question.
Toutefois, le fait que tu poses cette question m’autorise à subodorer que j’ai écris une chose qui t’a fait bondir.
Je répondrais: “Felix qui potuit rerum cognoscere causas*”.
Va aux fins fonds des choses sans chercher à enjoliver tout ce qui t’apparait pas très beau, et la vérité vraie, tu trouveras**.
Al the Vicious
* Pour les latinistes, vous avez compris, pour les autres, c’est une citation souvent citée pour vanter le bonheur de ceux dont l’esprit vigoureux pénètre les secrets de la nature et s’élève ainsi au dessus des superstitions du vulgaire.
** Cette allégation est inspirée d’une celèbre tirade de Yoda dans le volet 3 de la guerre des étoiles.
Salut à toi, Al,
Pourquoi fais-tu de l’animation ?
GGGuiz the Curious
Salut à toi, Roke17,
Un animateur qui propose une activité qu’il n’a jamais proposé sans être sur qu’elle sera super prend un risque qu’il ne prendra pas si il propose un PRV.
Il prend un risque pour LUI, le risque de se planter.
Moi, je cause de risque pour EUX, cad, les enfants.
C’est en ce sens que j’ai compris la prise de risque donc il était question.
Ce n’est pas de cette notion de risque qu’il est question.
Que On choisisse les risques qu’il prend pour lui même, c’est raisonnable.
Que On choisisse les risques que vont prendre les enfants, c’est totalement anormal si On n’est pas le parent de l’enfant.
En ce qui me concerne, si On a deux enfants Lui et Elle et que On est d’accord pour que Lui fasse du saut à l’élastique, activité qui peut être mortelle, je serais d’accord pour que Lui fasse du saut à l’élastique. Si On refuse que Elle fasse du quad, une actvité qui n’est pas très dangereuse, je refuserais à Elle l’accès à l’activité quad. En aucun cas, je ne ferais un calcul de risque qui pourrait permettre à Elle de faire du quad.
Et, si Lui se tue, j’allèguerais, quand on ira au juge, l’acceptation du risque par On (Cour de cassation chambre civile 2 Audience publique du jeudi 28 mars 2002 N° de pourvoi: 00-10628 Publié au bulletin Cassation), acceptation que On aura faite en toute connaissance de cause.
Dans mon boulot, je prends souvent le risque de me planter dans les choix éducatif, dans les proposition que je fais et je n’expose portant personne à un danger.
Bien, mais, es-tu sûr de: “Je n’expose portant personne à un danger”.
donc, Si, on peut considérer que proposer un nouveau est une prise de risque.
Oui, mais, un risque pour SOI.
Al the Vicious
Un animateur qui propose une activité qu’il n’a jamais proposé sans être sur qu’elle sera super prend un risque qu’il ne prendra pas si il propose un PRV. C’est en ce sens que j’ai compris la prise de risque donc il était question. Dans mon boulot, je prends souvent le risque de me planter dans les choix éducatif, dans les proposition que je fais et je n’expose portant personne à un danger.
donc, Si, on peut considérer que proposer un nouveau est une prise de risque.
Salut à toi, Shaaa,
Peux-tu me préciser la notion juridique du terme concertation ?
En concertation avec (locution prépositionnelle): En établissant un dialogue avec (quelqu’un)
Ce n’est pas une définition purement juridique.
Il faut obtenir l’accord des anims pour utiliser le PP, donc il faut un dialogue.
À mon sens, la concertation va au-delà de la consultation (donne ton avis et j’en fais ce que j’en veux) et implique donc un consensus (plus ou moins) mou entre celui qui dirige et ceux qui animent.
A ce niveau, le Règlement n’a pas tranché. Donc, c’est chaque dirlo qui décide.
Sinon sur la prise de risque, dans ce sens, elle est personnelle à l’animateur. Osera-t-il lire une nouvelle fiche de jeu pour s’essayer à autre chose ou continuera-t-il de faire jouer aux trois camps (PRV) ?
Osera-t-il se sortir du “ça marche, pour je changerai ?” en “et si j’essayai autre chose ?”.
Tester un nouveau jeu, les risques sont minimes (au-delà des choix de lieux, etc).
Essayer un nouveau jeu, ce n’est pas une prise de risque.
Après je distingue la notion de risque et celle de danger. Un risque peut être mesuré, calculé, anticipé et “conscientisé”. Quand un animateur prend un risque qui engage la sécurité des mômes, il les met en danger et se trouve hors-la-loi.
Un risque ne doit pas être calculé, mais accepté.
Si les parents sont d’accord pour que leur enfant fasse une activité super dangereuse, je suis d’accord pour qu’il la fasse, même si le risque, c’est la mort. Mais, je ne prendrais pas un risque bien moins grave, si les parents n’ont pas exprimé leur accord.
Al the Vicious
Salut à toi, GGGuiz,
Tu dois écrire: “le projet pédagogique, normalement, est élaboré par le directeur AVEC les anims”, car c’est la coutume, et non: “le projet pédagogique, normalement, doit être élaboré par le directeur AVEC les anims”.
J’ai rien compris.
J’ai dit que le PP est écrit par les anims que si On le veut, ce n’est pas obligatoire.
Al
De prendre des risques? Et si le risque, c’est la mort de gosses, on prend quand même?
Oui, on connaît ton délire paranoïaque hypersécuritaire.
Tu dois écrire: “le projet pédagogique, normalement, est élaboré par le directeur AVEC les anims”, car c’est la coutume, et non: “le projet pédagogique, normalement, doit être élaboré par le directeur AVEC les anims”.
J’ai rien compris.
Mais j’avoue que les nuances de droit, je m’en contrefous… Je ne réfléchis pas à partir des textes de loi, des contrats, et des faits divers tragiques et glauques.
Je réfléchis plus à ce que je vais faire sur le terrain, à ce que je compte apporter au séjour, aux enfants, par quelles animations, activités et choix éducatifs.
Chacun son trip, quoi…
Marie :
Entends tu par là, par exemple, mettre les animateurs dans des situations particulières pour les obliger à trouver des solutions pour s’en sortir ? les obliger à réfléchir ensemble sur ce qui a été fait et ce qui aurait pu être fait ?
Je n’ai pas réfléchi au sujet, mais cela me rappelle les paroles d’un obscur intervenant du forum… Il envisageait de faire, au cours d’un jeu, “passer le diplôme d’animateur” à un groupe d’enfants de primaires, en leur faisant encadrer une activité manuelle béton (qu’il avait inventée et préparée) auprès d’un groupe de maternelles.
Nul doute que ça peut amener les animateurs-spectateurs à se remettre en cause en voyant des enfants de primaire encadrer une activité dont le niveau dépasse largement leur champ de compétences…
Shaaa, n’as-tu pas un petit exemple simple sur un séjour pour nous aider à comprendre ce que tu veux dire par “former quelqu’un parfois à son insu” ?
@ Al : Peux-tu me préciser la notion juridique du terme concertation ?
À mon sens, la concertation va au-delà de la consultation (donne ton avis et j’en fais ce que j’en veux) et implique donc un consensus (plus ou moins) mou entre celui qui dirige et ceux qui animent.
Sinon sur la prise de risque, dans ce sens, elle est personnelle à l’animateur. Osera-t-il lire une nouvelle fiche de jeu pour s’essayer à autre chose ou continuera-t-il de faire jouer aux trois camps (PRV) ?
Osera-t-il se sortir du “ça marche, pour je changerai ?” en “et si j’essayai autre chose ?”.
Après je distingue la notion de risque et celle de danger. Un risque peut être mesuré, calculé, anticipé et “conscientisé”. Quand un animateur prend un risque qui engage la sécurité des mômes, il les met en danger et se trouve hors-la-loi.
Tester un nouveau jeu, les risques sont minimes (au-delà des choix de lieux, etc).
@ marie : Il ne s’agit pas de les mettre dans des situations de soumission/d’injonction à changer de comportement violemment mais plutôt de petit à petit influencer leurs attitudes et les embarquer dans ton délire.
Avec un statut de directeur, c’est plus facile. Avec un statut d’animateur, c’est moins évident surtout face à l’entité groupe qui est un objet complexe à manipuler.
Si ça t’intéresse, regarde du côté des sciences de la formation et surtout du côté de la psychologie sociale.
Salut à toi, GGGuiz,
Pour être exact, le projet pédagogique, normalement, doit être élaboré par le directeur AVEC les anims.
Le Règlement dixit: “La personne qui assure la direction d’un des accueils mention nés à l’art R. 227-1 met en œuvre le projet éducatif sauf lorsqu’il s’agit de séjours définis au 4º du I du même art, dans les conditions qu’il définit dans un document, élaboré en concertation avec les personnes qui assurent l’animation de cet accueil.”
Avant c’était: “La personne qui dirige le séjour dans un centre de vacances ou dans un centre de loisirs sans hébergement met en œuvre le projet éducatif et en précise les conditions de réalisation dans un document, élaboré en concertation avec les personnes qui animent le séjour.”
“La personne qui dirige” est devenu: “La personne qui assure la direction”.
“les personnes qui animent le séjour” est devenu: “les personnes qui assurent l’animation de cet accueil”.
“élaboré en concertation” est RESTE: “élaboré en concertation”
C’est “EN CONCERTATION”, ce n’est pas “EN COLLABORATION”. Cad, le Règlement n’IMPOSE pas la participation des anims à la rédaction du PP.
Tu dois écrire: “le projet pédagogique, normalement, est élaboré par le directeur AVEC les anims”, car c’est la coutume, et non: “le projet pédagogique, normalement, doit être élaboré par le directeur AVEC les anims”.
P’tite remarque amusante:
Avant, c’était: “La personne qui dirige … met en œuvre le PE et EN PRECISE les conditions de réalisation dans un document” (Le sujet de “en précise”, c’est “la personne qui dirige”)
Maintenant, c’est: “La personne qui assure la direction … met en œuvre le PE sauf lorsqu’il s’agit de séjours définis au 4º du I du même art, dans les conditions qu’il définit dans un document” (Le sujet de “définit”, c’est le PE.)
Conclusion, avec le décret nº 2006-923, le dirlo a perdu une prérogative de taille au profit de l’organisateur, ou plutôt à son détriment en terme de responsabilité à assumer.
Al the Vicious
Salut à toi, Shaaa,
Sur la question de faire évoluer leurs pratiques, finalement on en revient un peu à ça : les faire sortir de leur confort quotidien et de prendre des risques. Or tout être humain préfère continuer à faire comme il fait depuis des années vu que ça marche (des fois plus ou moins bien) plutôt que de changer. Et il trouvera toutes les bonnes raisons en plus : les enfants le demandent et apprécient. Puis, et c’est normal, quand quelqu’un te fait remarquer (avec ou sans énervement) que tu fais un boulot juste correct, pas évident de se remetttre en question et plus facile de se braquer ou de laisser la personne sur le côté.
De prendre des risques? Et si le risque, c’est la mort de gosses, on prend quand même?
Al the Vicious
Salut à toi, Marie13,
Mettre les animateurs dans des situations particulières pour les obliger à trouver des solutions pour s’en sortir ?
Moi, je comprends: “Mettre les anims dans la m… pour leur apprendre à en sortir.”
Je suis consterné par ces choses là.
Vu qu’on a affaire à des mineurs, j’estime qu’on doit faire faire par ceux qui savent faire ou qui sont prêt à apprende à faire. Mais en aucun cas, les mômes ne doivent servir de matériel expérimental pour faire progresser les anims.
Al the Vicious
J’adorerai passer le BAFD mais malheureusement je ne fais de l’animation que de manière occasionnelle, et mes études, qui restent prioritaires, ne vont après cet été plus me laisser beaucoup de répit pour pouvoir animer… et encore moins me former !
Tant pis… c’est un choix personnel…
(je regrette énormément le fait qu’on ne puisse pas avoir le temps de TOUT faire dans une vie…quand je serai grande j’inventerai un moyen de ralonger les journées…^^)
J’adore l’idée de la formation des gens a leur insue… car biensur je suppose que tous les directeurs (et pas que dans l’animation) utilisent ces méthodes plus ou moins consciemment, mais c’est bien la première fois que j’entends formuler cette pratique! Je trouve ça très interessant.
Pourrais-tu stp m’en dire plus sur vos réflexions à ce sujet au cours des formations BAFD?
Je suppose que cela s’applique à la fois individuellement sur les animateurs et collectivement sur l’équipe?
Entends tu par là, par exemple, mettre les animateurs dans des situations particulières pour les obliger à trouver des solutions pour s’en sortir ? les obliger à réfléchir ensemble sur ce qui a été fait et ce qui aurait pu être fait ?
Passe le BAFD ?
Si je suis directeur d’une équipe ou j’ai un “trublion” sur 8, je ne vais pas forcément aller à contre-sens de l’équipe qui se retrouve sur des conceptions communes et une fonctionnement similaire.
Sur la question de faire évoluer leurs pratiques, finalement on en revient un peu à ça : les faire sortir de leur confort quotidien et de prendre des risques. Or tout être humain préfère continuer à faire comme il fait depuis des années vu que ça marche (des fois plus ou moins bien) plutôt que de changer. Et il trouvera toutes les bonnes raisons en plus : les enfants le demandent et apprécient. Puis, et c’est normal, quand quelqu’un te fait remarquer (avec ou sans énervement) que tu fais un boulot juste correct, pas évident de se remetttre en question et plus facile de se braquer ou de laisser la personne sur le côté. Bref.
En devenant directrice, tu pourras aborder ce côté menée d’équipe (d’individus avant tout) et ce rôle formateur (dans le sens pour faire évoluer les pratiques).
Dans ton exemple, j’impliquerai plus le directeur que toi dans la responsabilité des situations. Peut-être qu’avec la formation BAFD, tu pourras entrevoir des possibilités pour former les gens ; des fois à leur insu (manipuler ?).