dossier BPJEPS et mythomanie

  • Ce sujet contient 32 réponses, 10 participants et a Ă©tĂ© mis Ă  jour pour la derniĂšre fois par jprvs, le il y a 9 annĂ©es et 6 mois.
20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 33)
  • Auteur
    Messages
  • #29243
    XXYYZZ
      @xxyyzz

      Avé à tous

      Finalement deux sujets dans ce forum.

      Que des candidats mentent dans leurs dossiers pour se valoriser et augmenter leurs chances de rĂ©ussite est, finalement, une rĂ©action trĂšs humaine. On l’a retrouve ailleurs que dans l’animation.
      Pour Ă©viter cela, ou au moins l’attĂ©nuer, il faudrait revoir les modalitĂ©s de la certification.

      Un exemple tout con, j’ai vu des candidats admis qui n’ont pas du tout rĂ©alisĂ© le projet qu’il avait conçu.
      Au niveau du BPJEPS LTP il y a tout de m^me une Ă©preuve, menĂ©e d’activitĂ© ( au sens large) oĂč le jury va Ă©valuer, de visu, les compĂ©tences de ce candidat. Mais il arrivent que parmi les membres de ce jury il y ai une personne qui a des responsabilitĂ© dans l’organisme formateur. Ceux la ont tendance Ă  ĂȘtre plus ‘indulgent” . Un organisme formateur n’aime pas que dans la formation qu’il pilote, le taux d’Ă©chec soit trop important.

      Au sujet de la valeur des certains diplÎmes et des compétences des non diplÎmés.

      Je me garderai bien de gĂ©nĂ©raliser. J’ai connu des diplĂŽmes qui s’en foutait et( ou) qui faisait n’importe quoi alors que d’autres faisaient un boulot de qualitĂ©.

      M^me chose pour les non diplĂŽmĂ©, oĂč l’on peux trouver de tout.

      Ceci dit une formation de qualitĂ© doit amener un plus. Il me semble important qu’un formateur digne de ce nom, doit insister auprĂšs des stagiaires que le diplĂŽme n’ai qu’un commencement et qu’ils devront continuer Ă  rĂ©flĂ©chir, sur leurs actions, leurs comportements et leurs relations avec le public.
      Une pratique rĂ©flĂ©chie permet souvent de s”amĂ©liorer.
      Ensuite il y a la question de garder la motivation ( je parle des professionnels de l’animation). C’est pas toujours Ă©vident lorsque l’on est mal payĂ©, dĂ©considĂ©rĂ©, et qu’il faille toujours se ranger Ă  l’avis du chef.

      Il est aussi Ă©vident qu’un formation n’apporte pas la mĂȘme chose Ă  tous les formĂ©s.
      Jojosmala a dĂ©clarĂ© qu’i est entrĂ© en formation avec 10 ans de mĂ©tier dans des structures diffĂ©rentes.
      C’est forcĂ©ment diffĂ©rent pour un candidat avec moins de bouteilles.

      Pour finir avec des exemples un peu plus précis et en revenant aux ACM.
      Oui j’ai souvent vu des animateurs stagiaires accomplir un meilleur boulot que les diplomĂ©s BAFA.
      Des directeurs d’ACM avec un DEJEPS, un DEFA ou autres Ă©taient souvent moins efficace qu’un dirlo avec un BAFD.
      Il ne faut bien sur pas en dĂ©duire qu’il ne faut pas amĂ©liorer la formation BAFD au contraire.

      Allez bye voila mes avis.

      #29251
      jojosmala
      Modérateur
        @jojosmala

        AnimateurBPJEPS a Ă©crit :
        On peut ĂȘtre contre un diplĂŽme, mais de lĂ  Ă  discriminer l’ensemble des titulaires

        Il n’y a rien d’objectif dans tes propos, juste du personnel.
        Cela me rappelle cette guerre puĂ©rile entre diplĂŽmes d’État professionnel et diplĂŽmes universitaires.

        Dans la commune pour laquelle je bosse en tant que directeur en ACM, la majoritĂ© des directeurs ALAE sont titulaires d’un BP JEPS animation (113 actuellement en postes). Ils disposent des techniques et de savoir-faire indispensable pour mener Ă  bien leurs missions et accompagner puis former de nombreux animateurs BAFA.
        Cette formation leurs a permis de dĂ©velopper des compĂ©tences et des connaissances afin d’ĂȘtre mieux armĂ©s pour affronter un ensemble de tĂąches plus ou moins complexes.
        Donc, il ne faut surtout pas gĂ©nĂ©raliser, car les employeurs sont demandeurs de ce diplĂŽme et cela n’est pas dĂ» au hasard.

        Il ne font pas plus qu’un simple BAFD Ă  fait pendant des annĂ©es. Le seul hic c’est que la lĂ©gislation a changĂ©e, et demande des BPJEPS lĂ  oĂč le Bafd etait suffisant ! Pourquoi ?
        Plusieurs raisons :
        La formation, quelle quelle soit, est un vrai business.
        Quand les gens sont en formation ils sortent des statistiques des demandeurs d’emplois …
        Et surtout le besoin de” jeunesse et sport” ( Ă  l’Ă©poque) de faire reconnaĂźtre ses formations en dehors des frontiĂšres d’ oĂč l’importance du RNCP… et il y a plein d’autre raisons encore !

        Concernant le constat du mensonge dans les dossiers : je pense que cela est le cas pour toutes les validation orales et Ă©crites lorsque les critĂšres d’Ă©valuation sont figĂ©s

        je rejoins parfaitement Matim sur cette idĂ©e. Je suis actuellement en train de passer mon DEJEPS en VAE. Je fais mon dossier seul et cela me permet d’analyser ma pratique, tout en rentrant dans des cases ! ( je vais mĂȘme plus loin, mon plan est construit en fonction des critĂšres d’Ă©valuation 🙂 ) mais le jury qui me lira ne se basera uniquement sur ma bonne fois….

        IL est vrai qu’il y a des boulets, mais mon constat s’est renforcĂ© avec la rĂ©forme que les non-diplĂŽmĂ©s sont de plus en plus nombreux et souvent incompĂ©tent.

        Et bien moi je dirais l’inverse, il ya de plus en plus de boulet qui ont le BPJEPS !

        Quand je l’ai passĂ© ( j’ai fait partie des premiĂšres promos en RhĂŽne Alpes) je trouvais dĂ©jĂ  qu’il Ă©tait trĂšs facile de l’avoir sans avoir un vrai vĂ©cu dans l’animation.
        (moi je suis entrĂ© en formation aprĂšs presque 10 ans dans le mĂ©tier, j’ai fait des saisons de classes, du centre de loisirs, de la colo du perisco, du village vacance, de la maison de retraite j’ai eu des directions j’ai Ă©tĂ© formateur et responsable de service… une bonne expĂ©rience gĂ©nĂ©ral… j’ai appris et progresser sur le terrain, le BPJEPS m’a juste apportĂ© une rĂ©flexion supplĂ©mentaire sur mon travail….

        Et je rejoins moilapa il y a beaucoup de non diplĂŽmĂ©s qui sont cent fois meilleurs ( vient faire un tour sur mon Clae… et je ne te parle pas de certain stagiaire BAFA….)

        #29252
        Shaaa
          @shaaa

          Au final on ne peut donc pas en vouloir aux animateurs-mytho qui se contentent d’exploiter la faille de l’Ă©valuation administrative de ces formations.

          **

          Je crois que ce n’est pas qu’une erreur d’Ă©valuation administrative. Elle est en droite ligne d’une ingĂ©nierie de formation aux relents behavioristes portĂ©s par la belle idĂ©ologie de la compĂ©tence.

          Le bouquin de Martin (2003) l’Ă©voque trĂšs bien :
          http://www.editions-harmattan.fr/index.asp?navig=catalogue&obj=livre&no=15812

          (mais ce n’est pas propre Ă  l’animation, rassurons-nous… :-D)

          #29255
          slem41
            @slem41

            AnimateurBPJEPS a Ă©crit :

            Au niveau 2 : l’animateur est un cadre sup et dirige une structure ou un service.

            Non, c’est pas ça un cadre supĂ©rieur…

            #29258
            Matim
              @matim

              AnimateurBPJEPS a Ă©crit :
              au niveau 5 : CQP, BAPAAT : l’animateur est un technicien.

              C’est inexact.
              Le BAPAAT reste toujours sous la responsabilitĂ© d’un Technicien, il n’en est pas un au sens de la classification des diplĂŽmes (Assistant Animateur technicien).

              Concernant le constat du mensonge dans les dossiers : je pense que cela est le cas pour toutes les validation orales et Ă©crites lorsque les critĂšres d’Ă©valuation sont figĂ©s (il suffit alors de se dĂ©former pour rentrer dans la case attendue, il suffit de reprendre une soutenance validĂ©e pour ĂȘtre sur qu’elle rentre dans le moule).
              C’est encore pire lorsque les Ă©valuations sont diligentĂ©es par des jurys qui eux-mĂȘmes sont Ă  des kilomĂštres de ce que peut ĂȘtre l’animation de terrain (parcours administratif improbable, concours interne..).

              Par contre, lorsque le jury est lui mĂȘme issu du “terrain” alors il est plus facile pour lui de mettre en Ă©vidence les contradiction Ă©crit/oral du candidat. De mĂȘme il saura poser les questions croisĂ©es qu’il faut pour mettre en relief les incohĂ©rences liĂ©es Ă  une action non vĂ©cue par ce candidat.

              Le candidat a bien compris ce que le jury a envie d’entendre, il suffit alors de s’y plier et le diplĂŽme est dans la poche ! Facile.
              Se pose nĂ©anmoins la question de l’intĂ©rĂȘt de la formation pour ces quelques personnes (cf. post de crevette) .. l’objectif d’expĂ©rimentation et de questionnement passe alors Ă  la trappe.

              Au final on ne peut donc pas en vouloir aux animateurs-mytho qui se contentent d’exploiter la faille de l’Ă©valuation administrative de ces formations.

              **

              #29264
              AnimateurBPJEPS
                @animateurbpjeps

                Il y a plusieurs niveaux de diplÎmes avec des compétences attestées officiellement (ministÚre de tutelle) :

                au niveau 5 : CQP, BAPAAT : l’animateur est un technicien.
                Au niveau 4 : l’animateur est un technicien hautement qualifiĂ© et peut diriger un ACM, cette fonction de direction correspond Ă  un niveau BAC par apport aux tĂąches confiĂ©es.
                Au niveau 3 : l’animateur de cadre intermĂ©diaire coordonne un service et peut ĂȘtre directeur adjoint de structure, il est donc responsable hiĂ©rarchique d’un directeur d’ACM.
                Au niveau 2 : l’animateur est un cadre sup et dirige une structure ou un service.

                IL est vrai qu’il y a des boulets, mais mon constat s’est renforcĂ© avec la rĂ©forme que les non-diplĂŽmĂ©s sont de plus en plus nombreux et souvent incompĂ©tent.

                #29267
                moilapa
                  @moilapa

                  Oui… donc la majoritĂ© de ces directeurs ont
                  un diplĂŽme d’animateur (ce qu’est ce
                  BPJEPS) mais combien seraient capables
                  d’animer ? De faire face Ă  un groupe
                  par exemple de petiots de 4 ans ?
                  Et Ă  quoi bon un diplĂŽme d’animateur
                  pour des gens qui ne feront pas d’animation ?

                  Sinon, plus que d’une gĂ©nĂ©ralitĂ©, c’est
                  ce que j’observe.
                  Rien n’empĂȘche de rencontrer un animateur
                  avec un BPJEPS et capable d’animateur.
                  C’est juste qu’en presque 30 ans je n’en
                  ai pas rencontré.

                  #29268
                  AnimateurBPJEPS
                    @animateurbpjeps

                    On peut ĂȘtre contre un diplĂŽme, mais de lĂ  Ă  discriminer l’ensemble des titulaires

                    Il n’y a rien d’objectif dans tes propos, juste du personnel.
                    Cela me rappelle cette guerre puĂ©rile entre diplĂŽmes d’État professionnel et diplĂŽmes universitaires.

                    Dans la commune pour laquelle je bosse en tant que directeur en ACM, la majoritĂ© des directeurs ALAE sont titulaires d’un BP JEPS animation (113 actuellement en postes). Ils disposent des techniques et de savoir-faire indispensable pour mener Ă  bien leurs missions et accompagner puis former de nombreux animateurs BAFA.
                    Cette formation leurs a permis de dĂ©velopper des compĂ©tences et des connaissances afin d’ĂȘtre mieux armĂ©s pour affronter un ensemble de tĂąches plus ou moins complexes.
                    Donc, il ne faut surtout pas gĂ©nĂ©raliser, car les employeurs sont demandeurs de ce diplĂŽme et cela n’est pas dĂ» au hasard.

                    #29271
                    moilapa
                      @moilapa

                      En 10 ans d’animation et de direction,
                      la plupart des non-diplĂŽmĂ©s que j’ai
                      rencontrés ne tenaient pas la route et
                      n’avaient aucune connaissance des
                      publics (psychologie de base). La
                      formation apportera toujours des
                      contenus théoriques et pratiques,
                      nĂ©cessaires Ă  l’enrichissement et Ă 
                      l’évolution d’une catĂ©gorie socioprofessionnelle

                      Sur les “non diplĂŽmĂ©s”, j’ai un tout autre
                      regard : je fais Ă  chaque fois le constat contraire.
                      OĂč c’est sur leur vĂ©cu, leurs mĂ©tiers d’avant,
                      ou juste ce que l’on pourrait appeler “leur
                      intelligence sociale” qu’il s’appuient pour
                      construire des relations aux autres, et non
                      sur des bouillies prémachées et régurgitées
                      magiques qui prĂ©tendent dire ce qu’est
                      par exemple “un public”…
                      Et des exemples j’en ai Ă  la pelle : sur le
                      dernier claĂ© oĂč je suis passĂ©, un ex menuisier
                      qui lui pourrait former tous ces “animatuer
                      pro”, leur apprendre comment gĂ©rer un
                      groupe d’enfants, apprĂ©hender des envies,
                      rĂ©pondre Ă  ces envies…
                      Ou cet autre animateur-gamin, aide animateur
                      de 16 ans qui, Ă  raison d’expĂ©rience “de vie”,
                      Ă©tait capable de faire avec “intuition”,
                      de fĂ©dĂ©rer tous les mĂŽmes d’un sĂ©jour,
                      du dĂ©but Ă  la fin…

                      Ou chaque été, tous ces ados ou jeunes
                      adultes qui viennent me donner des coups
                      de main, juste “pour le plaisir”, ĂȘtre avec
                      les autres, partager… si seulement ces
                      bpjeps Ă©taient capables de cela : avoir
                      envie, ĂȘtre capables de donner envies,
                      d’Ă©couter, de rĂ©pondre Ă  des demandes..

                      n’avaient aucune connaissance des
                      publics

                      Donc, si c’est ce que tu relĂšves des “non diplĂŽmĂ©s”,
                      c’est qu’alors les diplĂŽmĂ©s eux auraient… et
                      que donc ce serait le diplĂŽme qui ferait
                      “leur connaissance du public”…

                      Je trouve cela totalement absurde : au coeur
                      de ce mĂ©tier d’animation, il y a la rencontre,
                      il y a le fait de vivre avec les autres : quelle
                      formation prétendrait apprendre cela ???

                      Si je peux admettre l’apport technique d’une
                      formation dans notre métier (savoir comment
                      rĂ©pondre Ă  une appelle d’offre de tel organisme…)
                      s’agissant de “connaĂźtre un public”, c’est
                      juste de la foutaise : on ne connaĂźt une
                      personne (un “public”) quand la rencontrant !
                      tous ces “prĂ©machĂ©s” prĂ©tendant dire ce
                      que serait tel ou tel public, c’est ce qui
                      fait la médiocrité (le misérabilisme) de
                      la “production” de ces “animateurs pro”
                      sorties de ces formations-formatage.

                      Je fais Ă  chaque fois l’expĂ©rience de tout
                      ce qu’il y a Ă  dĂ©construire avec ces paumĂ©s,
                      ces gens totalement inadaptés à la réalité
                      de la confrontation des “publics”, Ă  la
                      rĂ©alitĂ© d’une structure, notamment camping.

                      Parce qu’en plus, du point de vue “techniques”,
                      on est pas loin du vide absolu.
                      De ce qui tient de la spontanéité, de la
                      crĂ©ativitĂ©, du plaisir Ă  rencontrer…

                      non seulement ces formations n’apportent
                      rien Ă  l’animation, mais elles sont nuisibles :
                      elles prétendent formaliser, normer, classer,
                      notamment Ă  travers les outils les plus
                      stupides que le monde du travail ait pu
                      inventer et essayer d’utiliser dans des
                      “mĂ©tiers de l’autre” oĂč ils n’ont aucun sens :
                      la “logique de projet” en premier lieu. Et
                      oĂč ces outils ne font que crĂ©er une distance
                      entre le “professionnel” et les diffĂ©rents
                      publics.
                      OĂč l’on aborde discipline aprĂšs discipline
                      (tu parles de psycho !) via des “fiches”
                      distribuĂ©es, avec la mĂȘme facilitĂ© que la
                      bonne parole : dans le meilleur des cas
                      vite oublier car effleurer Ă  travers des
                      résumer de fiches condensées de raccourci
                      de synthĂšse… dans le pire des gens qui
                      rĂ©gurgitent ce qu’ils ont cru comprendre…

                      Pas besoin d’aller loin pour trouver des
                      exemples : cet été encore, un BPJEPS
                      nature : premiÚre animation proposée :
                      construction de nichoĂźres… je me dis que
                      cela ĂȘtre dans ses cordes, je lui propose
                      quand mĂȘme de construire avant un modĂšle pour
                      “montrer aux enfants” (en fait pour qu’il
                      se rende compte si besoin qu’il faut tel
                      matĂ©riel, que cela va poser tel problĂšme…)

                      RĂ©sultat : je passe sur son premier jour danimation
                      sur cette structure Ă  11 heures : deux mĂŽmes
                      sur l’atelier qui le regarde essayer (en
                      vain) de scier une planche. Rien n’a Ă©tĂ©
                      fait, les mĂŽmes sont partis, parce qu’ils
                      s’ennuyaient :
                      c’est Ă  chaque fois ça que j’observe chez
                      ces “pro” : incapacitĂ© Ă  mettre en place,
                      Ă  seulement penser leur animation, aussi
                      basique soit-elle, Ă  penser un public…
                      et surtout surtout : totale incapacité à
                      ĂȘtre autonome…

                      Soit des Bafa en pire : les Bafa n’ont pas
                      cette prĂ©tention de savoir… et ils ont cette
                      capacité de remise en cause.

                      E le pire peut ĂȘtre dans ces formations
                      “pro” de l’animation, ce sont sans doute
                      les formateurs… (ce qui d’ailleurs explique
                      cela, dans cette fĂȘte permanente Ă  la
                      mĂ©diocritĂ©…)

                      Aujourd’hui BPJEPS, autrefois BEATEP :
                      dĂ©s la premiĂšre fournĂ©e, c’Ă©tait dĂ©jĂ  du
                      vent…

                      Il y a un mot en trop dans ces sigles :
                      le A de animateur (on peut se dire que de
                      toute façon ils se destinent à autre chose que
                      d’ĂȘtre des animateurs, ça n’en reste pas moins
                      des boulets qu’il faut se coltiner…)

                      #29287
                      crevette76
                      Administrateur
                        @crevette76

                        tu as vraiment du mal Ă  ĂȘtre prĂ©cis…

                        rĂŽle de la CNCP :
                        RĂ©pertorier l’offre de certifications professionnelles (rĂ©pertoire national des certifications professionnelles ),

                        Informer les personnes et les entreprises sur les certifications inscrites au répertoire national et sur les certifications reconnues dans les états membres de la communauté européenne,

                        Veiller Ă  la cohĂ©rence, Ă  la complĂ©mentaritĂ© et au renouvellement des diplĂŽmes et des titres ainsi qu’Ă  leur adaptation Ă  l’Ă©volution des qualifications et de l’organisation du travail,

                        Émettre des recommandations Ă  l’attention des institutions dĂ©livrant des diplĂŽmes, des titres Ă  finalitĂ© professionnelle ou des certificats de qualification professionnelle,

                        Signaler les Ă©ventuelles correspondances totales ou partielles entre les certifications enregistrĂ©es dans le rĂ©pertoire national, ainsi qu’entre ces derniĂšres et d’autres certifications, notamment europĂ©ennes,

                        Rendre un avis public prĂ©alablement Ă  l’élaboration et Ă  la crĂ©ation des certifications professionnelles enregistrĂ©es de droit dans le rĂ©pertoire national,

                        RĂ©aliser l’évaluation publique des certificats de qualification professionnelle,

                        Recenser dans un inventaire spécifique les certifications et habilitations correspondant à des compétences transversales exercées en situation professionnelle.

                        Élaborer une nouvelle nomenclature des niveaux de certification en rapport avec les emplois occupĂ©s.

                        Contribuer aux travaux internationaux sur la transparence des qualifications. A ce titre, elle constitue le point national de coordination dans le cadre europĂ©en des certifications pour l’Ă©ducation et la formation tout au long de la vie.

                        le mot “prĂ©rogatives” il n’y a que toi qui l’emploie, on ne le voit nulle part dans les sources que tu cites.

                        Par ailleurs, le rncp n’est pas “un rĂ©fĂ©rentiel des compĂ©tences rĂ©glementaires acquises pour l’exercice d’une activitĂ© professionnelle.”, ni une entitĂ© qui fixe “les obligations incombant au personnel encadrant” ; tu fais un amalgame foireux lĂ .

                        Le RNCP rĂ©pertorie les certifications et ce qu’elles certifient.
                        En aucun cas il ne pose les conditions réglementaires pour exercer un métier.

                        Sans BPJEPS il est par exemple autorisĂ© d’exercer le mĂ©tier d’animateur.
                        Sans Titre professionnel RĂ©ceptionniste en hĂŽtellerie il est parfaitement autorisĂ© d’exercer le mĂ©tier de rĂ©ceptionniste d’hĂŽtel.
                        et je pourrais citer un bon nombre d’exemples encore…

                        #29288
                        AnimateurBPJEPS
                          @animateurbpjeps

                          non pas de mensonge : Le RNCP est placĂ© sous l’autoritĂ© du ministre chargĂ© de la formation professionnelle, celui-ci est un rĂ©fĂ©rentiel des compĂ©tences rĂ©glementaires acquises pour l’exercice d’une activitĂ© professionnelle.
                          Toutes les informations du RNCP, constituent Ă©galement une liste des prĂ©rogatives qu’octroie un diplĂŽme.
                          Le ministĂšre de la Jeunesse et des Sports transmet la fiche descriptive d’emploi concernant le diplĂŽme visĂ© et les fonctions attribuĂ©es de celui-ci au RNCP. Les autres ministĂšres font de mĂȘme concernant leurs diplĂŽmes.
                          En effet, le RNCP liste les diplĂŽmes et leurs prĂ©rogatives ainsi que les obligations incombant au personnel encadrant. L’ensemble de ces rĂšgles a pour objectif de protĂ©ger les publics de l’animateur, mais aussi les Ă©ducateurs professionnels et les responsables des structures qui organisent ces activitĂ©s.

                          BP JEPS LTP :http://www.education.gouv.fr/bo/2003/16/jeunesse.htm

                          Ses prérogatives sont décrétées par le ministÚre, on peut aussi en prendre connaissance sur Légifrance : Décret n°2001-792 du 31 août 2001.

                          Les diplĂŽmes et titres Ă  finalitĂ© professionnelle sont classĂ©s dans le rĂ©pertoire national des certifications professionnelles par domaine d’activitĂ© et par niveau d’étude. Pour ce dernier critĂšre, et jusqu’Ă  l’adoption de la nouvelle nomenclature visĂ©e Ă  l’article 8 du dĂ©cret du 26 avril 2002 susvisĂ©, ils sont classĂ©s selon la nomenclature des niveaux de formation approuvĂ©e par dĂ©cision du groupe permanent de la formation professionnelle et de la promotion sociale.

                          #29289
                          ludou
                            @ludou

                            AnimateurBPJEPS a Ă©crit :

                            Le souci n’est pas vraiment dĂ» au diplĂŽme, mais plutĂŽt au secteur de l’animation socioculturelle. Ce secteur est bouchĂ© et les offres d’emploi en ACM sont trĂšs prĂ©caires et correspondent rarement Ă  un niveau BP JEPS, sauf pour les postes de direction d’ACM oĂč celles-ci sont plus de niveau 4 (BAC).

                            lĂ  aussi il y a mensonge. Le souci du diplĂŽme, crĂ©Ă© artificiellement sans se demander Ă  aucun moment s’il servirait Ă  quelque chose est un souci diffĂ©rent de la crise existentielle de l’animation socio-cucul.

                            Remarque, pendant que les gens sont en formation (et galĂšrent), ça fait des chĂŽmeurs en moins (d’autant qu’il leur faut des formateurs Ă  ces pauvres formatĂ©s).

                            animbpjeps, tu pourrais dire de qui sont tes citations en signature ?

                            #29290
                            crevette76
                            Administrateur
                              @crevette76

                              AnimateurBPJEPS a Ă©crit :
                              La valeur du diplÎme pose souvent question, celle-ci (prérogatives) sont détaillées sur le site du ministÚre du RNCP : http://www.rncp.cncp.gouv.fr/grand-public/visualisationFiche?format=fr&fiche=2011

                              en voici du mensonge… :titille:
                              le “ministĂšre du rncp” n’existe pas et Ă  aucun moment la fiche du rncp ne mentionne le terme “prĂ©rogatives”.

                              ce qui y figure c’est la liste des compĂ©tences et capacitĂ©s supposĂ©es validĂ©es par le diplĂŽme.

                              #29291
                              AnimateurBPJEPS
                                @animateurbpjeps

                                La valeur du diplÎme pose souvent question, celle-ci (prérogatives) sont détaillées sur le site du ministÚre du RNCP : http://www.rncp.cncp.gouv.fr/grand-public/visualisationFiche?format=fr&fiche=2011

                                Le souci n’est pas vraiment dĂ» au diplĂŽme, mais plutĂŽt au secteur de l’animation socioculturelle. Ce secteur est bouchĂ© et les offres d’emploi en ACM sont trĂšs prĂ©caires et correspondent rarement Ă  un niveau BP JEPS, sauf pour les postes de direction d’ACM oĂč celles-ci sont plus de niveau 4 (BAC).
                                Bien souvent un animateur BP en ACM, ne sera pas trĂšs motivĂ© du fait des taches et fonctions identiques Ă  celle d’un animateur non diplĂŽmĂ© ou de niveau 5 (CQP, BAPAAT). Ce constat s’applique dans la quasi-totalitĂ© des ACM.
                                Donc pour utiliser les prĂ©rogatives maximums d’un BP JEPS LTP, il faut viser des postes de directeurs en ACM ou d’animateur jeunesse. Mais faut-il encore avoir des compĂ©tences rĂ©dactionnelles, relationnelles, pĂ©dagogiques, organisationnelles et fonctionnelles assez dĂ©veloppĂ©es pour rĂ©pondre aux diffĂ©rents critĂšres d’embauches et aux taches qui seront confiĂ©es. Souvent, l’animateur jeunesse est plus autonome, tout en Ă©tant responsable (ACM) de son secteur d’intervention.
                                À un niveau BP, l’animateur socioculturel est normalement sur de l’autonomie pĂ©dagogique, hors celle-ci est souvent balisĂ© et amputĂ© par le directeur en ACM ou coordinateur, etc.

                                Pour certains, un diplĂŽme d’État leur apporte un niveau d’étude nĂ©cessaire pour poursuivre sur un autre diplĂŽme de niveau 3 (DE JEPS, DEES
). D’autres se servent de cette clef, pour passer des concours dans la fonction publique.

                                #29292
                                slem41
                                  @slem41

                                  La France est un pays latin.

                                  De plus, on vit dans un systĂšme ou chacun peut constater tous les jours que “la fin justifie les moyens”.
                                  Les contrĂŽles soit ne sont pas sĂ©rieux, soit ont une probabilitĂ© trĂšs faible d’apparaĂźtre (combien y a t il d’inspecteur du travail par exemple ???).

                                  Quelque soit le secteur (animation, urbanisme, commerce, etc…)

                                  Il n’y a pas de raison que l’animation ou la formation Ă©chappe Ă  cette ambiance.

                                  Les personnes qui font de “l’Ă©valuation” (de l’audit) savent qu’il y a gĂ©nĂ©ralement un fossĂ© entre les procĂ©dures thĂ©orique, et la pratique sur le terrain.

                                  Pour revenir à ta situation, il y a parfois une surenchÚre dans le domaine de la formation sur la qualité des projets demandés.
                                  Les tricheurs concourent Ă  cette surenchĂšre, en produisant des documents nĂ©cessitant (en thĂ©orie) un investissement dĂ©mesurĂ© (qu’il n’ont pas produit) et qui en gĂ©nĂ©ral est dĂ©crit par une pratique qui obtient un succĂšs (tant qu’Ă  faire, on va pas dĂ©crire un Ă©chec !!!)

                                  Celui qui bosse rĂ©ellement, (cĂ d qui a des journĂ©e que de 24 heures) il ne peut pas suivre cette surenchĂšre, et s’en trouve pĂ©nalisĂ©… car le jury, qui n’a pas toujours du recul, voire plus de pratique depuis longtemps,voire Ă  un intĂ©rĂȘt Ă  ce que les projet soient fantastiques, LUI, compare les oeuvres des stagiaires…
                                  et rĂ©clame parfois un investissement supplĂ©mentaire Ă  celui qui a bossĂ©, pendant qu’il valide directement celui qui a tout pompĂ©.

                                  C’est vrai que c’est agaçant, surtout quand quelques annĂ©es plus tard, on se retrouve avec un chef qui passe la moitiĂ© de son temps a pomper ses productions, et l’autre moitiĂ© Ă  s’approprier les tiennes (en te demandant bien sur un investissement supplĂ©mentaire, par ce qu’il faudrait rĂ©duire la marge de 1mm, ou une autre connerie de ce genre…). Mais lui a eu son diplĂŽme… Ou son Ă©quivalence…

                                  Je comprends que cela agace.

                                  Chirac disait que les promesses Ă©lectorales n’engage que ceux qui y croient.
                                  Pour paraphraser, je dirais que souvent, les rĂšgles ne concernent que ceux qui les acceptent.

                                  Je ne défends pas celà, mais force est de constater que la société fonctionne comme cela.

                                  Que faire ???
                                  Je sais pas…
                                  Par contre, ce que je sais par expĂ©rienceS, c’est que si tu dĂ©nonces (d’une façon ou d’une autre), cela se retourne toujours contre toi : n’espĂšre pas que le jury te remercie, tu les mets dans la merde, et ils devront prendre leur responsabilitĂ©s, c’est du travail et des ennuis en plus…
                                  Attends d’avoir le pouvoir, lĂ  tu pourras Ă©liminer les tricheurs en te basant sur les rĂšgles/rĂšglementations.
                                  Ils te diront comme d’hab : “je savais pas, mais tout le monde fait ça”…

                                  Bon courage…

                                  #29293
                                  crevette76
                                  Administrateur
                                    @crevette76

                                    jprvs a Ă©crit :
                                    J’ai beaucoup de difficultĂ©s a passer Ă  l’Ă©crit (il y a surement beaucoup d’erreur de français dans mes messages).

                                    concernant les fautes de français dans tes messages, il y en a trĂšs peu, ce n’est certainement pas ce qui peut te prĂ©occuper pour la validation ou pas de tes Ă©crits.

                                    Ce qu’il faut c’est que ces Ă©crits soient un support de rĂ©flexion, t’aident Ă  argumenter et expliquer ta pratique, Ă  prouver et te prouver ce que tu as appris, ce que tu sais faire, tes capacitĂ©s d’observation, d’adaptation, d’Ă©volution, de rĂ©flexion.

                                    Ma réflexion par contre se porte sur la valeur du BPJEPS.

                                    LĂ  c’est certain qu’il y a matiĂšre Ă  se questionner…

                                    #29294
                                    jprvs
                                      @jprvs

                                      Crevette76 tu as mis le doigts sur un point trÚs juste. Et effectivement on est tenté par la comparaison, qui est un sans doute un piÚge, mais pour moi il est inévitable.

                                      Si le diplÎme valide nos compétences aux yeux des employeurs celui qui le diplÎmes à les compétences.

                                      enfin bref ce que je vis actuellement est trop frais et pour que mon jugement ne soit pas influencé et objectifs.

                                      Merci pour vos impressions. J’ai beaucoup de difficultĂ©s a passer Ă  l’Ă©crit (il y a surement beaucoup d’erreur de français dans mes messages). Si votre vision ne me rassure pas, elle au moins le mĂ©rite de ne pas remettre en questions mes compĂ©tences validĂ©es par les gens qui m’emploie depuis plusieurs annĂ©es. Ma rĂ©flexion par contre se porte sur la valeur du BPJEPS.

                                      #29298
                                      crevette76
                                      Administrateur
                                        @crevette76

                                        jprvs a Ă©crit :

                                        crevette76 a Ă©crit :
                                        [quote]
                                        jprvs a Ă©crit :
                                        la remise en question se fait car je me dis Ă  quoi bon se donner Ă  fond sur le terrain et Ă  mettre en place des choses, si un dossier bien ficeler mais qui ne reprĂ©sente pas ce qui s’est dĂ©rouler sur le terrain suffit Ă  valider un diplĂŽme.

                                        c’est donc que le but de ton action terrain est uniquement de valider un diplĂŽme.
                                        Dommage, tu passes Ă  cĂŽtĂ© d’un bon nombre de choses, tu aurais pu en profiter pour acquĂ©rir de l’expĂ©rience, rĂ©flĂ©chir Ă  ta pratique, l’affiner, en discuter, tester des choses… et prendre en compte ton public plutĂŽt qu’uniquement ta personne dans la rĂ©flexion.

                                        c’est pas le message que je souhaite passer, bien au contraire. [/quote]

                                        et pourtant…
                                        tu ne parles ici que de ta crainte de ne peut-ĂȘtre pas valider le diplĂŽme et de celle sous-jacente que des “mytho” eux le valident (et te “volent” un Ă©ventuel poste).
                                        oĂč est ton souci de bien travailler ?
                                        oĂč est celui de prendre en compte ton public ?

                                        en quoi t’interroger sur le mensonge des autres si ce n’est parce que tu as peur d’ĂȘtre reconnu moins bons qu’eux ?

                                        pas facile hein de se laisser form(at)er de cette maniĂšre…

                                        #29299
                                        jprvs
                                          @jprvs

                                          ludou a Ă©crit :
                                          y a-t-il une rĂšgle en la matiĂšre ? J’suis pas sĂ»r.

                                          On sait juste que :

                                          – le diplĂŽme ne fait absolument pas la compĂ©tence (et ce, pour tous les diplĂŽmes, animation ou non)

                                          – il existe de nombreux non diplĂŽmĂ©s bien plus “intĂ©ressants” et intĂ©ressĂ©s qui bossent bien (parfois illĂ©galement pour certains mĂ©tiers). L’intuition et l’observation sont alors bien plus essentiels.

                                          De lĂ  Ă  en tirer des conclusions sur les gens… 🙄

                                          sur le premier point je suis absolument d’accord avec toi et le regards que peuvent porter mes collĂšgues de travail ou ma hiĂ©rarchie importe plus que le jury que je ne vois qu’une fois dans l’annĂ©e.

                                          sur le second je suis absolument en accord avec ce que tu dis, mais j’arrive au terme de deux ans de formation, il va me falloir trouver du travail et si dans le pire des scĂ©narii je n’ai pas mon diplĂŽme je risque de faire face Ă  des employeurs en attentes justement du diplĂŽme.

                                          #29300
                                          ludou
                                            @ludou

                                            jprvs a Ă©crit :

                                            Donc la certification va valoriser notre capacitĂ© Ă  manier le mensonge, la manipulation et la triche plutĂŽt qu’un regard objectifs sur nos erreurs et les enseignements que l’on peut en tirer.

                                            non, la certification cherche juste Ă  amener un individu lambda (vierge, neutre) Ă  un niveau de compĂ©tences et/ou de savoirs (exemple : la “psychologie de base”…) dans un domaine particulier. Ce niveau est prĂ©dĂ©fini, c’est-Ă -dire qu’on attend de chaque candidat qu’il soit tel qu’on l’a Ă©crit dans un rĂ©fĂ©rentiel le jour oĂč il a son diplĂŽme.
                                            C’est une opĂ©ration de contrĂŽle de la bonne fabrication d’un objet (1 animateur par exemple, ou 1 comptable, ou 1 vendeur de jupes).
                                            Donc forcĂ©ment, ceux qui trichent, c’est ceux qui sentent bien qu’ils ne rentrent pas ou ne rentreront pas dans les critĂšres prĂ©dĂ©finis, et sans doute qu’ils se rendent comptent qu’ils n’ont pas envie de devenir ce qu’on attend d’eux (c’est lĂ  encore, plutĂŽt un signe d’esprit critique et de bonne santĂ© mentale). Y’a aussi ceux qui n’arrivent pas Ă  rĂ©pondre aux critĂšres (contrĂŽle) et que chacun veut lĂącher parce qu'”on” ne les sent pas capables.

                                            Le conformisme, c’est plus facile.
                                            Tricher c’est pas bien, mais c’est malin.

                                          20 sujets de 1 à 20 (sur un total de 33)
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