y a-t-il une règle en la matière ? J’suis pas sûr.
On sait juste que :
– le diplôme ne fait absolument pas la compétence (et ce, pour tous les diplômes, animation ou non)
– il existe de nombreux non diplômés bien plus “intéressants” et intéressés qui bossent bien (parfois illégalement pour certains métiers). L’intuition et l’observation sont alors bien plus essentiels.
De là à en tirer des conclusions sur les gens… 🙄
votre discours m’inquiète. je suis peut être naïf mais quand on passe une année avec des gens et on connait leurs manières d’agir, leurs postures, leurs réactions et interventions…
Les certifications définissent des règles il me semblait qu’elles étaient empiriques, apparemment on peut se permettre de jouer avec.
Donc la certification va valoriser notre capacité à manier le mensonge, la manipulation et la triche plutôt qu’un regard objectifs sur nos erreurs et les enseignements que l’on peut en tirer.
moilapa a écrit :
Et sur le cas particulier du BPJEPS (hors VAE) :
c’est même un point d’inquiétude à avoir
au moment de recruter : les bpjeps que
j’ai rencontrés ayant été bien plus boulés
in situ que des animateurs Bafa. ou mieux
des “sans diplômes”.
Effectivement travaillés avec certains candidats moins compétents que d’autres arrivent dans tous les domaines professionnels.
Cela n’est pas valable uniquement dans l’animation socioculturelle. Dans l’éducation spécialisée, un titulaire d’un diplôme de niveau 5 (Amp), peut-être plus compétent qu’un éducateur spécialisé dans le relationnel avec le public.
Le problème n’est pas le « diplôme », mais l’expérience à acquérir et l’analyse de sa pratique. Le diplôme permet d’accéder à une promotion sociale, un statut particulier et à des postes à plus grandes responsabilités.
Moi-même BP LTP, j’ai déjà recruté des diplômés DUT et DEUST animation, qui étaient plus pauvre en pédagogie et moins compétents que des BP JEPS. En 10 ans d’animation et de direction, la plupart des non-diplômés que j’ai rencontrés ne tenaient pas la route et n’avaient aucune connaissance des publics (psychologie de base). La formation apportera toujours des contenus théoriques et pratiques, nécessaires à l’enrichissement et à l’évolution d’une catégorie socioprofessionnelle.
La certification ne repose que sur plusieurs dossiers écrits déclaratifs (si ce n’est les deux UC où il peut y avoir observation) donc pourquoi se priver ?
En l’état, ces dossiers ne permettent que de valider des gens qui savent écrire… et qui savent se conformer aux attendus. C’est stratégiquement l’option la plus efficace, non ?
Déjà, le titre de ton post n’a aucun sens :
il ne s’agit pas ici de “mythomanie” mais de
de stratégie. Il s’agit d’une volonté et non
de quelque chose qui échappe aux personnes
qui trichent.
Et ce que cela peut remettre en question,
c’est la “logique des diplômes”, diplômes qui dans
le cas de notre métier ne veulent absolument
rien dire, notamment de la capacité d’une
personne à juste être animateur.
Et sur le cas particulier du BPJEPS (hors VAE) :
c’est même un point d’inquiétude à avoir
au moment de recruter : les bpjeps que
j’ai rencontrés ayant été bien plus boulés
in situ que des animateurs Bafa. ou mieux
des “sans diplômes”.
Pour ce qui est de “tricher” : je trouve effectivement
que cela est une bonne chose. Particulièrement
dans le sport, ou ici s’agissant de diplôme.
Ca pose la question d’une société basée sur
la compétition, la comparaison, etc…
Dans le cadre de mon travail, je vois plutôt
positivement des enfants qui vont tricher
par exemple dans un grand jeu : et bien
souvent ces grands jeux sont pensés pour
permettre aux enfants de tricher : notamment
quand cela se fait dans le cadre d’une coopération.
Voir incités à tricher. Et au delà à remettre
en cause, à construire cet “esprit critique”
dont on parle dans le “journal de l’animation”
de ce mois.
“Tu ne tricheras point !”
Mon cul…
C’est effectivement faire preuve d’adaptation,
de capacité à analyser, à inventer.
crevette76 a écrit :
jprvs a écrit :
la remise en question se fait car je me dis à quoi bon se donner à fond sur le terrain et à mettre en place des choses, si un dossier bien ficeler mais qui ne représente pas ce qui s’est dérouler sur le terrain suffit à valider un diplôme.c’est donc que le but de ton action terrain est uniquement de valider un diplôme.
Dommage, tu passes à côté d’un bon nombre de choses, tu aurais pu en profiter pour acquérir de l’expérience, réfléchir à ta pratique, l’affiner, en discuter, tester des choses… et prendre en compte ton public plutôt qu’uniquement ta personne dans la réflexion.
c’est pas le message que je souhaite passer, bien au contraire.
jprvs a écrit :
la remise en question se fait car je me dis à quoi bon se donner à fond sur le terrain et à mettre en place des choses, si un dossier bien ficeler mais qui ne représente pas ce qui s’est dérouler sur le terrain suffit à valider un diplôme.
c’est donc que le but de ton action terrain est uniquement de valider un diplôme.
Dommage, tu passes à côté d’un bon nombre de choses, tu aurais pu en profiter pour acquérir de l’expérience, réfléchir à ta pratique, l’affiner, en discuter, tester des choses… et prendre en compte ton public plutôt qu’uniquement ta personne dans la réflexion.
je suis stagiaire de la formation BPJEPS LTP.
la remise en question se fait car je me dis à quoi bon se donner à fond sur le terrain et à mettre en place des choses, si un dossier bien ficeler mais qui ne représente pas ce qui s’est dérouler sur le terrain suffit à valider un diplôme.
et je n’ai aucunement l’envi de m’y mettre. Certaine personne de la formation ne se privent pas pour nous dire qu’ils brodent ou mentent complètement dans leurs écrits.
faut il bien expliquer ce qu’ont fais mal ou pas du tout ? car j’ai plus de mal à vulgariser ce que je fais bien dans ma structure.
jprvs a écrit :
je suis stagiaire.
de quelle formation ?
Mais pipoter des actions ou des outils pour valider un diplômes… j’ai tout de même des doutes. Cela remet en question mon implication dans mon travail sur le terrain et avec le public.
en quoi la technique d’autres personnes pour rédiger leurs écrits peut-elle influencer ton implication sur le terrain 😕
aussi je m’adresse aux gens qui sont jury lors des certifications BPJEPS comment pouvez vous déceler ces différentes formes de mensonges ?
tu hésites à t’y mettre aussi ?
je suis stagiaire.
certes la pédagogie et l’éducation sont des formes de manipulations et le mensonge est un levié. Mais pipoter des actions ou des outils pour valider un diplômes… j’ai tout de même des doutes. Cela remet en question mon implication dans mon travail sur le terrain et avec le public.
aussi je m’adresse aux gens qui sont jury lors des certifications BPJEPS comment pouvez vous déceler ces différentes formes de mensonges ?
la triche, le mensonge, le petit calcul politique à son profit… tout cela ne fonde-t-il pas aussi un peu l’éducation populaire depuis bien longtemps ? Dans ce cas, j’y vois plutôt une formidable capacité d’adaptation de la part des stagiaires… non ?
Sinon, tu parles de quelle certification jprvs ? Et de qui ? Qui es-tu toi ?
Bonjour,
nous sommes actuellement en fin d’année et en période de certification et je m’étonne de la mythomanie maladive dont certain font preuve lors de la rédaction de leurs dossiers.
avez vous des opinions là dessus, qu’en pensez vous, qu’en savez vous ?
je suis quand même choquer que l’on puisse tricher et se revendiquer de l’éducation populaire et afficher de belle valeur de tolérance et de respect.