[ludou]

Hastings_uk a écrit :
Salut Moilapa

J’adhère totalement à ce que tu décris dans ton post, le CEE c’est de la daube.
Juste pour infos, chez Telligo on signe des Contrats d’usage à Durée Déterminée.
Mais cela ne veut pas dire que l’on est payé beaucoup!!!

oui, c’est ce qui se faisait avant sous couvert de l’annexe 2 de la CCNA, non ?
Est-ce toujours légal ? Vous êtes payés comment ? A l’heure ? Comment sont gérés les temps de repos ?

Un nom différent ne fait pas pour autant un système différent…

[Hastings_uk]

Salut Moilapa

J’adhère totalement à ce que tu décris dans ton post, le CEE c’est de la daube.
Juste pour infos, chez Telligo on signe des Contrats d’usage à Durée Déterminée.
Mais cela ne veut pas dire que l’on est payé beaucoup!!!

[moilapa]

Je ne suis pas sûr que le bon peuple de France ait bien compris tous les enjeux du problème

Mais on s’en branle ! On s’en bat le cul sur les orties !
Ce qui importe, c’est l’image qu’a (que se construisent) “l’opinion publique” sur un sujet donné.

Les images que l’on a tous sur tel ou tel sujet (on peut appeler ça aussi “apriori”, clichet ou juste connaissances) se construisent au fil des années et des “rencontres” (par rencontre j’entends aussi les infos médias, les lectures…)

Là, on a eu une période où les colos ont été associées dans les médias à des termes comme “travailleurs”, “exploitation”, non respect du code du travail, procés, abus, difficultés sociales…etc…

La situation précédente était cette image d’Epinal de l’anim colo avec sa guitare autour du feu.
Il a donc été proposé une autre image, d’autant plus marquante qu’elle “entrait en conflit” avec l’image précédente (il y a 7 ou 8 ans en arrière, je disais sur le forum que l’avancement de la situation des travailleurs dans l’animation passait obligatoirement par les médias, par la vox populi. Bien au delà des conbats militants “sur le terrain” des anims et de leurs représentants.
C’est le combat de l’opinion publique qui est a gagné, pas forcément celui des tribunaux. Et ça c’est un travail de longue haleine.
Parce qu’alors les politiques s’empareront du phénomène, bien entendu.

Les animateurs sur Toulouse ont remporté quelques victoires marquantes, mais qui le sait ? en dehors de quelques papiers dans le journal régional (laDépêche) les sites internet “de gauche” et de militants” ? Et quelques animateurs qui s’intéressent à la lutte pour les droits des travailleurs ?

Un reportage TV sur la société Telligo et son utilisation (légale) massive de bataïllons de CEE, ça serait par exemple une bombe merveilleuse, si tant est que les journalistes creusent cet angle…

Ces événements ne peuvent être qu’une bonne chose.
Par contre d’accord sur le fait qu’ il faut continuer à asséner ces vérités, notamment dans les médias (y compris à son petit niveau : internet est devenu un outil de propagande merveilleux) , pour travailler à cette image : un maximum de redit sur le côté anti social de l’animation socio-cul, sur les galères des CDII, des saisonniers… Et j’espère que les saloperies de magouilles gouvernement Sarko-grande fédé du socio-cul vont relancer l’intérêt des médias sur cette situation sociale à vomir. le combat intéressant évidemment bien au delà de l’animation : cette remise en cause des droits des travailleurs, cette brêche, concerne tous les salariés, tous les travailleurs (n’en déplaise à ceux ici qui ne pensent que pour leur gueule, les quelques demeurés minoritaires qui défendent ce système pourri en bon toutous du patronat, et en prétendant (c’est un comble !!! mais en même temps ils font avec leurs capacités) défendre une idée humaine, sociale !!!! quand ils défendent un système qui voit dans les enfantrs de la viande à se partager dans un marché concurentiel ultra violent)

Tout cela est bon à prendre.

Pour rappel : refusez de signer un contrat CEE : c’est une énorme arnaque qui n’a d’autre but que de faire rentrer du fric dans ces boîtes à pondre du séjour.

Merci au syndicat Sud.

[Lau]

Moilapa a écrit :
Sud aura au moins réussi à changer le regard populaire sur les “jolies colonies de vacances”

Mouais, il faut rester modeste quand même. Je ne suis pas sûr que le bon peuple de France ait bien compris tous les enjeux du problème. Le bon peuple de France, qui regarde un reportage de TF1 sur le CEE, juste après un autre reportage sur la fabrication artisanale de pipes au Carlton de Lille et juste avant un reportage sur la foire aux andouilles du Val d’Ajol aura-t-il bien pris conscience du problème ? Se souvient-il encore aujourd’hui de ce reportage ? 😮 🙁

Ce qui se prépare, c’est plutôt un CEE nouvelle mouture. Pierre-Christophe et ses amis de l’UMP mettent tout en oeuvre pour cela. D’ailleurs Luc l’a assuré, nous sauverons nos colonies de vacances. :tresfache:

D’ailleurs, il faut noter que Pierre-Christophe est aussi l’ancien directeur de l’IFAC, c’est curieux comme coincidence non ? 😮 👿

[moilapa]

En souhaitant que Sud remette très rapidement en cause cet amendement…

A noter : un modérateur s’est permis, au lieu de faire son taff de modération, de réécrire mon post précédent !!!!

Je ne peux donc être tenu responsable par ces écrits qui ne sont pas de moi mais sont la réinterprétation à sa guise d’un modérateur qui fait dans la limite de ses maigres capacités intellectuelles.

J’ai notamment écrit que l’enfant est de la viande pour les vendeurs de séjours : ce qui n’est en rien une grossierté et ne se heurte en rien de ce que l’on peut trouver dans la charte : serait-il possible qu’il y ait une surveillance minimum de ses “modérateurs” qui sont pour le moins en “freelance” et font ce que bon leur semble : pourrait-on rajouter dans la charte qu’une personne ne peut pas se permettre de faire dire aux autres ce qu’ils n’ont pas dit, réécrire comme bon lui semble ce qu’il a envie ici et là ?

que la charte s’applique aussi à ces gens…

Qu’il soit difficile de trouver des modo ayant des capacités à minima vis à vis de cet tâche, j’en conviens : vous faîtes avec ce que vous avez. Mais il serait souhaitable que ces gens très limités aient un minimum de garde-fous autour d’eux.

[Hemmi]

Du nouveau!

L’amendement Baguet a été adopté à l’assemblé national : c’est ce fameux truc des 8 heures dont on avais déjà un peu parlé.
Pour aller voir la proposition de loi : voir ici

Je vous invite à aller voir l’intervention de monsieur Baguet qui à déposé l’amendement, voir ici
Il parle dans un premiers temps de sa “peur pour l’avenir des colo” : “les colonie sont menacé”, “il y a urgence”, “cout rechérie” et même “qualité de l’encadrement dégrader”… A aucun moment il ne parle des conditions de travail des animateurs…

Il rappel que ce texte est dans un objectif d’urgence. Il souhaite dans un second temps travailler sur le fond… mais il faut nous “laisser le temps”.

Information : Selon ces dire, le groupe de travail rendra sont rapport mi février alors qu’il devait le rendre courant décembre.

Concrétement : ce projet de loi confirme que les animateurs et directeur ont 11h de repos quotidiens.
Seulement ce repos peut être soit supprimer, soit alléger sans dépasser les 8heures par jours.
Dans ce cas, un repos dit “compensateur” est donnée aux anims. Ce repos correspond au cumul des heures qu’il n’aurait pas eu. Ce repos compensateur peut être donner pendant le séjours (par exemple il ne bosse pas pendant 72 heures d’affilé) soit après le séjour.

Le decret d’application nous indiquera dans quel proportions les heures de repos pourrons être donner après le séjours (ce qui changera tout ou presque…).

[matw25]

Bonjour à tous,

Après accord de l’association, je vous mets ici la position de l’association vitacolo:

Actuellement, nous considérons que:

1. Avec un taux d’encadrement d’un animateur pour 5 enfants, nous pouvons accorder un temps de repos suffisant aux animateurs, puisque certains peuvent se reposer sur des temps tels que les jeux d’après midi ou les veillées.

2. Néanmoins, les animateurs ne doivent pas être considérés comme de simples salariés classiques: comme le montre le terme de “contrat d’engagement éducatif”, l’animation est un véritable engagement. A notre sens, les animateurs ne partent pas en colo comme ils iraient travailler chez Mc Donald’s: ils donnent un sens à leur action en espérant vivre des instants exceptionnels de vie collective qui n’existent qu’en colonie de vacances.

3. Aussi, il conviendrait peut-être de réserver l’usage du contrat d’engagement éducatif aux associations d’éducation populaire, plutôt que de permettre à des sociétés de faire des économies dans le cadre du développement de leur activité commerciale.
Ces 3 points sont expliqués de façon plus détaillée sur l’article paru sur le blog de Vitacolo, et dont nous vous conseillons la lecture;

Le lien vers l’article du blog cliquez ici

Voila pour mon avis et pour avoir vécu un de leurs séjours, pour se reposer c’est jouable sur un joueur avec de l’effectif comme ceux en parralèle en effet mais sur celui que j’ai fait en petit effectif à part pour les veillés cela n’était pas réellement jouable. Voila pour cet avis détaillé dans l’article que je rejoins en grande partie donc.

[XXYYZZ]

Mode modérateur
Désolé mais j’ai modéré quelques passages, conformément aux décisions prisent en CA, il y a quelques temps.
Je pense que le sens du message est conservé.

[moilapa]

Comme c’est agréable de lire tous ces papiers… tout ce temps à chercher à médiatiser ce système scandaleux d’exploitation de l’ignorance des jeunes sur leurs droits salariaux élémentaires…
Je ne sais pas où cela va aller (j’espère que les experts de Sud sont déjà prêts à travailler sur les failles de ceux qui vont décider pour nous) mais Sud aura au moins réussi à changer le regard populaire sur les “jolies colonies de vacances”

Ce qu’il y a de bien, c’est la façon dont on parle du patronat du secteur dans ces papiers, dans les médias. Ca, ça fait chaud au coeur.

Il faut continuer sans cesse à occuper le terrain, continuer à répéter ces rangaines, encore et encore. D’une façon ou d’une autre, on peut tous faire quelque chose.

C’est bien qu’on leur nette le nez dans leur merde, dans leur logique fric (ce qui est obscène chez ces gens-là, ce n’est pas ce désir si répendue que de vouloir toujours plus d’argent : c’est qu’en parallèle ces associations continuent à utiliser un discours humaniste, sociale, volé à une époque où des gens se battaient pour des valeurs, pour prétendre utiliser ce système à dégueuler : je préfère encore les boîtes qui ne se cachent pas et qui n’ont que l’objectif louable de faire du pognon (pas besoin de préciser)

aujourd’hui, dans l’animation socio-cul, l’enfant est uniquement une source de bénéfice. ; dans une logique capitaliste : il s’agit d’avoir les plus faibles dépenses (salaires, formations…) et le plus de bénéfices : les parents notamment, les appels d’offres (système tellement plus intéressant pour un gouvernement, des mairies, et autres fianceurs… que les subventions : où comment faire fermer leur gueule à ceux qui prétendraient remettre en cause quoi que ce soit : et ça marche : vous avez entendu l’une des grandes fédé historiques dans un débat de société ces dernières années ???

Avant de vous écriez “hé ho ! Moi j’y crois encore, je suis sur le terrain tous les jours et..” Et alors ????????

Vous n’êtes que des pions interchangeables : au sein de ces grosses boîtes mille fois citées, “au dessus de vous”, les “décideurs”, ils ne parlent jamais de l’enfant, de sa place dans la société : ne soyez pas stupides : ils parlent fric : voilà ce qu’est l’animation socio-cul.

Bien entendu que partout il y a des équipes qui font avec leur moyens, leurs envies, leur motivation, leurs espoirs, leurs utopies ; se battent au jour le jour.

Mais ceux qui profitent de votre travail réellement, ce ne sont pas les mômes : ce sont ceux dont vous aurirez du mal à imaginer leurs rémunérations : pour rappel, pour se donner une petite idée du fric qui circule “dans le milieu”, l’affaire “léo nationale contre léo midi-pyrénées et l’arrangement “entre amis” pour éviter un procés couteux : si ça vous intéresse cherchez sur le forum : vous trouverez des noms de personnes et des chiffres précis. Hallucinant !

Ayons de la mémoire !

Arrêtez d’être naifs : il ne s’agit plus ici que de fric, de part de marché : et encore une fois, l’enfant ici n’est qu’une source de bénéfice que sont en train de se partager un gouvernement de droite totalement anti social et le patronat de l’animation socio-cul via les grosses boîtes-vendeuses de séjours-spécialistes des appels d’offres.

Intéressez-vous à ce qu’il se passe en ce moment par exemple à toulouse où après le partage du gateau des claés pris à la défunte Garonne animation (association “para municipale de l’ancienne équipe mairie de droite) entre léo lagrange, Francas, La ligue, cette marie “de gauche” “socialiste” (!!!!!) lutte contre les salariés, fait des pieds et des poings pour empêcher ces travailleurs d’accéder à leurs droits élémentaires ! Et certaines de ces associations “du sociale” !!!! qui vont en justice pour par exemple empêcher un syndicat de participer aux prochaines élections des représentants du personnel, du fait de ce partage du gateau….

Du fric, du fric encore : même pas de la politique : juste du fric.

.

[Hemmi]

Petit article à télécharger ici provenant du magazine “association mode d’emploi” qui pose la question : faut il sauver les colos au prix de la précarité ?

[Hemmi]

-Dans la mesure où l’animateur est logé sur le centre, cela peut-il s’apparenter à un logement de fonction? Et si oui, peut-on envisager un dispositif d’astreinte, alternatif au “temps de travail effectif” et bien moins chronophage?

Le but est avant tout fonctionnel. Loin de vouloir rogner au maximum sur les heures de repos des animateurs, dont ils disposent de droit, la nécessité est avant tout de créer une continuité morale et affective auprès des enfants. Bref, l’heure n’est pas au débat sur les fondements de l’engagement de chacun, mais de dégager des axes fonctionnels et légaux de travail.

Merci par avance.

Tu peux aller voir le cadre l’égale de l’astreinte ici. Je pense franchement que ça complique la situation.

D’abord car si l’animateur est logé et nourri c’est d’abord car les fonctions exercés suppose une présence continue auprès du public accueillis (voir ici ), l’astreinte ne peux pas remplacer cette présence continue, étant donnée, que la définition même de l’astreinte, c’est que c’est une présence “en cas de besoin” et que c’est ni du temps de travail effectif, ni du temps de repos.
La présence continue auprès des jeunes parait indispensable.

Aussi, l’article L3121-7 du code du travail, dit que l’employeur dois d’abord essayer de mettre en place les dispositions de l’astreinte par convention collective ou accord étendu. Sinon, il doit en informer les RP et DP et l’inspecteur du travail. Donc ça fait quand même quelques démarches administratives.

Franchement, je pense pas que ça soit impossible, mais ça me parais quand même difficilement réalisable. Et ça complique encore plus ton organisation. Comment comptabliliser les heures de travail effectifs? Qui verifie? Qui apporte la preuve ? Puis il te faut bien quelqu’un pour “donner l’alerte”? Qui le fais? Bref, tu tourne en rond.
Je t’encourage plutôt à prendre un anim de nuit, qui est “que” cette mission, de prendre en charge la période de la nuit.

Dans tout les cas, ça sera une méthode provisoire, car il y aura réforme.

Je t’encourage donc de te battre, et demander au gouvernement une réforme de fond 🙂 et ça fera tout avancer dans le bon sens du beau avenir qui est devant nous.

:love:

[crevette76]

rattraper le temps travaillé, c’est bien que ce temps est en théorie rémunéré… sauf si on le récupère.

Sinon pas certaine que l’astreinte soit forcément liée au fait d’occuper un logement de fonction, mais je ne suis pas une experte sur ce point.

Les astreintes
Ce sont les périodes pendant lesquelles le salarié, sans être à la disposition permanente et immédiate de l’employeur, a l’obligation de demeurer à son domicile ou à proximité afin d’être en mesure d’intervenir pour accomplir un travail au service de l’entreprise.
Les astreintes sont mises en place par convention ou accord collectif de travail étendu ou par accord d’entreprise ou d’établissement, qui en fixe le mode d’organisation ainsi que la compensation financière ou sous forme de repos à laquelle elles donnent lieu. A défaut de conclusion d’une convention ou d’un accord, les conditions dans lesquelles les astreintes sont organisées et les compensations financières ou en repos auxquelles elles donnent lieu sont fixées par l’employeur après information et consultation du comité d’entreprise ou, en l’absence de comité d’entreprise, des délégués du personnel s’il en existe, et après information de l’inspecteur du travail.
L’astreinte sans intervention est décomptée dans les durées minimales de repos quotidien et hebdomadaire. En revanche, les périodes d’intervention constituent un temps de travail effectif comptabilisé à ce titre dans la durée du travail.
source : travail.gouv

[Malavasi]

des astreintes c’est des temps payés par l’employeur…

Pas nécessairement.
Etant dans la fonction publique, nous avons, par exemple, un système d’astreinte qui nous impose de rattraper le temps travaillé en astreinte, pondéré par un coefficient de 1.5 (1h30 rattrapée pour 1h travaillée).
Reste les questions suvantes: est-ce un logement de fonction, donne-t-il accès aux astreintes, etc.

[crevette76]

je suppose qu’il pourrait y avoir un système d’astreinte… mais attention : des astreintes c’est des temps payés par l’employeur…
fais ta proposition ici ?

Pour les retours de colos de la toussaint, ce serait en effet intéressant d’avoir des vécus – même si certains n’ont peut-être pas trouvé de système pour appliquer le truc.
(peut-être faut-il créer un fil dédié pour que les anims concernés le voient bien et viennent témoigner ?)

[Malavasi]

Bonjour à tous,

Sans vouloir éclipser les retours d’expériences qui peuvent nous servir à tous, j’aurais une question d’ordre juridique à soumettre:

-Dans la mesure où l’animateur est logé sur le centre, cela peut-il s’apparenter à un logement de fonction? Et si oui, peut-on envisager un dispositif d’astreinte, alternatif au “temps de travail effectif” et bien moins chronophage?

Le but est avant tout fonctionnel. Loin de vouloir rogner au maximum sur les heures de repos des animateurs, dont ils disposent de droit, la nécessité est avant tout de créer une continuité morale et affective auprès des enfants. Bref, l’heure n’est pas au débat sur les fondements de l’engagement de chacun, mais de dégager des axes fonctionnels et légaux de travail.

Merci par avance.

[dir_cv]

les congés de Toussaint sont passés

certains ont certainement fait une colo
(je sais que c’est pas la période où il y en a le plus)

raconte nous les 8h ou 11h ou organisations proposées par les organisateurs stp[/color]

[Hemmi]

Excellent outil très pratique qui rassemble pleins d’infos créer par “www.iloveeducpop.fr”

Voir ici

C’est vraiment top la technologie de nos jours 🙂

[ludou]

salut kreestof (et bienvenue!),

tout comme la crise économico-politico-européeno-financière s’efface de plus en plus pour faire ressortir la vraie crise qui est celle des valeurs, les réformes du monde de l’enfance et de l’animation en particulier devraient prendre le même chemin… mais je ne crois pas que ce soit encore le cas, puisque le débat se concentre sur du technico-technique juridique, et que notre ministère de tutelle s’intéresse plus à rajouter des “modules” au BAFA plutôt que de se poser des questions de fond.

Merci pour ton témoignage en tout cas, et ton avis. Je le partage en partie.

Pour la “solution simple” à ton (notre) problème, il est très probable qu’elle n’existe pas.
En même temps, ç’aurait été extraordinaire de créer en l’espace de 150 ans un secteur d’activité viable financièrement alors que celui ne crée aucune valeur (au sens économique, palpable et immédiate).

Allez, continuez à tenter de faire vivre les gens de leurs idées plutôt que de leurs peurs. Peut-être on s’en sortira un jour.

Et si l’aventure humaine devait échouer… (Th.Monod)

[Kreestof]

4- La formation BAFA/D bien qu’elle soit un “brevet” est de plus en plus en train de se professionnalisé alors qu’il est destiné, à l’origine aux personnels occasionnels. Le prix de ces formations, elles aussi laissent pensais qu’elle ne s’adresse seulement aux riches bobos…
[/quote]

Ces brevet ne sont pas professionnels, pour en faire régulièrement je ne pense absolument pas que ce type de formation se “professionnalise”, je pense même que le niveau stagne, au mieux (moins de pédagogie, plus de droit)…. Je refait régulièrement des BAFD et je me sens souvent en décalage avec la majorité des stagiaires pour qui ce n’est pas un métier mais un bout de chemin en parallèle de leurs études. Les vraies formations professionnelles (BPJEPS, DEJEPS, …) reste bien plus accessible que des études universitaires (qui sont selon moi sont élitiste et réservées aux catégories les plus aisées, mais c’est un autre débat).
J’ai pu me former en BEATEP, comme presque toute ma promo, grâce aux contrats d’apprentissage (contrat de qualif pour d’autres) et croyez moi qu’il n’y avait aucun “riches bobos”…
Ceux qui connaissent réellement les structures d’éducation populaires (je parle des centres sociaux, maison de quartier etc, pas des organisme qui font du business grâce aux séjours), savent qu’elles cotisent toutes pour Uniformation (ou autre) et que ces formations sont prises en charges dans le cadre des plans de formations auxquels tout salarié à droit.

J’essaye d’être un peu pragmatique, en fonction de mon vécu et de mon quotidien… J’ai travaillé pour une mairie qui payait ses anims au SMIC avec un vrai “contrat de travail” et j’avais des gens qui venait là comme il serait allé aux vendanges ou aux cueillettes, sans motivation, ni vocation. Si j’avais débuté l’animation dans un tel cadre je n’aurais jamais continué dans cette voie…

Je pense que le principal désaccord que nous avons est sur le statut de l’animateur volontaire, pour moi ce n’est pas un TRAVAIL comme les autres et donner quelques heures, pendant quelques semaines dans l’année, quelques années dans sa vie est un acte citoyen, bien plus qu’un travail. Si les pionniers de l’educ pop avaient souhaité une vraie rémunération à l’époque, les centre de loisirs et autres colos n’auraient sans doute jamais vus le jours (ou ça serait encore géré par les curés)

[Kreestof]

Si jamais vous trouvez une solution à mon problème simple je suis preneur :

La masse salariale sera multipliée approximativement par 3 (si nous considérons que l’animation doit être payer au SMIC), ma petite structure (MJC donc asso) n’a pas de subvention supplémentaire pour assumer ce surcout et notre budget prévisionnel pour 2012 a déjà été voté). Comment peut-on faire pour que cela ne se répercute pas sur la participation des familles ou la qualité des activités (je parle du matos et des intervenants extérieurs) ?

Comment éviter d’avoir une animation à 2 vitesses avec des structures riches (qui feront payer aux famille aisées un prix de journée important) qui pourront assumer salaires et prestations quand d’autres, au budget plus limités, devront se serrer (encore plus) la ceinture car le budget sera étouffer par le coût des salaires ? Comment favoriser la mixité sociale dans ces conditions ?

Merci d’avance

[Auteur]

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