[ectoplasme]

salaires et temps de repos sont évidemment liés : le forfait journalier et le boulot H24 (ou presque) vont de pair
comment serait vu sur le terrain un anim qui dirait vers 17h “ça y est, j’ai fait mes 10 heures, à demain”, et au bout de 3,5 jours “ça y est, j’ai fait mes 35 heures, à la semaine prochaine; je suis dispo pour des heures sup si elles sont rémunérées ou récupérées en repos compensateur”

on joue évidemment sur la bonne conscience des gens pour qu’ils bossent jusqu’à deux heures du mat voire plus s’il le faut, le fait qu’une fois sur le terrain, il est difficile de laisser les enfants en plan, ainsi que sur des arguments du type “on a toujours fait comme ça”, “c’est un taff qu’on fait pour le plaisir”, “on profite des activités”, “ça nous fait des vacances aussi” (et à côté de ça, on attend bien sûr des gens de fournir un travail professionnel)

on peut voir sur des annonces, dans les critères d’un directeur “en forme même fatigué” : donc il y a bien un problème de temps de repos (je mets de côté ici ceux qui vont en boîte jusqu’au petit matin et reprenne le taff à 7h après avoir dormi 1 ou 2 heures, alors qu’ils auraient pu dormir au moins 5 heures en se couchant direct après la réunion et/ou la prépa d’animation)

par ailleurs on parle beaucoup de sécu, jusqu’à en être parfois contre-productif, or il y a une situation de base qui ne semble pas choquer grand monde : la sécu, elle est où, quand on confie des dizaines d’enfants à des gens qui sont décalqués au bout de quelques jours?

[Chetu]

younky a écrit :
– certaines structures ne changent rien et reste sur du 1/12.

En pratique je part avec des animateurs impliqués dans la structure et qui connaissent très bien les enfants, de ce fait je sais pertinemment qu’ils ne compteront pas leurs heures…

Ceci n’est pas régulier. Les animateurs en sont-ils informés ? L’organisateur compte-t-il sur leur bienveillance ou leur ignorance ?
Pour le permanent, il ne peut pas faire plus que ce que définit son contrat (35h, 39h,…). Il n a sûrement pas de travail de nuit inclus.
Dans les cas de bienveillance et du permanent, le risque n’est pas sur les revendications des employés, mais en cas de soucis : en effet le directeur et l’organisateur sont sûr de trinquer à la moindre alerte.

Les repas et le logement hors nécessité de service (en dehors du temps de travail donc) sont des avantages en nature. L’organisateur peut très bien les offrir, mais il doivent obligatoirement être déclarés et le salarié doit payer des charges sur ces avantages reçus.
Aucun moyen de locomotion n’est à prévoir.

[nico]

Bonsoir,

Nous avons eu une réunion avec différents directeurs de structures. Voici ce su’il en est ressorti.

– certaines structures ne changent rien et reste sur du 1/12..

– deux structures partent avec deux équipes, les coûts supplémentaires sont pris en charge par la structure (du moins pour cette année).

– pour notre part nous restons sur nos encadrements habituels (3 anims pour 12 chez les maters et 3 anims pour 16 chez les +de 6ans).

En théorie, nous mettrons en place un planning des animateurs afin que ceux-ci puissent s’y référer en cas de besoins. Etant permanent de ma structure j’assurerais le petits soucis de nuits.

En pratique je part avec des animateurs impliqués dans la structure et qui connaissent très bien les enfants, de ce fait je sais pertinemment qu’ils ne compteront pas leurs heures…

Par contre quelques petites interrogations :

– un permanent payé à l’heure ne peut pas faire plus de 10h par jour, pourtant en séjour…..

– Lors du repos des animateurs, l’organisateur doit t’il leur fournir le repas ? l’hébergement ? Si nous sommes en séjour en pleine campagne doit t’on leur mettre a dispo un moyen de locomotion?

Allé bonne réflexion.

A+ Nico

[rodriguez]

Tout cela me fait bien rire, mais vous êtes tous en train de vous rentrer dedans chacun essaye de convaincre l’autre ! Vous pourriez au moins vous entraider ou ceux qui parte en fevrier peuvent dire comment ils ont gerer le truc !
mais la vous parler de salaire, de mairie ….. mais en aucun cas du decret ou du repos des anim’s ! Ceux qui critique etes vous vraiment concerner par ce decret !

Vivement les avancé prévu cette semaine ! ou pas !

[sebastopol]

bonjour à tous
cette loi est un casse tete, quelqu’un pourrait me dire ce que vous mettez en place pour etre dans les clous??
merci

[crevette76]

…donc pseudo31, ta proposition, ta solution pour les animateurs en CEE, ceux qui n’ont pour toi pas à se plaindre “puisqu’ils font comme les bénévoles du resto du coeur en s’engageant”, c’est de leur donner un peu plus de sous !
à des volontaires que tu assimiles à des bénévoles, tu veux donner plus de sous ???

Mais… tu as compris de quoi on parlait ?

On parle du CEE, ce contrat qui donne un statut de volontaire, un truc bancal entre le bénévolat et le salariat ; un truc qui n’existe que pour les animateurs ; un truc qui de part sa nature implique un tas de conséquences ubuesques…

Et ta solution, c’est donc de tout laisser en l’état en augmentant de quelques euros l’indemnité.

En quoi ça résoudra le problème ?
En quoi les animateurs seront plus informés et engagés ?

Et – puisque tu dis toi même qu’ils devraient arrêter de se plaindre ces pauvres animateurs en les comparant aux bénévoles des restos du coeur – pourquoi donc ne parles tu pas de bénévolat réel pour eux ?
ça aurait au moins le mérite d’être clair.
Mais c’est peut-être ça le problème : si on leur demande clairement un engagement bénévole, combien seront-ils à donner de leur temps ?

Non, tu as raison, c’est mieux pour que les séjours puissent avoir lieu de ne pas prendre ce risque, c’est bien mieux de profiter de cet amalgame, de ce voile sur ce contrat qui a le c*l entre deux chaises et qui a le grand avantage – si on n’en dit pas trop – de laisser croire aux anims, m’enfin ils n’ont qu’à ouvrir les yeux ces benêts’ qu’ils ont juste un contrat de travail comme un autre.

LE CEE EST TOUT SAUF UN CONTRAT DE TRAVAIL COMME UN AUTRE.
et le CEE n’est pas non plus clairement annoncé comme une sorte de bénévolat.

C’est refuser de voir que ce système abuse des animateurs qui revient à les prendre pour des idiots ; pas dire que le minimim serait qu’on les informe CLAIREMENT avant de s’engager sur le statut et les implications liées et que ce contrat CEE n’est qu’une mascarade dans 99% des cas où il est utilisé.

[pseudo31]

situla a écrit :
si je comprends bien les anims de colo paieraient leur logement et leurs repas et s’ils veulent économiser, ils peuvent aller planter leur tente en dehors de la colo et faire leurs sandwichs ?
j’ai sous la main un bulletin de salaire mensuel d’une anim de CLSH : 1300.71 € nets dont je déduis 100 euros de congés payés, pour 5j de travail par semaine
ce qui fait à peu près 54 € nets par jour, les repas ne sont pas facturés bien sûr puisqu’ils font partie du temps de travail
finalement pas si radines les communes 🙂

on est loin des 27-35 € proposés en colo en général dont on ne sait jamais s’ils sont bruts ou nets d’ailleurs pour un temps de travail bien supérieur

Je ne sais pas si c’est à moi que tu réponds mais si c’est le cas je ne comprend d’ou tu sors que les anims devraient payer repas/logement. Je n’ai jamais dis ça.
Par principe et vu le fonctionnement d’une colo il est normal que ce soit pris en compte par l’employeur. Mais en même temps il est normal que ca soit pris en compte dans les salaires/indemnités.
Logement + nourriture sur la majeure partie des centre ça revient à 25/30€ par jours et par animateur soit entre 750 et 900€ par mois. Sur certains centre c’est encore plus.

Pour ce qui est des salaires en CLSH c’est bien ce que je dis. La plupart payent plus qu’en colo. Mais :

– ce sont des mairies. On sait tous que les mairies tous comme l’état aime bien claquer sans compter donc niveau gestion on peut faire mieux.
– elles ne paye que le repas du midi des anims (et encore certaine interdise les repas le midi ou le facture)
– elles ne payent ni logement ni repas du soir

Donc au final elles ne payent guère mieux leurs anims en proportion de leur dépense. N’importe quel colo/organisme pourrait passer ses anim de 25 à 50€ par jours si elle n’avait pas à les loger ni à les nourrir le soir.
Encore un truc qui n’est bien sur jamais abordé.

Et quand on sait la glandouille qu’il y a en CLSH on se dit que c’est déjà bien payé. Je balance volontairement ce “gros troll” mais vu ce que j’ai connu des CLSH je pense que je n’abuse pas.

[situla]

si je comprends bien les anims de colo paieraient leur logement et leurs repas et s’ils veulent économiser, ils peuvent aller planter leur tente en dehors de la colo et faire leurs sandwichs ?
j’ai sous la main un bulletin de salaire mensuel d’une anim de CLSH : 1300.71 € nets dont je déduis 100 euros de congés payés, pour 5j de travail par semaine
ce qui fait à peu près 54 € nets par jour, les repas ne sont pas facturés bien sûr puisqu’ils font partie du temps de travail
finalement pas si radines les communes 🙂

on est loin des 27-35 € proposés en colo en général dont on ne sait jamais s’ils sont bruts ou nets d’ailleurs pour un temps de travail bien supérieur

[pseudo31]

Oui je suis peut-être un peu brutal mais tous ce tintouin me faire rire. Enfin pas tant que ça au final…
Des solutions il en existe. Mais effectivement ici on ne parle pas de solution. On parle d’organisateur pourris, de boites à fric, d’animateurs débiles au point de ne pas savoir ce qui est bon pour eux etc…
Alors des solutions ils en existent oui, mais des solutions à quoi ?
Car quel est le problème au final ?
Moi de mon côté et loin de vouloir généraliser mon expérience mais quand je discute avec des anims sur leur conditions de travail en général ceux-ci sont contents. Après vient le problème du salaire qui est effectivement un problème majeur surtout en colonie.
Donc pour moi la plupart des anims sont contents de leur condition de travail mais voudrait être mieux payé. Jamais aucun anim ne m’a fait part de sa volonté d’obtenir des congés supplémentaires ou même des repos. En général j’ai plutôt le contraire avec des anims qui veulent bosser pendant leur congé (pas pour gagner plus mais parce qu’ils en ont envie).
D’ailleurs les questions récurrentes sur ce forum tournent toujours autour du salaire des anims mais je n’ai pas vu beaucoup de message d’anim demandant des heures de repos.
Donc là ils se battent pour quoi SUD et leurs petits copains ?
Pour rien car personne ne les suivra. Ni les parents qui s’en tape, ni les anims qui vont en colo car ils ont en rien à foutre de congés supplémentaires, ni les organisateurs. D’ailleurs pour répondre à un posts au-dessus le fait d’être suivi dans les journaux, à la télé ou dans la rue permet d’obtenir ce qu’on veut. Sans soutien aujourd’hui on n’obtient rien. Il y a peu il y avait plus de 1 million de personne dans les rues pour lutter contre la réforme des retraites et il s’est passé quoi ?
Rien la réforme est passée. Alors penser qu’avec le soutien de personne on va changer le monde ça fait sourire. Il faut vivre avec son temps un peu. Je souhaite autant et même plus que certain que les conditions des anims changent mais il faut avoir au minimum un plan d’action, récupérer des soutiens, avoir des arguments sinon on brasse du vent… comme maintenant.
Donc sans soutien on est amené à brasser du vent et c’est ce qui se passe. Super donc. Et au final on ne va même pas dans le sens des gens censé être les premiers concernés, à savoir les animateurs.
Donc si je suis mon raisonnement et que je dis que les anims n’ont qu’une envie c’est celle d’être mieux payé et qu’ils s’en tapent des congés alors on est à 100.000 lieux de leurs aspirations. Si on ajoute à cela qu’une colonie encadrée par deux équipe d’animation ou par des anims/veilleurs de nuits n’en est plus une on est encore plus barré dans du n’importe quoi.
La actuellement avec le bordel qui est foutu il va se passer quoi ? Les petites assoc vont mettre la clef sous la porte, voilà ce qui va se passer. Et les parents vont aller où ? Vers les sociétés/assoc ayant pignon sur rue, présentes sur internet et qui distribue leur catalogue à droite à gauche. Donc les grands gagnant de ce grand bordel vont être les sociétés que vous critiquez tous sur ce forum. Houa bravo vous êtes fort les gars   .
Si on ajoute que vu l’incertitude juridique qui règne (anim de nuit, veuilleur de nuit, double équipe…) les prix des séjours vont augmenter, Le salaires des anims risque également de baisser, des enfants ne pourront plus partir en vacances, et si ils partent ils seront moins bien encadré (au moins en nombre d’animateurs) on aboutit à un fiasco total puisque tout le monde est perdant au final. Non sérieusement je maintiens que ce grand bordel est du grand n’importe quoi.
Alors les solutions puisqu’on parle de cela elles sont simples. Il suffit d’augmenter le salaire des anims à 30/35€ par jours sur les colos et un peu plus sur les CLSH. Sachant que la moyenne des salaires en colo est à 27€/jours, passer à 35 ne plombera ni les organisateurs ni les parents et on aboutira à des salaires avec logement/repas équivalent au smic. Coté CLSH la plupart des salaires sont déjà de cet ordre-là. Il ne restera plus qu’à quelques communes un peu radine à payer un peu plus leurs anims.

[solleana]

Mais à côté des mastodontes souvent pointés du doigts, il y a une kyrielle d’organisateurs qui pensent différemment et agissent, avec les moyens limités qui sont les leurs, à valoriser cet engagement volontaire.

Ah bon? Et de quelle manière valorisent elles cet engagement?
Pourquoi ces gentils organisateurs ne luttent-ils pas pour la véritable reconnaissance de cet engagement en réclamant un paiement décent de leurs salariés?
De quoi se réclament les gentils organisateurs? Souvent ils veulent que les mômes défavorisés puissent partir en vacances, ils veulent que tout le monde puisse avoir accès au loisir n’est-ce pas? Mais par contre ils ne souhaitent pas lutter pour reconnaître que s’occuper de mômes n’est pas un boulot ou en engagement de trouduc mais bien un véritable boulot qui réclame réflexion, pensée, investissement et ne serait il pas plus intelligent de valoriser cet engagement en participant de l’égalité sociale des aussi pour les anims… C’est quand même une sacrée question que celle de l’absence quasi totale de mouvement de ces gentils organisateurs, surtout en cette période, pour pousser avec leurs gentils anims volontaires avec lesquels ils sont potes vers une paiement salarial légal. N’est ce pas là l’occasion historique de dire collectivement que l’animation volontaire doit être rémunérée légalement pour faire revivre “l’esprit” de l’éducation populaire…
A moins que finalement les rapports organisateurs-anims ne soient pas ceux que l’on décrit mais bien des rapports de “patron” à salarié avec sa hiérarchie, son paternalisme, son idéologie du don de soi à l’enfance…
Il faudrait d’ailleurs creuser cette question et la relier au pédagogique car l’on verrait que même chez les gentils organisateurs il ne se passe quasi rien de différent de chez le gros mastodonte que ce soit dans l’organisation pédagogique avec les mômes ou évidement dans les rapports entretenus dans l’équipe avec sa hiérarchie, son management, ses réunions à la con, son auto-évaluation libérale et ses réunions à la con…

[Quentin35]

Salut Moilapa,

ne penses-tu pas que la situation n’a plus à rien à voir : qu’entre les organisateurs de séjours d’une autre époque et les vendeurs de séjours d’aujourd’hui il n’y a plus rien à voir ?

Si la situation a évolué, c’est surtout qu’avec une indemnité de 1960 ou une indemnité de 2012, on ne fait plus la même chose. Il faudrait se pencher sur les frais que payaient les étudiants à l’époque et ce qu’ils paient aujourd’hui pour analyser les choses dans le détail. Qu’aujourd’hui, entre des loyers fous et une mutuelle qui augmente, les étudiants attendent des jobs rémunérateurs, je le comprends aisément. Le montant des indemnités en colo ne peut répondre à cela, mais ce n’est pas son objet non plus.

Quant aux vendeurs de séjours que tu décris, ils masquent une autre réalité. La plupart des organisateurs de séjours sont éclatés et pèsent économiquement bien peu. Derrière la forte communication ou la visibilité historique de certains se cachent des dizaines d’organisateurs qui ne possèdent qu’un centre, ne se sont pas éparpillés à faire des centaines de séjours différents et continuent à connaître chacun de leurs animateurs. Il est facile de tomber à bras raccourcis sur les gros, qui prêtent le flanc à la critique. Mais je ne rejoins pas les cassandres comme toi qui disent que toute l’éduc pop d’aujourd’hui est à vomir.

Ne devrait elle pas être à la charge de ceux qui emploient ces bénévoles que la formation de ces bénévoles ?????

Parmi les plus gros vendeurs de séjours, il y a aussi les plus gros vendeurs de bafa !!!

C’est déjà le cas dans beaucoup de structures.

ca aussi : est-ce que cela ne devrait pas être à la charge de ceux qui utilisent et profitent de ces engagés volontaires bénévoles ??? Et non au bénévole !

J’en parle dans mon post précédent.

sauf que ces “petites assoc” participent de ce système : elle font partie de ce système qui fait qu’une boîte comme telligo, une entreprise financièro-politique comme léo lagrnage, puissent utiliser et prospérer sur ce système de ces soi disant engagés volontaires !
elles ne peuvent s’en exclure.

Je ne suis pas d’accord. Oui, il y a bien des structures qui se sont montées avec comme seul objectif d’investir, avec des perspectives lucratives, un secteur autrefois uniquement associatif. Oui, certaines assos ont accompagné le mouvement et se sont assis sur leurs principes fondateurs. Mais encore une fois, il y a toutes les autres structures, invisibles, qui ne répondent pas aux appels d’offres, qui militent pour des choses concrètes et s’assurent de leur application pendant les séjours et qui voient autrement les parents que comme des porte-feuilles bien garnis. C’est justement parce qu’elles sont disséminées sur tout le territoire, ne sont pas impliquées dans un travail de réseau et ne savent pas vraiment communiquer qu’on ne les voit pas. Mais réformer un secteur sans prendre en compte cette réalité-là, c’est impossible.

Penses-tu vraiment que ces structures appartiennent au système que tu décris, alors que de gros CE leur ferment la porte en raison de leur singularité et que les institutions ne les convient pas aux instances de réflexion parce qu’elles ne les trouvent pas représentatives ?

[moilapa]

Salut quetin

Il faut d’ailleurs rappeler que cette indemnité existe depuis plus de cinquante ans au moins
ne penses-tu pas que la situation n’a plus à rien à voir : qu’entre les organisateurs de séjours d’une autre époque et les vendeurs de séjours d’aujourd’hui il n’y a plus rien à voir ?

voir les auteurs-historiens de l’éducation populaire pour qui l’animation socio-cul n’a plus rien à voir avec l’éducation populaire… Voir l’histoire de ces colos. Voir les plaquettes de ce que sont une majorité de ses séjours de consommation aujourd’hui.

ton discours pourrait avoir une quelconque raisonnance sur des sites pour parents qui cherchent de la colo pour leur mîome, pas sur un site d’animateurs.

- elle a pour but, pour les animateurs en formation, de financer leur BAFA. Parce qu’il en coûte environ 1000 euros pour la formation générale et l’approfondissement
Ne devrait elle pas être à la charge de ceux qui emploient ces bénévoles que la formation de ces bénévoles ?????

Parmi les plus gros vendeurs de séjours, il y a aussi les plus gros vendeurs de bafa !!!

elle permet à chaque animateur de se constituer sa propre documentation ou d’acquérir son propre matériel.
ca aussi : est-ce que cela ne devrait pas être à la charge de ceux qui utilisent et profitent de ces engagés volontaires bénévoles ??? Et non au bénévole !

Mais à côté des mastodontes souvent pointés du doigts, il y a une kyrielle d’organisateurs qui pensent différemment et agissent, avec les moyens limités qui sont les leurs, à valoriser cet engagement volontaire.

sauf que ces “petites assoc” participent de ce système : elle font partie de ce système qui fait qu’une boîte comme telligo, une entreprise financièro-politique comme léo lagrnage, puissent utiliser et prospérer sur ce système de ces soi disant engagés volontaires !
elles ne peuvent s’en exclure.

Et ce discours n’a de sens dans une structure qui fait si peu de séjour que ceux qui ont pensé l’idéologie de là, peuvent savoir qui sont chacun des animateurs (animateurs formés réellement, parti-prenante de cette idéologie)

Au delà, on est dans de la boîte à vendre du séjour : où ceux qui ont imaginé cette idéologie (si elle existe) ne sont pas sur le terrain, ne peuvent bosser avec les anim’ en “co-organisant tel séjour. N’ont aucune possibilité de savoir si il y a adéquation entre cette idéologie de départ et la réalité de ce qu’il se passe sur le terrain.

Là, on est dans un système où il faut tant d’animateurs pour remplir tant de colos, où l’on recrute des gens que l’on ne connait pas, qui n’ont pas besoin de partager une idéologie qui de toute façon n’existe que sur papier, pour répondre aux attentes de Jets dont tout le monde se fout.

On est dans un secteur marchant qui n’a d’autre objectif de vendre.
ta boîte comme toutes les autres.

[Quentin35]

Bonjour,

ectoplasme a écrit :
pourquoi tous les postes actuellement proposés en CEE (légalement ou pas d’ailleurs) ne devraient-ils pas tout simplement être assurés par des bénévoles?

Parce qu’à mon sens, l’indemnité perçue répond à plusieurs nécessités :

– elle est une des formes de reconnaissance symbolique de l’engagement militant des animateurs. Ce n’est pas la seule, mais c’en est une. Il faut d’ailleurs rappeler que cette indemnité existe depuis plus de cinquante ans au moins (voir l’article d’A. GHENO dans VEN de juillet 2011).

– elle a pour but, pour les animateurs en formation, de financer leur BAFA. Parce qu’il en coûte environ 1000 euros pour la formation générale et l’approfondissement, et parce que les aides publiques au financement du BAFA ne représentent qu’environ 30% du coût total de la formation, l’indemnité perçue en séjours de vacances agit comme un levier important pour que les animateurs réalisent en entier leur parcours de formation et non abandonnent en cours de route.

– elle permet à chaque animateur de se constituer sa propre documentation ou d’acquérir son propre matériel. S’il est bien sûr du ressort des organisateurs de participer à la formation continue de leurs équipes par la mise à disposition de ressources, il ne faut pas oublier que beaucoup d’animateurs passent d’un organisateur à l’autre au fil des années. Ils ne sont pas liés – et c’est heureux, puisqu’il s’agit bien d’animation volontaire ! – avec un organisateur et doivent pouvoir se former librement. A titre personnel, c’est avec l’argent gagné sur mes premières colos que j’ai commencé à lire des revues sur l’animation et à acheter du matériel pour tester des activités que je proposais ensuite en colos.

Voilà pourquoi l’indemnité se doit d’être maintenue. Cela n’exclut pas de réfléchir à sa revalorisation puisqu’au fil des années, elle semble ne pas avoir suivi la hausse du coût d’une formation BAFA. Mais ne jurer que par le bénévolat, c’est de la provocation.

Evidemment, on pourra objecter que cette vision ne vaut pas pour tous les organisateurs, qui voient davantage leurs animateurs en salariés et non en volontaires. Je ne nie pas les abus existants et qui ont été relevés avec justesse sur ce fil de discussion. Mais à côté des mastodontes souvent pointés du doigts, il y a une kyrielle d’organisateurs qui pensent différemment et agissent, avec les moyens limités qui sont les leurs, à valoriser cet engagement volontaire.

[ectoplasme]

moilapa a écrit :
moi je trouve ça très cohérent : voilà ce que répond bidule à ces centaines de milliers de jeunes qui veulent se faire un peu de thunes l’été : vous n’avez qu’à faire comme les volontaires des restau qui ne demande rien, eux…

bon, d’accord, les restau, au contraire des vendeurs de colo, ne vendent pas leur marchandise mais la distribue gratuitement…. Ne paie pas grassement leurs pontes… ne pense pas toute leur com’ agressif sur “comment prendre des parts de marché aux concurents”….

Bien vu, j’avais zappé de mentionner cet élément : là où je fais du bénévolat, mon action bénévole (et ponctuelle, en fonction de mes disponibilités, quand je le décide, parce que j’ai pas que ça à faire) permet de réduire considérablement les tarifs pour les gens, voire permet la gratuité.
Et quand j’ai fait du bénévolat pour quelques séjours, les jeunes n’ont presque rien payé, et j’avais des journées beaucoup plus cool car l’effectif d’encadrement n’était pas calculé au plus serré.

Si un restau fait payer ses repas, il va pouvoir les faire servir par des bénévoles?

Y a vraiment toujours personne pour répondre à la question déjà plusieurs fois posée par plusieurs personnes : si on suit vos arguments, pourquoi tous les postes actuellement proposés en CEE (légalement ou pas d’ailleurs) ne devraient-ils pas tout simplement être assurés par des bénévoles?

[moilapa]

moi je trouve ça très cohérent : voilà ce que répond bidule à ces centaines de milliers de jeunes qui veulent se faire un peu de thunes l’été : vous n’avez qu’à faire comme les volontaires des restau qui ne demande rien, eux…

bon, d’accord, les restau, au contraire des vendeurs de colo, ne vendent pas leur marchandise mais la distribue gratuitement…. Ne paie pas grassement leurs pontes… ne pense pas toute leur com’ agressif sur “comment prendre des parts de marché aux concurents”….

Pour ceux qui prendrait le train en marche : de quoi on parle ici ?

On échange sur le CEE (contrat d’engagement éducatif) : c’est le contrat qu’il y a de grandes chances que l’on vous propose si vous envisagez de faire une colo :

attention !!! Ce n’est pas un contrat salarié : même si votre recruteur n’a en rien expliqué la chose, il s’agit de bénévolat, de “volontariat” appellent-ils ça pour mieux vendre cette arnaque… avec un défraiement ridicule qui tient lieu d’aumône (ils aiment bien ça : faire la charité aux indigents)

il existe d’autre type d’animations, par exemple dans les villages vacances, qui échappent à ce système frauduleux. où vous serez payés à peu près crorrectement, pour le même travail d’animation (avec des taux horaires moindre)

c’est le même travail auprès d’enfants. Avec une paie cette fois.

[matw25]

Oui, sincèrement je dois avouer n’avoir jamais lu une argumentation aussi bancale car comparé les Restos du Coeur aux animateurs de centre de vacances c’est vraiment plus que tiré par les cheveux.

En effet, tu parles d’un engagement, comme cela a été dit par ectoplasme, à court terme contre un engagement sur un plus long terme comme un centre de vacances qui pour certains s’apparentent à du bénévolat en entreprises (le rêve quoi?).

Je ne vais pas continuer à reprendre ce qu’a très bien dit ectoplasme mais par contre je partage le pessimisme sur les conditions de travail et sur ce que va apporter cette action comment souvent dit sur les conditions salariales car la dérogation au code du travail en terme de rémunération ne semble pas attaquable et que je redis encore que cette histoire n’a eu comme effet d’attaquer les centres de vacances les plus modestes sans réel apport après si cela vient à déboucher sur une vraie refonte je reconnaitrai mes erreurs mais je n’y crois pas vu comment la tendance est à l’entassement et le contexte d’une campagne politique.

[ectoplasme]

Je n’ai pas tout lu, tellement je trouve que ça tombe bas et tellement le disours et le mode d'”argumentation” sont à gerber.

Juste deux remarques :

– si les journaux ne parlent pas de quelque chose pendant plus de deux jours, alors on doit en déduire que ça n’intéresse personne???????????
Par exemple, les journaux ne parlent pas de la convention collective de la métallurgie, donc ça n’intéresse personne? Comment ça, ça intéresse les gens qui travaillent sous cette convention? bizarre

– on peut donc affirmer en leur nom que l’ensemble des animateurs se fichent de leur rémunération, et plus généralement de leurs conditions de travail (amplitude journalière, temps de repos, etc.)
Vu de mon taff (hors animation), vous êtes vraiment bizarres les anims. Dans mon secteur, et comme dans tous les autres secteurs que j’ai cotoyés, tout le monde se préoccupe de sa fiche de paye, et des conditions de travail en général.

Je réitère ma question : pourquoi est-ce que vous n’êtes pas bénévoles pour mener à bien vos projets, comme les scouts par exemple? Y vraiment un truc qui m’échappe en terme de logique (en plus du nombre de pages de ce fil, pour un sujet qui n’intéresse personne)

Pour info aussi : les bénévoles des restau du coeur ou autre donnent bénévolement quelques heures de leur temps, en dehors de leur travail, à leur guise; ils n’enchaînent pas 3 semaines avec un rythme effréné, ils choisissent les crénaux-horaires de leurs interventions, ils peuvent dire “tel jour je suis pas dispo”; bref je ne vois pas vraiment le rapport avec les anims en colo

edit : si l’Etat ne soutient pas un groupe de gens, alors ça signifie que ces gens ont tord?
Ils sont vraiment trop cons tous ces pauvres, tous ces gens qui ont des problèmes de logement, tous ces gens qui n’ont pas accès aux loisirs, tous ces gens qui se nourrissent mal, tous ces gens qui ont une vie de merde.
En fait, je viens de comprendre, c’est juste parce que ça n’intéresse personne et qu’ils ont tord. Alors que les riches qui n’ont pas ce type de problème, eux ils ont raison et donc l’Etat les soutient. CQFD

Comment on fait pour changer d’pays? 🙁

[crevette76]

pseudo31 a écrit :
Non le sujet n’intéresse personne.

Intéressant donc de t’obstiner à poster ici…
“ça ne m’intéresse pas mais je vais créer un profil sur planetanim pour aller poster le 523eme post du fil parlant de ce sujet dont tout le monde ici se fiche et dont personne ne parle”
Et raison de plus pour ne pas t’enflammer : si encore le sujet te passionnait, on pourrait penser que c’est pour ça que tu dérapes, ça arrive quand on parle avec passion, quand on veut défendre des opinions fortes, mais non, en fait tu t’en fiches complètement… mais tu dérapes quand même.
ça doit être “drôle” la vie de tous les jours avec toi :
– tu insultes la boulangère quand tu vas acheter du pain parce que “ça n’intéresse personne” que tu préfères du pain complet au pain blanc ?
– tu vas distribuer des tracts orduriers sur la ratp aux usagers du métro parce que tu ne prends jamais les transports en commun et que tu te fiches complètement des horaires de passage dans ton quartier ?
– etc, etc…

Donc bon, pour le reste de ton message, je t’invite à lire ma réponse dans l’autre fil (cliques sur la phrase bleue dans mon précédent post te répondant) et éventuellement t’y exprimer.

Sinon nous n’avons toujours aucune proposition de ta part, venant de quelqu’un qui reproche aux “pucelles effarouchées” (d’ailleurs je ne vois pas le rapport entre ce qualificatif et le débat, ‘faudrait m’expliquer à l’occasion) de ne faire que brailler sans argumenter ni proposer c’est un peu contradictoire non ?

Que penses-tu par exemple de tout simplement proposer aux animateurs d’ACM d’être de vrais bénévoles ?

Et les bénévoles des restau du cœur, pourquoi ils manifestent pas pour être payé ? Et ceux du Sidaction ? Et tous les autres ? Pourtant ils sont bénévoles depuis toujours. Ils sont encadrés par des salariés lambda, alors pourquoi ils ne demanderaient pas un salaire ?

Ben peut-être justement parce que ce sont EUX des BENEVOLES.
Le CEE ce n’est pas un statut de bénévole qu’il ouvre, mais de volontaire ; c’est un des points cruciaux du débat, si tu t’intéressais aux propos arguments plutôt qu’aux personnes , tu l’aurais déjà lu quelquepart dans ces 53 pages…

Alors, qu’en penses-tu ?
Il se passe quoi si on bascule tous les CEE en bénévolat ?
Moi je ne suis pas certaine que tous les animateurs diront juste “ah ben ok, je m’engageais déjà avant donc no soucy”…

[pseudo31]

Non le sujet n’intéresse personne.

Les animateurs n’ont absolument pas pris parti, les directeurs, les parents et les organisateurs non plus. Les arguments des “anti-cee” sont totalement bidon autant ici qu’à l’assemblée nationale.
A l’assemblée ils essayent de faire “proche du peuple” et ici ils critiquent à la fois ceux qui font les lois bidons qui font le CEE et ceux qui les ont fait auparavant.
Du gros pipeau. Aucune idée pour sortir du problème. Aucune proposition à part gueuler.
Des grands gamins qui font passer le milieu de l’animation pour des gros cons.
Pourquoi le débat autour du CEE n’a fait que deux jours dans les journaux ?
Pourquoi on n’en parle déjà plus ?
Je vous laisse répondre à la question mais bon c’est très simple de comprendre au final vu la mentalité des gens censés défendre les animateurs.
Les seuls qui braillent sur ce thread sont des pucelles effarouchées qui découvrent que depuis plus de 50 ans l’animation est basée sur le volontariat et qui veulent du jour au lendemain devenir des salariés en faisant chier leur monde. Et les bénévoles des restau du cœur, pourquoi ils manifestent pas pour être payé ? Et ceux du Sidaction ? Et tous les autres ? Pourtant ils sont bénévoles depuis toujours. Ils sont encadrés par des salariés lambda, alors pourquoi ils ne demanderaient pas un salaire ?
Bah excusez du peu mas avec ce genre de méthode vous allez droit dans le mur et c’est ce qui se passe actuellement. Vous allez droit dans le mur. Vous n’avez aucun soutien. Les parent ne vous soutiennent pas, les animateurs eux même ne vous soutienne pas et les organisateurs non plus. L’état n’en parlons pas non plus.
En gros vous êtes seuls à gueuler dans le désert incapable de récupérer un moindre petit bout d’opinion publique. Pathétique. Du grand n’importe quoi.

[crevette76]

Ben voilà : c’est “rigolo”, personne ne rebondit sur l’hypothèse proposée pourtant plusieurs fois ici de proposer le bénévolat pur et simple aux animateurs…
pourquoi ?
peur qu’ils ne soient pas asse nombreux à vouloir s’engager ?
ben pourtant en CEE il parait qu’ils s’engagent tous en connaissance de cause… on m’aurait menti ? :titille:

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