Salut à toi, Crevette76,
La place de l’individu au sein d’une collectivité, ce n’est pas quelquechose qui importe dans les projets péda des séjours ?
Bien sûr. Seulement, un souffre douleur (exemple d’individu) aura dans le PP une place d’égal aux autres et dans la réalité …
“La place de l’individu au sein de la collectivité” est une chose dont on peut dire ce qu’on veut sur le papier. Sur le terrain, on est parfois impuissant (Manque d’effectif …) pour la contrôler.
Al
La place de l’individu au sein d’une collectivité, ce n’est pas quelquechose qui importe dans les projets péda des séjours ?
Salut à toi, C_o_k_84,
Donc, pour faire grandir les jeunes dans notre société, on les sépare… comme ca on est certains que quand ils seront grands, ils connaitront bien la différence et ils pourront bien vivre en société…
Est ce que tu crois qu’un minôt malmené par ses chers camarrades va grandir harmonieusement au milieu d’eux.
Bon, ma visions des choses n’est pas la tienne Al… perso, quand un groupe se moque d’un jeune, ben il n’est pas question que le jeune soit déplacé, je cherche plutôt la solution pour que le groupe arrete, quite à l’extreme, à virer un des bourreaux…
Moi aussi, j’aimerais choisir cette solution. Hélas, elle est impossible. En défendant la victime d’un rejet collectif, la personne se met le groupe à dos et ça peut devenir très vite impossible. J’ai déjà essayé.
Al
Mouais…
Donc, pour faire grandir les jeunes dans notre société, on les sépare… comme ca on est certains que quand ils seront grands, ils connaitront bien la différence et ils pourront bien vivre en société…
Bon, ma visions des choses n’est pas la tienne Al… perso, quand un groupe se moque d’un jeune, ben il n’est pas question que le jeune soit déplacé, je cherche plutôt la solution pour que le groupe arrete, quite à l’extreme, à virer un des bourreaux…
Salut à toi, Oorayse,
Décidément, je n’arriverai jamais à te cerner AL !
Tu as la prétention d’y arriver? Lot of Laugts.
Contente toi de cerner que j’écris.
Comment peut on imaginer des ACM composés que de minorités ? C’est réducteur au possible, ça dénote un fatalisme déconcertant.
Quand les minorités souffrent, je veux faire ce qui est possible. J’ai abandonné les croyances naïves,les espérances béates, l’idéalisme rêveur, l’enthousiasme immature …
Bien sûr que c’est réducteur, mais, ce qui compte, pour moi, c’est la protection de ces minorités contre les comportements humains des autres. Oui, c’est du fatalisme déconcertant, mais, on ne peut rien contre la nature humaine, contre ces minôts qui prennent du plaisir à faire souffrir ces minorités. Cf, mon exemple du gosse atteint de la chorée citée. Si mon zorganisateur me donnait les moyens, Je verrais les choses autrement.
Je sais qu’on nage en pleine politique sécuritaire et communautariste mais lire ça ici ça me désole !
Je suis désolé que cela te désole.
Le communautarisme peut être positif.
C’est à un point où je n’arrive même plus à savoir si tu plaisantes ou non, si je tombe dans (ton) panneau ou non mais je m’inquiète de ces propos qui pourraient avoir une lecture premier dégrè pour les utilisateurs de ce forum !! Je te laisse le bénéfice du doute mais sincèrement….je doute !!!
Dans le post, il n’y a aucune plaisanterie.
Pour moi, ce qui est fondamental, c’est d’éviter tous les préjudices causés à autrui. Donc, je suis d’accord pour les tous les brassages sociaux, culturels, ethniques, raciaux …
Mais, si ces brassages font que se retrouvent ensemble des bourreaux et des victimes, je tiens à ce que les victimes puissent:
– ne plus y être dedans en y sortant.
– ne pas y être dedans en n’y entrant pas
J’espère que les utilisateurs du Forum feront une lecture avec intelligence.
De fait (histoire de se marrer !!!), je propose des ACM pour ceux qui ont des grandes oreilles et qui souffrent du regard des autres, et pis (allons y gaiement) de séjours de vacances pour les enfants sans papiers scolarisés ou encore pour les “Roland” qui chantent toujours la même chanson !!!!
Pourquoi pas?
Je suis aussi pour, s’ils en subissent un quelquonque préjudice.
Al
[/quote]
Un ACM doit être adapté au public qui va y venir.
On doit créer toutes sortes d’ACM:
– des ACM où des ados avides de culture y vienne pour étancher leur soif
– des ACM qui accueillent exclusivement des minorités que la majorité persécute parfois: homosexuels, victimes de la grossophobie, ados porteurs de troublesde la santé ou de handicaps qui créent l’ostracysme des autres*, …
La liberté doit s’exprime, tant qu’il n’y a personne qui en subit un quelquonque préjudice.
* A mon dernier SV, un préado atteint de la chorée Gilles de Tourette était malmené par ses chers camarrades (Je lui ai proposé de venir avec le groupe des petits, il a accepté sans hésitation, pourtant ceci lui a fairt perdre plusieurs activités.) Et tutti quanti.[/quote]
Décidément, je n’arriverai jamais à te cerner AL !
Autant des fois tu as un cynisme qui me fait sourire, autant des fois (c’est malheureusement plus fréquent !) je te trouve naze au plus haut point !
Comment fais tu pour avoir autant d’ambivalance et de contraddiction ? : tantôt tu dénonces “le sectarisme” (cf post dans ce topic et ton laiüs sur la liberté) et tantôt tu le prônes !!!
Comment peut on imaginer des ACM composés que de minorités ? C’est réducteur au possible, ça dénote un fatalisme déconcertant (l’exemple de l’enfant atteint du syndrôme Gilles de la Tourette est aussi déconcertant que minable !)?
Je sais qu’on nage en pleine politique sécuritaire et communautariste mais lire ça ici ça me désole ! C’est à un point où je n’arrive même plus à savoir si tu plaisantes ou non, si je tombe dans (ton) panneau ou non mais je m’inquiète de ces propos qui pourraient avoir une lecture premier dégrè pour les utilisateurs de ce forum !! Je te laisse le bénéfice du doute mais sincèrement….je doute !!!
De fait (histoire de se marrer !!!), je propose des ACM pour ceux qui ont des grandes oreilles et qui souffrent du regard des autres, et pis (allons y gaiement) de séjours de vacances pour les enfants sans papiers scolarisés ou encore pour les “Roland” qui chantent toujours la même chanson !!!!
Salut à toi, XXYYZZ
Ici encore pourquoi ne pas alterner les activités et la façon de les choisir et de les organiser ?
Arrétons d’être autoritaire, entier et strict.
Je me rèpéte , mais tant pis. Un ACM doit avoir, à la fois, un aspect éducatif et un aspect ludique.
On peut tres bien visiter un musée puis s’éclater sur la plage où dans une boum le lendemain!
De plus tout le monde n’est pas obligé de visiter le musée.
J’ai déjà fait des centres où des jeunes ne voulaient pas aller à la plage.
Bien sur on insiste un peu, mais c’est tout! Ensuite c’est une question d’organisation.
Un ACM doit être adapté au public qui va y venir.
On doit créer toutes sortes d’ACM:
– des ACM où des ados avides de culture y vienne pour étancher leur soif
– des ACM qui accueillent exclusivement des minorités que la majorité persécute parfois: homosexuels, victimes de la grossophobie, ados porteurs de troublesde la santé ou de handicaps qui créent l’ostracysme des autres*, …
La liberté doit s’exprime, tant qu’il n’y a personne qui en subit un quelquonque préjudice.
Al
* A mon dernier SV, un préado atteint de la chorée Gilles de Tourette était malmené par ses chers camarrades (Je lui ai proposé de venir avec le groupe des petits, il a accepté sans hésitation, pourtant ceci lui a fait perdre plusieurs activités.) Et tutti quanti.
Salut la Foule,
XXYYZZ a écrit:
Al-Batros a écrit:
En d’autre termes, est-ce que les objectifs de nos projets ne peuvent être approchés que par l’activité en elle-même ou est-ce que la manière de choisir ou pas l’activité, de la négocier, de la plannifier n’est pas elle aussi un moyen d’accéder à certains objectifs ?
Al Batros n’a jamais écrit ça.
Mon post a été édité par XXYYZZ ????
Al
En d’autre termes, est-ce que les objectifs de nos projets ne peuvent être approchés que par l’activité en elle-même ou est-ce que la manière de choisir ou pas l’activité, de la négocier, de la plannifier n’est pas elle aussi un moyen d’accéder à certains objectifs ?
J’ai envie de répondre: les deux mon commandant. On peut, le plus souvent préférer le deuxième choix, mais de temps en temps proposer des activités où le jeune s’éclate, et l’aspect pédagogique est moins important. A condition bien sur, que cela ne soit pas généralisé.
Que veulent nos ados?
Qu’on leur propose l’activité qu’ils veulent directement? Ou qu’on les fasse travailler sur l a manière de choisir ou pas l’activité, de la négocier, de la plannifier?
Ici encore pourquoi ne pas alterner les activités et la façon de les choisir et de les organiser ?
Arrétons d’être autoritaire, entier et strict.
Je me rèpéte , mais tant pis. Un ACM doit avoir, à la fois, un aspect éducatif et un aspect ludique.
On peut tres bien visiter un musée puis s’éclater sur la plage où dans une boum le lendemain!
De plus tout le monde n’est pas obligé de visiter le musée.
J’ai déjà fait des centres où des jeunes ne voulaient pas aller à la plage.
Bien sur on insiste un peu, mais c’est tout! Ensuite c’est une question d’organisation.
Allez salut
Salut la Foule,
Proposer un séjour culturel à des ados en vacances est une erreur fondamentale pour ne pas dire une aberration : sans doute est-ce le résultat d’une dérive éducative, une tendance qui consiste à singer le système éducatif (séjours linguistiques, séjours scientifiques, séjours révisions…). Cela devrait rester le rôle de l’école, du collège, du lycée que de proposer des voyages scolaires dans lesquels les élèves iront se cultiver, apprendre, étudier en dehors de leur cadre habituel, en France ou à l’étranger…
Ca, c’est une ineptie.
Toutefois, il est à noter que cela est vrai pour bon nombre d’ados qui ont des besoins humains ou animaux.
Il y a des ados qui ont soif d’apprendre, donc il est juste et bon de créer des ACM pour eux.
La mission des organisateurs de vacances, tout aussi noble, devrait avoir l’ambition d’être différente et complémentaire. Le temps des vacances doit être pour les jeunes un espace de liberté, de repos, de création, d’expériences nouvelles, de rencontres, de détente …
Fornication? Beuverie? …
Et certainement pas un temps de plus voué à l’éducation forcée, à l’apprentissage de règles, à l’activité contrainte…
T’es sûr qu’il y a bien contrainte?
Cette conception des vacances utiles qui s’est insidieusement installée depuis deux ou trois décennies est à l’exact opposé d’une conception libertaire pour laquelle les vacances permettent de tenter des expériences nouvelles, braver des interdits, vivre le farniente (grasse matinée, aucune activité déterminée…), s’essayer à des activités créatives, artistiques, sportives ou ludiques, du temps pour les relations entre ados (séduction, tendresse…), discuter, flâner, rêver…
Tu crois que cette conception des vacances s’est développée sur un terrain hostile à celle-ci?
Tu crois que les ados veulent TOUS ta conception libertaire ou tu aimerais qu’ils l’aient?
Tu crois que les vieux de ces jeunes vont partager ton amour fou pour cette conception libertaire?
Alors, bien sûr, on rétorquera que les ados choisissent le séjour en toute connaissance de cause. Certes. Mais le séjour est choisi par les ados sur un grand nombre d’autres critères : la destination, les dates, le nombre de places restantes, les copains que l’on va y retrouver…
Tu es sûr de ces critères?
Le choix est somme toute assez limité. Alors on espère qu’il n’y aura pas trop de musées à visiter…et qu’on aura sûrement le temps de s’amuser avec les copains.
Ben ouè, les musées …
Mais, y’a d’autres trucs ….
Finalement, ils s’inscrivent quand même.
Mais si de tels séjours n’étaient pas proposés ce serait tellement plus simple.
Quel sectarisme!
Taka ne pas proposer ta candidature pour de tels ACM et laisser la liberté aux ados de faire comme ils le sentent.
Al the Vicious
En d’autre termes, est-ce que les objectifs de nos projets ne peuvent être approchés que par l’activité en elle-même ou est-ce que la manière de choisir ou pas l’activité, de la négocier, de la plannifier n’est pas elle aussi un moyen d’accéder à certains objectifs ?
Que veulent nos ados?
Qu’on leur propose l’activité qu’ils veulent directement? Ou qu’on les fasse travailler sur l a manière de choisir ou pas l’activité, de la négocier, de la plannifier?
Réflexion à propos de la mission des acteurs de l’éducation populaire
Proposer un séjour culturel à des ados en vacances est une erreur fondamentale pour ne pas dire une aberration : sans doute est-ce le résultat d’une dérive éducative, une tendance qui consiste à singer le système éducatif (séjours linguistiques, séjours scientifiques, séjours révisions…). Cela devrait rester le rôle de l’école, du collège, du lycée que de proposer des voyages scolaires dans lesquels les élèves iront se cultiver, apprendre, étudier en dehors de leur cadre habituel, en France ou à l’étranger… La mission des organisateurs de vacances, tout aussi noble, devrait avoir l’ambition d’être différente et complémentaire. Le temps des vacances doit être pour les jeunes un espace de liberté, de repos, de création, d’expériences nouvelles, de rencontres, de détente … Et certainement pas un temps de plus voué à l’éducation forcée, à l’apprentissage de règles, à l’activité contrainte… Cette conception des vacances utiles qui s’est insidieusement installée depuis deux ou trois décennies est à l’exact opposé d’une conception libertaire pour laquelle les vacances permettent de tenter des expériences nouvelles, braver des interdits, vivre le farniente (grasse matinée, aucune activité déterminée…), s’essayer à des activités créatives, artistiques, sportives ou ludiques, du temps pour les relations entre ados (séduction, tendresse…), discuter, flâner, rêver…
Alors, bien sûr, on rétorquera que les ados choisissent le séjour en toute connaissance de cause. Certes. Mais le séjour est choisi par les ados sur un grand nombre d’autres critères : la destination, les dates, le nombre de places restantes, les copains que l’on va y retrouver… Le choix est somme toute assez limité. Alors on espère qu’il n’y aura pas trop de musées à visiter…et qu’on aura sûrement le temps de s’amuser avec les copains. Finalement, ils s’inscrivent quand même.
Mais si de tels séjours n’étaient pas proposés ce serait tellement plus simple.
crevette76 a écrit:
Est-ce l’activité qui apporte le support péda, ou bien doit-on avoir une démarche péda qui amènera à faire telle ou telle activité ?
En d’autre termes, est-ce que les objectifs de nos projets ne peuvent être approchés que par l’activité en elle-même ou est-ce que la manière de choisir ou pas l’activité, de la négocier, de la plannifier n’est pas elle aussi un moyen d’accéder à certains objectifs ?
Pour ce qui est des questions pratiques omiomy, est-ce uniquement une question de moyens financiers ?
En répondant directement je ne suis pas très pédagogique, mais tant pis. Je suis horripilé, lorsque je vois dans las journaux (je ne sais pas si c’est pareil en métropole), des reportages sur les accueils de vacances qui décrivent une liste énorme d’activités. Eh allez! Plus y en a, plus c’est bon!
Il y a évidemment quelques rares exeptions.
Pas un mot sur les objectifs, sur l’approche, sur l’organisation, sur la place des jeunes dans le choix et l’organisation etc etc.
Quant à la question des moyens, cela entre en ligne de compte, mais bien sur il n’y a pas que cela.
En tout cas je répète mon point de vue: il faut trouver un équilibre entre les aspects ludiques et éducatifs des ACM. Essayons de montrer aux parents que l’aspect garderie n’est pas le plus important.
Allez ciao et A+
c_o_k_84 a écrit:
Actuellement, les centres d’accueil se vendent aux familles non pas par leur projet éducatif, mais pour les activités vécues… en oubliant, me semble-t-il, trop souvent ce coté éducatif.
(…)
Comment en donnant le droit de rien faire à un jeune peut-on “éduquer” un enfant ?
Je m’interroge…
N’est-ce pas un peu contradictoire ce que tu dis..?
D’une part tu sembles trouver dommage que les séjours soient choisis par leur contenu annoncé (karting, eaux vives, thème… thème ?… ben oui ! 😀 ) en lieu et place de critères plus importants comme les objectifs péda et la manière de tendre vers ces derniers…
D’autre part, tu sembles penser que permettre à un enfant de ne rien faire (et donc de bousculer ce planning pré-vendu, ce planning marketing qui s’approche de la consommation “bête et méchante” plus que d’une quelconque démarche péda) c’est lui offrir un séjour sans aucun apport péda…
Est-ce l’activité qui apporte le support péda, ou bien doit-on avoir une démarche péda qui amènera à faire telle ou telle activité ?
En d’autre termes, est-ce que les objectifs de nos projets ne peuvent être approchés que par l’activité en elle-même ou est-ce que la manière de choisir ou pas l’activité, de la négocier, de la plannifier n’est pas elle aussi un moyen d’accéder à certains objectifs ?
Pour ce qui est des questions pratiques omiomy, est-ce uniquement une question de moyens financiers ?
Excusez moi d’aller sur un côté un peu pratique…
Avez vous les moyens humains et matériels de mettre en application ce que vous affirmez comme nécessaire du point de vue pédagogique (objectifs en adéquation avec le public, choix de l’enfant).
Et si oui vous a-t-il été permis d’avoir des moyens pertinents, efficaces pour travailler sur le long terme?
Je m’interroge là dessus car j’ai l’impression que comme chez nos amis éducateurs, je pense qu’il y a beaucoup de paroles, de théories dans les hautes sphères (organismes, Etat français, certains animateurs bref…tout ce que va pouvoir remarquer un jeune pour peu d’actes derrières (dévalorisation et non soutien des acteurs sociaux, moyens peu efficiens, c’est à dire insuffisants et donc à quequepart gâchés) .
A un moment donné, il faut que les institutions, les fédérations, tout système qui fait tourner la machine s’arrêtent pour lever la tête pour s’informer de la situation par soi même (et pas par la télé ou les opinions des autres) et non pas se voiler les yeux avec des mesurettes et ajouter aux phrases du genre c’est pas nous c’est les autres. Je déplore le fait que l’éducation populaire et l’Education même soit devenu un buziness. Cela s’illustre par le fait que l’Etat se désengage et qu’on fait donc appel soit à des profs particuliers, soit à des organismes privés de vacances, soit à des centres spécialisés privés pour “parquer” certaines catégories. PFFFFF! C’est grave. Où sont les valeurs dans tout ça! Bref…
Mettons les bons moyens (en terme de compétences, de formation, d’évaluation, d’efficience même si on veut) pour accorder nos violons sur ce qu’on veut comme société.
Je veux bien croire en la cohésion sociale si chaque individu et surtout en premier lieu les instances décisionnelles et qui que ce soit qui a un pouvoir (donc surtout le monde des adultes/citoyens qui se revendiquent comme tels) se met face à ses responsabilités .
Soyons cohérents sans négligences et nos objectifs éducatifs s’en porteront mieux.
Il faut tirer ça vers le haut, s’il y a des erreurs, elles sont humaines. Le souci c’est déjà savoir ce qui ne va pas.
L’enjeu c’est plus de cohésion dans notre société.
Le temps c’est de l’argent et pourtant on en met très peu dans ce qui en prend beaucoup. Qui a dit que ce serait facile?
Je reviens sur le droit à ne rien faire…
Je suis tout a fait conscient de la nécessité, dans l’éducation, de laisser l’enfant ne rien faire, mais, je suis persuadé que ca s’organise…
Dire à un enfant qui ne veut pas participer à une activité, c’est un peu renoncer au coté educatif de cette activité…
“Maintenant, si un enfant en particulier ne participe jamais aux activités, c’est que tu n’as pas su trouver l’accroche et par conséquent, c’est à toi de te remettre en question.”
Completement d’accord…
Il est vrai que le passage du projet éducatif au projet pédagogique est délicat. Dans le premier il suffit d’énoncer des grands principes, des directions vers lesquelles ont va tendre et bien souvent, ces projets ne sont pas très travaillés et peu lus par les équipes chargées de les mettre en vie. Dans le second, ça se complique car il s’agit d’imaginer les moyens d’aller vers la réalisation des objectifs.
Alors bien sûr, lorsque l’on se donne pour objectifs “l’autonomie”, “la participation” (exemples parmi d’autres) et que l’on ne réfléchit pas à ce que l’on entend par là, le risque est grand de mettre en place un fonctionnement, des activités en contradiction totale avec les objectifs.
Un exemple : CV maternel, objectif de développement de l’autonomie, des placards en hauteur obligent l’enfant à demander à l’adulte d’attraper les vêtements de la journée. Cherchez l’erreur.
c_o_k_84 a écrit:
”Comment en donnant le droit de rien faire à un jeune peut-on “éduquer” un enfant ?
Je m’interroge…:cass:
En ayant précisé dans son projet ce que l’on connaît de l’enfant en question et ce que l’on souhaite lui apporter. Si il s’agit de calibrer un individu prêt à rentrer dans tout moule qui lui sera proposé, alors effectivement il est impossible de l’éduquer en lui permettant de ne rien faire.
Si il s’agit de permettre à chacun de se construire en tant qu’individu comme en tant que citoyen, capable de réflexion, de distanciation, de prise de position personnelle…, alors la possibilité de ne rien faire s’impose vite comme une évidence.
Chacun à ses options éducatives et la plupart sont respectables, ce qui me gêne le plus est le manque de cohérence entre les idées et la pratique. Le projet éducatif et le projet pédagogique.
c_o_k_84 a écrit:
Par exemple une phrase relevé, parmis d’autre, sur un autre fil :
“je n’impose pas la participation aux activités, on pallie à ce problème en mettant l’enfant dans une situation où il n’aura pas l’impression de participer à l’activité (ou plutôt le sentiment d’être à l’extérieur de celle ci) (jeu: arbitre, comptage des points, surveillance qu’aucun ne sortent du périmètre établie… ou acti manuelle: surveillance de la cuisson, aide aux autres,….) et si vraiment il refuse, on cherche à voir ce qu’il veut (ou peut) faire, sinon il a également le droit de ne rien faire.”Comment en donnant le droit de rien faire à un jeune peut-on “éduquer” un enfant ?
Je m’interroge…
une réponse sur le droit de ne rien faire à fait débat il y a peu de temps c’est là
je suppose que tu n’aimes pas tout dans la vie ?
alors je pense que l’on peut également respecter ce choix venant d’un enfant, c’est peut être ça aussi d’éduquer, c’est de reconnaitre l’enfant en tant qu’individu capable.
😀
Bonjour à toi c_o_k_84 !
Je pensais que la question du droit à ne rien faire ne se posait plus. Mais voici quand même mon opinion.
Un enfant (tout comme un adulte) ne fait jamais rien. Nous avons tous besoin de repos de temps en temps afin de recharger notre machine physique et psychologique. Lorsque nous ne faisons “rien” notre imagination travaille. ces petits moments qui peuvent être ennuyant sont de magnifiques stimulateurs pour nos neurones. Donc pour moi un enfant qui ne fait rien c’est un enfant qui réfléchit et c’est bien.
Maintenant, si un enfant en particulier ne participe jamais aux activités, c’est que tu n’as pas su trouver l’accroche et par conséquent, c’est à toi de te remettre en question.
Pour répondre à tes questions :
Mon rôle éducatif s’intègre dans le triangle famille, école, environnement social (c’est nous ça). Je ne prends pas le rôle de la famille, ni celui de l’école. Mais c’est à moi, d’éduquer le jeune à ce qu’il n’a pas appris dans ces cadres.
Quand au faut il avoir toujours le projet péda en tête ? Je te dirai que non, pas toujours, mais c’est mon fil d’Arianne qui me permets de trouver mon objectif.
Voilà ! :cass: :cass: