Merci beaucoup pour ton conseil.
Je connais encore quelque anims qui travaille dans se centre je vais donc les prévenir. Ils pourront donner plus de détails que moi vu que cela fait un moment que je n’ai pas vu les enfants.
Par contre je veux bien que se soit long mais tout de même cela fait deux ans maintenant.
Encore merci
Erina69
Bonjour, Erina.
Vous pouvez essayer de contacter la Défenseure des enfants via un de ses délégués départementaux. Elle a avant tout un rôle de médiation inter-institutions. Ça peut aider dans les situations d’urgence.
http://www.defenseurdesenfants.fr/
Après… dans le cas de maltraitance, la vitesse des institutions est souvent trop lente. C’est peut-être malheureux mais elle prend aussi le temps de vérifier toutes les informations préoccupantes et de les croiser ; ça prend du temps.
Bonjour,
J’ai travaillé il y a 2 ans dans un centre de loisirs qu’ accueillent plusieurs enfants à problème.
Je voudrait vous parler d’une famille dont les enfants vont au centre de loisirs tout les mercredi et les vacances scolaires :
Elle est composé de 2 garçons et une fille. La demoiselle est toujours très propre elle obtiens toujours se qu’elle veut quant à ses 2 grands frère et bien disons que s’est l’opposé. Nous avons appris par les enfants et les copains des enfants du centre qui habite dans le même quartier bien des choses que nous avons immédiatement signalé au 119. Par exemple les garçons n’ont pas accès au toilette chez eux, si par chance ils ont le droit a un gouter la mère leur lance par la fenêtre (imaginez un gâteau lancé du 5ème étage la tête qu’il a a l’arrivée). Tous se qu’ils reçoivent de leur père s’est des coups de bâton. Un jour nous avons du assister à une de ses scène dans le centre de loisirs mais a la place du bâton il a utiliser ses pieds, nous avons tenter d’intervenir mais le père a immédiatment pris son enfant et l’a emmené dehors pour finir “se qu’il voulait faire”.
Notre directeurs a immédiatement fait un rapport et tout les anims qui avaient assister à la scène ou avait reçu des informations l’ont noté par écrit. Nous avons donc pris contact avec le 119 et avons envoyé se rapport à d’autre autorité compétente (je ne saurais vous dire qui). Aujourd’hui ses enfants vont toujours au centre de loisirs la petite fille est toujours chouchouté par ses parents contrairement à ses frères.
Strictement rien n’a été fait, les enfants sont toujours dans le même états alors nous avons décidez de leur procure la seul chose que nous pouvons faire de plus, toute notre affection (sans dépassé les limites bien sûr).
ma petite expérience avec le 119 il y qq années ne m’a pas franchement convaincu.
je les ai appelé et on m’a répondu qu’il ne fallait pas que je m’inquiète, qu’il ny avait rien à faire.
ayant dans mes connaissance plusieurs éducateurs spécialisé je leur ai expliqué le cas de l’enfant concerné, enfant dont j’était animatrice dans une colo.
ils m’ont alors donné les coordonnées du défenseur des enfants de la région de l’enfant.
j’ai ainsi fait un courrier à ce service qui à pris en compte les problèmes de l’enfant et m’a informé qu’il prennait en charge le dossier mais que part contre il ne pourrait pas me donner plus d’éléments sur les suites donné à l’affaire, mais que cet enfant serait du coup suivie de façon plus approfondit.
Certes l’enfant n’était pas en danger de mort immédiat, il ne subissait pas de violence physique ou sexuel, mais ressentait un profond mal être et se sentait totalement abandonné par sa famille d’accueil et son assistante sociale, que nous avions d’ailleur eu au teléphone et qui par son attitude nous a confimer les propos de l’enfant.
En gros il avait besoin de rencontrer des professionnels de santé mais personne ne l’aidait dans cette démarche.
j’aurais donc apprécié par le 119 qu’il m’oriente vers un service plus compétent et surtout plus à même de l’aider,plutôt que de vouloir me rassurer et me déculpabiliser.
Alors si je me souviens bien, dans le documentaire, seulement 50% des appels sont des VRAIS appels (plaisantins, fantasmeurs, décalés…).
Sur les appels VRAIS, dans 80% des cas, l’écoutant réalise un signalement auprès de la police du lieu de domicile après avoir vérifié qu’il n’y a pas d’antécédent. Dans 20% des autres cas seulement, c’est une AS qui reçoit un fax ou un courrier.
C’est pour cela que le 119 est un numéro d’urgence.
ludou a écrit :
Salut,est-ce que quelqu’un sait comment ça se réorganise actuellement dans vos DDCS(PP) à ce niveau là? Car pour un signalement, il me semble qu’une enquête administrative était forcément déclenchée, mais maintenant ?
Et concrètement, comment ça se passe au 119 ? A qui sont déléguées les enquêtes ?
Au niveau de la DDJS il y a trois ans une de mes collègues a eu à signaler, à deux reprises un cas de maltraitance.
Les deux fois elle a eu un tres bon accueil de la part du CEPJ, qui l’a conseillé et aidé;
C’est vrai que la situation est dificile à gerer pour un directeur surtout qu’elle était débutante la première fois.
Au 119 je ne sais pas, mais comme toi je ne trouve pas top de mettre le couteau sous la gorge des appelants.
Bonjour à tous,
Juste une info concernant le 119 et qui se retrouve dans vos posts (enfin deux je crois).
Il semble normal (du moins c’était ce que l’on m’avait dit) qu’ils demandent de rappeller une demi-heure plus tard.
Il ne s’agit pas d’un manque de moyens (bien qu’ils doivent en manquer) mais d’une méthode (j’ai pas dit que je l’approuvais) pour que les gens qui les appellent se calment et n’en rajoutent pas sur la situation qu’ils viennent de découvrir.
La maltraitance n’est un sujet évident pour personne, et çà peut aussi renvoyer à son propre passé. Beaucoup d’appels doivent être faits sous l’effet de la colère, de la peur, de l’inquiétude (normal me direz-vous), bref de l’émotion.
Je ne sais pas si ils font la même chose avec les enfants qui les appellent (jespère pas).
skippyremi a écrit :
Je ne pense pas qu’appeler le 119 après qu’un enfant se soit confié soit la meilleure solution. Un signalement écrit à la J&S peut permettre de garder une trace et entrainera d’autres moyens tout aussi important.
Salut,
est-ce que quelqu’un sait comment ça se réorganise actuellement dans vos DDCS(PP) à ce niveau là? Car pour un signalement, il me semble qu’une enquête administrative était forcément déclenchée, mais maintenant ?
Et concrètement, comment ça se passe au 119 ? A qui sont déléguées les enquêtes ?
A l’IRTS de Lorraine, j’ai assisté en début d’année à la projection d’un film sur le 119. Comme tout organisme public, il se retrouve face à un problème de moyens humains.
Si ce film est disponible quelque part, n’hésitez pas à vous le procurer pour comprendre le fonctionnement. En principe, tous les appels sont traités avec évidemment une attention toute particulière aux situations d’Urgence absolue et d’appels des victimes.
Je ne pense pas qu’appeler le 119 après qu’un enfant se soit confié soit la meilleure solution. Un signalement écrit à la J&S peut permettre de garder une trace et entrainera d’autres moyens tout aussi important.
Comme je l’ai dit avant…si le 119 ou les services de l’enfance peuvent être efficace, cette efficacité se réalise grâce aux Hommes et Femmes et quand on supprime le nombre d’AS, d’éduc’, de JPE, c’est l’enfance qui peut souffrir.
Bonjour ludou,
Non je n’aurais pas de suite. Et ça ne me frustre pas je sais que l’enfnat et sa famille sont pris en main par des personnes compétentes.
En repensant à tout ça, je sais aujourd’hui que j’agirais de la meme manière sauf l’appel à la famille. Elle l’a plutot bien pris mais c’est super dur de dire aux parents, “voilà votre fils a passé une semaine de colo et moi simple directrice, j’ai appelé le 119 car je pense que votre fils est en danger”.
Ce qui m’a vraiment soulagé dans toute cette épreuve c’est le dernier appel que j’ai reçu (la direction de la solisrité) qui m’a vraiment écouté et m’a dit que j’avais fais le bon choix.
J’ai voulu apporté mon témoignage pour que chacun d’entre nous qui voyons, écoutons certaines choses puissent appeler ce numéro meme si c’est dur, meme si c’est éprouvant, nous travaillons avec les enfants et pour qu’ils puissent s’épanouir.
Salut,
je ne trouve pas ça top de mettre un peu le couteau sous la gorge des appelants. C’est bien car tu as bien voulu assumer les conséquences, mais tu ne t’y attendais pas… La démarche me fait penser à certains systèmes judiciaires où les victimes doivent prouver qu’elles ne sont pas elle-même en tord par rapport à la loi ; ça peut être mal vécu et en rebuter certains je trouve…
Tu sais si tu seras tenu au courant des suites ?
Je ne sais pas si cela existe dans tous les départements mais à La Reunion a été crée la CRIP( Cellule de Recherche des Informations Préoccupantes). Cette cellule est une émanation du conseil général qui, depui la loi du 5 mars 2007 joue un rôle pivot en matière de maltraitance chez les mineurs.
Naturellement le 115, le 119 et les GUT existent toujours.
Bonjour à tous,
Je rouvre ce sujet car durant les vacances de février, j’ai fait appel au 119.
Au démarrage, je voulais perler d’un enfant que j’ai eu sur ma colo. Une animatrice l’a retrouvé avec son écharpe autour du cou le mardi. Il m’a expliqué les règles du jeu et m’a dit que c’était comme le jeu de la tomate. On respire plus et puis en mourrir. Mourrir c’est d’etre au ciel, et d’etre au ciel c’est de ne plus avoir mal.
Dans la nuit du mercredi au jeudi, on le retrouve dans le couloir en pleine suffocation. Appel aux pompiers puis urgence qui diagnostique une laryngite mais c’était plus une crise d’angoisse (les pompiers ne nous ont pas cru par rapport au jeu du foulard).
Le vendredi pendant l’inventaire, il m’a expliqué qu’il y avait aussi le jeu du sac.
Il m’a expliqué les règles de ces jeux comme s’il m’expliquait n’importe quel autre jeu. Cet enfant a 9 ans.
Donc j’appelle le 119 pour parler. Il a fallu que j’attende 30 min. La personne que j’ai eu au téléphone m’a demandé son nom car il fallait faire un signalement. Puis elle m’a demandé mon nom. Pour moi le 119 était anonyme mais j’assume mon acte et lui transmet mes coordonnées.
Dans l’après midi, la direction départementale d’où vit l’enfant m’appelle et me demande des renseignements puis m’explique que pour le bien des personnes qui interviendront chez la famille, je dois appeler les parentset les informer de mon acte.
Surprise, je m’exécute et appelle les parents. Je peux vous assurer que j’étais pas fière au téléphone.
2 jours plus tard c’est une commission des familles qui m’appellent pour avoir d’autres infos, la personne que j’ai eu au téléphone m’a rassuré, m’a écouté…
Tout ça pour vous dire que je ne regrette pas d’avoir fait appel au 119 mais que c’est très éprouvant.
Avé à tous
Au sujet de la conduite à tenir si un enfant vous avoue qu’il a subi une maltraitance quelconque, je me permets de joindre ce petit document.
Merci de le modifier si vous avez des suggestions.
Feuille a écrit:
Pour info, le 119 est réservé aux victimes.Pour signaler, l’adulte qui recueille le témoignage d’un enfant, ou a un doute, NE DOIT SURTOUT PAS LUI POSER DE QUESTION pour ne pas influencer sa confidence, il doit juste lui dire qu’il est à son écoute. Il doit ensuite écrire mot pour mot les propos de l’enfant, ou ce qui a créé le doute, sans interprétation, donner le papier au directeur, qui le faxe au procureur de la république (plus rapide qu’un courrier).
A partir de là, on n’est plus sensé avoir de nouvelles, on a fait ce qu’on devait faire.
Si il n’y a pas de doute, il faut assurer à l’enfant qu’on est à son écoute, que ce qu’il vit n’est pas normal, et le prévenir qu’on va en parler car la loi nous y oblige (non assistance à personne en danger en cas contraire). Toujours sans lui poser de question! En plus, ça ne nous regarde pas, il parle si il a envie de parler. Et lui proposer d’appeler le 119 si ça peut le rassurer.
C’est tout!
Je ne suis pas d’accord sur 2 points :
– Le 119 n’est absolument pas réservé aux victimes, voisi ses missions :
Trois missions sont confiées à Allô Enfance en Danger :
Accueillir les appels d’enfants en danger ou en risque de l’être et de toute personne confrontée à ce type de situations pour aider à leur dépistage et faciliter la protection des mineurs en danger.
Transmettre les informations préoccupantes concernant ces enfants aux services des Conseils Généraux compétents en la matière, aux fins d’évaluation de la situation de l’enfant et de détermination de l’aide appropriée le cas échéant / Signaler directement au Parquet lorsque l’information recueillie le justifie.
Agir au titre de la prévention des mauvais traitements à enfant.
– Rien n’oblige à prévenir l’enfant que l’on va répéter ce qu’il nous dit.
Par contre il serait à mon avis grave de lui mentir si il pose la question ou si on sens qu’il se la pose… Mais de là à directement lui annoncer qu’on va tout répéter, c’est peut-être un peu exagéré. 🙂
—–
Autre petit point : même si le mieux est de ne pas rester seul face à une situation de maltraitance et que le directeur est à l’évidence la personne de référence pour un animateur (sauf si c’est lui qui est mis en cause bien entendu), rien n’oblige l’animateur à passer par le directeur pour faire un signalement. Il peut tout à fait contacter lui-même le procureur, comme tout citoyen.
Pour info, le 119 est réservé aux victimes.
Pour signaler, l’adulte qui recueille le témoignage d’un enfant, ou a un doute, NE DOIT SURTOUT PAS LUI POSER DE QUESTION pour ne pas influencer sa confidence, il doit juste lui dire qu’il est à son écoute. Il doit ensuite écrire mot pour mot les propos de l’enfant, ou ce qui a créé le doute, sans interprétation, donner le papier au directeur, qui le faxe au procureur de la république (plus rapide qu’un courrier).
A partir de là, on n’est plus sensé avoir de nouvelles, on a fait ce qu’on devait faire.
Si il n’y a pas de doute, il faut assurer à l’enfant qu’on est à son écoute, que ce qu’il vit n’est pas normal, et le prévenir qu’on va en parler car la loi nous y oblige (non assistance à personne en danger en cas contraire). Toujours sans lui poser de question! En plus, ça ne nous regarde pas, il parle si il a envie de parler. Et lui proposer d’appeler le 119 si ça peut le rassurer.
C’est tout!
et puis s’il s’agit d’un enfant en situation de danger immédiat, ce sont des gens formés qui sauront le rediriger (ou se mettre eux-même en relation) avec la police par exemple.
On voit quand même qu’une grande majorité d’appels trouvent une réponse tout de suite : données ici.
Et il me semble avoir lu quelque part que leur équipe de répondants avait doublé ou était en train d’être sérieusement agrandie.
Sinon moi j’ai reçu mes affiches et mes auto-collants hier :cass:
Je comprend que ça refroidisse un peu…
Mais en même temps ½ d’attente pour avoir des infos fiables sur des propos d’un enfant (donc pas une situation d’urgence immédiate) ça ne me semble pas un délai exagérément long…
J’imagine que comme partout ils sont confrontés aux personnels en vacances l’été, car tout le monde veut ses vacances en été. lol
Et puis, ils doivent surtout recevoir des appels en période scolaire, que ce soit d’enseignant, d’éducateurs sportifs ou musicaux ou de voisins qui voient les enfants principalement en-dehors des périodes de vacances.
Bonjour à tous,
Cet été une directrice adjointe (en parallèle d’un séjour que je dirigeais) a appelé le 119 pour avoir un renseignement suite au propos d’un enfant sur son séjour…
Réponse du 119 : rappeler dans 1/2h nous n’avons pas de professionnels à l’enfance pour le moment.
Je sais que c’est surement un cas plus ou moins isolé mais sincèrement cela refroidit un peu quand on a besoin d’une réponse relativement rapide
+ 1 pour la commande d’affiches, c’est ce que j’ai fait il y a quelques jours…
Pour les suites, c’est très frustrant, je n’en doute pas, mais c’est nécessaire aussi pour eux de mener leur enquête selon leurs procédures et dans la plus grande discrétion, donc il faut prendre sur soi en se disant que c’est ce qu’il fallait faire (ce dont tu n’as aucun doute apparemment ;-)).
Ce qu’on peut faire, c’est aussi inviter les jeunes qui ne souhaitent pas se confier directement à nous à appeler eux-même le 119 en leur expliquant qu’au bout du fil, ce sont des gens compétents et formés pour prendre en charge ce genre de situation, et que si l’enfant/l’ado leur demande, ils pourront les renseigner sur la manière dont ça va se passer, pour les rassurer. Il faut bien leur expliquer que ce n’est pas la police au bout du fil …
Certes, l’égo de certains prendra un coup si l’enfant ne veut pas se confier à son anim/dirlo, mais ça peut être beaucoup plus rassurant pour eux de se confier à quelqu’un qui ne les connaissent pas!