Al, j’apprécie tes jeux de mots. 😀
La directrice a beau être responsable statutairement, il est du ressort de son équipe et qui plus est de sa directrice adjointe de faire savoir qu’ils ne sont pas d’accord avec ce fonctionnement.
Qu’elle prenne seule la décision, je ne crois pas (cf. la concertation). Elle en assumera les conséquences, seule, par contre là je suis d’accord.
Et puis quitte à combattre ce genre de fonctionnement, en tant que citoyen, il conviendrait de la griller et de prévenir son organisateur. Mais là, c’est moins gentil.
On commence à expliquer les choses calmement lors d’une réunion. Et si les “gens” s’entêtent à être stupides au delà d’une limite raisonnable (comme le cas ici), on leur rentre dedans, on les tord en deux.
La spécificité du “monde de l’animation” (du boulot facile à trouver, des contrats à droite et à gauche, une multitude de petis et gros employeurs “éparpillés”…) fait que l’on n’a rien à perdre à secouer un directeur stupide, le bousculer, le remettre à sa place à chaque occasion, notamment devant l’équipe. Remettre en cause à chaque occasion ses capacités, son pseudo pouvoir. Mordre là où ça fait mal.
Il faut évidement rentrer dans le lard des gens quand cela est nécessaire. Par expérience, les gens sont lâches, trouillards. Et désarmés quand on a pris soin de ne pas passer “la ligne jaune” qui assure tout droit le tribunal.
Leur faire la guerre au long des semaines, sans arrêt, ne pas les lâcher. Les réunions deviennent un vrai plaisir.
Risque de licenciement ? Et alors ? Le lendemain on retrouve un boulot aussi sec.
Et encore ! quand on est pas dans le cas très très fréquent des mairies-employeurs par exemple, où les “responables” sont désarmés parce que “l’on ne veut pas de licenciement”, “parce que “ça fait plein de paperasse”, parce que “c’est la politique de la maison”… et autres âneries entendues. Quand on est pas juste face à une andouille qui va préférer en prendre plein la tronche plutôt que d’avouer à “sa hiérarchie” qu’il est dépassé par un emmerdeur. La bêtise, ça se traite. Et pas avec de l’homéopathie.
De toute façon, ne jamais partir sans foutre un bordel sans nom (parents, mairies, animateurs…)
Et quand l’assoc’ fait bloque, que vous êtes convoqués par les “grands responsables” (et que donc le directeur a avoué son impuissance, que vous l’avez tordu) c’est encore l’occasion de bouger les gens. Et voir leur têtes stupéfaites parce qu’ils croyaient se payer “le petit animateur qui a osé ouvrir sa bouche”. Avec le coup puérile du “on va faire front et à plusieurs on sera plus forts” ! Très peu de gens sont en capacité d’assumer ces situations violentes (mais pauvre tanche, qu’est-ce que tu veux que ça me foute ???) surtout quand la personne en face s’y est préparé, qu’elle a une bonne expérience de la violence et a du plaisir à ces “fritages”.
Et il y a tellement peu de “capacité d’historique” dans ces boîtes, de turn-over à tous les étages, que 5 ans plus tard vous vous faites réembaucher !!!
Il faut avoir de la hargne quand on fait de l’animation. Et il faut proviter au maximum de ce système de précarité qui fait qu’il y a toujours un poste qui se libère quelque part…
On ne tombe pas tous les jours sur des gens à désosser (c’est même plutôt très rare, malgré ce que je peux écrire sur le forum, et je rêverais de repartir dans le passé et de retrouver les 2 ou 3 qui m’ont échappé, parce que j’étais trop jeune) , mais quand on en tient un, faut pas le lâcher.
On se lamente pas sur les conneries, on combat les connards.
Je n aurais pas dis mieux… Sans parler du besoins de s oxygéner…
Quand au besoin psychologique: lorsque qu une règle qui ne répond pas aux besoins physiologiques oblige l enfant pour répondre a ce besoin de transgresser ( malgré lui ) une règle entrainant une punition… Ne touche t on pas la au cote psychologique de l enfant?
Courir, dépenser son énergie et sa vitalité avant qu’elle ne se transforme en violence, ce n’est pas un besoin physiologique ?
Ou alors, tu sous-entends qu’on peut répondre à ce besoin autrement qu’en laissant les enfants courir.
Et encore une fois, on attrape plus de merdes à rester cloitrer tou-te-s ensemble plutôt qu’en passant du temps en plein air, bien équipé-e-s.
xav43
sur la fin de ton post, je suis d’ accord au bout du compte, la directrice prend la décision finale et assumes son choix… Soit parce que c est arguments sont plus fort que ceux qu on lui oppose et qu elle peut prouver le bien fonde de son choix ou tout simplement parce que étant directrice elle décide et c est comme ça …
==> Et bé voilà, on y arrive, “étant directrice elle décide et c’est comme ça”, c’est aussi simple que ça.
Ses arguments sont plus forts, plus justes, c’est pas sûr, mais, ça, c’est un autre débat.
interdire aux enfants de sortir… Est ce tenir compte des besoins de l enfant…?
==> Attention, tu pars de: “Le pe prend en compte, dans l’organisation de la vie collective et lors de la pratique des diverses activités, et notamment des activités physiques et sportives, les besoins psychologiques et physiologiques des mineurs.” et tu atterries sur les besoins au sens général.
Dans le morceau du CASF que tu cites, il est question de “besoins psychologiques et physiologiques”, est on dans cette catégorie?
Un corps d’enfant est aussi ensemblage hautement organisé d’espèces chimiques soumis à d’incessantes agressions d’agents pathogènes. L’exposition au froid n’est pas ce qu’il y a de mieux pour que cette “machine” fonctionne bien.
Quant aux besoins psychologiques, je ne crois pas qu’ils incluent ces choses là.
Al
Ca doit être pour ça que je reste jamais longtemps dans un ACM…
Et être dirlo, ça me dit vraiment rien..
XXYYZZ
Il est clair qu’interdire à un enfant de courrir dénote une méconnaissance totale des besoins des enfants.
…
Quand à ne pas sortir de peur d’attrapper froid, c’est du même accabit.
Entièrement d’accord.
Le problème que je soulève depuis le début, c’est que la dirla est maître de sa décision car elle est RESPONSABLE.
Si sa décision ne plait pas, les anims se tirent ailleurs. Elle plait peut être aux parents et à l’organisateur.
Ca, on ne sait pas.
Al
Avé à tous.
Je reviens au message initial de flor.
Il est clair qu’interdire à un enfant de courrir dénote une méconnaissance totale des besoins des enfants.
On se croirait revenu au temps ce la pièce TOPAZE de Marcel Pagnol:
” Un enfant qui court occupe moins de place qu’un enfant qui marche ou qui reste immobile”
Réponse : ” C’st le principe des sardines en boîtes”.
J’ai vu dans ma carrière des décisions idiotes, mais là, nous ne sommes pas loin du ponpon.
Quand à ne pas sortir de peur d’attrapper froid, c’est du même accabit.
Je comprends mieux pourquoi des enfants s’ennuient en accueil de loisirs.
Si tu as l’occasion Flor, montre ce message à ta directrice.
Allez bye.
J’ai toujours fais comme ça, reprendre le PA et/ou le PE pour mettre les dirlo-a-s devant leurs contradictions entre théorie et pratiques, et les amener à changer d’avis, toujours en m’appuyant sur les besoins de l’enfants.
Mais les @#! sont partout…
Al,
sur la fin de ton post, je suis d’ accord au bout du compte, la directrice prend la décision finale et assumes son choix… Soit parce que c est arguments sont plus fort que ceux qu on lui oppose et qu elle peut prouver le bien fonde de son choix ou tout simplement parce que étant directrice elle décide et c est comme ça …
Pour le reste: petit rappel reglementation:
“Article R227-23 En savoir plus sur cet article…
Modifié par Décret n°2006-923 du 26 juillet 2006 – art. 20 JORF 27 juillet 2006 en vigueur le 1er septembre 2006
Le projet éducatif mentionné au deuxième alinéa de l’article L. 227-4 est décrit dans un document élaboré par la personne physique ou morale organisant un des accueils mentionnés à l’article R. 227-1.
Ce document prend en compte, dans l’organisation de la vie collective et lors de la pratique des diverses activités, et notamment des activités physiques et sportives, les besoins psychologiques et physiologiques des mineurs.”
questions: interdire aux enfants de sortir… Est ce tenir compte des besoins de l enfant…?
xav43
mettre en place un fonctionnement qui sort du pe et des obligations réglementaires liées au pe…
Tu tergiverses encore….
Peux-tu répondre sans faire ça?
La dirla a choisi: “Les enfants restent à l’intérieur.”
Es-tu sûr que ça sort du pe?
Es-tu sûr que ça conduit à sortir des obligations réglementaires liées au pe?
Je soutiens la dirla, même si je ne l’approuve pas, parce qu’elle est RESPONSABLE. Est-ce que tu comprends bien ce que ça veut dire?
Vos tergiversations vous écartent du sujet: “La directrice n’est pas favorable au fait que les enfants aillent dehors “.
Elle est responsable des gosses, alors, elle décide.
Les anims ne sont pas responsables, eux, ils n’auront pas à répondre devant le puissant, alors, ils ne décident pas.
Ils peuvent suggérer, proposer, discuter, … et la dirla aura le dernier mot, elle tranchera et devra assumer.
Non?
Al
Al,
tu tergiverse encore….
Tu parles d’ insubordination alors qu on te parle négociation, concertation, travail d’ equipe…
La souveraineté d’ un directeur comme tu dis ne lui donne pas le droit de mettre en place un fonctionnement qui sort du pe et des obligations réglementaires liées au pe…
Quand je parle de formation… Je ne parle pas des formations Bafa et des 6 fonctions de l animateur mais de la formation bafd et des 5 fonctions de direction…
Arrêtes de lire les posts en diagonales… Et surtout tiens compte des textes de loi et de réglementation avant de dire n importe quoi!!!
Shaaa
Un centre aéré en intérieur, ça doit être pas mal.
==> Ben alors, on fait bien du vélo en ACM. Et si c’est un vélo volé, on ne peut pas? C’est du recel de selles?
Al
Xav43,
Un formateur DOIT préparer le stagiaire à exercer les 6 fonctions. (Clef, texte que XXYYZZ a tansité)
Le dirlo décide comment les anims font.
La dirla, pour la 1 “assurer la sécurité physique et morale des mineurs”, a décidé: “les minôts font leur centre aéré à l’intérieur.”. Elle est responsable, elle devra répondre de sa décision devant le puissant, alors, laissons lui sa souveraineté.
Si on trouve que c’est@#!!!, et bé, on lui dit: “Je TROUVE, je PENSE, je CROIS ou … que ce que tu décides est @#!!!. Mais, on ne dit pas, c’est @#!!!.
Je défend la dirla contre l’insubordination des autres. Je ne suis pas d’accord avec sa décision, centre aéré à l’intérieur, mais je reconnais sa souverainneté et j’accepterais ses décisions, si c’était ma dirla.
La hiérarchie, c’est un des meilleurs remparts contre la chienlit.
C’est elle qui aura a assumer. Qui vous dit que les parents n’approuvent pas? ce ne sont pas vos gosses, s’pas?
Al
(Un centre aéré en intérieur, ça doit être pas mal. :-D)
Deux mots sur la (fameuse) concertation. À quel moment, l’équipe s’est-elle concertée sur ce fonctionnement et a pu (ou aurait pu) dire tout ce que vous pensiez de ce choix ?
Et puis la définition de wikipédia est pas trop mal. http://fr.wikipedia.org/wiki/Concertation
Il faudrait revenir sur l’historique de la prise de décision mais je doute qu’en tant que directrice adjointe, elle ait été associé à ce choix là. Pourquoi pas se concerter de nouveau ? Lors de l’évaluation du projet péda, par exemple…
Al-Batros a écrit :
xav43Autant je comprend que des anims soutiennent les incitations à l’insubordination à la dirla des anims et adjoint, autant, je ne comprend pas ça venant d’un formateur.
Al
qui a dis ça? Tu interprettes encore….!!!
Quand une règle mise en place, un fonctionnement est contraire a la volonté des textes ( puisque tu sembles plus a l aise sur ce suje), il me semble ( et je pèse mes mots) que c est du devoir de chacun des acteurs d’ ouvrir les yeux du directeur et/ou de l organisateur et d’ ouvrir un espace de discussion et d’ avancer les arguments qui changeront les choses…
Si tu nous décris a travers tes postes ta façon de concevoir ton rôle de directeur… ( un tantinet totalitaire…)… Ça doit pas être cool de bosser avec toi….
Tu es fort pour te baser sur les textes, les interpretter, te focaliser sur un “il”, mais apparemment tu ne les lis pas bien ou ne les connais pas… Peut être aurais tu besoins d’ une remise a niveau…
xav43
Autant je comprend que des anims soutiennent les incitations à l’insubordination à la dirla des anims et adjoint, autant, je ne comprend pas ça venant d’un formateur.
Un directeur est une autorité qui devra répondre des ses décisions devant le puissant, alors, par pitié, laissez lui prendre ses décisions, tant qu’elles ne sont pas contre la loi, la morale, les bonnes moeurs, la prudence, …
Vous pouvez dire que vous trouvez que c’est @#!!!, @#!!! ou @#!!!, mais pas que ça l’est.
Al
Matim
Tu te fous de moi. Je kiffe.
Notre dirla n’a pas pris une décision qui met en danger les enfants.
Elle a dit qu’ils ne sortaient pas. Et bé, ils sortent pas.
Al
Al,
tu tergiverses… En tant qu acteur de l animation et/ou de la direction on a le droit d’ exprimer son avis sur un fonctionnement qui nous semble stupide, anormal, ne pas répondre aux besoins des enfants surtout lorsque l argumentaire de ce choix n est pas convaincant… On ne sort pas les enfants parce qu ils peuvent attraper froid…! Certes c est le choix de la directrice qui par son statut possède une partie non négligeable du pouvoir…
Et connaissant un tant soit peu le domaine de l animation notemment des al, je suppute fortement que l on pourrait s appuyer sur le pe pour démontrer l absurdité de telle règle…
D’ autre part étant assez légaliste dans tes posts, il me semble qu il est dis dans les textes que le pe doit être élabore en tenant compte des besoins physiologiques et psychologiques de l enfant…
Il y a donc a travers cette règle une non application des règles…
D’ autre part le statut donnant le pouvoir n exclue pas le fait de faire erreure…
Nos discours qui conforte cette adjointe ( qui par son statut possède également un rôle dans la structure) et l incite non pas dans la rébellion et dans l insubordination mais a discuter, négocier en avançant des arguments afin de faire évoluer la pratique…
C est bien par ce biais que les choses changent, que la vision des directeurs voir des organisateurs changent et que l animation évolue…
Donc pour toi le directeur a tout pouvoir et soit on obéi soit on se casse…
Drôle de vision du travail d’ équipe… Et de l intérêt affiche par les administrations de tutelles et des formations d’ impliquer les animateurs dans l élaboration du PP…
Une drôle de vision de la “démocratie”, ou le directeur s enferme dans un fonctionnement…
Dire qu aujourd’hui dans la pratique on parle même de rendre l enfant et le jeune a être acteur ds ses loisirs ( et non consommateurs…), ou les règles de vie sont expliques, élabores en partie par le groupe…
Tu as une vision un peu archaïque de l acm… Et du rôle du directeur… Relire les 5 fonctions du directeur en acm telque definient par les textes réglementaire ( pour sortir du simple échange de point de vue et s appuyer sur du concret) devrait te permettre de voir que tout cela a bien évolue et qu on ne dirige plus un acm aujourd hui comme il y a 80 ans… La société a évolue… Et les réponses qu apportent un acm dans notre société ne sont plus les mêmes qu après guerre…
matw25
Je parle d’ordres de la dirla qui ne sont ni contraire aux bonnes moeurs, ni à la morale, ni à la loi, on peut rajouter ni à la prudence.
Je suis sûr que tu avais compris.
Si la dirla prend une décision qu’elle a le droit de prendre, l’anim ou l’adjoint doit obéir ou se tirer ailleurs.
C’est tout.
Al