ci dessous, il faut lire évidemment :
“Les jeux de séduction entre adultes et enfants”
Sur cette question centrale des jeux de séduction
entre enfants et adultes dans le choix de ce métier d’animateur….
Les jeux de séduction entre adultes et animateurs propre
à tous ces rassemblements, tiennent plus des rapports
sexués que de rapports sexuels : c’est la sexualité et le
sexe des participants qui font ces jeux.
Mais…
Il est très facile d’observer par exemple des animateurs mâles (hétéro)
qui ne se comportent pas de la même façon face à une très
belle petite fille que face à une petite fille “plus ordinaire”.
On est pas là dans l’observation accidentelle mais dans l’universelle.
Tout autant remarquable alors les réactions des animatrices
femelles vis à vis de cette petite si belle, courtisée par
les mâles du groupe… Ces femelles se mettent de fait en
concurrence avec la petite femelle, peuvent d’être d’une
violence inouïe…
On est bien dans une situation de concurrence sexuelle,
dans le quotidien d’une colo, d’un centre de loisirs ou tout
autre accueil regroupant adultes et enfants en l’absence des parents…
Quand je lis le post premier de cet échange,
j’y vois les émois sexuelles d’une jeune animatrice,
lettre d’amour de cette animatrice à ce petit garçon…
et du trouble que ce petit garçon provoque chez cette adulte
femelle…
Après plus de dix ans de forum, on ne peut plus se
contenter de ces regards courts, confortables.
Confortable ici par exemple dans ce qu’il y aurait à
observer forcément dans les comportements amoureux,
sexuels, des enfants vers les adultes.
Et d’avoir un incroyable, un incompréhensible (en
apparence) aveuglement pour ces mêmes comportements
amoureux, sexuels, des adultes vers les enfants.
Les réponses des adultes, les échanges entre
enfants et adultes…
Tout autant, tout aussi évidemment.
Il y a des années de ça, était passée une série
démissions télé, avec un parti pris d’observer
les sociétés humaines non pas d’un point de vue
anthropologique mais d’un point de vue zoologique :
d’observer les comportements humains comme
on observerait des otaries, des paons ou des lions.
C’était formidablement intéressant (et si quelqu’un
réussi l’exploit de retrouver tout ça…)
Tout particulièrement s’agissant de sexualité : parades amoureuses, gestes inconscients et
comportements conscients…
Si les comportements conscients sont potentiellement
contrôlables, du côté de l’inconscient il
est bien évidemment plus difficile de dissimuler, même
pour autre chose que des gamins de 18 ou 20 ans…
Et de ce fait, il y a tant à observer de ces rassemblements
d’enfants confiés à des adultes étrangers à la famille…
Et au delà :
Quel est le sens à donner à ces tentatives de séducations
d’une petite fille de 5 ans tournées vers son animateur fétiche ?
Qu’Est-ce que reçoit alors le cerveau de l’anim’
mâle, préparé à décrypter ces gestes comme
des gestes de séduction ?
Quelle part de satisfaction égocentrée pour cette
animatrice entourée de petits mâles de 10-12 ans qui
lui font la cour comme le feraient des adultes mâles ?
Et qui participe en partie de ce choix des métiers
de l’animation, du plaisir recherché dans ce choix…
Qu’en est-il de tous ces jeux présents dans tous ces types
de garderies d’enfants : colo, centre de loisirs, écoles…
Comment mettre “en résonnance” cette notion
(très discutable) de la latence chez des enfants de 6-10 ans
quand il ne s’agit plus de parler d’enfants
à enfants mais d’enfants à adultes ?
De cet “avant la latence” chez un enfant de 5 ans
qui dit vouloir se marier avec sa maîtresse,
a envie de lui toucher les fesses…
Que se passerait-il sans la dimension
primordiale (à mon avis) ludique de ses rapports
amoureux propres à ces rassemblements
d’enfants et d’adultes ?
Voilà quelques questions qui me semblent intéressantes
que les nouilleries-banalités échangés entre gentils ‘animateurs
ici…
Cette question de la sexualité, des jeux sexuels entre enfants
et animateurs, de jeux de séduction, est une question
centrale quand il s’agit d’élaborer des études sur par
exemple les raisons de la déchéance du
model de garderie “colo”.
Encore une fois, une étude tronquée, commandée
avec dés le départ un parti-pris, dirigée pour
amener à dire ce que l’on voulait dire (cette
étude sur les raisons qui poussent les familles
à envoyer leurs mômes sur différents types de
garderies : colo, centre de loisirs…
Où l’on fait dire aux familles ce que l’on veut,
notamment en minimisant la nécessité de garderie comme
raison de ces choix… et il aurait suffit de poser
la question : et si vous n’aviez pas eu ce
mode de garde, auriez-vous eu pour les mercredis,
les vacances, une autre solution de garde ?
Qui aurait permis de réellement répondre à
la question évidemment première de la nécessité
de garde…
Mais on peut faire confiance à la JPA et autres
organismes pour savoir comment faire parler
leurs “études”…
Et là je reviens au sujet :
comment par exemple faire un travail sur le déclin
des colos sans mettre en parallèle par exemple le cataclysme de
1996 qu’a été l’affaire Dutrou et l’effondrement
de ce mode de garde “colo” ???
Ce traumatisme collectif qui aprofondemment
influencé la société, la confiance des parents
en ‘lInconnu…
D’autant plus s’agissant de colo où il y a quelque
chose de très culturel dans ce choix de garde,
de tourisme : quelque chose d’intime, de
l’histoire de la famille : très majoritairement les
parents qui envoient leurs mômes en colo ont été
eux-mêmes colons.
Avec une cassure comme l’affaire Dutrou dans
ce “passage de génération, ces enfants futurs parents
qui n’ont pas été en colo auront bien plus de réticense
à choisir ce mode de garde.
Et cette récente tentative gouvernementale pour redorer le
blason de ces colos moribondes est tellement
fragile : il suffit qu’un autre cataclysme comme
l’affaire dutrou est lieu cet été pour que
l’effondrement s’accentue bien encore…
On ne peut pas faire l’impasse sur ses parallèles
avec une affaire comme l’affaire Dutrou et
le déclin année après année de ces colos.
Comment penser ces rassemblements enfants-adultes
dans un huis-clos comme la colo, comment envisager
ces enfants, être sexuels bien évidemment, et,
de part leur nature même d’enfants, affamés
de savoirs, de connaissances, d’expériences en
toutes sortes…
Et pour quelle raison ? Pour les mêmes raisons
que l’on trouvera ici bien des animateurs pour
dire combien lui aussi à remarquer que ces
petits bouts de choux sont capables de faire
preuve de séduction envers les adultes…
et personne pour observer le pendant adulte tout
aussi vrai, tout aussi présent.
La petite fille qui cherche à se rassurer en
ce comportant telle que la société l’a préparée
à se comporter (une femelle doit être séductrice)
participe de sa construction, de la construction
de la personne qu’elle est.
Et comme pour chaque chose primordiale
s’agissant de la construction de la personne enfant,
cela se fait via le jeu, si pratique, si rassurant,
si universelle…
Et de l’autre côté, parce que les “choses sont bien faites”,
sans doute des cerveaux d’adultes
préparés à voir penser qu’un enfant c’est pas sérieux,
un enfant ce n’est que jeu…
que ces jeux de séductions entre adultes et enfants participent
des apprentissages aussi bien des uns que des autres…
Mais : là où le jeu met à distance…. que se passe
t-il quand ces échanges ne sont plus du domaine du jeu ?
Au delà des colloques à la con ici et là… quelles
études pour étudier ces comportement universels ?
Qu’Est-ce qui fait le peu d’empressement à
étudier tout cela : les jeux de séduction
dans les rapports enfants-adultes notamment sur
les acm ???
on est à l abris de rien. dernièrement méme en mettant des distances entre les enfants et moi, un boutchou de 9/10 ans m’a dit ” est-ce que tu es mariée ? j’aimerai pas parce que sinon je serai trop déçu…” pas du tout géné et ce devant enfants et anim ah ah ou un autre au sujet d’une autre animatrice “ben celle-là c’est ma chérie”. également
une ado au sujet d’un animateur ” c’est avec lui que je me marierai je l’aime trop..”.
chacun de nous a retourné la situation en en plaisantant avec chacun de ces enfants et en essayant de les orienter vers les autres enfants comme par exemple “dis donc je sais que tu as un (e) fiancé (e) toi ! il (elle) ne serait pas content
d’entendre ça” en général ça marche car on a souvent ce genre de réflexion de leur part : “mais
j’en ai pas qu’un (e) j’en ai plusieurs !!” ( avec leurs
yeux malicieux). et là on peut orienter la dicussion
sur les prénoms des dits fiancés. ça peut être un pretexte pour éloigner leurs pensées de l’anim.
ils, elles reviennent toujours à la charge mais la
dicussion de leurs “fiancé (es)-enfants” est
inépuisable.
tous les anim ou directeurs peuvent rencontrer ces
cas d’enfants “amoureux d’eux”.
les enfants (de tous àges) sont cash, ils aiment ou ils n’aiment pas et ils jouent de la provocation.
je pense que l’essentiel est de ne pas dramatiser
quand le cas se présente.
Deux actu qui se télescopent : d’un côté le
marronnier des instit’ qui violent leurs élèves,
et qui sera suivi d’autres affaires, encore et encore,
avec les mêmes réactions à la con sans intérêt,
de l’autre plus intéressant le viol d’enfants par
des militaires de l’ONU…
C’est étonnant comme les journalistes, les
“observateurs” en tous genres font mine de ne
pas voir ce qu’il y a là, occasion pourtant
de tordre le cou à une pensée confortable,
fainéante… Où il y aurait d’un côté les pédophiles
qui violent des enfants et de l’autre des gens
normaux qui eux ne violent pas d’enfants….
Or ici, il est plus qu’évident qu’il ne s’agit
pas de pédophiles (voir en dessous ce que je disais
sur une même affaire des années plus tôt…. c’est
bizarre comme “on” la mémoire courte…)
mais des jeunes hommes tout ce qu’il y a
de “normaux”…
Au delà des tentatives de certains d’amener
le débat du côté d’une tradition du viol militaire
(et du viol dans le cadre des colonies), c’est
pourtant ce qu’il y a là de remarquables :
ceux qui ont violé ces enfants ne sont pas
des pédophiles : ils ont violé ces enfants…
juste parce qu’ils en avaient l’occasion. C’est
aussi simple que ça : c’est une part de ce que
nous sommes : une part de ce qu’est l’humanité.
Intéressant aussi de voir les liens qui existent
entre la situation de ces jeunes hommes et
celle des animateurs de colo : la situation
hors normalité, hors repaires (familiaux, sexuels,
de lieux…) qui fragilise ces jeunes adultes,
les enfants totalement fragilisés, à la merci…
bon, je ne vais pas refaire la
démonstration déjà faite sur le forum…
Et au delà, toujours cette vision capitalisme du
monde : j’ai ce que tu désires… Qu’es-tu prêt
à faire pour un biscuit (pour vivre) ?
Comme mes collègues je ne pense pas qu un anim doive avoir comme but d être aimé par les enfants mais que cela doive en être la conséquence. Malgré cela je mettrai une nuance c est que si un gamin ne nous apprécie pas on cherchera quand même pourquoi (en tout cas c est mon cas) et donc finalement on se rapproche un peu de cela même si ce n est pas le but fondamental.
Après dans ce cas précis comme cela a été dit l’animatrice a tout de même essayé de régler le problème finalement cela a peut être été un peu trop tardif et a conforté l’enfant dans son entêtement.
Pour le fait de bosser pour être aimé, je suis pas trop pour. Ca doit être une conséquence de ta façon d’être, mais pas une fin en soit.
Tu peux même être détesté dans une colo, mais être le seul qui garanti un peu de sécurité aux enfants(trousse de secours, organisation diverses, etc…) Dans une très mauvaise équipe je l’accorde…
On a rebattu et rabâcher le but d’un centre… éclate, amusement, bonheur, sécurité, apprentissage … on a tous notre voie et nos convictions.
Je sais que j’allais en colo pour être heureux.
J’essaye donc de faire en sorte que les enfants qui ressorte des miennes soient heureux eux aussi.
Après, j’ai vu des enfants amoureux de leur animateurs ou de leurs animatrices a tout age. Des cadeaux achetés lors des sorties(les parents ont un dauphin, l’animatrice une jolie bague…). Ca entraine des situation de stress et extrêmement difficile a gérer pour l’adulte qui à la fois ne veux pas vexer l’enfant, mais d’un autre coté ne veut pas l’encourager. bref, des relations humaines… compliquées.(pléonasme ?)
Quel animateur dirait, aucune fillette, fille ou jeune fille n’a jamais été amoureuse de moi en colo, et pareil pour les animatrice fille avec les garçons… ca arrive et l’on n y peut souvent pas grand chose.
Sur la masse des enfants qui se sentent bien, il va y en avoir une partie qui vont dire que tu es mieux que les autres, et traduire ca comme si c’était de l’amour dans leur petite tête(je dirais plus affection en langage adulte), et dans ceux la, la majorité va savoir intuitivement que ce n’est pas possible et que ce n’est qu’un jeu d’enfant(je veux me marier avec papa), mais d’autres (rares heureusement) vont passé le cap, se déclarer, et s’entêter parce qu’il ne comprenne pas la réponse de l’adulte.(ca fait jamais du bien de se faire jeter…même pour une amourette…)
On vit avec eux, c’est normal que parfois ca dérape. Après, c’est le rôle de l’adulte de s’en apercevoir, de résoudre le problème ou de se faire aider pour cela. Ce que la créatrice du topic a fait si je me souviens bien.
1/ je ne suis pas convaincue que les animateurs soient des “distributeurs de bonheur”, et encore moins que leur but soit d’être aimés des mômes…
Les anims sont peut-être facteurs de plaisir, mais ça ne se limite pas à ça, non ?
2/ Y’a quand même une différence entre des enfants qui t’apprécient parce que tu leur proposes des moments intéressants dans une ambiance qui leur va et avec un cadre qui leur convient et un enfant qui est amoureux de toi… Non ?
Gizmo a écrit:
Car si je ne m’abuse qu’un enfant aime son anim c’est un petit peu le but non?
N’oublions pas que l’anim c’est un peu un distributeur de bonheur non? quelqu’un qui vient qui vous amuse qui vous fait plaisir etc…
euh, pour moi c’est pas du tout mon but premier, ça peut être une conséquence logique de bons rapports mutuels, de gratitude face à un adulte attentif et qui fait bien son job, mais j’suis pas là pour être “aimé” !
Quant à la notion de distributeur de bonheur, là encore, pour moi ça ne veut rien dire…
Ton post manque un peu de notions d’apport éducatif à mon goût.
Bonjour, je m’arrête pour mettre mon petit grain de sable…
Euh déjà les quelques posts que j’ai lus avaient l’air de partir un peu loin du sujet de base mais bon…
Un enfant qui tombe amoureux d’un ou d’une anim…oh mon dieu quelle horreur, mais que va t-il se passer, que va t-on devenir, stérilisons, coupons, que dis-je mais LOBOTOMISONS tout cela…
Car si je ne m’abuse qu’un enfant aime son anim c’est un petit peu le but non?
N’oublions pas que l’anim c’est un peu un distributeur de bonheur non? quelqu’un qui vient qui vous amuse qui vous fait plaisir etc…pour peu que le gosse soit malheureux dans la vie, c’est plus de l’amour qu’il risque d’éprouver c’est de l’idolatrie!!!!
Tout cela pour dire…MAIS OU VA T-ON!!!!???
Parce que l’on protège les enfants contre les méchants adultes, on les protège contre la méchante vendeuse, contre tout ce qui est mauvais…et nous autres pauvres animateurs, payés un salaire de misère, qui nous investissons 24/24, qui subissons, et qui toujours arrivons avec le sourire vers NOS enfants…qui nous protège????
MAis comme d’habitude, c’est vrai, il faut trouver un responsable, quelqu’un que l’on peut stigmatiser…
Et quand à l’article sur les enfants canadiens…bon courage pour eux…et je parles des adultes pas des enfants….
De toute façon ces mêmes gens qui font les lois et nous imposent leurs règlements ne savent très souvent même pas de quoi ils parlent…mettez nous un ministre de l’éducation animateur!!!!
Fichage, enquête, etc…
protection de l’enfant qui fait que oui, pour un pédophile c’est plus dur d’arriver a ses fins, mais que pour un animateur, il devient aussi plus dur, plus éprouvant et plus difficile de travailler avec les enfants.
En ce moment je suis au canada, et le fonctionnement est plus celui vers lequel la France tend. Quand je vois le resultat, je ne suis pas persuadé que l’on y gagne.
Si je résume :
– c’est le règne de l’enfant roi.
– Ici un animateur dis : “my friends” pour parler a un groupe d’enfant. Même quand il s’agit d’une demande urgente et sécuritaire, il demande, il n’exige jamais.
– un adulte ne touche pas un enfant. calin, bisous, prendre par la main, tout ceci est interdit pour un adulte qui n’est pas le parent.
– un adulte ne gueule jamais : j’ai vu des exemples de mise en danger (un enfant qui sort du métro quand les portes se referment, que son père rattrape in extremis) ou l’adulte disait calmement, tu ne dois plus le faire, c’est dangereux… a un gamin qui ne le regardait même pas et qui essayait juste de partir courir plus loin…
Je servais à la cantine des enfants, sans encadrement autre que les personnel de service(pratique 70 gamins avec 3 adultes), et les autres adultes sont venu me dire que quand un enfant se battait pour “gagner” de places dans la file d’attente, il n’était pas normal que je l’envoie au bout de la queue… c’était limite traumatisant pour l’enfant dans leur discours.
On a aussi un ami a qui sont fils a fait mal un jour(coup de coude dans les couilles, et qui par réflexe lui a fait une tape sur la tête…) son fils, 6 ans, est venu le prévenir que cette fois il ne dirait rien à maman, mais qu’il ne fallait pas que ca se reproduise…
Ici, pour travailler avec les enfants, vous devez fournir votre casier judiciaire, que vous devez payer(environ 50 dollars, soit 5 heures de boulot), vous devez passer une visite médicale, environ 200$(vingt heures de plus) tout ca a vos frais…
Avec ceci, les enfants ne sont pas encore considéré en sécurité, donc on leur martèle qu’au moindre signe d’alerte(une claque, une grosse engueulade, …), il faut appeler le numéro gratuit(équivalent du 119).
Est ce que c’est mieux ?
Moi je vois des gamins qui se roulent par terre partout, qui répondent à leur parent, mais aussi à tout le monde, pour qui la politesse n’est qu’un vague mot qui fait bien, qui ne comprennent pas vraiment ce qu’est une règle ou une limite… et qui savent très bien qu’on ne peut rien leur faire.
J’ai vu une fille de 14 ans tétanisée parce qu’elle avait renversée de la vinaigrette sur les papiers important de sa mère et que celle ci élevait un peu le ton(c’est à dire avait un peu d’énervement, mais même pas une gueulante).
Ou une fille de 28 ans qui dés qu’une discussion n’était pas positive et qu’elle était prise a partie se couvrait de plaque rouge tellement ca la stressait.
Certain diront que c’est fortuit, mais a ne pas mettre des limites a un enfant, je suis sur qu’on ne lui rend pas service.
Dans l’école ou je travaillait, certains personnels envoyaient leurs enfants en France pour qu’ils aient une éducation correcte.
Et pour ceux qui ne s’en doute pas, tout ce que je dis concerne bien sur la plèbe, pour la haute société, les enfants ont leur nounou européenne, on leur inculque les bonnes manière et … ils finissent chef…
Au passage, comme disait moipalas plus haut, la pédophilie, c’est beaucoup la famille…
Est ce qu’on a des statistiques des faits, quelques chose de concret sur ce problème dans les centres en France ?
Parce que bon… c’est bien beau de faire tout un foin sur tout ca, mais si y a un gamin par an qui a un problème, ce n’est pas la même chose que si il y en a 10 000… et je suis désolé pour ce pauvre la, mais je considère que c’est plus de l’accident, inévitable, que quelque chose de vraiment améliorable. Par contre, si il y en a 10 000 tu peux espérer améliorer les choses.
Dernière chose : Je ne suis pas sur que l’on ne dépasse pas de beaucoup le sujet initial, en prêtant même préjudice a cette animatrice venue demander conseils sur un sujet ou elle paraissait un peu pommée. Je ne pense pas que bien que certaine choses qu’elle a faire puisse paraitre maladroite a certain(accepter des dessins avec marqué je t’aime tu es mon animateur préféré… qui n’en a jamais eu…) son comportement puisse être assimilable à la fin de la discussion…
Oui à propos de ces récits je m étais procuré le livre personne n est venu de robbie garner à propos du scandale de l’île de Jersey qui montrait les scandales dans les institutions même si cela commence à dater.
Ensuite je rejoins totalement les propos de moilapa qui cette fois ci sont plus que bin argumentés. Sur le fait qu un enchainement de circonstances peut entraîner cela d ailleurs l exemple choisi confirme cette thèse. Par contre tu as pris l’exemple comme quoi il ne faut pas jouer au maman de substitution.
On a eu le cas en ALSH et disons qu en théorie c est simple mais en pratique dur dur. Effectivement un petit de 6 ans s est fortement attachée à une animatrice et il était toujours dans ses bras. On a soulevé le problème en réunion mais finalement on en est revenu au même dilemme.
Si elle rejette la demande du gosse(on parle bien de demande de l enfant et non de l’anim chose qu on a préciser) on avait un risque de rejets mais finalement cette histoire exposée ici m a fait douté sur le fait que ca soit une bonne chose ce que nous avons fait car cela aurait pu se terminer de la même façon.
Voila pour ce que j en pense et par manque de connaissance sur le sujet je ne développerai pas plus sur l’histoire des pédophiles et me contenterait de me rallier au brillant argumentaire de moilapa. 😉
Limite du temps pour poster atteint. Tant pis. Juste :
je rajouterai un exemple dans la lignée de celui des militaires :
les histoires sur ces institutions religieuses en Espagne, celles des internats d’une autre époque, comme en Angleterre, où le viol était une institution.
Que ce soit à travers des faits divers, où des récits écrits, des films qui en ont été tirés…
Ce qui semble poser problème ici, si je m’en réfère à certains posts, ce ne sont pas tant ces gestes que l’intention qu’il y a derrière.
Plus clairement : Y’a t-il derrière cette caresse des intentions sexuelles pédophiles ?
Un pédophile qui as structuré l’ensemble de sa vie autour de ce besoin coupable (dans ce choix stratégique de travailler au contact d’enfants) , ne sera t-il pas en mesure de bien plus d’habileté pour “cacher” des gestes comme ceux dont on parle ici qui pourraient le “trahir” ? Et l’empêcher d’aller au bout de ses fantasmes ? Ce pour quoi il est là.
Bien plus facilement que le jeune animateur de 20 ans face à ces attentions amoureuses sans calcule des enfants ? Et dont il ne sait trop comment s’en dépétrer ? Parce que pas préparé, parce que pas en mesure de savoir comment y répondre, parce que “séduit” par ces marques d’amours sans calculs, parce que pas épaulé par le reste de l’équipe pour savoir comment répondre à ce qui est chez l’enfant un besoin… et qui ne doit pas devenir le besoin de l’adulte (aussi bien là s’agissant de sexualité, mais aussi de comportement de “maman par procuration”, et autres choses que l’on peut observer sur le terrain)
Est-ce qu’il faut pour autant dire au contraire que ces gestes sont anodins et ne posent aucun problème ?
Et là question que j’y rattache :
Est-ce qu’un pédophile nait pédophile ou le devient ?
Au contraire de ce que certains pourraient croire (façon sarkozy toujours pressés de dire des conneries sans réfléchir) je pense qu’un pédophile devient pédophile et ne naît pas pédophile.
Sinon, effectivement, contentons-nous de remplir des prisons parce qu’il n’y a rien d’autre à faire. Et tentons à travers des fantasmes de mettre les enfants hors de portée du danger, quelqu’il soit.
Mais si effetivement un pédophile devient pédophile, la première question qui vient à l’esprit : mais alors quand un pédophile devient pédophile ?
Par exemple, sur le fait que les pédophiles choisissent un métier qui va les mettre en contact avec des enfants : je ne crois pas que cela soit si simple que cela (et là je renvoie à toutes ces intentions de l’autre côté de la Manche qui me semblent en partie inutiles)
Je prends exemple sur une affaire récente : celles de militaires qui ont violé des enfants dans des camps de réfugiers dans un pays d’Afrique.
Est-ce que tous ces très jeunes hommes se sont engagés dans l’armée en se disant : je vais devenir militaire, comme ça je vais aller en Afrique, je vais travailler pour l’Onu dans un camps de réfugiers, je vais être en contact avec des orphelins et je vais pourvoir les violer en toute tranquillité ? Et qui plus est, ces jeunes qui ne se connaissent pas se retrouvent tous ensemble dans le même camp ? Au même moment !!!
Est-ce que l’on peut plutôt imaginer dans ce cas-là, que ces jeunes n’avaient au départ aucune idée pédophile pour les diriger vers une vie militaire ?
Et que dans ce cas, leurs actes pédophiles sont le résultat d’une suite de circonstances : la frustration sexuelle de jeunes hommes loin de leur famille, une situation “facilitante” puisque ces gamins sont sans défense, une “fragilité intérieure” faite de jeunesse, d’immaturité sexuelle, de troubles émmotionnelles dues à la situation (éloignement, dépaysement…) … Circonstances qui feraient que ces jeunes fragiles passent à l’acte sans avoir préméditer cela sur l’ensemble d’une vie professionnelle ? Et que ce premier acte puisse alors en appeler d’autres ?
Même situation dans les affaires sur des orphelinats où des générations d’enfants sont utilisés comme objets sexuels par ceux qui devaient les protéger. Ou il existe dans la population un pourcentage de pédophiles si important que l’on ne peut s’étonner de retrouver des “groupes” de pédophiles dans ces histoires, ou au départ il n’y avait pas (ou il n’y avait qu’un) de pédophile et c’est la situation (le contact avec les enfants tout le temps, la soumission de ces enfants à la merci, le lieu clos qui facilite le travail de ces bourreaux.
Et que donc : pour nombre de pédophiles travaillant avec des enfants, il ne s’agisse pas d’un choix de départ, mais d’une rencontre, à un moment où ils étaient eux-mêmes fragiles dans leur tête, avec ce qu’ils n’avaient peut être jamais connu avant : quelqu’un qui leur donne de l’amour en toute innocence et qui leur donne l’impression d’être enfin quelqu’un d’aimant ? Que dans cette situation agréable, et que leur “fragilité mentale” leur fait voir petit à petit ce qu’ils ont envie de voir : un partenaire sexuelle et non un enfant ?
Et que donc : sans systématiser des discours du genre “pas de câlins avec les enfants”, il y ‘aurait des situations de risques évidentes :
Celles en ce qui nous concerne, de jeunes, fragilisés par un manque affectif, ou des difficultés à entrer dans la vie sexuelle, et qui se retrouverait confronter à cet amour que les enfants n’hésitent pas “à distiler” innocemment autour d’eux ?
Que sans parler ici encore de gestes pédophiles, d’intention pédophiles, il pourrait y avoir le risque dans ce qui deviendrait une première étape vers une véritable maladie mentale ?
Et qu’il y aurait donc deux problèmes : les pédophiles “avérés” et dangereux, et des gens fragiles à des charnières de leur existence potentiellement dangereux ?
Des gens qui échapperaient à tout contrôle à leur “entrée en fonction” sur leur passé ou leurs envies perveres (puisque pas encore existantes) .
Et que cette situation est certainement bien plus fréquentes que le cas de ‘pédohiles en chasse’ et pour laquelle en tant que personnes travaillant dans l’animation nous pouvons quelque chose ? Que notre vigilence sera certainement plus mathématiquement confrontée à des jeunes qui prennent visiblement du plaisir à un banal échange de chatouilles, que véritablement quelqu’un qui a des idées bien précises derrière la tête ? Et que de la rapidité de notre réaction et de qualité des actions que l’on va avoir des conséquences sur la vie de cette future personne ?
Et si il existait un moment, si un pédophile ne naît pas pédophile, où l’on peut encore faire quelque chose ? Un de ces moments anodins…
Est-ce qu’une réflexion sur ce “quand un pédophile devient pédophile” ne serait pas bien plus efficace que n’importe quelle trie illusoire ?
Que plutôt que de dire affolé : “pas d’enfant dans les bras”, “pas de bisous”, (qui peuvent faire partie de notre travail : quand un enfant en a besoin (et non quand l’adulte en a besoin)) on devrait apprendre à reconnaître ce qui dans le comportement de nos collègues tient du bisou rassurant après une chute et de ce qui pourrait devenir bien plus inquiétant ?
Effectivement ce qui est expliqué la est beaucoup plus inquiétant il suffit qu un gammin qui nous en veut car on l a puni aille raconter n importe quoi au mec et tu te retrouves dehors donc finalement mon avis change complètement. De plus le fait de devoir payer pour être fiché est complètement inadmissible. Merci balthazar pour l article.
Eh bien je ne sais pas si vous avez lu l’article, pour être aussi enthousiastes…
Les gens qui seront fichés (11,3 millions de personnes) subiront TOUS une enquête A CHARGE pouvant prendre en compte des déclarations NON PROUVÉES.
Sur cet article de blog (citant ses sources) vous aurez plus d’informations.
Il ne s’agit pas d’une enquête cherchant à connaître les condamnations passées (ce fichage existait déjà auparavant) mais d’un fichage avec enquête visant à évaluer la bonne moralité des professionnels.
Mode de vie, croyances, relations sociales, déclarations d’anciens employeurs, collègues, public, sans preuves, peuvent être prises en considération pour vous interdire de continuer à faire votre
travail.
L’Angleterre espère ainsi dénicher 20 000 personnes qui n’ont peut-être encore jamais été condamnées (et qui fort probablement n’ont donc rien fait de mal) et qui auront une forte présomption de “pouvoir un jour être coupable”.
Pff sincèrement c est une réaction très basse que tu nous proposes. Au lieu de proposer des arguments concrets tu nous sors un peu n importe quoi. Alors oui il y aura toujours des risques je suis d accord mais si ce fichage peut permettre que quelques saloperies soit évitées et ben je continue à dire que je suis pour. Maintenant que tu ne partage pas cet avis je veux bien on est là pour débattre mais essaye de donner de vrais arguments.
Ah ouais ! Moi aussi je suis pour le fichage de tout le monde.
Et comme c’est au sein de la famille que les risques sont les plus grands pour les enfants, on commence par ficher les parents (futurs parents).
Et pour ceux qu’on soupçonne d’être dangereux, on les stérilise.
Et comme y’a des risques que les enfants qui naissent dans des familles pauvres aient une vie malheureuse, on stérilise aussi les gens en dessous de 2000 euros mois.
Et on fait pareille pour les facteurs qui peuvent être en contact avec les enfants, les caissières de supermarché, et les vendeurs d’aspirateurs.
Et puis, comme les parcs dans les villes sont des endroits dangereux (des enfants peuvent y cotôyer des gens à risques) on ferme les parcs.
On fait de même pour les plages, les mac’do et les fêtes foraines. Les crêches et les écoles. Et les rues.
En fait, y’a même mieux : on stérilise l’ensemble de la population mondiale, et là y’a plus de problème puisque plus d’enfants.
En plus ça résout le problème de la polution.
Le fichage personellement je m en fous complètement puisque finalement si on a rien à se reprocher ca ne changera rien à notre boulot. Pour moi le casier judiciaire n°3 est quelque chose de suffisant mais après si il faut être fiché comme en Grande Bretagne et que ca puisse permettre d éviter certains truc je suis 100% pour.
Salut à toi, Balthazaar,
Alors allons-y gaiement, s’il faut priver des libertés par anticipation statistique, on pourrait :
-ficher tous les étudiants de botanique, afin d’en extraire ceux qui, statistiquement, ont des chances de cultiver du pavot ou du cannabis
-ficher les lycéens des filières économiques qui pourraient devenir de mauvais traders
-ficher les enfants qui, statistiquement, ont plus de chances de devenir délinquants…
Ben ouais, les étudiants qui ont utilisés les labos et les serres de la fac pour avoir des stups. S’ils se sont fait prendre, ils méritent d’être fichés. (C’est la cas, non? Extrait n°3)
Quant aux lycéens qui pourraient devenir de mauvais traders, sur quels critères les jugerait-on? Si c’était objectif et fiable, je suis pour.
Quant aux enfants que tu cites, tu ne peux pas obtenir de résultat car, les statistiques, c’est une analyse sur un grand nombre. Or, tu veux étudier un cas particulier.
Tu sais que 5 % des pédophiles sont des femmes. Est-ce que le fait de savoir, en plus, que Camille est une fille t’aideras à savoir si Camille est pédophile?
P(F|P)=0,05
Camille est dans F
Camille est-elle dans P?
Revois ton cours sur les probas.
On fiche des personnes, on vérifie leurs actes, ça permet d’éliminer des personnes qui ont commis des actes qui pourraient causer des préjudices injustes à des personnes fragiles, s’ils sont réitérés.
C’est d’ailleurs en partie fait, extrait n°3. O pourrait le rendre plus efficace.
Al