J’ai connu une enfant surdouée, c’est assez difficile à gérer.
Le problème est le fait qu’elle soit consciente du fait qu’elle soit surdouée (elle a un an d’avance, elle s’ennuie en cours, elle fait un tas d’activité annexes parce qu’elle met peu de temps à faire ses devoirs), surtout aussi que son entourage lui a clairement dit (alors que si elle ne le savait pas, se comporterait-elle ainsi ?). Du coup, elle en devient dangereuse parce qu’elle veut toujours se surpasser, demander des défis toujours plus élevés, au risque de e mettre en danger elle-même.
Je vais me mettre en avant, ce qui n’était pas le but au départ. Je vais tenter d’illustrer un peu plus ce qu’on entend par “surdoué” tout en abordant que des particularités généralement communes (et non exhaustives).
Etre surdoué, c’est penser sans cesse, mon cerveau n’est jamais au repos, il recherche toujours à être stimulé. Cela comporte quelques avantages comme le fait de pouvoir faire plusieurs choses en même temps ou de s’intéresser à tout, mais ça rend difficile la possibilité de s’exprimer clairement et d’arriver à se faire comprendre. D’autant plus pour les enfants, les ados, quand les émotions s’en mêlent (et s’emmêlent). Je suis incapable de rester à rien faire, d’attendre. Il faut que je bouge, il faut que ça bouge, je ne tiens pas en place.
La recherche de sens est importante, je suis incapable de me contraindre à des activités qui n’ont pas une utilité. Tout comme la justice. Enfant, ado, j’ai toujours pris la défense des autres quand les adultes se montraient injustes.
Mes émotions ont longtemps été difficiles à canaliser et je me souviens encore, 25 ans après, d’une colo mal vécue à cause d’une animatrice, répondant à un collègue qui lui demandait comment les mômes étaient : “ils sont pas terribles”. Si la souffrance occasionnée est maintenant oubliée, elle avait été forte alors. Et injuste.
J’aurais très bien pu ne pas l’entendre, j’avais de toute façon déjà ressenti ses sentiments à notre égard. J’ai une empathie et un instinct très forts. Je sens ce qui se cache derrière les attitudes, derrière les mots, derrière les apparences. Je perçois facilement les émotions des autres et j’ai démissionné de mon dernier poste au bout de six jours, dans un quartier difficile, incapable de supporter la souffrance des mômes qui m’entouraient.
Je n’ai aucun sentiment de supériorité envers les autres, c’est même plutôt l’inverse. Je ne vois pas en quoi je suis “doué” ou “surdoué” et ces qualificatifs ne me conviennent pas. Ma vie n’a toujours été que catastrophe et souffrance, comprendre ma différence m’a permis de faire un grand bond en avant et de prendre enfin confiance en moi.
Pour finir, avoir un QI supérieur à 130 n’empêche nullement de faire des erreurs, loin de là (albatros en a relevé au début de ce fil)
ludou a écrit :
les surdoués seraient en fait des sous-doués donc…?
Non, mais de fait ils peuvent le devenir. Une partie des enfants en échec scolaire est en fait constituée d’enfants à potentiel élevé.. mais non cultivé. La différence se creuse alors encore plus.
Je pourrai te donner plein d’exemple de situations du quotidien scolaire qui , sans le savoir, cloisonnent encore plus un EIP dans cette spirale de l’échec et, pire, qui isolent l’enfant du reste du groupe.
Bavardage sanctionné sans recherche d’explication, agitation sanctionnée, punition si l’écriture est sale ou brouillon (typique des EIP) etc.
L’educ. nationale est très mal formée à cela.
A quoi ça sert de poser ce mot (surdoué) sur un enfant ? Si c’est pour expliquer l’hypersensibilité d’un enfant, pourquoi ne pas simplement parler de l’hypersensibilité ?
Le mot surdoué trop généraliste a justement été mis de coté au profit de terme comme “Enfant Intellectuellement Précoce”, à “haut potentiel”, “zèbre” etc.. mais sans pour autant que cela définisse correctement chaque individu (chaque cas étant unique).
Quand à hypersensibilité ce n’est qu’une composante parmi d’autre, elle n’explique pas tout à elle seule bien evidemment.
Je ne comprends décidément pas ce concept d’enfant surdoué.
Ce n’est pas un concept ! (il n’y a rien de plus concret). Ce sont des faits et non pas de simples idées.
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les surdoués seraient en fait des sous-doués donc…? Intéressant.
A quoi ça sert de poser ce mot (surdoué) sur un enfant ? Si c’est pour expliquer l’hypersensibilité d’un enfant, pourquoi ne pas simplement parler de l’hypersensibilité ? Ou du sentiment de dévalorisation ?
Je ne comprends décidément pas ce concept d’enfant surdoué.
C’est tout à fait ça matim, les médias mettent en avant ce qu’on peut appeler le “mythe surdoué”. Ce qui est visible et exceptionnel…
C’est aussi ce mythe et le manque d’information qui fait que la majorité des enfants et des adultes surdoués s’ignorent.
Et s’ignorer soi-même rajoute une souffrance à celle de la différence.
Etre surdoué, ce n’est pas être plus intelligent que les autres, plus doué, plus… C’est penser différemment. Réagir différemment. C’est avoir une sensibilité à fleur de peau et des émotions très souvent difficiles à canaliser…
Sur les termes employés, il y en a beaucoup (HQI, HP, surdoué, zèbre, … ) mais aucun ne convient réellement.
Beaucoup d’enfants qui ont été testés et révélés surdoués ignorent qu’ils le sont quand les psys et les parents sont cohérents : on les rassure plutôt sur leurs capacités (les surdoués ont généralement tendance à se trouver nuls) et leur explique qu’ils sont différents par certains aspects.
Cet aspect difficile lié à la différence est abordé sur quelques minutes seulement, malheureusement.. (sur près de 40 min de reportage).
Le reste du temps on est dans le registre linguistique suivant :
“la compétition”, “mes adversaire” (du bac !), “être le meilleur”, “petit génie”..
Bref tout ce qui précisément constitue la part la plus spectaculaire des enfants en surdouance mais certainement pas la plus importante (dixit une psychologue spécialisée dans le comportement et dans la surdouance avec qui j’ai pu échanger de nombreuses fois à ce sujet).
Le Canada a plusieurs années d’avance sur nous en matière d’accompagnement, détection et connaissance des EIP. Ils ont développé des methodes pédagogique très intéressantes centrées sur le fonctionnement particulier de ces enfants.
Un truc tout bête c’est par exemple le reglement interieur d’une école souvent listé sous forme de:
“il est interdit de taper sur ses camarades.. je ne dois pas faire ceci.. je n’ai pas le droit de …”
Alors que l’enfant EIP de besoin de positiver l’action ! (là ça se réglera à coup de sémantique : “en cas de problème dans la cour il est possible de” .. “je peux faire ceci pour eviter cela..” etc…).
Encore une fois nous sommes à la traine, pour ça aussi…
Voilà pourquoi ce reportage ne peut que survoler les differentes formes d’EIP, il ne peut que présenter un bout de l’iceberg, le bout le plus spectaculaire evidemment.
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tu l’as regardé ?
parce que je suis “dedans” (14min) et le môme auquel ils s’intéressent là où j’en suis ne développe pas de don de pianiste ou autre, il est juste meilleur à l’école parce qu’il retient vite et ils abordent ensuite justement les enfants surdoués “en souffrance” parce que QI élevé mais soucis scolaires et mal-être.
(bon ‘faut avouer que le “pitch” est lui plutôt racoleur et pas forcément lié à tout le contenu)
(je découvre tardivement ce post..)
Malheureusement cet exemple et ce cas de surdouance est precisement ce qui attire les médias car c’est l’archétype du “petit génie” (maestro au piano, bac à 14 ans etc..), et ça plait aux téléspectateurs..!
Ce genre de reportage contribue alors à exclure encore plus ces enfants qui sont alors considérés comme des bêtes de foire (on les mets au défit, on les test, on les jauge, on leur demande de prouver qu’ils sont ce qu’ils sont.. en se basant justement sur ce type de reportage caricatural).
Comme si tous les enfants surdoués savaient jouer du piano et connaissaient la valeur de Pi jusqu’à la 25eme décimale… comme si ils devaient passer leur bac à 14 ans (faute de quoi ils ne seraient alors plus des surdoués ??)
Tout ça, toute cette pression, simplement parce qu’ils ont été détectés précoces.
Alors à coté de ça, la plupart des enfants en surdouance le vivent mal (dans un premier temps) car cette précocité intellectuelle n’est pas détectée correctement ni à temps.
Il faut souvent attendre que les premiers problèmes apparaissent pour que cet enfant soit pris en considération (pb de comportement, pb de discipline, bavardage, pb d’écriture …).
Dire qu’un enfant est indiscipliné ça rassure (y compris le corps enseignant) et c’est plus simple que de dire qu’il est un EIP…!
Combien d’enfants surdoués usent actuellement les bancs de l’école en s’accrochant comme ils le peuvent à un système qui n’est pas adapté.. Il sont alors ignorés.. catalogués de “mauvais élèves”.
Et lorsqu’il est enfin reconnu comme EIP alors là il faut faire face à la machine educ nat qui ne prépare pas ses enseignants à ce type d’élèves. Les méthodes actuelles sont destructrices pour l’élève, sauf à inscrire l’enfant dans une classe spécialisée..
Bref, reportage à regarder comme si vous alliez au cirque, voir un cas particulier d’EIP, loin d’être représentatif de la majorité des enfants dit “précoces”.
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plus qu’un jour pour le replay
envoyé spécial, la suite – “enfants surdoués, et après ?”
L’émission : En 1991, «Envoyé spécial» filmait les premières oeuvres d’un petit génie de l’art contemporain. Pejman, 9 ans, peignait dans la salle de bains familiale avec l’assurance d’un adulte qui a trouvé son style. Au même âge, Jean était déjà considéré comme un pianiste confirmé. Ses parents avaient tout sacrifié pour qu’il se consacre exclusivement à la musique. Le petit garçon avait gagné le surnom de «petit Mozart Niçois». Samuel, lui, eut droit aux honneurs des journaux de 20 heures en devenant le plus jeune bachelier de France. A 14 ans, il venait de franchir la première étape d’un cursus universitaire qui s’annonçait sans faute.
Le programme : A travers un reportage inédit nous vous proposons la suite des reportages diffusés dans « Envoyé spécial ». Que sont ils devenus ? Que s’est il passé dans leur vie depuis la diffusion du premier reportage ?
lejoueur27
“Tout à fait d’accord avec toi moilapa. Beaucoup d’enfants nient voire cachent leurs capacités pour mieux se fondre dans la masse, essayer de se faire accepter.”
Que pensez -vous d’une telle attitude?
==> C’est pas la bonne question. La bonne question, c’est pourquoi une telle attitude?
En tant qu’adulte ai-je un rôle à jouer au prés de ces enfants dont le but et de se fondre dans la masse afin de se faire accepter par le groupe?
==> C’est pas “se faire accepter”, c’est “être accepté”.
Si les autres ne veulent pas l’accepter, rejeté, l’enfant sera.
Ce comportement provoque t-il lui aussi un mal être?
==> Oui, une souffrance intense qu’il apaise par le rêve, le bovarysme ou l’errance dans les îlots d’apaisements dont tu as causés.
Qui a besoin de mon attention celui qui veut sortir du groupe ou celui qui veut absolument entrer dans le groupe?
==> Les 2.
Quand comprendra t-on que ces les différences qui font la force et la richesse du groupe et qu’il faut mettre réellement dans la pratique des moyens qui favorisent l’ouverture d’esprit?
==> Les différences font la force et la richesse du groupe, cécler. Seulement, ce qui intéresse chacun, c’est l’enrichissement personnel, pas du groupe.
Al
Quand comprendra t-on que ces les différences qui font la force et la richesse du groupe et qu’il faut mettre réellement dans la pratique des moyens qui favorisent l’ouverture d’esprit ?
Ca lui fait une belle jambe au gamin cette “richesse” si il est hors le groupe.
La question pour l’animateur, si il a à agir ici (ce qui ne me semble pas aller de soi) ça serait effectivement d’aider ce môme à trouver sa place dans le groupe. Ce n’est qu’à cet impératif que ce qu’il aurait apporter au groupe pourrait émerger. Tout ce qui va faire sa différence, tant qu’il n’est pas dans le groupe, est un danger pour ce môme.
Ne pensons pas les enfants comme les adultes ici : quelle capacité à cet enfant de penser sa “richesse” ?????
Un enfant va d’abord avoir cet envie d’être comme les autres !!! Ne pas sortir du lot !!! Ce qui est tout à fait normal.
Tes réflexions peuvent être celle d’un adulte qui a du recul sur son être social, sa place parmi les autres.
sinon : re -attention à ce terme de “surdoué” : Surdoué en quoi ???
Le plus dur, comme toujours, c’est surtout de prendre un peu de recul sur sa propre histoire, sa propre situation personnelle pour se rendre compte que, chacun étant différent, tous ne vivent pas cette situation de la même manière…
[color=00FF00]Tout à fait d’accord avec toi moilapa. Beaucoup d’enfants nient voire cachent leurs capacités pour mieux se fondre dans la masse, essayer de se faire accepter.[/color]
A la lecture de cette remarque je me pose des questions
Que pensez -vous d’une telle attitude ?
En tant qu’adulte ai-je un rôle à jouer au prés de ces enfants dont le but et de se fondre dans la masse afin de se faire accepter par le groupe ?
Ce comportement provoque t-il lui aussi un mal être ?
Qui a besoin de mon attention celui qui veut sortir du groupe ou celui qui veut absolument entrer dans le groupe?
Et pour finir
Quand comprendra t-on que ces les différences qui font la force et la richesse du groupe et qu’il faut mettre réellement dans la pratique des moyens qui favorisent l’ouverture d’esprit ?
niniàpapa
J’ai essayé de répondre en MP, j’ai l’impression que ça ne marche pas.
As-tu eu le message?
Al
l hyper activité, les enfants surdoués, la dyxléxie etc sont souvent liés..le point commun c`est un enfant qui s`ennuie car il ne trouve pas sa place car il réagit differement que les autres gosses ou a contre sens. il ne comprend pas encore qu`il est incompris mais il sent que qqchose est different..il en ressent un sentiment d`injustice, en qqsorte.
il a besoin de beaucoup d`affection meme si lui se montre maladroit dans ce domaine..
je parle en connaissance de cause..surdouée et dyxlexique
je me suis toujours sentie “à part” meme maintenant. c pas evident tout le temps mais ça m`a fait garder mon âme d`enfant. et je n`aime pas voir les gens malheureux, alors quand je fais de l`animation je fais rire, chanter et danser les bambini et ça marche bien ça avc les enfants un peu “spéciaux” 😉
Tout à fait d’accord avec toi moilapa. Beaucoup d’enfants nient voire cachent leurs capacités pour mieux se fondre dans la masse, essayer de se faire accepter.
Ce qui n’est pas forcément le cas que des enfants surdoués…
Pour les enfants surdoués en général, et ceux que je connais en particulier, ils ne cherchent jamais à s’écarter de la “masse”, bien qu’ils aient besoin “d’ilôts d’apaisement” : relationnels quand c’est possible, sinon avec des plus âgés, voire des adultes. Ou dans une activité spécifique comme la lecture par exemple.
N’oublions pas que cette notion de “surdoué” est en fait basée sur une toute petite partie de ce qui fait une personne, sa vie sociale. Sur une idée de la vie d’un seul point de vue “rentabilisation”, “production”…
La plus grande part de ce que l’on vit, c’est dans la confrontation à l’Autre…
Et là, ces “surdoués” sont bien souvent des “sous doués” , voir des handicapés.
Par exemple s’agissant de ce que l’on pourrait appeler à raison de mieux une “intelligence sociale”, de compréhension de l’Autre…
Voilà sans doute une raison de ce mal être des “surdoués, pour des animaux sociaux comme nous qui ne demandent rien tant que de ressembler aux autres… Sans doute bien avant l’agressivité de “la masse” vis à vis de ce qui est différent.
dirlocolo
Les choses commencent doucement à bouger en france, quelques écoles associatives ou privées existent. L’éducation nationale vient de créer des ressources pédagogiques via Eduscol (par contre il faut que l’enseignant en prenne l’initiative…).
La 1ère à Nice, c’était 1987.
L’ANPEIP, début en 1971
Oui, oui, ça bouge doucement, …, mais, …, tout doucement! L’escargot qui est parti de Marseille, il a eu le temps d’arriver à Marakech!
Une fédération de parents d’enfants précoces existe
==> Une seule?
Une association propose des séjours spécifiques pour EIP.
==> Tu peux la citer?
Moi, j’ai vu comment des zanims s’y prennaient dans une d’elles avec les EIP. J’ai aussi entendu des parents.
Peu de monde souhaite par ailleurs créer davantage de frontières entre les uns et les autres qu’il n’en existe déjà …
==> Il ne faut pas dénier ces frontières. Il ne faut vouloir élever les chèvres e les loups ensemble.
Y’a des humains qui sont incompatibles, c’est comme ça.
Al the Psychologue
Les neurosciences ont démontré que les émotions et l’intelligence étaient liées. La majeure partie des surdoués est hypersensible.
Le monde qui les entoure, les codes de cette société faite pour les 98% non surdoués, est anxiogène et agressif pour un surdoué. Le plus souvent les filles prennent sur elles et souffrent en silence, les garçons pètent les plombs, ce qui peut se traduire par de la violence envers les autres.
Ce qui ne touche pas un enfant “normal” peut affecter profondément un EIP. Beaucoup d’enfants dans ce cas-là peuvent péter un plomb pour une simple insulte et éclater la tête de l’autre. Non par choix mais parce qu’ils ne maîtrisent pas leurs émotions.
Et pour en revenir à mon propos précédent, quand on s’en prend déjà plein la gueule dans les toutes premières années de sa vie, oui, pour se protéger, agresser d’abord les autres peut sembler une solution.
Les choses commencent doucement à bouger en france, quelques écoles associatives ou privées existent. L’éducation nationale vient de créer des ressources pédagogiques via Eduscol (par contre il faut que l’enseignant en prenne l’initiative…). Une fédération de parents d’enfants précoces existe. Une association propose des séjours spécifiques pour EIP.
Donc oui, c’est possible de travailler avec des EIP en france, bien que ça reste rare. Peu de monde souhaite par ailleurs créer davantage de frontières entre les uns et les autres qu’il n’en existe déjà…
dirlocolo
Pour cet enfant-là, qui se mettait constamment les autres à dos, il pouvait y avoir plusieurs raisons. Celle qui me vient avant tout à l’esprit, c’est qu’il s’était déjà construit un faux self (une fausse personnalité) pour se protéger de son hypersensibilité (caractéristique commune des surdoués). En gros il agressait les autres avant qu’ils ne l’agressent.
As-tu déjà bossé avec des eips? (C’est possible, en France)
Ca me gêne de lire: “En gros, il agressait les autres avant qu’ils ne l’agressent.” C’est comme si tu me disais que la chèvre agressait la horde de loups avant qu’ils n’en fassent un hors d’oeuvre.
Dans ce cas précis, et tel que décrit par vagabond, je pense tout de même que le père avait une bonne part de responsabilité dans l’attitude de l’enfant, mais il est difficile de juger à travers un post…
Laquelle?
Al