Ce problème d’enfant confronté à un discours d’adultes flou et non maîtrisé, c’est exactement ce que je viens d’entendre dans une trés courte interview d’une pédiatre. elle parle de logique. En opposition à des parents paumés dans l’éducation de leurs enfants (en rapport à une émission de télé bidonnée dont l’actice principale vient de mourir, une sorte de magicienne qui aux yeux du public-parents-enfants (lui-même paumé) devenait la fée qui trouvait d’un coup de baguette magique la solution miracle à chaque problème). Là où il ne s’agissait que d’être logique (j’ajouterai être capable d’écouter, de décrypter)
Le problème d’éducation auquel nous sommes confrontés en tant qu’animateurs, vis à vis d’enfants, c’est le problème de la capacité d’éducation des parents de ces enfants, de la cohérence notamment de leurs discours et leurs actions. C’est aussi le problème de capacité à éduquer des enfants de ces animateurs.
Dans une situation déstabilisante parce que brouillés par des messages et des attitudes qui se contredisent, qui ne sont pas logiques, face à un discours incohérent, l’enfant ne peut qu’être paumé.
Et ces enfants difficiles, c’est bien souvent des enfants qui cherchent des répondes face à ces adultes eux-mêmes paumés. Non plus seulement incapables d’éduquer, mais d’être seulement cohérents.
La solution ici n’étant pas à chercher du côté de l’enfant mais des adultes autour de lui.
C’est vrai que c’est difficile de répondre sans être sur le terrain…
D’autant plus quand on pense que cet enfant et celui qui a la réaction la plus saine vis à vis de la situation. Que ce qui me pose problème, c’est plutôt les autres enfants, leur acceptation de la situation.
Du peu que je peux voir des animateurs bosser avec ces enfants de 3, 4, 5 ans, vis à vis des spécificités de ces enfants, sur leurs capacités, leurs besoins, leurs temps d’attention… ce sont chez les enfants qui posent le plus de problème aux animateurs que je vois les comportements les moins inquiétants.
Ces réactions sont pour moi normales, elles sont la réaction la plus saine à ces situations d’animation non maîtrisées.
Elles sont pour moi souvent le révélateur des limites de ces actions non maîtrisées.
Dans ce que je peux apercevoir de la situation de ce gamin.
Il cherche à se socialiser c’est-à-dire à jouer/communiquer/faire des actions avec d’autres enfants sans les déranger/gêner.
Toutefois, même s’il veut rentrer en relations avec d’autres enfants, il veut aussi construire son identité (personnelle) vis-à-vis du groupe.
Il y a toujours des tensions entre “comment me faire accepter par les autres et acquérir les codes sociaux ou comportementaux” et “comment ne pas me fondre dans l’entité groupe”.
Quand on a 5 ans, c’est pas évident, et tout les mômes passent par là. Le “pire” c’est qu’il le formule avec ses mots et il sollicite l’aide d’un adulte – par sa turbulence.
Pour ma part, l’activité à lui proposer, ce n’est pas forcément “manuelle”, sportive, artistique ou autres, c’est comment l’amener à vivre dans un groupe pendant des loisirs. Cette activité ne se déroulera pas sur un ou deux mercredis mais plutôt sur une quinzaine (voire plus selon l’évolution du gamin). Et ce n’est pas une punition ou une rencontre avec les parents qui va changé la donne.
L’éducation est avant tout une affaire de patience.
Et les supports (ou les moyens) utilisés sont des situations où il pourra jouer seul, puis à deux, puis en petits groupes puis affronter le grand groupe.
Et c’est là où il faut questionner l’organisation de votre journée et l’aménagement de la structure. Y a-t-il des coins où il peut être seul ? Apparemment oui et ça se passe plutôt bien. Y a-t-il des coins où il peut jouer à deux ? Du genre un tapis avec jouets de construction, petites voitures, déguisement, et autres qui permettent à des enfants de jouer et de se créer des histoires à 2, 3 ou 4… sans adultes. Etc.
Et ce n’est pas que questionner les temps d’activités mais aussi le temps d’accueil, le temps de repas, le temps de goûter…
À un moment donné, je crois que l’animateur doit pouvoir proposer (de façon directe ou indirecte) des situations diverses qui permettront à l’enfant d’expérimenter et de vivre avec ses pairs. C’est comme ça qu’il avancera dans les méandres de la socialisation.
Et je crois que cette activité là avec ce môme, elle peut même être formaliser avec lui en terme d’accompagnement. “Vu que tu me dis ça… je peux t’aider à… avec des… En contrepartie, si tu sens que ça devient trop compliqué pour toi à gérer, change de groupe ou viens me voir, est-ce que tu es d’accord ?”
(Il me semble aussi intéressant d’en discuter avec ses parents…)
Alors quand je vois que la seule réponse des adultes et de le punir par l’exclusion du groupe ou d’un temps, c’est l’exclure dans sa démarche de socialisation (ou son développement). C’est rude.
Je rejoins moilapa sur la fait, aussi, de requestioner le sens que vous donnez à la sanction, la punition…
Effectivement, on sort de la simple action que peut proposer un animateur qui va rentré dans un planning de telle heure à telle heure.
J’irais plus loin en disant que chaque enfant devrait avoir son “activité” si tenté qu’on est de faire un boulot éducatif.
Bon : en insistant sur le fait qu’il n’existe pas de recette miracle, que ce qui a marché dans une situation donnée ne va pas forcément être adapté à une autre, un autre adulte, un enfant, un autre contexte…
Voici un exemple concrètement :
Sur le dernier claé où j’ai bossé, il y avait un gamin en CM2 qui posait problème à certains adultes. La carure du gamin n’aidant pas certains de ces adultes à trouver le bon “placement” vis à vis de ce gamin.
Pour ma part, aucun problème : non seulement il est super chouette, mais il a même tendance à user de “son autorité sur ses pairs” dans la cour pour essayer “d’assoir” encore plus mon statut. “Abdel, j’ai pas besoin de toi pour me faire comprendre, Ok ?”
Avec ce gamin, tout était question de respect et de confiance.
Avec son instit’, ça se passait plutôt très mal.
Le matin, souvent j’arrivais une ou deux ou trois heures en avance pour préparer. Par exemple pour la surprise “parcours aventure” dont j’ai parlé ici il y a un ou deux mois.
Outre les semaines de préparation en amont, c’est au minimum deux heures d’installation. Donc, un jonglage avec la récréation du matin notamment.
Quand j’arrive à 9 h, le gamin est déjà puni devant la porte de sa classe. Il me voit faire des aller retour avec le matériel (dont certains ponts en bois et cordes sont très lourds) et il me propose de me donner un coup de main. Ce que je refuse, même si cela ne pouvait qu’être bénéfique pour moi : pas seulement parce que le gamin est costaud et que son aide sera vraiment un gros gros plus (et non cette situation où l’adulte fait semblant de réclamer l’aide des enfants, où les enfants ne sont pas réellement nécessaires) mais parce que je sais pertinament que ce gamin :
– a un besoin très grand d’être revalorisé
– d’avoir des rapports privilégiés avec les adultes qui ressemblent de prêt ou de loin à des pères
– et besoin d’être utile, d’aider, d’être pris pour un grand.
Je lui dis que je ne peux pas vis à vis de son maître qui l’a puni. Qu’il ne saurait pas où il se trouve si il m’aidait durant ses allers-retours et parce que je peux pas faire une fête de la punition d’un autre adulte.
Ce à quoi il me répond : je vais lui demander. Et il entre comme ça dans la classe. Je me dis qu’il va se faire secouer pour un tel manque de… et il est déjà dehors : “Il est d’accord”.
C’est une monumentale erreur stratégique de la part du maître, mais tant pis pour lui.
On a galéré, notamment pour mettre la tension sur chaque “agré”, parce qu’il faisait froid, on avait les doigts gelés, les cordes étaient humides, les systèmes métaliques de tension grippés par le froid… plus de deux heures dans le froid a vraiment vraiment galérer. Plus le stress du temps qui tournait.
Résultat : tout bénèf pour moi. Et surtout tout bénèf pour le gamin durant ce temps, si l’on fait semblant d’ignorer la situation d’un jour sur trois où le gamin passe toute la matinée ou l’après-midi devant une porte.
Tout ce temps qu’on a galéré ensemble, tiré sur des cordes, il était juste content : il rendait réellement service à un adulte, il mettait en avant ses capacités… plus ce côté “je suis dans la cour en train d’installer une surprise pendant que tous les autres sont en classe” : encore une fois, l’instit’ n’avait pas sans doute réfléchi pleinement à tout ce que cela voulait dire)
Et il n’a pas eu assez quand la récréation de midi est arrivé, de raconter son travail, d’expliquer comment faire aux autres enfants, d’aider les petits dans le parcours…
Bref, un enfant complètement dévalorisé, mis en valeur.
dévalorisé :(longue et douloureuse histoire familiale, échec scolaire…)
J’avais déjà aucun problème avec cette “terreur”. C’est juste devenue une crème.
Est-ce que ça a changé quoi que ce soit à ses problèmes en dehors de ces temps d’échange ? Ca m’étonnerait.
Est-ce que j’étais en capacité d’avoir une action en dehors de ces temps ? Non.
Est-ce par contre ça pourra lui servir à un moment ou un autre de point de repère ? Quelque chose à quoi se rattacher ???
Bin, c’est que déjà t’as trouvé une partie de réponse…
Et c’est rarement que l’on trouve la réponse en une fois qui règle tout. C’est plus fréquemment un travail de longue haleine. En équipe.
Je vais pas redire ce que j’ai déjà dit, mais plus cet enfant aura confiance en vous, plus vous arriverez à approcher ce qu’il est (dans ces animations proposées, sans que cela se fasse au détriment des autres enfants)
Si tu attends ici des recettes toute prêtes, ça n’existe pas.
La réponse que j’apporte dans ces conditions personnellement : un discours clair vis à vis de ce que l’on peut ou ne peut pas faire (suivi sur le terrain d’une action en accord avec les paroles) . Et en parallèle de cette fermeté : toutes mes capacités d’animation.
Mercredi passé on leur a fait un “parcours” avec cerceaux, poutre, tapis ect et j’ai pu constaté qu’il n’a pas bousculer les autres ni même chercher a se faire voir. bref super bien passé par contre je vois pas trop comment je pourrais faire pour le mettre tout les mercredi…Même certaines activité sportive il n’est pas forcement tres motivé. En faite tout dépend des jours lol
mal a te rejoindre c’est sur le fait que son comportement te semble normal.
Parce que je crois que tout enfant choisi le comportement le plus approprié à l’univers qu’on lui offre : un enfant déboussolé, balaoté, qui ne comprend pas les codes, réagira en étant violent pour montrer ça difficulté à comprendre, à se situer. Ou à se refermer sur lui-même. Ce qui me semble bien plus inquiétant.
Un enfant par exemple hyper-violent : cela peut être un comportement tout à fait normal : il réagit à cet environnement donné. Il met en place une défense la plus adaptée à cette situation.
Ce qui ne veut pas dire que c’est quelque chose qu’il faut laisser durer ! Quelque chose sur lequel il ne faut pas agir.
Pourrais-tu arriver à trouver des pistes sur ce qui pourrait l’interresser comme animation ? Parce que si l’on se réfère à ce que tu nous en dis, si cet enfant a le choix entre activité manuelle et activité cuisine, je comprends qu’il puisse exprimer son ennui. Et je trouve ça plutôt sain.
Le probleme ne vient surement pas que de l’enfant mais d’un tout. Par contre ou j’ai plus de mal a te rejoindre c’est sur le fait que son comportement te semble normal. Pas pouvoir se calmer sans une intervention exterieur je trouve pas cela normal.
Pour se qui est sanction/punition je pense que j’ai de grosse lacunes de ce coté là. Mais j’esper que l’expérience et les conseils me permettrons d’avancer.
Pour ce qui est des solutions que tu me propose Moilapa je vais essayer de mettre ça en place des mercredi.
Plus je te lis, plus je me dis que le problème ne vient peut être pas de ce pauvre gamin…
Déjà je n’ai jamais di que je faisait que le ‘punir” en lui delmandant d’expliquer son geste,
Ce n’est pas ce que je dis… En même temps, essayer de le faire parler de ce qui peut être lui pose problème, ça me semble déjà pas mal.
j’ai aussi parlé de l’isoler un moment le temps qu’ilse calme.
Oui mais ça c’est une action vis à vis d’une situation. Ce n’est ni une punition, ni une sanction.
-l’enfant met le bordel, n’écoute pas ect = go parler des ses actes a un adulte (pour simplifier car marre de me répéter)
-l’enfant tape ou se bagarre avec un aute petit = go l’exclure ou les exclure du groupe.
Tout ça n’est en rien une punition ou une sanction.
On ne sait toujours pas ce que sont ces punitions dont tu parles.
Est-ce l’enfant “qui n’écoute pas” où les adultes qui ne sont pas capables de l’écouter ?
Je n’ai toujours pas compris ce que tu fais pour le punir ? Ainsi que quelle sanction ? A quoi cet enfant doit-il faire face vis à vis de ces actions répréhensibles ? Quel apprentissage morale ?
Tu voulais que l’on donne notre avis sur la situation ?
Bin, je dirais que le problème vient en partie des adultes. Qui a aucun moment ne sont en capacité de faire comprendre à l’enfant qu’il a fait une chose répréhensible. Et que chacun doit être en mesure d’assumer ce qu’il a fait. Et de comprendre vos réponses. Rien de tout ça n’apparaît dans ce que tu racontes.
Je dirais donc que cet enfant, peut être déjà déboussolé au départ pour des raisons extérieures, se retrouvent dans un contexte incompréhensible : les adultes qui devraient lui apporter un minimum une situation rassurante, si ce n’est épanouissante, ne lui apportent rien. Aucune limite, aucune compréhension adaptée à son âge.
Son comportement me semble tout à fait normal.
Si pour une majorité d’enfants capables de se soumettre aux adultes, de se fondre aux fonctionnements aussi incohérents soient-ils, pour le “grain de sable” qui remet en cause par son comportement ces fonctionnements, ça ne marche plus. Côté animateurs, il n’y a pas la capacité à fonctionner en dehors de ce fonctionnement simpliste.
J’ai rédigé pendant que tu rédigais ton deuxième post…
Des solutions : des cohénrences dans votre travail d’équipe : essayer de comprendre ce qu’est une punition, une sanction (tu n’as toujours pas parler de ça) Des réponses que l’on apporte au comportement de cet enfant.
Discuter entre vous adultes de ces disfonctionnements : sans logique dans vos comportements vis à vis d’un enfant déjà déboussolé, vous n’arriverez à rien.
Essaie d’être logique dans tes interventions auprès de lui : on a déjà du mal ici, nous adultes, à comprendre la logique de tes interventions.
Nécessité de remise en question de l’équipe, réflexion sur un discours et des comportements clairs.
Sans doute nécessité sur une réflexion sur ce qui pourrait intéresser cet enfant. C’est peut être juste qu’il s’ennuie !
Retour sur une réflexion sur ce qu’est un enfant de cet âge, de ce qu’il est capable de comprendre. De ce qu’il attend des adultes.
les sanctions/punitions sont toujours accompagné d’une explication. Je vais pas allé voir l’enfant et lui dire toi t’es punis point!
Pour ce qui est de l’exclure du goutté et de l’activité suivante c’est que au bout d’un moment quand il te saoule depuis 9h du mat et que c’est 16h c’est bon là j’en ai assai.
Et non il est pas content de ne pas participer aux activités vu qu’en temps normal même si au début il veut pas la faire quand il voit les enfant s’amuser il veux y participer.
Les activités ou il est le plus rétissant sont toutes des activité manuel mais c’est pas un type spécialement. La derniere en date etait une activité cuisine.
Bon sinom ormis le faite que cela ne vienne pas que de l’enfant mais du’un tout, des solutions ou du moin des pistes a explorer?
Déjà je n’ai jamais di que je faisait que le ‘punir” en lui delmandant d’expliquer son geste, j’ai aussi parlé de l’isoler un moment le temps qu’ilse calme.
Apres faut faire la distinction entre deux choses :
-l’enfant met le bordel, n’écoute pas ect = go parler des ses actes a un adulte (pour simplifier car marre de me répéter)
-l’enfant tape ou se bagarre avec un aute petit = go l’exclure ou les exclure du groupe.
Ce que tu racontes est de plus en plus confus…
On te demandait juste de nous expliquer ce que tu faisais quand tu punissais cet enfant…
Donc, si il ne s’agit plus de l’envoyer discuter comme tu le disais dans un premier temps
(à propos de ce que tu dis d’ailleurs : pour moi déjà, la situation extrème où je pourrais punir un enfant et pratiquement forcément liée à une violence à un autre enfant)
Donc, dans quel cas punies-tu cet enfant ? Qu’est ce qu’il fait généralement pour qu’il subisse ta punition ?
La derniere fois par exemple il a pris sont gouté tout seul dans un coin et non avec le reste du groupe et n’a pas fait l’activité suivante.
Bon : donc, cette punition, c’est le choix de l’exclure du groupe, ç’est bien ça que tu dis ? Ainsi que le punir de l’activité… je résume bien ?
Mais alors juste : si le problème de ce petit, c’est sa place dans le groupe… quelle est la réponse amener ici ? N’est-ce pas rajouter de l’exclusion à l’exclusion ?
Je te repose donc la question : quelle est la réponse amener par les adultes à cet enfant ? Vis à vis de ce qu’il a fait ? De la réflexion sur le tort qu’il a fait ? Sur l’autre enfant ? Quelle est la sanction ? Et non la punition ? Quelle est la réponse des adultes au problème que cet enfant a soulevé , Au delà de le déplacer et de l’éloigner du groupe ?
Vis à vis de cette punition “pas d’animation”… N’y a t-il pas plusieurs problèmes soulevés… notamment vis à vis d’un enfant qui pose problème au départ parce qu’il ne veut pas faire les animations ???? Qu’est-ce que cet enfant peut comprendre ? Ne peut-il pas prendre cela comme une récompense, par exemple ? Lui qui s’ennuyait sur l’atelier ?
Je ne délègue pas mes responsabilités a une autre personne étant donné que c’est ma collègue ou moi qui le punis. Ca lui permet juste de parler tranquilement avec une autre personne
Bon : mais dans ce cas-là, quand il n’y a pas eu bagarre (pourrais-tu donner un exemple de ces actions répréhensibles ?) en dehors de l’envoyer se promener voir une autre personne… tu nous as toujours pas dit ce que tu entendais par punition ? Que fais-tu ?
Toujours pour essayer de comprendre : quelles sont ces animations que vous proposez aux enfants ? Notamment quelques unes où l’enfant a posé problème ?
Bon déja 2/3 petites choses si l’enfant est punis lors d’une altercation avec un autre enfant il n’ira pas juste parler avec un adulte. La derniere fois par exemple il a pris sont gouté tout seul dans un coin et non avec le reste du groupe et n’a pas fait l’activité suivante.
Je ne délègue pas mes responsabilités a une autre personne étant donné que c’est ma collègue ou moi qui le punis. Ca lui permet juste de parler tranquilement avec une autre personne. Mais si tu s d autres idées ne t’en prive pas? 🙂
toi, animateur référent comme tu te désignes, lorsque tu aurais enfin à agir, le reste du temps d’un atelier à mon avis appartenant au groupe
Gné? pas compris la phrase là.
Le planning est fait par les anims (je comprends pas trop cette question)
Bin, cette question a été posée peut être pour amener une réflexion sur la part des enfants dans l’élaboration du programme d’activités.
Alors niveau punition généralement je lui demande d’aller expliquer a un autre anim ou a la directrice ce qu’il a fait. Je pense que c’est un bon moyen pour qu’il réfléchisse a ses actes et de pouvoir en parler avec quelqu’un d’autres que ses anims référent.
Cela ne me semble pas être une punition. Ni même une sanction.
Le problème avec cet enfant vient peut être en partie de là.
Que se passe t-il quand cet enfant a fait quelque chose de répréhensible (taper un autre enfant…) : on l’envoie discuter !!!!!
Il y a là une confusion totale : bien entendu que la parole est une nécessité. Mais c’est quelque chose de tout à fait différent. C’est un autre temps. Qu’est ce cet enfant peut comprendre de pareille situation ??? Il fait quelque chose de répréhensible et il n’a absolument pas à assumer les conséquences de son acte. Il n’ya aucune réponse apportée à son acte. Il n’y a pour la “victime” aucune prise en compte du tort qu’il a subit !!!
Je comprends alors que l’enfant puisse avoir du mal à se situer !!!
Autre aspect : toi, animateur référent comme tu te désignes, lorsque tu aurais enfin à agir, le reste du temps d’un atelier à mon avis appartenant au groupe, tu délègues à une autre personne tes responsabilités !!!! Bien entendu alors que tu ais quelques problèmes avec cet enfant : non seulement tu m’apportes pas de réponses à ces actions répréhensibles, mais en plus tu n’assumes pas ton rôle d’adulte.
Je comprends que ce gamin puisse avoir du mal à acquérir des codes.
Le planning est fait par les anims (je comprends pas trop cette question)
Bin, cette question a été posée peut être pour amener une réflexion sur la part des enfants dans l’élaboration du programme.
— en cours de rédaction —-
Ce cas me rappelle celui que j’ai exposé il y a très peu de temps ici à propos d un gammin dont je m’occuppe mais le contexte n’est pas totalement le même.
Moi tout d’abord la lecture des messages je vois qu’il est puni tous les mercredis. Finalement ne s’habitue il pas à être puni . Après il me semble malgré ce que certains ont dit qu’effectivement il y a un cadre familial qui n’a pas l’air de donner les règles je dis bien n’a pas l’air car on ne peut pas juger de cela à distance.
Après si ce système de punition ne fonctionne pas il faudra trouver autre chose.
Ce qui m’a interpellé c’est quand tu dis je cité’
‘
il se rend conte de la situation et qu’il aimerais bien etre plus sage pour participer aux activité et pas genner le reste du groupe (d ailleurs pendant les 30 min qui suivent la convers il est “discipliné”) ”.
Cela est très intéressant car si il a réellement la volonté d’être sage(je t’avouerai que j’en doute mais bon on va idéaliser) c’est que il veut faire des efforts.
Néanmoins quand tu dis enfin il me semble avoir lu cela pas tout à fait sur qu’il voudrait un enfant pour lui je me pose cette question:
Ne cherche il pas justement ces conversations que vous avez qui lui donne un moment privilégié avec l’anim? Autrement dit ne veut il pas juste attirer votre attention et cela pourrait concorder avec le fait que les parents ne s’en occuppe guère?
Cela n’est qu’une simple hypothèse sachant qu’une nouvelle fois on ne pourra pas résoudre ton problème n’étant pas sur place mais je pense qu’il peut être intéressant d’explorer cette dernière selon moi après je ne sais pas ce qu’en penseront les autres.
Salut Moilapa
Et, au cas ou la question t’aurait échappé… peux-tu nous parler de ces punitions ?
Bah en fait j’avais pas vu la question. Alors niveau punition généralement je lui demande d’aller expliquer a un autre anim ou a la directrice ce qu’il a fait. Je pense que c’est un bon moyen pour qu’il réfléchisse a ses actes et de pouvoir en parler avec quelqu’un d’autres que ses anims référent. (si la punission vous semble poser problème je suis ouvert a toutes propositions^^). Il m’arrive aussi de l’isoler du groupe pour un petit moment le temps qu’il se calme.
qu’est-ce que ce gamin aime faire ? quelle est le type d’acitvité qui “colle” à sa personnalité, à ces besoins ? Peux-tu nous en dire plus de tes discutions avec cet enfant sur ce qu’il dit lui… Que dit-il lui de la situation ? Qu’est ce qui le gêne dans votre organisation ? qu’est-ce qu’il n’aime pas dans vos animations ? Les animations elles-mêmes ? Leur organisation qui fait que par exemple pour un atelier manuel les enfants sont assis ? N’ont pas le droit d’aller courir quand ils en ressentent le besoin ?
Ce gamin faut qu’il bouge, c’est très difficile pour lui de rester assis plus de 5 min.
Lors de mes discutions avec le petit il est ressorti que:
– il se rend conte de la situation et qu’il aimerais bien etre plus sage pour participer aux activité et pas genner le reste du groupe (d ailleurs pendant les 30 min qui suivent la convers il est “discipliné”)
– que lors de certaines activités il veux pas les faire au début mais après quand il s’aperçoit que les autres enfants s’amusent il veut y participer.
-il sais que la situation est aussi pénible pour lui que pour le reste du groupe
Lors des activité manuelles ils sont tout a libre de s’arreter quand bon leur semble, pour ce qui est de courir tout dépend dans quelle salle nous somme, (grande salle pas de soucis mais dans la cuisine il n’en ai pas question).
Quel est la place faite à cet individu qui “pose problème” dans votre structure d’accueil collective ? Comment concilier la capacité d’écoute et les les besoins différents chez chaque enfants, leur capacité à chacun de se plier à la volonté des adultes ? Quel est le resenti des autres enfants vis à vis de cet enfant ?
Il n’a pas une place spécifique il est considéré comme tout autre petit.
Les enfants on le choix de choisir ou d’orienter leur activité cependant l’adulte ne se plie pas a toutes les volontés des enfants. Il m’arrive de faire des jeux ou des activités manuelle tout seul avec lui et je doit dire que tout ce passe très bien, mais je ne peux pas m’occuper tout le temps de ce petit.
Les autres enfants sont mitigés vis a vis du petit, certains se plaignent d’etre punis a “cause” de lui car ils le suivent dans ses betises et les filles ce qui les dérange c’est la faite que le petit soit très brusque et dissipé.
Pensez vous que changer le type d’approche pour expliquer l’activité pourrais le motiver? Mais comment?
OIulala y a eu pas mal de message depuis le mien, je vais essayer de répondre a un max de vos questions.
tu sais Younky, il me semble que tu as autant de difficulté que les parents à gérer cet enfant.
Tout a fait d’accord d’avec toi, si non je serais pas là pour que vous puissiez m’aider. Par contre ses parents ne sont pas de jeunes parents puisqu’ils ont une fille de 18 ans aussi.
Combien de temps durent les activités? Comment sont elles déterminées? Qui fait le planning? Y a t il des coins? Es t on obligé de participer à l’activité?
Les activités durent en moyenne 30/45 min et sont déterminées selon le nombre d’enfants, la disponibilité des différentes salles, des structures alentour, du temps ect.
Le planning est fait par les anims (je comprends pas trop cette question^^)
En ce qui concerne la dispositon de la salle on trouve évidemment un coin lecture/repos, un coin jeux, un coin dessin et un autre pour les activités.
Les enfants ne sont pas obligés de participer aux activités sauf cas spécifique tel qu’un spectacle, sortie dans un lieux ect.
je suppose que cet enfant ne joue pas seul ? peine à jouer avec les autres sans s’énerver et très souvent ça dérappe ? (pas forcément dans la violence, mais dans le chahut, le jet d’objet, crie et cie…), qu’une acti manuelle relève de la torture,.. Sais tu comment est son sommeil ?
C’est exactement ça Badibulle, par contre vis a vis de son sommeil aucune idée, je me renseignerais.
l’enfant peut-il disposer d’un endroit où il peut jouer seul, sans enfant, sans adulte?
Il peut toujours se mettre dans un coin de la salle (coin lecture, jeux ect) mais il y aura forcement d’autres enfants autour (pas dans le même coin que lui mais en train de faire une activité ou autre) et un anim.
Juste pour Batros, le neurologue c’est bon pour les machines à laver pas pour les gosses…
Sur les THADA, un article à lire, parfois ambigu mais pas inintéressant…
On dirait qu’il y a une vision “biblique” du môme. Il faudrait qu’en une semaine (7 jours, ça suffit pour faire un monde, il paraît), il ait évolué pour devenir grand-adulte-autonome-sociable.
Le travail commencé avec les parents doit se faire tous les jours, tous les mercredis et si la direction ne voit jamais les situations, ce n’est pas son rôle. Et c’est comment on peut amener un gamin à différencier les espaces familiales et les espaces collectifs qui n’ont pas les mêmes règles.
Et exclure un gamin qui cherche à se socialiser, c’est rude.
Comment réagir ? Comment vous pouvez adapter votre organisation à cette situation où ce môme demande une attention différente ?