Enigmes

  • Ce sujet contient 32 réponses, 13 participants et a Ă©tĂ© mis Ă  jour pour la derniĂšre fois par Este, le il y a 11 annĂ©es et 9 mois.
13 sujets de 21 à 33 (sur un total de 33)
  • Auteur
    Messages
  • #74295
    Luckybond
      @luckybond

      Niko82 a Ă©crit :
      Le principe du carré ne me donne que 8 rangées
      Les diagonales comptent?

      Un carrĂ©? C’est une blague pour enfant, masi tout de mĂȘme :-)…
      Oui les diagonales comptent mais c’est bien 10 rangĂ©s qu’il me faut 🙂

      #74296
      Luckybond
        @luckybond

        Une autre petite. A raconter lors d’un voyage en bus ou pour finir une matinĂ©e…

        Histoire :
        Quand j’etais jeune, j’avais a peu pres votre age ( ou quicompte personne pouvant les interessĂ© : mon grand pere , le roi arthur , pocahontas) je me baladais tout pres du chateau, quand le roi m’appela et dit ” jeune homme , je suis vieux et souffrant , mon regne doit s’achever…
        Présente toi à moi, offre moi deux présents qui me satisfont et si tu réussit, tu deviendra roi!

        Bonjour mon roi, je m’appelle John Smith et je vous offre un jouet et un sifflet…
        Le roi enchantĂ© de ses nouveau cadeaux organisa une fete extraordinaire… Nous festoyames jusqu’au petit jour, et le lendemain je fus roi…

        A toi de te présenter et de me satisfaire..

        Alors avez-vous trouver pkoi mes rĂ©ponses Ă©taient judicieuses? 🙂

        #74299
        Nicolas
          @niko82

          Le principe du carré ne me donne que 8 rangées
          Les diagonales comptent?

          #74300
          Luckybond
            @luckybond

            Une enigme qui va vour faire user du papier….

            Prenez 9 arbres , matĂ©rialisĂ© par des points sur une feuille de papier, Essayer de faire 10 ranger de trois arbres…

            Ne tombez aps dans l’eceuil ridicule de dire qu’il faudrait trente arbres ( evidemment vous pouvez les utiliser plusieurs fois chacun!! 🙂 )
            Et Ă©galement de dire que c’est impossible… C’est possible! 🙂

            #75222
            Nicolas
              @niko82

              1 : le lait
              2 : ah ben oui le “n” je suis bĂȘte
              3 : L’alphabet? Mais je la connaissais diffĂ©remment

              #75228
              Este
                @este

                1 : les méninges ?
                2 : n
                3 : a

                #79914
                Yseult
                  @yseult

                  Bonjour, petites Ă©nigmes
                  Qu’est ce qui tourne sans tourner?

                  Tu me vois une fois au dĂ©but de la nuit, une fois Ă  la fin du matin mais tu ne m’apprçois que 2 fois dans une annĂ©es. Qui suis je?

                  Je suis un gĂ©nĂ©ral Ă  la tĂȘte d’une armĂ©e et sans moi Paris serai pris. Qui suis je?

                  Passer un bon moment.

                  #87419
                  Este
                    @este

                    Yop, effectivement j’aurais pu donner les sources mais c’est un recueil que j’ai rĂ©cupĂ©rer au format doc, j’aurais bien citer celui qui a donner mais certaines viennent de jeux vidĂ©o d’autres de bouquin il n’en est donc pas l’auteur a proprement parler et je ne souhaite pas m’en attirer les louanges, juste partager.

                    La source Ă©tant un lien mĂ©gaupload provenant d’une board de tĂ©lĂ©chargement je prĂ©fĂšre ne pas donner de lien direct.

                    #87433
                    crevette76
                    Administrateur
                      @crevette76

                      sauf que peut-ĂȘtre que Este a compilĂ© des Ă©nigmes trouvĂ©es sur plusieurs sites ?
                      “sur internet”…

                      sinon sur planet y’en a
                      sur le forum dans la catégorie énigmes

                      et

                      dans les ressources, catĂ©gorie Ă©nigmes, casse tĂȘte, devinettes

                      Et sinon jolie compilation dans le site que tu donnes matim !

                      #87434
                      Matim
                        @matim

                        Este a Ă©crit :
                        Voila un recueil que j’ai trouver sur internet et que je souhaite partager, si jamais vous en avez d’autre n’hĂ©sitez pas.

                        Salut. Ça serait peut ĂȘtre plus simple de nous donner le lien du site, non ? plutĂŽt que de recopier les donnĂ©es…

                        Sinon des sites Ă  Ă©nigmes et jeux d’esprits (maths, lettres, logiques..) y’en a plein !!
                        En voici un assez varié :Kysicurl !

                        **

                        #87444
                        lolotte77
                          @helo

                          Pas mal!!!!, mais Ă  adapter , car “dures ” ( rĂ©servĂ© a des ados par ex )

                          #15217
                          Este
                            @este
                            #87455
                            Este
                              @este

                              Voila un recueil que j’ai trouver sur internet et que je souhaite partager, si jamais vous en avez d’autre n’hĂ©sitez pas.

                              Solide comme l’acier,
                              mais plus souple qu’une lame,
                              je ne suis rien de plus
                              que des trous liĂ©s Ă  d’autres.
                              Une chaĂźne

                              Si cela cache, ce n’est que pour mieux rĂ©vĂ©ler.
                              Cela bloque autant que cela permet de passer.
                              La réponse est dans la question.
                              Qui suis-je ?
                              Une Ă©nigme

                              Sans moi s’effondreraient les cathĂ©drales.
                              Je suis la solution pour m’Ă©lever depuis le sol,
                              Et atteindre le paradis.
                              Qui suis-je ?
                              La clé

                              Encore plus sĂ»rement qu’un venin ne saurait jamais le faire,
                              terrassai-je tous mes adversaires.
                              Rongés et moulus de mes mains,
                              rien de ce que je prends ne m’appartient.
                              Nul ne me rĂ©siste, chaque chose se meurtrit, cesse d’ĂȘtre libre,
                              et par ma puissance retourne Ă  l’Ă©quilibre.
                              Le temps

                              Je peux tuer en Ă©tant absent
                              Et donner la vie si je reviens
                              Je peux blesser les gens
                              Mais peu de choses peuvent m’atteindre
                              Je ne suis personne
                              Mais sans moi il n’y aurait personne
                              J’ai plus de frùres et soeurs que quiconque
                              Mais je n’ai aucun lien de sang avec eux
                              Une Ăąme

                              Que peut-on mettre dans une piĂšce
                              Qui le rende plus lumineuse
                              Sans allumer ni feu de détresse
                              Ni user de magie fumeuse ?
                              Une fenĂȘtre

                              Dans le jour ou dans la nuit
                              Tous ont un jour vu son regard
                              Sur l’ocĂ©an ou sur la plaine
                              Il n’a vers personne aucun Ă©gard
                              Dans ce monde et nul ailleurs
                              Il effraie enfants, les frĂšres et soeurs
                              De puissants chefs en sont devenus
                              De nombreuses choses portent ce nom connu
                              Un monstre

                              Une cape rouge en guise de veste,
                              Une tresse verte sur la tĂȘte,
                              Dans ma poitrine un coeur de pierre,
                              Qui ne bat mais donne la vie.
                              Que l’on m’offre toute entiùre,
                              Je ne suis qu’un instant de plaisir,
                              Mais qu’on me dĂ©vĂȘte, me jette Ă  terre,
                              Je creuse ma tombe sans mourir.
                              Une cerise

                              J’ai des riviĂšres oĂč ne coule nulle eau,
                              Des forĂȘts oĂč ne pousse aucune arbre,
                              Des montagnes sans une seule pierre,
                              Et des villes oĂč nul ne peut vivre.
                              Une carte

                              J’ai la force de dix hommes,
                              La longueur de dix hommes,
                              Dix hommes ne peuvent me briser,
                              Mais un enfant peut m’étendre et me marcher dessus.
                              Une corde

                              Je commence dans l’éternitĂ©,
                              Et finit dans l’espace,
                              Au milieu des temps,
                              Et dans chaque palace,
                              Contenu dans la terre,
                              Dans l’eau ou l’atmosphùre,
                              Absent des esprits,
                              Je suis dans les rĂȘves,
                              Absent des rois,
                              Je suis chez les reines,
                              Seule je ne suis rien,
                              Mais sans moi rien ne pourrait ĂȘtre rien.
                              Le “e”

                              Je peux lécher, mais pas savourer,
                              Par moi toute chose est réduite en déchets,
                              J’ai beau craqueler je reste toujours entier,
                              Et prend toujours le plus large sentier,
                              J’ai assistĂ© les premiers hommes,
                              Et leur ferai payer plus que la somme,
                              Prùs de moi les gens se blottissent, s’endorment,
                              Mais s’enfuient quand je sors de ma demeure,
                              Je tressaute alors, je bondis, je jaillis,
                              Quand l’homme transi espùre juste me trouver.
                              Le feu

                              Je tourne la tĂȘte, et vous pouvez aller,
                              Je la tourne encore, vous voici bloqué,
                              Je n’ai aucun visage, mais je vis et peux renoncer,
                              Quand de mes dents inégales toutes sont élimées.
                              Une clé

                              J’ai attrapĂ© dix poissons sans indices,
                              Et neuf sans leur queue.
                              La moitiĂ© de huit, et six dont la tĂȘte manquent,
                              Ont atterri dans mon panier.
                              Qui peut me dire,
                              Je le demande,
                              Combien de poissons sont dans ma nasse ?
                              ZĂ©ro : le dix sans indices (sans un dix) fait zĂ©ro. Le 9 sans sa queue fait un 0, et le huit divisĂ© en deux laisse deux zĂ©ros. Les six sans tĂȘtes donnent Ă©galement zĂ©ro.

                              Un homme sans mains doit Ă©crire une lettre,
                              Et celui qui doit la lire a perdu la vue ;
                              Le muet la répÚte mot pour mot,
                              Et le sourd qui Ă©coutait n’en perdit pas une miette.
                              Que disait la lettre ?
                              Rien

                              Vieil homme, tu le sais,
                              Tu as combattu jusqu’à ĂȘtre fatiguĂ©,
                              Pas pour l’or, pas pour ĂȘtre achetĂ©,
                              Mais en Ă©pargnant tu m’as trouvĂ©.
                              Jeune arrogant, ton coeur soupire,
                              Viens me chercher, car c’est ton dĂ©sir,
                              Dans les bouches de l’enfer, à l’autre bout du monde,
                              Qui donc croira que tu m’as gagnĂ©, si tu a tué ?
                              L’honneur

                              L’un a une tĂȘte sans yeux,
                              L’autre a un oeil sans tĂȘte.
                              Vous trouverez la réponse si vous persévérez,
                              Et quand tout sera dit,
                              La moitiĂ© de la rĂ©ponse ne tiendra qu’à un fil.
                              Des Ă©pingles et des aiguilles

                              Je suis noir et trÚs convoité,
                              Les hommes me cherchent jusqu’à ĂȘtre Ă©puisĂ©s,
                              Et quand ils me trouvent, me brisent le crĂąne,
                              Et tirent de mes entrailles le coeur blanc qu’ils admirent.
                              Le charbon et le diamant

                              Qui grossit sans manger ?
                              Les nuages

                              Quand la nuit vient avec son lot de fantĂŽmes,
                              Que les ténÚbres étendent leurs ailes sur le ciel,
                              Certains les craignent,
                              D’autres les attendent,
                              Ils renaissent chaque nuit,
                              Et meurent chaque jour,
                              Ne laissant que le goĂ»t d’une autre vie.
                              Les rĂȘves

                              Inutile pour un,
                              Il ravit pour deux.
                              Le petit garçon l’a pour rien,
                              Le jeune homme doit mentir pour l’avoir,
                              Le vieillard doit l’acheter.
                              C’est le droit du bambin,
                              Le privilùge de l’amoureux,
                              Le masque de l’hypocrite,.
                              A la jeune fille, il donne la foi,
                              A l’épouse, il donne l’espoir.
                              A la vieille femme, c’est la charitĂ©.
                              Un baiser

                              Qu’est-ce qui fait le tour de la ville
                              Sans jamais se déplacer ?
                              Les remparts

                              Je suis plein de trous
                              Et pourtant je retiens l’eau
                              Qui suis-je ?
                              Une Ă©ponge

                              Un toit en métal, des murs de verre,
                              Brûle et brûle, sans jamais tomber.
                              Qui suis-je ?
                              Une lanterne.

                              Il a plus de savoir que ce qui peut ĂȘtre dit,
                              Mais il n’a ni cerveau, ni coeur.
                              Livre

                              Elle vient seulement avant,
                              Elle vient seulement aprĂšs,
                              S’élĂšve dans les tĂ©nĂšbres,
                              S’élĂšve dans la lumiĂšre,
                              Elle est toujours la mĂȘme,
                              Mais chaque fois différente.
                              La lune

                              C’est un trĂ©sor dorĂ© qui bouge sans cesse,
                              Une piĂšce jaune qui nous enrichit tous,
                              Faisant pleuvoir pĂ©pites, et poussiĂšre d’or,
                              Toutes dans sa grace rayonnante,
                              Et plus prĂ©cieux qu’aucun mĂ©tal luisant.
                              Le soleil

                              Je sillonne les collines,
                              Contourne les montagnes,
                              Enjambe les riviĂšres,
                              Et nage Ă  travers les forĂȘts.
                              Ouvrez votre porte, vous me trouverez.
                              La route

                              En moi les aventureux dégotent,
                              QuĂȘtes et trĂ©sors de toutes sortes,
                              Trolls, gobelins, orcs et plus encore
                              Attendent, entre mes murs fermés
                              Tous ceux qui veulent me visiter.
                              Vos mains sont la clé
                              Des secrets oubliés,
                              Et votre esprit déverrouillera la porte.
                              Un livre

                              Plus dures que l’acier
                              Et plus vieilles que le temps ;
                              Elles sont plus patientes que la mort
                              Et se dresseront encore, quand les Ă©toiles cesseront de briller.
                              Leur force se fonde
                              Dans leurs racines profondes,
                              LĂ  oĂč les sables et les glaciers
                              Ne peuvent mĂȘme pas rĂȘver d’aller
                              Les montagnes

                              Aussi beau qu’un lever de soleil,
                              Aussi délicat que la brume matinale,
                              La poussiĂšre d’ange qui tombe des Ă©toiles
                              Peut changer la terre en une lune gelée.
                              La neige

                              Je suis la partie de l’oiseau, qui n’est pas dans le ciel,
                              Qui peut parcourir les océans, et toujours rester sec.
                              Le dernier vestige de l’homme, qui refuse de mourir.
                              Je commence à travailler tÎt, dévorant votre corps,
                              Et quand midi passé, je vous rends tous vos membres,
                              Ce n’est que pour mieux revenir.
                              Le soir tombĂ©, j’envahit vos demeures,
                              Je me régale de votre ùme, de votre corps, de vos peurs,
                              Quand les ténÚbres arrivent, je disparais en elles.
                              Jusqu’à ce qu’enfin, le soleil ne se lùve.
                              Une ombre

                              Regardez mon visage,
                              Je ne mens jamais ;
                              Je suis la fenĂȘtre sur l’ñme,
                              Peu importe ce qui est caché.
                              Certains voient en moi la mort,
                              LĂ  oĂč d’autres voient la vie ;
                              Me renier, beaucoup l’ont tentĂ©,
                              On dit que je mens, que je ne rends pas justice
                              Mais à tout ceux qui ont subi pareil préjudice :
                              LE MENSONGE EST LEUR PROPRE VIE.
                              Un miroir

                              J’ai deux corps, qui se rejoignent pour ne faire qu’un.
                              Mais plus je reste debout, plus je passe vite.
                              Un sablier

                              Vous en avez beaucoup, mais jamais assez.
                              AprÚs le dernier, votre vie est écourtée.
                              L’anniversaire

                              Je te rends faible pendant les pires moments.
                              Je te garde en vie, je te rends alerte.
                              Je rends tes mains moites, et te glace le coeur.
                              Je visite le faible, mais rarement le hardi.
                              La peur

                              Je rends les hommes vulnérables plusieurs heures chaque jour,
                              Je montre d’étranges visions pendant votre silence.
                              Je vous prends la nuit, mais le jour vole Ă  votre secours,
                              Personne ne souffre de moi, mais souffre de mon absence.
                              Le sommeil

                              Ils n’ont ni peau, ni pelage,
                              Ni plumes, ni Ă©cailles, ni os,
                              Pourtant ils ont des doigts et des pouces,
                              Qui leur sont propres.
                              Les gants

                              C’est mieux que votre plus grand amour,
                              C’est pire que votre plus grande peur,
                              Les pauvres l’ont,
                              Les riches le veulent,
                              Si on en mange, on meurt.
                              Rien

                              Celui qui le fabrique n’en veut pas,
                              Celui qui l’achùte ne s’en sert pas,
                              Celui qui s’en sert ne le sait pas.
                              Un cercueil.

                              Je suis la source de toute Ă©motion,
                              Mais je suis prisonnier d’une cage.
                              Le coeur

                              Il y a quatre frÚres dans ce monde qui sont tous nés ensemble :
                              Le premier court et ne fatigue jamais,
                              Le deuxiĂšme mange et n’est jamais plein,
                              Le troisiùme boit et n’a jamais soif,
                              Et le quatriĂšme chante une chanson qui n’est jamais bonne.
                              L’eau, le feu, la terre, le vent.

                              Si vous l’avez, vous voulez le partager,
                              Si vous le partagez, vous ne l’avez pas.
                              Un secret.

                              Il hurle mais il est sans voix,
                              Il flotte mais il est sans ailes,
                              Il mord mais n’a pas de dents,
                              Il murmure mais n’a pas de bouche.
                              Le vent

                              On ne peut le voir, ni le toucher,
                              On ne peut l’entendre, ni le sentir.
                              Elle vit derriĂšre les Ă©toiles, et sous les collines,
                              Et dans les trous qu’elle remplit.
                              Elle vient en premier, et nous poursuit tous.
                              Mets fin Ă  la vie, et fait taire les rires.
                              L’obscuritĂ©

                              C’est une boĂźte sans coins, ni serrure, ni clĂ©,
                              Qui contient pourtant un petit trésor doré.
                              Un oeuf

                              Vivant sans respirer,
                              Aussi froid que la mort,
                              Jamais assoiffé, toujours buvant,
                              Tout en mailles, jamais clinquant.
                              Un poisson
                              Vous devez la garder aprĂšs l’avoir donnĂ©.
                              Votre parole

                              Aussi lĂ©ger qu’une plume,
                              Personne ne peut le retenir plus de dix minutes.
                              Son souffle

                              SitĂŽt nommĂ©, je n’existe plus.
                              Le silence

                              Entre le soleil et le sol, il ne produit aucune ombre.
                              L’air

                              Nourrissez-le, il vit,
                              Donnez-lui Ă  boire, il meurt.
                              Le feu

                              Une moisson semĂ©e et rĂ©coltĂ©e le mĂȘme jour,
                              Dans un champ non labouré, qui augmente sans croissance,
                              Qui reste entier, quoique dĂ©vorĂ© de l’intĂ©rieur,
                              Inutile et pourtant, il est la base des nations.
                              La guerre, le champ de bataille

                              Si vous me brisez,
                              Je n’arrĂȘte pas de fonctionner.
                              Si vous me touchez,
                              Je peux ĂȘtre piĂ©gĂ©,
                              Si vous me perdez,
                              Ça n’a plus aucune importance.
                              Que suis-je ?
                              L’espoir

                              Je tourne en rond,
                              Mais je vais toujours de l’avant.
                              Sans complainte,
                              Peu importe oĂč je suis menĂ©.
                              La roue

                              Plus léger que ce dont je suis fait,
                              Plus de moi est cachĂ© que ce qui n’est visible.
                              Que suis-je ?
                              La glace

                              Si un homme portait mon fardeau,
                              Il se briserait le dos,
                              Je ne suis pas riche,
                              Mais je laisse de l’argent dans mon sillage.
                              Un escargot

                              Ma vie se compte en heures,
                              Je sers en étant dévoré.
                              Maigre, je suis rapide,
                              Gros, je suis lent.
                              Le vent est mon adversaire.
                              Une bougie

                              Mon ventre est plein,
                              J’ai des arbres sur le dos,
                              Des clous dans mes nervures,
                              Mais je n’ai pas de pieds.
                              Que suis-je ?
                              Un bateau

                              J’ai toujours faim,
                              Je dois me nourrir sans cesse.
                              Le doigt que je lĂšche,
                              AussitĂŽt devient rouge.
                              Que suis-je ?
                              Le feu

                              J’ai trois vies ;
                              Suffisamment douce pour calmer la peau,
                              Suffisamment légÚre pour caresser les cieux,
                              Suffisamment dure pour briser la roche.
                              Que suis-je ?
                              L’eau

                              Des points scintillants,
                              Qui doucement tombent,
                              Des lances brillantes,
                              Qui ne rouillent jamais.
                              Stalactites

                              Chaque matin j’apparais,
                              Pour ramper Ă  tes pieds,
                              Je te suis tout le jour,
                              Aussi vite que tu coures,
                              Et je meurs presque,
                              Sous le soleil de midi.
                              L’ombre

                              Clés sans serrures,
                              Nous n’ouvrons que les esprits.
                              La musique

                              Cette chose, irréelle, pourtant semble vraie,
                              RĂ©flĂ©chis, mon ami ! Dis-moi oĂč elle vit ?
                              Dans l’esprit

                              Je suis si simple,
                              Que je ne peux que pointer du doigt.
                              Pourtant je guide les hommes
                              Partout dans le monde.
                              Un compas

                              Pour notre ambroisie nous fûmes bénies,
                              Par Jupiter, d’une piqĂ»re mortelle.
                              Quoique notre force, à certains ait l’air d’une plaisanterie,
                              Nous avons réprimé le souffle du dragon.
                              Les abeilles

                              Un mince, un hardi,
                              Un malade, un froid.
                              Nous arpentons la terre,
                              Pour tourmenter l’homme.
                              Les quatre cavaliers de l’apocalypse

                              Celui qui en fabrique ne le garde pas,
                              Celui qui en a ne le sait pas,
                              Celui qui sait n’en veut pas,
                              Celui qui le découvre doit le détruire.
                              Des faux billets, de l’argent contrefait

                              Une dent pour mordre,
                              Il est l’adversaire de forĂȘts.
                              Une dent pour se battre,
                              Comme tout Nordique sait.
                              Que suis-je ?
                              Une hache

                              Mi-homme mi-arbre,
                              Il hait les termites autant que les puces,
                              Ses empreintes ne sont pas les mĂȘmes,
                              Et ses membres se détachent,
                              Mais il n’est pas Ă©trange Ă  voir.
                              Un homme avec une jambe de bois

                              Mort et attaché,
                              Ce qui autrefois Ă©tait libre.
                              Ce qui ne faisait aucun son,
                              Chante maintenant avec jubilation.
                              Qu’est-ce qui est je ?
                              Un instrument Ă  corde en bois

                              Touchant un, mais tenant deux,
                              C’est une chaĂźne dotĂ©e d’un seul maillon,
                              L’attache de ceux qui tiennent parole,
                              Jusqu’à ce que la mort lui îte sa valeur.
                              Une alliance

                              Dans un superbe chñteau d’azur,
                              Vit une jeune demoiselle timide,
                              Elle rosit le matin, rougit le soir,
                              Mais ne sort jamais la nuit.
                              Le soleil

                              J’ai des pieds mais je ne marche pas,
                              Un dos solide mais je ne travaille pas,
                              Deux bons bras mais je ne saisit rien,
                              Une place pour s’asseoir mais je n’y demeure pas.
                              Une chaise

                              Je peux ĂȘtre touchĂ©,
                              Mais qui me touche souffre avec moi.
                              Je me dĂ©place vite dans une forĂȘt Ă©paisse,
                              Et meurs dans le ruisseau d’une montagne.
                              Partout oĂč je passe, je laisse un linceul noir.
                              Qui suis-je ?
                              Le feu

                              Dans des halls de marbre aussi blanc que le lait,
                              Aligné avec une peau douce comme la soie,
                              Dans une fontaine claire comme de l’eau de roche,
                              Une pomme d’or apparaĂźt.
                              Aucune porte dans cette forteresse,
                              Jusqu’à ce que les voleurs la brisent et volent l’or.
                              Un oeuf

                              Je danse au bal, mais nul ne me parle.
                              Une ombre

                              Me rendant Ă  Notre-Dame,
                              Je vis un homme Ă  sept femmes,
                              Chaque femme ayant sept sacs,
                              Chaque panier contenant sept chattes,
                              Chaque chatte ayant sept chatons,
                              Chatons, chattes, sacs et femmes,
                              Combien se rendaient à Notre-Dame ?
                              Une !

                              Regarde-moi en face je suis tout le monde ;
                              Gratte-moi le dos je ne suis plus personne.
                              Alors qu’est-ce que je suis ?
                              Un miroir

                              Va partout, par monts et par vaux,
                              Sa morsure est dure, mais jamais n’avale.
                              Le froid

                              J’ai marchĂ©, marchĂ©, et enfin je l’ai eue ;
                              Je n’en voulais pas, alors je me suis arrĂȘtĂ© pour regarder.
                              Quand je l’ai trouvĂ©e, je l’ai jetĂ©e.
                              Qu’était-ce ?
                              Une Ă©charde

                              Sans pĂšre ni mĂšre, nĂ© sans pĂȘchĂ© originel,
                              Il gronde quand il vient au monde,
                              Et ne dit plus rien.
                              Qui suis-je ?
                              Le tonnerre

                            13 sujets de 21 à 33 (sur un total de 33)
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