Niko82 a Ă©crit :
Le principe du carré ne me donne que 8 rangées
Les diagonales comptent?
Un carrĂ©? C’est une blague pour enfant, masi tout de mĂȘme :-)…
Oui les diagonales comptent mais c’est bien 10 rangĂ©s qu’il me faut đ
Une autre petite. A raconter lors d’un voyage en bus ou pour finir une matinĂ©e…
Histoire :
Quand j’etais jeune, j’avais a peu pres votre age ( ou quicompte personne pouvant les interessĂ© : mon grand pere , le roi arthur , pocahontas) je me baladais tout pres du chateau, quand le roi m’appela et dit ” jeune homme , je suis vieux et souffrant , mon regne doit s’achever…
Présente toi à moi, offre moi deux présents qui me satisfont et si tu réussit, tu deviendra roi!
Bonjour mon roi, je m’appelle John Smith et je vous offre un jouet et un sifflet…
Le roi enchantĂ© de ses nouveau cadeaux organisa une fete extraordinaire… Nous festoyames jusqu’au petit jour, et le lendemain je fus roi…
A toi de te présenter et de me satisfaire..
Alors avez-vous trouver pkoi mes rĂ©ponses Ă©taient judicieuses? đ
Le principe du carré ne me donne que 8 rangées
Les diagonales comptent?
Une enigme qui va vour faire user du papier….
Prenez 9 arbres , matĂ©rialisĂ© par des points sur une feuille de papier, Essayer de faire 10 ranger de trois arbres…
Ne tombez aps dans l’eceuil ridicule de dire qu’il faudrait trente arbres ( evidemment vous pouvez les utiliser plusieurs fois chacun!! đ )
Et Ă©galement de dire que c’est impossible… C’est possible! đ
1 : le lait
2 : ah ben oui le “n” je suis bĂȘte
3 : L’alphabet? Mais je la connaissais diffĂ©remment
1 : les méninges ?
2 : n
3 : a
Bonjour, petites Ă©nigmes
Qu’est ce qui tourne sans tourner?
Tu me vois une fois au dĂ©but de la nuit, une fois Ă la fin du matin mais tu ne m’apprçois que 2 fois dans une annĂ©es. Qui suis je?
Je suis un gĂ©nĂ©ral Ă la tĂȘte d’une armĂ©e et sans moi Paris serai pris. Qui suis je?
Passer un bon moment.
Yop, effectivement j’aurais pu donner les sources mais c’est un recueil que j’ai rĂ©cupĂ©rer au format doc, j’aurais bien citer celui qui a donner mais certaines viennent de jeux vidĂ©o d’autres de bouquin il n’en est donc pas l’auteur a proprement parler et je ne souhaite pas m’en attirer les louanges, juste partager.
La source Ă©tant un lien mĂ©gaupload provenant d’une board de tĂ©lĂ©chargement je prĂ©fĂšre ne pas donner de lien direct.
sauf que peut-ĂȘtre que Este a compilĂ© des Ă©nigmes trouvĂ©es sur plusieurs sites ?
“sur internet”…
sinon sur planet y’en a
sur le forum dans la catégorie énigmes
et
dans les ressources, catĂ©gorie Ă©nigmes, casse tĂȘte, devinettes
Et sinon jolie compilation dans le site que tu donnes matim !
Este a Ă©crit :
Voila un recueil que j’ai trouver sur internet et que je souhaite partager, si jamais vous en avez d’autre n’hĂ©sitez pas.
Salut. Ăa serait peut ĂȘtre plus simple de nous donner le lien du site, non ? plutĂŽt que de recopier les donnĂ©es…
Sinon des sites Ă Ă©nigmes et jeux d’esprits (maths, lettres, logiques..) y’en a plein !!
En voici un assez varié :Kysicurl !
**
Pas mal!!!!, mais Ă adapter , car “dures ” ( rĂ©servĂ© a des ados par ex )
Voila un recueil que j’ai trouver sur internet et que je souhaite partager, si jamais vous en avez d’autre n’hĂ©sitez pas.
Solide comme l’acier,
mais plus souple qu’une lame,
je ne suis rien de plus
que des trous liĂ©s Ă d’autres.
Une chaĂźne
Si cela cache, ce n’est que pour mieux rĂ©vĂ©ler.
Cela bloque autant que cela permet de passer.
La réponse est dans la question.
Qui suis-je ?
Une Ă©nigme
Sans moi s’effondreraient les cathĂ©drales.
Je suis la solution pour m’Ă©lever depuis le sol,
Et atteindre le paradis.
Qui suis-je ?
La clé
Encore plus sĂ»rement quâun venin ne saurait jamais le faire,
terrassai-je tous mes adversaires.
Rongés et moulus de mes mains,
rien de ce que je prends ne mâappartient.
Nul ne me rĂ©siste, chaque chose se meurtrit, cesse dâĂȘtre libre,
et par ma puissance retourne Ă l’Ă©quilibre.
Le temps
Je peux tuer en Ă©tant absent
Et donner la vie si je reviens
Je peux blesser les gens
Mais peu de choses peuvent mâatteindre
Je ne suis personne
Mais sans moi il nây aurait personne
Jâai plus de frĂšres et soeurs que quiconque
Mais je nâai aucun lien de sang avec eux
Une Ăąme
Que peut-on mettre dans une piĂšce
Qui le rende plus lumineuse
Sans allumer ni feu de détresse
Ni user de magie fumeuse ?
Une fenĂȘtre
Dans le jour ou dans la nuit
Tous ont un jour vu son regard
Sur lâocĂ©an ou sur la plaine
Il nâa vers personne aucun Ă©gard
Dans ce monde et nul ailleurs
Il effraie enfants, les frĂšres et soeurs
De puissants chefs en sont devenus
De nombreuses choses portent ce nom connu
Un monstre
Une cape rouge en guise de veste,
Une tresse verte sur la tĂȘte,
Dans ma poitrine un coeur de pierre,
Qui ne bat mais donne la vie.
Que lâon mâoffre toute entiĂšre,
Je ne suis quâun instant de plaisir,
Mais quâon me dĂ©vĂȘte, me jette Ă terre,
Je creuse ma tombe sans mourir.
Une cerise
Jâai des riviĂšres oĂč ne coule nulle eau,
Des forĂȘts oĂč ne pousse aucune arbre,
Des montagnes sans une seule pierre,
Et des villes oĂč nul ne peut vivre.
Une carte
Jâai la force de dix hommes,
La longueur de dix hommes,
Dix hommes ne peuvent me briser,
Mais un enfant peut mâĂ©tendre et me marcher dessus.
Une corde
Je commence dans lâĂ©ternitĂ©,
Et finit dans lâespace,
Au milieu des temps,
Et dans chaque palace,
Contenu dans la terre,
Dans lâeau ou lâatmosphĂšre,
Absent des esprits,
Je suis dans les rĂȘves,
Absent des rois,
Je suis chez les reines,
Seule je ne suis rien,
Mais sans moi rien ne pourrait ĂȘtre rien.
Le “e”
Je peux lécher, mais pas savourer,
Par moi toute chose est réduite en déchets,
Jâai beau craqueler je reste toujours entier,
Et prend toujours le plus large sentier,
Jâai assistĂ© les premiers hommes,
Et leur ferai payer plus que la somme,
PrĂšs de moi les gens se blottissent, sâendorment,
Mais sâenfuient quand je sors de ma demeure,
Je tressaute alors, je bondis, je jaillis,
Quand lâhomme transi espĂšre juste me trouver.
Le feu
Je tourne la tĂȘte, et vous pouvez aller,
Je la tourne encore, vous voici bloqué,
Je nâai aucun visage, mais je vis et peux renoncer,
Quand de mes dents inégales toutes sont élimées.
Une clé
Jâai attrapĂ© dix poissons sans indices,
Et neuf sans leur queue.
La moitiĂ© de huit, et six dont la tĂȘte manquent,
Ont atterri dans mon panier.
Qui peut me dire,
Je le demande,
Combien de poissons sont dans ma nasse ?
ZĂ©ro : le dix sans indices (sans un dix) fait zĂ©ro. Le 9 sans sa queue fait un 0, et le huit divisĂ© en deux laisse deux zĂ©ros. Les six sans tĂȘtes donnent Ă©galement zĂ©ro.
Un homme sans mains doit Ă©crire une lettre,
Et celui qui doit la lire a perdu la vue ;
Le muet la répÚte mot pour mot,
Et le sourd qui Ă©coutait nâen perdit pas une miette.
Que disait la lettre ?
Rien
Vieil homme, tu le sais,
Tu as combattu jusquâĂ ĂȘtre fatiguĂ©,
Pas pour lâor, pas pour ĂȘtre achetĂ©,
Mais en Ă©pargnant tu mâas trouvĂ©.
Jeune arrogant, ton coeur soupire,
Viens me chercher, car câest ton dĂ©sir,
Dans les bouches de lâenfer, Ă lâautre bout du monde,
Qui donc croira que tu mâas gagnĂ©, si tu a tuĂ©Â ?
Lâhonneur
Lâun a une tĂȘte sans yeux,
Lâautre a un oeil sans tĂȘte.
Vous trouverez la réponse si vous persévérez,
Et quand tout sera dit,
La moitiĂ© de la rĂ©ponse ne tiendra quâĂ un fil.
Des Ă©pingles et des aiguilles
Je suis noir et trÚs convoité,
Les hommes me cherchent jusquâĂ ĂȘtre Ă©puisĂ©s,
Et quand ils me trouvent, me brisent le crĂąne,
Et tirent de mes entrailles le coeur blanc quâils admirent.
Le charbon et le diamant
Qui grossit sans manger ?
Les nuages
Quand la nuit vient avec son lot de fantĂŽmes,
Que les ténÚbres étendent leurs ailes sur le ciel,
Certains les craignent,
Dâautres les attendent,
Ils renaissent chaque nuit,
Et meurent chaque jour,
Ne laissant que le goĂ»t dâune autre vie.
Les rĂȘves
Inutile pour un,
Il ravit pour deux.
Le petit garçon lâa pour rien,
Le jeune homme doit mentir pour lâavoir,
Le vieillard doit lâacheter.
Câest le droit du bambin,
Le privilĂšge de lâamoureux,
Le masque de lâhypocrite,.
A la jeune fille, il donne la foi,
A lâĂ©pouse, il donne lâespoir.
A la vieille femme, câest la charitĂ©.
Un baiser
Quâest-ce qui fait le tour de la ville
Sans jamais se déplacer ?
Les remparts
Je suis plein de trous
Et pourtant je retiens lâeau
Qui suis-je ?
Une Ă©ponge
Un toit en métal, des murs de verre,
Brûle et brûle, sans jamais tomber.
Qui suis-je ?
Une lanterne.
Il a plus de savoir que ce qui peut ĂȘtre dit,
Mais il nâa ni cerveau, ni coeur.
Livre
Elle vient seulement avant,
Elle vient seulement aprĂšs,
SâĂ©lĂšve dans les tĂ©nĂšbres,
SâĂ©lĂšve dans la lumiĂšre,
Elle est toujours la mĂȘme,
Mais chaque fois différente.
La lune
Câest un trĂ©sor dorĂ© qui bouge sans cesse,
Une piĂšce jaune qui nous enrichit tous,
Faisant pleuvoir pĂ©pites, et poussiĂšre dâor,
Toutes dans sa grace rayonnante,
Et plus prĂ©cieux quâaucun mĂ©tal luisant.
Le soleil
Je sillonne les collines,
Contourne les montagnes,
Enjambe les riviĂšres,
Et nage Ă travers les forĂȘts.
Ouvrez votre porte, vous me trouverez.
La route
En moi les aventureux dégotent,
QuĂȘtes et trĂ©sors de toutes sortes,
Trolls, gobelins, orcs et plus encore
Attendent, entre mes murs fermés
Tous ceux qui veulent me visiter.
Vos mains sont la clé
Des secrets oubliés,
Et votre esprit déverrouillera la porte.
Un livre
Plus dures que lâacier
Et plus vieilles que le temps ;
Elles sont plus patientes que la mort
Et se dresseront encore, quand les Ă©toiles cesseront de briller.
Leur force se fonde
Dans leurs racines profondes,
LĂ oĂč les sables et les glaciers
Ne peuvent mĂȘme pas rĂȘver dâaller
Les montagnes
Aussi beau quâun lever de soleil,
Aussi délicat que la brume matinale,
La poussiĂšre dâange qui tombe des Ă©toiles
Peut changer la terre en une lune gelée.
La neige
Je suis la partie de lâoiseau, qui nâest pas dans le ciel,
Qui peut parcourir les océans, et toujours rester sec.
Le dernier vestige de lâhomme, qui refuse de mourir.
Je commence à travailler tÎt, dévorant votre corps,
Et quand midi passé, je vous rends tous vos membres,
Ce nâest que pour mieux revenir.
Le soir tombĂ©, jâenvahit vos demeures,
Je me régale de votre ùme, de votre corps, de vos peurs,
Quand les ténÚbres arrivent, je disparais en elles.
JusquâĂ ce quâenfin, le soleil ne se lĂšve.
Une ombre
Regardez mon visage,
Je ne mens jamais ;
Je suis la fenĂȘtre sur lâĂąme,
Peu importe ce qui est caché.
Certains voient en moi la mort,
LĂ oĂč dâautres voient la vie ;
Me renier, beaucoup lâont tentĂ©,
On dit que je mens, que je ne rends pas justice
Mais à tout ceux qui ont subi pareil préjudice :
LE MENSONGE EST LEUR PROPRE VIE.
Un miroir
Jâai deux corps, qui se rejoignent pour ne faire quâun.
Mais plus je reste debout, plus je passe vite.
Un sablier
Vous en avez beaucoup, mais jamais assez.
AprÚs le dernier, votre vie est écourtée.
Lâanniversaire
Je te rends faible pendant les pires moments.
Je te garde en vie, je te rends alerte.
Je rends tes mains moites, et te glace le coeur.
Je visite le faible, mais rarement le hardi.
La peur
Je rends les hommes vulnérables plusieurs heures chaque jour,
Je montre dâĂ©tranges visions pendant votre silence.
Je vous prends la nuit, mais le jour vole Ă votre secours,
Personne ne souffre de moi, mais souffre de mon absence.
Le sommeil
Ils nâont ni peau, ni pelage,
Ni plumes, ni Ă©cailles, ni os,
Pourtant ils ont des doigts et des pouces,
Qui leur sont propres.
Les gants
Câest mieux que votre plus grand amour,
Câest pire que votre plus grande peur,
Les pauvres lâont,
Les riches le veulent,
Si on en mange, on meurt.
Rien
Celui qui le fabrique nâen veut pas,
Celui qui lâachĂšte ne sâen sert pas,
Celui qui sâen sert ne le sait pas.
Un cercueil.
Je suis la source de toute Ă©motion,
Mais je suis prisonnier dâune cage.
Le coeur
Il y a quatre frÚres dans ce monde qui sont tous nés ensemble :
Le premier court et ne fatigue jamais,
Le deuxiĂšme mange et n’est jamais plein,
Le troisiĂšme boit et nâa jamais soif,
Et le quatriĂšme chante une chanson qui n’est jamais bonne.
Lâeau, le feu, la terre, le vent.
Si vous lâavez, vous voulez le partager,
Si vous le partagez, vous ne lâavez pas.
Un secret.
Il hurle mais il est sans voix,
Il flotte mais il est sans ailes,
Il mord mais nâa pas de dents,
Il murmure mais nâa pas de bouche.
Le vent
On ne peut le voir, ni le toucher,
On ne peut lâentendre, ni le sentir.
Elle vit derriĂšre les Ă©toiles, et sous les collines,
Et dans les trous quâelle remplit.
Elle vient en premier, et nous poursuit tous.
Mets fin Ă la vie, et fait taire les rires.
LâobscuritĂ©
Câest une boĂźte sans coins, ni serrure, ni clĂ©,
Qui contient pourtant un petit trésor doré.
Un oeuf
Vivant sans respirer,
Aussi froid que la mort,
Jamais assoiffé, toujours buvant,
Tout en mailles, jamais clinquant.
Un poisson
Vous devez la garder aprĂšs lâavoir donnĂ©.
Votre parole
Aussi lĂ©ger quâune plume,
Personne ne peut le retenir plus de dix minutes.
Son souffle
SitĂŽt nommĂ©, je nâexiste plus.
Le silence
Entre le soleil et le sol, il ne produit aucune ombre.
Lâair
Nourrissez-le, il vit,
Donnez-lui Ă boire, il meurt.
Le feu
Une moisson semĂ©e et rĂ©coltĂ©e le mĂȘme jour,
Dans un champ non labouré, qui augmente sans croissance,
Qui reste entier, quoique dĂ©vorĂ© de lâintĂ©rieur,
Inutile et pourtant, il est la base des nations.
La guerre, le champ de bataille
Si vous me brisez,
Je nâarrĂȘte pas de fonctionner.
Si vous me touchez,
Je peux ĂȘtre piĂ©gĂ©,
Si vous me perdez,
Ăa nâa plus aucune importance.
Que suis-je ?
Lâespoir
Je tourne en rond,
Mais je vais toujours de lâavant.
Sans complainte,
Peu importe oĂč je suis menĂ©.
La roue
Plus léger que ce dont je suis fait,
Plus de moi est cachĂ© que ce qui nâest visible.
Que suis-je ?
La glace
Si un homme portait mon fardeau,
Il se briserait le dos,
Je ne suis pas riche,
Mais je laisse de lâargent dans mon sillage.
Un escargot
Ma vie se compte en heures,
Je sers en étant dévoré.
Maigre, je suis rapide,
Gros, je suis lent.
Le vent est mon adversaire.
Une bougie
Mon ventre est plein,
Jâai des arbres sur le dos,
Des clous dans mes nervures,
Mais je nâai pas de pieds.
Que suis-je ?
Un bateau
Jâai toujours faim,
Je dois me nourrir sans cesse.
Le doigt que je lĂšche,
AussitĂŽt devient rouge.
Que suis-je ?
Le feu
Jâai trois vies ;
Suffisamment douce pour calmer la peau,
Suffisamment légÚre pour caresser les cieux,
Suffisamment dure pour briser la roche.
Que suis-je ?
Lâeau
Des points scintillants,
Qui doucement tombent,
Des lances brillantes,
Qui ne rouillent jamais.
Stalactites
Chaque matin jâapparais,
Pour ramper Ă tes pieds,
Je te suis tout le jour,
Aussi vite que tu coures,
Et je meurs presque,
Sous le soleil de midi.
Lâombre
Clés sans serrures,
Nous nâouvrons que les esprits.
La musique
Cette chose, irréelle, pourtant semble vraie,
RĂ©flĂ©chis, mon ami ! Dis-moi oĂč elle vit ?
Dans lâesprit
Je suis si simple,
Que je ne peux que pointer du doigt.
Pourtant je guide les hommes
Partout dans le monde.
Un compas
Pour notre ambroisie nous fûmes bénies,
Par Jupiter, dâune piqĂ»re mortelle.
Quoique notre force, Ă certains ait lâair dâune plaisanterie,
Nous avons réprimé le souffle du dragon.
Les abeilles
Un mince, un hardi,
Un malade, un froid.
Nous arpentons la terre,
Pour tourmenter lâhomme.
Les quatre cavaliers de lâapocalypse
Celui qui en fabrique ne le garde pas,
Celui qui en a ne le sait pas,
Celui qui sait nâen veut pas,
Celui qui le découvre doit le détruire.
Des faux billets, de lâargent contrefait
Une dent pour mordre,
Il est l’adversaire de forĂȘts.
Une dent pour se battre,
Comme tout Nordique sait.
Que suis-je ?
Une hache
Mi-homme mi-arbre,
Il hait les termites autant que les puces,
Ses empreintes ne sont pas les mĂȘmes,
Et ses membres se détachent,
Mais il nâest pas Ă©trange Ă voir.
Un homme avec une jambe de bois
Mort et attaché,
Ce qui autrefois Ă©tait libre.
Ce qui ne faisait aucun son,
Chante maintenant avec jubilation.
Qu’est-ce qui est je ?
Un instrument Ă corde en bois
Touchant un, mais tenant deux,
Câest une chaĂźne dotĂ©e dâun seul maillon,
Lâattache de ceux qui tiennent parole,
JusquâĂ ce que la mort lui ĂŽte sa valeur.
Une alliance
Dans un superbe chĂąteau dâazur,
Vit une jeune demoiselle timide,
Elle rosit le matin, rougit le soir,
Mais ne sort jamais la nuit.
Le soleil
Jâai des pieds mais je ne marche pas,
Un dos solide mais je ne travaille pas,
Deux bons bras mais je ne saisit rien,
Une place pour sâasseoir mais je nây demeure pas.
Une chaise
Je peux ĂȘtre touchĂ©,
Mais qui me touche souffre avec moi.
Je me dĂ©place vite dans une forĂȘt Ă©paisse,
Et meurs dans le ruisseau dâune montagne.
Partout oĂč je passe, je laisse un linceul noir.
Qui suis-je ?
Le feu
Dans des halls de marbre aussi blanc que le lait,
Aligné avec une peau douce comme la soie,
Dans une fontaine claire comme de l’eau de roche,
Une pomme d’or apparaĂźt.
Aucune porte dans cette forteresse,
JusquâĂ ce que les voleurs la brisent et volent l’or.
Un oeuf
Je danse au bal, mais nul ne me parle.
Une ombre
Me rendant Ă Notre-Dame,
Je vis un homme Ă sept femmes,
Chaque femme ayant sept sacs,
Chaque panier contenant sept chattes,
Chaque chatte ayant sept chatons,
Chatons, chattes, sacs et femmes,
Combien se rendaient à Notre-Dame ?
Une !
Regarde-moi en face je suis tout le monde ;
Gratte-moi le dos je ne suis plus personne.
Alors quâest-ce que je suis ?
Un miroir
Va partout, par monts et par vaux,
Sa morsure est dure, mais jamais nâavale.
Le froid
Jâai marchĂ©, marchĂ©, et enfin je lâai eue ;
Je nâen voulais pas, alors je me suis arrĂȘtĂ© pour regarder.
Quand je lâai trouvĂ©e, je lâai jetĂ©e.
QuâĂ©tait-ce ?
Une Ă©charde
Sans pĂšre ni mĂšre, nĂ© sans pĂȘchĂ© originel,
Il gronde quand il vient au monde,
Et ne dit plus rien.
Qui suis-je ?
Le tonnerre