A priori, le choix méthodologique t’appartient (en partie) et peut répondre à un postulat épistémologique liée à une approche positiviste. Seulement, on a aucune vue qui permettrait de comprendre le contexte de l’étude et la formulation des questions. 😕
– “Métier d’animateur périscolaire” : on parle du métier d’animateur (référentialisé, détaillé en prescriptions diverses et variées), on parle de la spécificité de l’animation en périscolaire du fait d’un lieu de travail dans l’école, on parle des pratiques réelles des personnels ?
– Le “biais” de quelle structure : en quoi c’est un biais ?
– Le “pourquoi” de la fréquentation des enfants : soit il faudrait directement leur demander soit ça me paraît étrange car cela supposerait que leurs avis seraient pris en compte.
– L’utilité des projets (dont certains obligatoires quand d’autres sont des rajouts supplémentaires) me semble lapidaire. Selon si c’est oui ou non, l’interprétation sera la même pour les répondants à partir des entretiens déjà réalisés ?
– Je passe sur l’utilité de l’expérience ou de la formation de part le point de vue fonctionnaliste. Par ailleurs, on a aucune perspective sur le jugement effectué par les répondants pour qualifier les différences entre “sans importance” ou “peu important”. Autrement dit, le sens des catégorisations utilisées nous échappe par contre, on perçoit très bien l’idée implicite de l’enquêteur (à savoir que dans “l’animation, les formations, ça sert à rien”.
– sur ce que fais l’animateur avec un enfant : “jouez avec l’enfant”, “laissez jouer librement”, “donnez à jouer” ou “discutez” ; j’ai du mal à saisir si on discute du rapport au jeu et/ou de la relation ainsi que les liens avec la question précédentes (besoins, activités, vivre ensemble).
– Pour finir sur le contrat, il est impossible – illégal, en fait – d’avoir un CEE sur un temps périscolaire.
– sur le parcours, il y aurait encore beaucoup à redire notamment parce qu’on peut s’appuyer sur d’autres enquêtes de l’Injep ou du Céreq ou du Cafemas…
Qui plus est, je ne comprends pas comment un questionnaire peut aider à objectiver une pensée. A priori, le travail de recherche est un travail d’interprétations. A fortiori, j’ai du mal à saisir comment on peut extrapoler des entretiens avec des réponses à des questionnaires (l’inverse est plus courant). Ou, j’ai pu raté quelque chose… :titille:
, le il y a 10 années et 3 mois.
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