Le truc des anims dĂ©guisĂ©s du dĂ©but Ă la fin, s’il peut sembler sympa au premier abord me pose vraiment la question du regard que va avoir l’enfant sur ces “adultes”.
Il faut savoir sortir du jeu avec les enfants pour construire une relation humaine avec les enfants. Quel confiance peut avoir le gamin dans le chevalier Hector ou le scheik Boromir? Alors qu’avec David, il peut avoir un vrai Ă©change dans la vraie vie? parler de ses problĂšmes, ses amours, ses soucis mĂ©taphysique…
C’est super gratifiant pour l’adulte (vache j’ai trop assurĂ©, je suis trop fort) mais pas forcĂ©ment enrichissant pour le gamin et pas stabilisant dans son rapport Ă l’adulte.
L’animation ne se rĂ©sume pas Ă se dĂ©guiser en pingouin et Ă faire la danse des canards…
En vĂ©ritĂ©, il y a faire croire et “faire croire”…
J’ai du mal Ă m’imaginer pondre un mensonge avec la volontĂ© ferme d’y faire croire les enfants “dur comme du fer”. Ce que je considĂ©rerais comme une insulte qui leur serait faite.
Au fond, c’est quelque chose plus ou moins inconscient chez moi. Un enfant qui me demande quel Ăąge j’ai, je lui dix soixante-cinq, regarde j’ai des cheveux blancs, et s’il me croit, je me sens mal Ă l’aise et je ne peux m’empĂȘcher de corriger le tir…
C’est aussi ce qui me dĂ©range dans l’histoire de Malougk, en plus de la durĂ©e. Tout faire pour plonger les enfants dans le mensonge, leur montrer des poils de l’animal en question…
En ce domaine il faut rĂ©flĂ©chir en se mettant Ă la place de l’enfant, et en exigeant le mĂȘme respect que celui qui nous est dĂ».
Ce n’est pas la mĂȘme chose, par exemple, de prĂ©tendre l’existence d’un yĂ©ti femelle quand on est le professeur Cortex Ă la montagne et qu’on poursuit un anim dĂ©guisĂ© dans un costume de yĂ©ti Ă mamelles de vaches (euh, il restait que ça comme dĂ©guisement). MĂȘme si certains enfants ont sans doute cru Ă son existence pendant le jeu en voyant les traces de pas du yĂ©ti femelle dans la neige…(et mĂȘme si le professeur Cortex n’en aura pas dĂ©mordu du dĂ©but Ă la fin)
Je n’ai menti qu’une seule fois avec la ferme volontĂ© de faire croire “dur comme du fer” les enfants Ă ce que je disais (et je sais ĂȘtre convaincant !), c’est dans le cadre d’un jeu “menteur menteur”, oĂč le principe est que les anims racontent aux enfants une histoire personnelle dont ils doivent dĂ©terminer si elle est vraie ou fausse… et les enfants sont prĂ©venus des rĂšgles du jeu, Ă©videmment. En tout cas j’avais rĂ©ussi Ă convaincre des enfants jusqu’Ă 12 ans que j’Ă©tais allĂ© dans l’espace pour rĂ©parer un satellite en orbite dans une capsule de fusĂ©e spatiale…
Aux mythomanes compulsifs on peut donc suggĂ©rer de le faire dans le cadre de tels jeux, ou bien de se mettre au thĂ©Ăątre…
Juste un petit “up” (c’est comme ça qu’on dit quand on est djeun ?) pour ĂȘtre sĂ»r que ce post se retrouve en haut du forum… Façon artificielle d’ĂȘtre sĂ»r qu’il ne passe pas inaperçu, tant cette suite d’interventions me semble effarante…
Au delĂ du possible “emballement Ă raconter”…
Et notamment cette histoire d’anim’ dĂ©guisĂ©s du premier au dernier jour…
GGGuiz a Ă©crit:
Tiens, tout ceci me fait penser Ă quelque chose. Sur une colo au ski, on partageait le centre avec une autre colo (10-14 ans) dont les animateurs Ă©taient perpĂ©tuellement dĂ©guisĂ©s. Ils avaient instaurĂ© un imaginaire au dĂ©but du sĂ©jour, dĂšs l’arrivĂ©e des enfants Ă la gare, et ne l’ont pas quittĂ© (ni lui ni leurs dĂ©guisements) jusqu’Ă la fin, au point que les enfants n’ont jamais su leurs vrais prĂ©noms…
Je serais curieux d’avoir des remarques sur une telle idĂ©e. Ce que vous en pensez.
Ah ça c’est une bonne question. Justement, je me posais la question chaque jour depuis une semaine.
J’ai posĂ© la question Ă deux directeurs avec qui j’ai travaillĂ©. Tous les deux m’ont rĂ©pondu que si mon dĂ©guisement Ă©tait en rapport au thĂšme, ne mettant pas en danger la sĂ©curitĂ© des enfants (physiquement ou psychologiquement), c’Ă©tait possible. Tant que je ne reste pas dans mon personnage aprĂšs le dĂ©part des enfants.
Donc c’est vrai que j’aimerai bien avoir vos avis Ă vous, bande d’animateurs. đ
Tu veux un avis ? Pour les latrines, la rĂ©action de ton directeur me paraĂźt totalement stupide car c’Ă©tait une bonne idĂ©e de ta part.
Pour la houlette cendrĂ©e, cette sous-espĂšce du dahu campagnard, j’ai du mal Ă approuver un mensonge maintenu sur la durĂ©e comme ça.
Ca paraĂźt pas bien mĂ©chant comme ça… mais comme le pĂšre noĂ«l, je ne vois vraiment pas l’intĂ©rĂȘt. Si ce n’est s’amuser de la crĂ©dulitĂ© des enfants.
Est-ce qu’il faut s’interdire de faire de telles blagues Ă des enfants ? Pour moi, pas forcĂ©ment, si on ne le fait pas pour leur faire peur (comme, je crois, dans ton histoire) et qu’on ne maintient pas le mensonge dans la durĂ©e…
Ca peut ĂȘtre intĂ©ressant de gratter sur la corde de la naĂŻvetĂ© des enfants pour leur apprendre, finalement, le doute. A ne pas gober tout ce que leur disent les adultes (aĂŻe aĂŻe aĂŻe ! Deux CE1 qui me demandent hier, en jouant Ă un jeu de sociĂ©tĂ© oĂč il faut lancer des dĂ©s, 4+3 ça fait combien ? 15, je rĂ©ponds. Et lui d’avancer son pion de 15 cases… il lui aura fallu trois lancers pour finalement douter de ma parole. D’un autre cĂŽtĂ©, 6 et 3 qui font 63, c’Ă©tait un peu gros…)
Donc d’un cĂŽtĂ© c’est, Ă mes yeux, une bonne chose de dĂ©niaiser les enfants, leur apprendre Ă ne pas accepter comme parole divine la parole des adultes.
Ce qui me dĂ©range, c’est ça : une blague, ça ne dure pas une semaine. Je ne me vois pas coucher les enfants le soir et leur mentir sur le coin de leur oreiller quand ils me posent la question.
Il y a des moments pour jouer, et d’autres oĂč il faut sortir du jeu.
Des blagues comme ça de quelques minutes, j’approuve totalement et j’en fais beaucoup. (deux minutes, pas plus…)(des trucs trĂšs crĂ©dibles du genre : je suis un catcheur professionnel, j’ai 60 ans et huit petits-enfants, j’ai gagnĂ© la star academy…)(enfin, on adapte Ă l’Ăąge des enfants pour rester Ă la limite du doute, la tangente, oĂč ils y croient Ă moitiĂ© mais pas totalement…)
Si les enfants sont pas trop bĂȘtes ils vous le rendront bien : tel ce gamin de CE1 qui a rĂ©ussi Ă me faire croire pendant quelques minutes qu’il faisait de la boxe. TrĂšs sĂ©rieusement, en me donnant les horaires de ses cours, et en commençant Ă me montrer le dĂ©placement des jambes…
C’est quand il m’a demandĂ© si je l’avais pas vu passer Ă la tĂ©lĂ© que j’ai commencĂ© Ă douter.
Pour une durĂ©e plus longue, je ne sais trop que penser. Plus d’un jour, sĂ»rement pas.
J’ai tendance Ă penser que certains moments (repas, temps libre…) devraient ĂȘtre libĂ©rĂ©s de ces “blagues”. Des moments oĂč l’on redevient des animateurs, plus des extraterrestres ou des clowns qui vous ont fait croire Ă l’existence des Ă©lĂ©phants roses mutants.
Tiens, tout ceci me fait penser Ă quelque chose. Sur une colo au ski, on partageait le centre avec une autre colo (10-14 ans) dont les animateurs Ă©taient perpĂ©tuellement dĂ©guisĂ©s. Ils avaient instaurĂ© un imaginaire au dĂ©but du sĂ©jour, dĂšs l’arrivĂ©e des enfants Ă la gare, et ne l’ont pas quittĂ© (ni lui ni leurs dĂ©guisements) jusqu’Ă la fin, au point que les enfants n’ont jamais su leurs vrais prĂ©noms…
Je serais curieux d’avoir des remarques sur une telle idĂ©e. Ce que vous en pensez.
Bonjour a tous,
suite a ce debat sur les “soirĂ©e terreur”, je souhaite partager mon experience ( meme si je suis pour l’instant relativement jeune dans ma vie d’animateur).
contexte : L’Ă©tĂ© passĂ© avec des enfants “de quartier” de 8 a 12 ans sur une colo “nature” (comprenez loin de leur ville, dans un petit village un peu paumĂ© avec des champs, des vaches, des forets et pas de bĂ©ton, plus nature dans l’environnement que dans les activitĂ©s ou le projet peda ( mais du coup le cotĂ© nature ressurgie forcement sur les sejours, ou les activitĂ©s) bref je m’ecarte…)
Donc sur ce sejour, on ( = l’equipe d’animation) a beaucoup parler d’un animal : la houlette cendrĂ©e. Cet animal n’est pas mĂ©chant, meme si un peu joueur, assez farouche, vis essentiellement la nuit, et on peut le repĂ©rer a ses yeux brillant, mais surtout, pour ceux qui ne le savent pas, n’existe pas (bien sur les enfants eux croient fermement a leur existence, ce qui me laissent penser que ceux qui sont contre les 2mensonges” du style pere noel, seront contre, mais encore uen fois je m’egare). Les enfants se sont rapidement pris au jeu et ont cherchĂ© ses traces, convertissant les poils de quelques chiens restĂ© accrocher dans les barbelĂ©s en poil de houlette, dressant son portrait robot en feuilles d’arbres…
Et viens alors le moment qui nous interesse : une nuit, durant les sessions camping au milieu d’un champ, apres la veillĂ©e et juste avant d’aller se coucher un animateur “apercoit” les fameux deux yeux brillants de la houlette, et commence la “chasse a la houlette”. On y va doucement pour pas l’effrayer, avec les lampes de poche bien entendu, dans le but de pouvoir l’attraper, ou la voir, et apres un moment sans l’avoir attraper, on en conclu qu’elle s’est enfuie.
Le role de l’animateur ici (ou plutĂŽt celui que j’ai tenu), n’est pas de faire peur aux enfants, qui y arrivent bien tout seul de nuit, surtout s’ils veulent “leur moment terreur”, mais plutĂŽt de lancer des fausses pistes, de chercher avec eux, et de rassurer les moins hardis.
J’attend maintenant votre opinion sur ce type d’anmation…
Et pour en revenir au sujet original, je crois qu’avant de savoir si on peut ou si on doit faire faire ou laisser faire, on doit d’abord s’en sentir capable : capable de faire faire ou laisser faire sans que ça dĂ©gĂ©nĂšre et capable d’assumer voir d’expliquer face a sa direction ou aux parents.
J’ai par exemple, sur ce mĂȘme sĂ©jour durant les sessions camping fait avec les enfants des lattrines naturels ( un trou avec de la terre pour reboucher et a l’abris des regards ) et me suis pris une soufflante par mon directeur (pas dans les rĂšgles d’hygienes)… Et pourtant les enfants ont aimer (fabriquer et aller aux latrines), je ne pense pas les avoirs mis en danger… Meme si “a priori” on ne peut pas, avec certaines precautions, un peu d’assurance et de la reflexion, finalement “on peut”
Je crois qu’il faut faire une distinction dans nos objectifs (parce qu’il doit y avoir des ojbectifs ici, pour par exemple se rendre compte que le but des animateurs Ă©tait de faire peur aux enfants)
Distinction entre “faire peur”, et “jouer Ă apprivoiser des peurs”.
Dans un cas (celui d’apprivoiser) on part de peurs existentes.
Dans l’autre, on peut se retrouver Ă crĂ©er de nouvelles peurs chez les enfants.
Et il s’agit avant tout de confiance : faire qu’un enfant se sente suffisamment encadrĂ©, Ă©coutĂ©, bien dans le groupe, pour pouvoir dire “non”.
Ce qui n’est par exemple absolument pas le cas dans le rĂ©cit des enfants rĂ©veillĂ©s.
Et de respect de cette confiance accordée en ne mettant pas ensuite en place des activités qui blessent.
PlutĂŽt par exemple, que de partir d’une idĂ©e “faire une soirĂ©e terreur”, partir de quelque chose relevĂ© qui fait peur aux enfants.
La nuit par exemple.
La nuit en elle-mĂȘme fait peur. A t-on besoin d’en rajouter dans cette peur ? Ou plutĂŽt donner Ă vivre aux enfants un autre vĂ©cu de cette nuit ?
Une animation oĂč ils vont prendre du plaisir ? Comme une simple balade de nuit, oĂč l’enfant est encadrĂ©, oĂč ce temps magique est apprivoisĂ©, oĂč l’on a organisĂ© une surprise qui rattachera ce plaisir Ă la nuit…
Et de lĂ ensuite en dĂ©rouler un spectacle sur un lapinou qui ne peut s’endormir parce qu’il a perdu sa peluche et n’arrive pas Ă faire face seule Ă l’obscuritĂ© de sa chambre, la mort…
EvoquĂ© non pas de façon “frontale”, mais Ă travers ce lapinou qui veut juste pas s’endormir…
Juste un petit lapin seul dans sa chambre, et le choix fait aux enfants que l’histoire intĂ©resse d’inventer ce scĂ©nario, sans discours imposĂ©, juste la possibilitĂ© de parler Ă l’intuition de l’enfant, comme dans un conte…
Donc plutĂŽt les accompagner que de les confronter.
Donner le choix aux enfants. Effectivement certains enfants auront besoin (envie) de cette confrontation pour vaincre certaines peurs… cette confrontation leur sera mĂȘme bĂ©nĂ©fique… mais est-ce Ă nous de choisir le tempo de cette confrontation ?
DĂ©bat vraiment intĂ©ressant, et je pense que chacun derriere son petit ecran dâordi se rappelle dâexperiences plus ou moins bien vĂ©cues, qui maintenant avec un peu de recul sâanalyse diffĂ©remment.
Je rejoins aussi sur ces pratiques dâanims consistant a rĂ©veiller ces enfants en pleine nuit, a pratiquer la boite Ă clou : câest un scandale !!!
Par contre je souhaiterais relater 2 de mes expĂ©riences, qui du coup mâamĂšnent a dâautres questionnements.
Je vais donc prendre un cas personnel, une nuit sous tente dans un centre Ă©questre, au bord dâune foret avec des ados voir prĂ© ados (13/15ans).Apres le repas, une petite discussion sâest mise en place spontanĂ©ment, sur les pâtites histoires qui font peur. Quelques ados ont racontĂ© des histoires, et au final il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© une petite ballade tous ensemble ds la foret. Bien Ă©videment ceci Ă©tait dĂ©cidĂ© et proposĂ© par le groupe, nous sommes donc parti nous « faire peur ». Inutile de vous dire que mĂȘme moi, animateur du groupe, je nâen menais pas large, et jâavoue avoir eu qq frissons.
Alors bien sur, cette veillĂ©e est restĂ©e qualifiĂ©e de gĂ©nialissime par le petit groupe avec qui jâĂ©tais (une ptite dizaine), qui au retour de ce mini camp sâest empressĂ© de raconter au reste du groupe de la colo, restĂ©e sur place, que la veillĂ© Ă©tait terrible !!!
Mais au final jme pose une question : est ce que avec lâeffet de groupe, et du coup pas du tout envie de se ridiculiser dvt tt le mode, est ce que sur ces 10 ados, yâen a pas 2 ou 3 qui lâont (trĂšs) mal vecu ? ce que je veux dire câest quâĂ cet Ăąge lĂ certains ont envie, voir besoin de se faire peur et que donc ces histoires qui font peur sont judicieuses. Mais comment faire pour ne pas traumatiser certains, qui nâont pas osĂ© dire non et se mettre en marge du groupe pr pas passer pour des « poules mouillĂ©es ».
Est-ce que câest si dangereux que ca une sortie nocturne en foret ? Est ce que ca ne peut pas etre bĂ©nĂ©fique que lâenfant affronte ses peurs ds un tel cadre ? Nâest il pas bien de succiter cette peur (relative) pour que du coup ils apprenant a la maitriser ultĂ©rieurement? Doit-on obliger tout le monde Ă jouer Ă ce « kilometre dans le noir » ? Je me rappelle de cette veillĂ©e organisĂ©e oĂč, pour palier aux diffĂ©rentes peur, certains avaient la lampe de poche avec eux, dâautres restaient accrochĂ©s au fil dâariane prĂ©alablement installĂ©, les plus courageux voyaient surgir un anim derriere un arbre⊠Mais est ce bien ?
Autre exemple, et autre question : pour les plus petits, disons les 7/11ans.
Grand jeu en centre sur le thĂšme des pirates (les enfants savent que câest un jeu, donc par dĂ©finition que câest pas une rĂ©alitĂ©). Ds ce grand jeu apparait a un moment le mĂ©chant pirate qui vient leur dire que jamais ces petits moussaillons ne trouveront son trĂ©sor, et qui laisse tomber en partant une Ă©trange carte au trĂ©sor : debut du gd jeu ! Et lĂ câest le drame, certains sont ultra excitĂ©s Ă lâidĂ©e de partir cherche le trĂ©sor (et câest une tres gde majoritĂ©)âŠoui mais voilĂ , 3 ou 4 sont blottis ds les bras de lâanim, car apeurĂ©s par cette arrivĂ©e du pirate.
Alors oui, Ă la fin du jeu on peut leur montrer le dĂ©guisement et leur prouver que ce nâest quâun jeu maisâŠ
Est-ce dangereux de provoquer cette peur sachant que câest une toute petite minoritĂ©, mais quâon ne peut pas tellement mesurer les consĂ©quences que cela peut avoir apres ! Et lĂ qd jâapprend que cet enfant a fait qqes cauchemars de pirates les nuits suivantes je suis dĂ©goutĂ©, dĂ©solĂ©, et pas trĂšs bien car ce nâĂ©tait bien Ă©videmment pas le but mais une rĂ©elle consĂ©quence ! Alors quoi faire ? arrĂȘter ces dĂ©guisements ? prĂ©venir Ă ceux qui vont avoir peur que qqâun de dĂ©guisĂ© va arriver afin quâils ne regardent pas ( mais du coup plus de surprise pr les autres)? et l’imaginaire lĂ dedans…
Bref, je suis sur que tout cela est arrivĂ© bcp dâentre vous donc si certains pouvaient donner leur avisâŠ
En plus tu parles de veillées terreur et pas de veillées peur.
Terreur, terroriser, terroriste, on est dans le mĂȘme domaine.
Salut Al
Tu abuses un peu lĂ ,”veillĂ©e Terreur” ça a plus de gueule que “soirĂ©e Peur”
Ce qui est important c’est ce qui est mis en place pas le nom que tu donnes.
Morbac a Ă©crit:
Pour la veillĂ©e terreur:Ce n’est pas tant la veillĂ©e terreur qui compte que la volontĂ© de l’auteur (avouĂ©e ou non, formulĂ©e intellectuellement ou pas), la façon de la mener…
Il faudrait prendre en compte l’age des enfants…
Leur envie/besoin d’avoir peur…
La capacitĂ© de l’adulte Ă fixer les rĂšgles du jeu, (on JOUE bien Ă se faire peur)…
Le mode de retour au calme…
Oui d’accord sur ce point.
J’ajouterai que les Ă©lĂ©ments indiquĂ©s par Morbac ,( ainsi que d’autres), sont aussi vrais pour toutes sortes d’activitĂ©s. Lorsque l’on me parle d’une activitĂ©, cela ne veut pas dire grand chose. je prĂ©fĂ©re voir comment elle est menĂ©e, pour quels enfants, pour combien d’enfants, comment est-elle eventuellement exploitĂ©e, la capacite de l’anim , la sĂ©curisation, la satisfaction du jeunes…
Il faut vraiment que j’apprenne Ă m’exprimer.
Bien entendu que je parle de faire peur, enfin jouer Ă faire peur et non de terroriser.
Ensuite je ne parle pas de réveiller les enfants pour cette veillée, mais de cette veillée en général. Vous voyez ce que je veux dire? (Mauvaise rédaction, je suis suis pressé)
Salut Ă toi, Smiley,
NĂ©anmoins, une question subsiste dans ma tĂȘte. Faut-il donc oublier les veillĂ©es “terreur” et donc ne pas essayer de faire peur Ă l’enfant ?
En gĂ©nĂ©ral, le reveil brutal d’une personne est une souffrance terrible. Tu peux essayer sur toi. Demande Ă une personne de te reveiller brutalement plusieurs fois dans la nuit. Je gage que tu seras victime de la rĂ©action de Morbac trĂšs vite.
Alors lĂ , on a la totale: reveil brutal et terrorisation de l’enfant.
C’est Ă proscrire absoument.
En plus tu parles de veillées terreur et pas de veillées peur.
Terreur, terroriser, terroriste, on est dans le mĂȘme domaine.
Faut-il terroriser les enfants?
Déjà , la réponse est facile.
Dans la brutalité?
…
Al
Pour la veillée terreur:
Ce n’est pas tant la veillĂ©e terreur qui compte que la volontĂ© de l’auteur (avouĂ©e ou non, formulĂ©e intellectuellement ou pas), la façon de la mener…
Il faudrait prendre en compte l’age des enfants…
Leur envie/besoin d’avoir peur…
La capacitĂ© de l’adulte Ă fixer les rĂšgles du jeu, (on JOUE bien Ă se faire peur)…
Le mode de retour au calme…
Je voudrais bien rĂ©pondre sur cette conversation mais Moilapa connait dĂ©jĂ en partie ma position (mais je suis prĂȘt Ă la rĂ©expliquer aux autres)
Pour la boite Ă clou et autre conneries nocturne envers les enfants:
Je suis totalement en accord avec moilapa sur la stupiditĂ© de mettre les gamins en situation d’insĂ©curitĂ©.
J’ajouterai qu’en tant qu’adulte je n’accepterai pas ce type de comportement pour moi non plus. J’ai souvenir d’un anim qui m’avait rĂ©veillĂ© en sursaut Ă 3 h du matin pour me faire la boite Ă clou, il en a gardĂ© un souvenir sur l’oeil pendant 3 jours.
Nous avions eu une discussion sur le sujet des jeux entre anim qui avait dĂ©viĂ© vers le sommeil…
Je cherche et si je retrouve je partage.
car elle m’a appris des choses
Il ne s’agit pas tant d’apprendre et de prendre pour argent comptant ce que l’on peut lire ici et lĂ .
Ta rĂ©ponse me fait un peu penser Ă un systĂšme de penser scolaire oĂč il y aurait l’apprenant et celui qui sait.
Mais de se poser des questions sur notre pratique, sur les incidences de nos actions.
Les buts que l’on se fixe…
Et créer peu à peu sa propre réflexion.
Sur le “Faut-il donc oublier les veillĂ©es “terreur””, je laisserai chacun s’exprimait…
Merci Moilapa pour cette rĂ©ponse dĂ©taillĂ©e. J’ai vraiment eu plaisir Ă la lire car elle m’a appris des choses et m’a fait me rendre compte de certaines choses aussi.
Comme par exemple le fait que c’est plus un jeu pour faire dĂ©lirer les anims’ entre eux que pour “animer” les enfants.
Maintenant que j’y pense c’est vrai qu’aprĂšs des veillĂ©es de ce style-lĂ , les animateurs en reparlent et rigolent sans penser Ă ce que les enfants ressentent aprĂšs un coup comme ça. Je fais mĂȘme parti de ces animateurs qui le font. Je pensais avoir rĂ©ussi mon travail d’animateur mais en fin de compte, je n’ai fait qu’effrayer des enfants qui croient et suivent ces animateurs qu’ils “aiment bien”. Si je savais que je risquai de leur faire vivre un cauchemar Ă©veillĂ©, je n’aurai jamais fait des veillĂ©es de ce genre.
NĂ©anmoins, une question subsiste dans ma tĂȘte. Faut-il donc oublier les veillĂ©es “terreur” et donc ne pas essayer de faire peur Ă l’enfant ?
En tout cas merci de m’avoir ouvert les yeux.
Je m’appuierais d’abord sur le post sur le PĂšre-NoĂ«l et la diffĂ©rence fondamentale entre rĂ©alitĂ© et imaginaire, entre imaginaire et croyance.
https://archive.planetanim.fr/modules/newbb/viewtopic.php?topic_id=12553&forum=5&post_id=136525#forumpost136525
Si on raconte un conte aux enfants, et que l’on prĂ©sente ce conte comme ce qu’il est (un imaginaire)
l’enfant, tout en vivant l’histoire, mĂȘme pleinement, a cette porte de sortie : il sait que c’est un conte, et qu’il va en sortir. Puisque le conte a une fin. Et que “c’est pour de faux”. Quelques soient les dangers rencontrĂ©s par le petit personnage de l’histoire dans lequel il s’identifie. L’enfant ici est accompagnĂ© dans cet imaginaire.
Ce qui n’est pas le cas par exemple quand on prĂ©sente cette histoire comme la rĂ©alitĂ©, quand l’objectif du conteur est non pas de conter, mais de “faire croire que”, apporter une croyance dans le but de tromper, manipuler. L’intention du conteur est primordiale !
Or ici, dĂ©s le dĂ©but, on parle de “lĂ©gende” mais on ancre cette lĂ©gende au pays, aux lieux prĂ©sents. On lui apporte une part de possible, de rĂ©alitĂ©. On la lie au lieu oĂč les enfants sont. Et on les lie Ă la rĂ©alitĂ© d’un jeu, la rĂ©alitĂ© du terrain,de personnes et d’un vĂ©cu.
DĂ©jĂ , la possibilitĂ© d’Ă©chapper n’existe pas : l’enfant est loin de chez lui, et ceux en qui il a confiance lui propose. Toute l’Ă©quipe adulte. Et lĂ je renvoie au post “un animateur doit-il ĂȘtre dangereux” parce qu’il a manquĂ© cet animateur capable de dire “Non, mais vous ĂȘtes complĂštement ou quoi ! On ne peut pas jouer avec le sommeil des enfants ! Avec leurs peurs profondes ! Celle de la nuit, de la mort Ă travers cette nuit mais aussi Ă travers la disparition de l’adulte rĂ©fĂ©rent, dans une situation “d’abandon ressenti ” de la part des parents…
je leur raconte une lĂ©gende sur l’endroit oĂč on est (qui n’est bien entendu pas vraie)
De quel point de vue ce “bien entendu” ? Celui de l’adulte capable de discerner ce “pas vraie ” ?
Donc pourquoi est-ce dangereux puisque les enfants sont encadrĂ©s ? Et qu’Ă la fin, ils savent que tout ça n’Ă©tait que du bidon.”
Outre le fait que tu dis “qu’Ă la fin ils savent” et que donc durant toute la manipulation les enfants sont Ă la merci de vos dĂ©lirs, et que je doute fortement que les enfants soient aprĂ©s un tel trauma tous capables de “remettre les choses Ă leur place”, l’argument “puisqu’ils sont encadrĂ©s” est ce qu’il y a de plus effrayant dans ton rĂ©cit : EncadrĂ©s par qui ??????!!!!!!! Mais le danger, ce sont ces encadrants !!!!!!
Cett ambiance d’insĂ©curitĂ©, cet animateur disparu (rien ne dit aux enfants qu’il n’est pas mort dans ce scĂ©nario), ce danger qui rĂŽde, amplifiĂ© par cet abus de faiblesse (l’enfant sorti de son sommeil et plongĂ© dans un cauchemar rĂ©el sans qu’il ait le droit de refuser d’y entrer, sans qu’il puisse refuser d’y entrer : du fait de ce rĂ©veil !) A quoi on ajoute sans aucun doute permis les animateurs entre eux, excitĂ©s par ce “bon dĂ©lire”, ce plaisir Ă manipuler, Ă dĂ©stabiliser : parce qu’ici, les mĂ©thodes choisies pour arriver Ă ce but de destabilisation, sont clairment dĂ©finies, facilement repĂ©rables, comme dans une secte : crĂ©ation d’une croyance, privation de sommeil et choix de fragiliser les enfants pour dimuner encore (si cela est possible) leur possibilitĂ© de dire non, leur faible capacitĂ© de discernement…
Ce rĂ©veil brusque : ce choix dĂ©libĂ©rĂ© de destabiliser les bizuts (ici les enfants) : c’est ce que l’on utilise non seulement dans les sectes, mais c’est par exemple aussi ce qu’on utilise en entraĂźnement militaire, pour voir comment les soldats “rĂ©sistent au strss” notamment.
Dans le cas des enfants, pour ce rĂ©veil, j’en reviens Ă “rĂ©alitĂ©-imaginaire” : on tire les enfants d’un profond sommeil, oĂč sans doute l’enfant Ă©tait dĂ©jĂ dans un imaginaire non contrĂŽlĂ© que sont les rĂȘves ou les cauchemards, pour le plonger dans un autre dĂ©lire : quel discernement ces enfants ensommeillĂ©s pouvaient ils avoir ???? Sans parler d’intrusion dans l’intimitĂ© de ces enfants, leur dernier refuge sur la colo vis Ă vis de ces adultes intrusifs : son sommeil. L’intimitĂ© de l’enfant qui devient l’objet du dĂ©lire des adultes !!!
L’histoire finit bien quand mĂȘme, on retrouve l’anim aprĂšs un dernier cri d’horreur et retour au calme puis redodo.” Fini bien ??? Pour qui ? Pour les animateurs qui vont aller arroser un coup si tordant ? Ou pour les enfants livrĂ©s Ă eux-mĂȘmes, qui vont avoir tout loisir pour cauchemarder ??????
Sur ce bizutage : on a aprĂšs tout exactement le mĂȘme public qui met en place les bizutages dans les Ă©coles : ce sont bien les mĂȘmes, au mĂȘme stade de leur construction psychique et intellectuelle, la mĂȘme incapacitĂ© Ă Ă©chapper Ă ce phĂ©nomĂšne de groupe dans lequel on n’est plus responsable de rien.
Le soir, on fait une veillée tranquille mais eux veulent avoir peur
Traduction : comme dans le cas d’un viol, d’actes pĂ©dophiles… c’est la victime elle-mĂȘme qui a demandĂ© !!!!!
Tout ça pour quoi ? Pour les enfants ? Evidemment que non. Dans ce bizutage extrĂšme, les enfants n’ont Ă©videmment pas droit au chapitre. Il s’agit ici, dans ce dĂ©lire d’adultes, de mettre en vie des pulsions refoulĂ©es, malsaines, oĂč se mĂȘlent sadisme, sexualitĂ© plus ou moins refoulĂ©e, dĂ©sir de mort, (l’animateur qui disparait et forcĂ©ment, qui plane au dessus des enfants, partout autour d’eux, cette mĂȘme mort) victimes, effet de groupe, alcool sans doute, dĂ©sinhibition, nuit, peurs ancestrĂąles, situation ennivrante que d’avoir un pouvoir absolu sur un groupe d’individus fragiles…
Le risque de ces colos est bien lĂ , dans ce regroupement de jeunes immatures qui se retrouvent pour la premiĂšre fois de leur vie avec un pouvoir sur d’autres plus faibles. Et qui, au lieu d’y voir une responsabilitĂ©, peuvent y voir tout autre chose, si il n’y a pas un garde-fou au dessus d’eux, un directeur qui fait juste son boulot. Sinon ces petits dĂ©lirs entre anim’ peuvent n’avoir aucune limite : il n’y a rien entre ces dĂ©lirs et les enfants-proie.
Le plus souvent, ce genre de dĂ©lire se retrouvent entre anim’ : on rĂ©veille son collĂšgue Ă grands coups de sauts d’eau, … je ne vais pas lister toutes les conneries dont sont capables des jeunes en groupe dans une situation oĂč sont dĂ©sinhibĂ©es toutes barriĂšres morales.
Donc, sur ce traquenard duquel les enfants n’avaient aucune chance d’Ă©chapper.
Aucune chance de refuser d’entrer (rĂ©veil, situation “colo”…), on ne peut pas dire quel a Ă©tĂ© le traumatisme pour ces enfants.
Le vĂ©cu ici cĂŽtĂ© anim’ et les rapports trĂšs ambigus des enfants avec des thĂšmes comme la mort, la peur du noir, de la disparition des parents… l’attrait morbide des enfants pour ce qui leur fait peur, mĂ©lange d’attirance et d’impossiblitĂ© de refuser Ă cette fascination… comme un enfant schotchĂ© par la tĂ©lĂ© devnt un film qui lui fait peur et dont il est incapable de se dĂ©livrer seul, si il n’y a pas un adulte pour l’arracher Ă cette fascintion…
Le constat ici d’enfants sans dĂ©fense livrĂ©s Ă un bizutage, une manipulation inquiĂ©tante.
— suite —-
J’ai fait le parallĂšle quelque part dans le forum, il n’y a pas trĂšs longtemps, entre colo et secte :
Situation d’autarcie d’une communautĂ© (la colo retirĂ© dans une lointaine rĂ©gion, loin du village, grillagĂ©e…) , grande fragilitĂ© d’une partie des membres (des enfants loin de chez eux, sĂ©parĂ©s de leur famille…), un chef tout puissant entourĂ© d’une garde rapprochĂ©e, un petit groupe de sbires immatures prĂȘt Ă rĂ©pondre Ă tout ordre, et Ă aider le grand chef Ă gĂ©rer le groupe d’adeptes….
Ce repliement de la communautĂ© sur elle-mĂȘme pouvant ĂȘtre renforcĂ© par un dĂ©lire sĂ©curitaire sur le monde extĂ©rieur et ses dangers…
Mais il manquait, heureusement, des spĂ©cificitĂ©s Ă cette dĂ©monstration : Abus de pouvoir, abus de faiblesse, manipulation (mentale…), notamment Ă travers la privation de sommeil, le fait de “creuser” les fragilitĂ©s pour mieux contrĂŽler les individus, utilisation d’une croyance, altĂ©ration complĂšte de la conscience de ces sbires…
Et qui font qu’heureusement les colos sont en fait des mini sociĂ©tĂ© et non des sectes.
A notĂ© : il ne me semble pas nĂ©cessaire qu’au dĂ©part de ce projet communautaire (ici une colo) , il y ait dĂ©jĂ ces volontĂ©s nĂ©fastes pour dĂ©finir, caractĂ©riser une secte. Puisque, par exemple, le mouvement hippie, Ă partir d’idĂ©es pas vraiment dangereuses (sauf de par leur naĂŻvetĂ© couillone) a engendrĂ© parmi ce qui s’est fait de pire s’agissant de la “grande histoire des sectes”.
”Ben imaginons qu’un groupe passe deux nuits dans un camping. Premier soir, je leur raconte une lĂ©gende sur l’endroit oĂč on est (qui n’est bien entendu pas vraie) histoire de leur faire un peu peur. Je leur dit qu’aprĂšs que quelqu’un raconte cette histoire, il disparaĂźt.
Le lendemain les enfants flippent un peu au sujet de l’histoire et flippent un peu pour ce qu’il va arriver Ă l’anim.
Le soir, on fait une veillĂ©e tranquille mais eux veulent avoir peur. On leur dit non et on les envoie au dodo plus tĂŽt que d’habitude.
Minuit, l’heure du crime. Vite rĂ©veillez-vous il a disparu. Mon dieu. S’ensuit alors une recherche avec des points de rendez-vous prĂ©cis oĂč celui qui a disparu est cachĂ© et a prĂ©parĂ© certaines petites frayeurs pour les enfants.
L’histoire finit bien quand mĂȘme, on retrouve l’anim aprĂšs un dernier cri d’horreur et retour au calme puis redodo.”
”Donc pourquoi est-ce dangereux puisque les enfants sont encadrĂ©s ? Et qu’Ă la fin, ils savent que tout ça n’Ă©tait que du bidon.”
”En tout cas c’est la premiĂšre fois que j’entends parler de “sĂ©curitĂ© affective”. J’en n’ai jamais entendu parler au BAFA et ni avec mes directeurs.”
“Est-ce que c’est dangereux” ?
Puis en gros “je ne vois pas le problĂšme”
Mais le fait d’amener ici ce tĂ©moignage, de poser la question, de dire “je ne vois pas le problĂšme”, me fait dire que le posteur a heureusement au moins l’intuition qu’il y a quand mĂȘme quelque chose qui cloche ici…
Sinon, on ne pose mĂȘme pas la question, et on vient ici crĂ©er un post “Et si on Ă©changeait sur nos bons dĂ©lires de colo ?” avec l’idĂ©e de partager ces “bons moments de dĂ©connade en colo”… A la recherche d’autres “recettes”, entre “jeunes qui se comprennent”…
Ce message Ă lui tout seul aurait mĂ©ritĂ© un post… avec un titre de ce genre, maniĂšre d’attirer justement ce genre d’animateurs…
Et les refroidir.
Je vais choisir une lecture, un angle de vue sans doute tout aussi valable que le “putain, on s’est trop Ă©clatĂ©, et les gamins aussi !!!”
Ma dĂ©monstration allant ĂȘtre sans doute longue, je vais la dĂ©couper pour plus de lisibilitĂ©…
Ah mais non, “l’heure du crime” c’Ă©tait juste pour vous.
Mais c’est vrai que ça reste peut-ĂȘtre dangereux.
En tout cas c’est la premiĂšre fois que j’entends parler de “sĂ©curitĂ© affective”. J’en n’ai jamais entendu parler au BAFA et ni avec mes directeurs.
Si quelqu’un peut m’Ă©clairer lĂ -dessus đ
Donc il vaut mieux que je fasse ça en disant qu’il faut retrouver l’animateur cachĂ©. Et ne pas parler de disparition. C’est mieux ainsi ?
Avé Smiley
Faire un jeu de veillĂ©e: A la recherche d’un animateur cachĂ©, est touit Ă fait possible, c’est mĂȘme tres intĂ©ressant. Mais reveiller les jeunes en pleine nuit en annonçant :” minuit l’heure du crime, tel animateur a disparu” est tres diffĂ©rent, et n’est, Ă mon avis, absolument pas Ă faire. En tout cas je ne l’ai jamais fait. Surtout que tu as prĂ©cĂ©dĂ© cela d’activitĂ© inspirant la peur. Bonjour la sĂ©curitĂ© affective.
Au sujet des rĂ©actions rapides de jeunes, je pense qu’un bon animateur doit ariver Ă prendre un peu de recul sur ce point. Mais je t’accorde que ce n’est pas Ă©vident pour un jeune animateur .
D’accord avec Al-Batros lorsqu’il dit : le temps fait des choses sur les souvenirs qu’il les Ă©loignent de la rĂ©alitĂ©.
J’ajouterai mĂȘme que le temps transforme souvent la rĂ©alitĂ©.
Allez bye