[crevette76]

peut-être à côté de la plaque…
https://www.vimeo.com/

je ne faisais pas faire les devoirs aux enfants…

et dans le postulat de base ” il est proposé aux enfants de retrouver un animateur dans une pièce au calme pour avancer leur devoir. Cela se fait sur le volontariat des enfants, aucun enfant n’y ai obligé.” je comprenais la même chose : juste la possibilité d’accéder à un lieu tranquille pour pouvoir faire ses devoirs si on veut.

Concernant du coup la place de l’adulte sur ce pôle, jamais fait ça moi (ou alors en famille, c’est autre chose encore), mais j’aurais tendance à dire : est-ce que les enfants volontaires pour utiliser cet espace sollicitent l’adulte ?
A partir de là, ben voir…

Non ?

sinon concernant la cohérence, j’aurais plutôt tendance à rejoindre l’avis de michmuch

[michmuch]

Je ne vois pas pourquoi il faudrait qu’il y ait cohérence entre la famille, l’école, et les espaces d’animation… Ceci d’autant plus que l’on sait que dans cette “recherche de cohérence” (qui pour moi est un leurre), c’est toujours le plus gros ou le plus fort qui domine. Dans notre cas ce sera soit la famille soit l’école… Les espaces d’animation n’ont alors pas de place pour faire valoir ce qu’ils apportent…
Le recherche de cohérence ne se fait pas à l’échelle des structure mais à l’échelle des personnes. Moi, perso, je dois cherche ma cohérence personnelle entre mes valeurs, mes pratiques, mes espaces de travail, ma pratique professionnelle. Par contre, je ne vois pas comment je pourrais chercher une cohérence avec l’école (puisque je ne partage pas une partie de ses finalités) et avec une famille avec laquelle mes valeurs divergent… La cohérence devient alors l’argument de la domination du gros sur le faible, du nivellement vers le bas puisque l’on cherche le plus petit dénominateur commun, cela pose aussi la question le l’autorité d’une structure sur une autre…
Un enfant va recevoir différentes éducations, c’est lui-même qui construira sa cohérence…

Ce que dit J. Houssaye, c’est cas toujours se définir en complément de…, on se retrouve sous la domination de…

A titre personnel, j’ai toujours eu beaucoup de mal à me dire que les structures d’animation devait faire faire ou accompagner ou surveiller des devoirs. Il me semble que les structures d’animation ne sont pas là pour cela. Lorsque je dirigeais un centre social, l’accompagnement à la scolarité existaient (puisqu’on touche des sous pour cela) et pourtant je ne faisais pas faire les devoirs aux enfants…

[Matim]

Il évoque cette “Fausse bonne idée” mais dans le cadre de la colo dite “éducative”.

Par contre cette coéducation (moi je préfère éducation partagée) n’est pas du tout absurde dans un cadre périscolaire ou familial à condition qu’il y ait une cohérence dans les méthodes et les repères.
Et c’est là ou la bas blesse :entre l’animateur, la grand mère, le papa, la grande soeur et la maitresse … comment réussir à mettre en place cette cohérence nécessaire ?

**

[Shaaa]

Bienvenu(e) dans la complexité de la “coéducation” ou de la “continuité éducative”. 😀

http://books.google.fr/books?id=re2BAs9wSWUC&pg=PT8&lpg=PT8&dq=jean+houssaye+co%C3%A9ducation&source=bl&ots=Djbz8d3SMq&sig=LnGKqOcX6L8jDCD_AjjdDbYwN1g&hl=fr&sa=X&ei=_8NiUPPKMemb0QWOl4C4DA&ved=0CC8Q6AEwAw#v=onepage&q=jean%20houssaye%20co%C3%A9ducation&f=false

(dans le tas page 13, il y a un chapitre de J. Houssaye titré “La coéducation : une fausse bonne idée ?”)

[PROBST]

[PROBST]

Bonjour à tous,

Je travaille depuis bientôt cinq années dans un accueil périscolaire. Chaque soir, il est proposé aux enfants de retrouver un animateur dans une pièce au calme pour avancer leur devoir. Cela se fait sur le volontariat des enfants, aucun enfant n’y ai obligé.

Maintenant, j’ai une question par rapport à cette place de l’adulte :
– quelle est-elle au sein de votre structure dans ce temps de devoirs ?

Je vois pour ma part, 3 possibilités :
– l’adulte ne fait rien, il surveille : il n’est pas parent et c’est du rôle du parent que de prendre en charge les devoirs de son enfant. L’enfant devient aussi durant ce temps plus autonome;
– l’adulte reprend la leçon et corrige tout sur tout. Il se rapproche ainsi de l’enseignant;
– l’adulte observe, donne des méthodes d’apprentissage et des habitudes de travail pour que l’enfant puisse tout seul vérifier ses erreurs et devenir le plus autonome précis.

En écrivant cela, je me dis que je m’approche plus de la 3ème solution. Et la question qui me vient à l’esprit, des méthodes d’apprentissage est ce que j’en connais au final ? Sont-elles réellement pertinente ? Est-ce mon devoir d’animateur que d’endosser ce rôle ? Et au final ça se passe comment ailleurs ?

Merci à vous de m’avoir lu,
A bientôt,
Toutoune68

[Auteur]

Messages