Ezio_Auditore a écrit :
michmuch a écrit :
Projet, méthodo, évaluation, objectif, cadre, tous ces outils ne fonctionnent pas dans notre champ…
Ah bon ? Pourtant ces mots de “projet” “méthodologie” “évaluation” “objectif” “cadre” sont bien présents dans la formation DEJEPS… dont le référentiel a été édicté par Jeunesse et Sports… Notre patron quoi ! Bizarre bizarre non ?
@lolotte exactement je me demande bien pourquoi, ce n’est pas son rôle.
Toi, tu n’as pas suivi les conseils de michmuch… Tu peux te renseigner sur la réforme des diplômes et la référentialisation des compétences.
http://jeanclaudegillet.free.fr/relations_difficiles.htm
(malheureusement, je n’ai pas trouvé le DVD correspondant. :-D)
Derrière Jeunesse et Sports, il y a des personnes, il y a des stratégies privilégiées, il y a des logiques spécifiques, il y a des savoirs selon des références théoriques particulières… Il y a une conception de l’animation, des pratiques de l’animateur, de la relation aux enfants et aux jeunes.
Encore faut-il se poser la question et oser gratter la surface des choses pour explorer les tenants et les aboutissants sans prendre pour “vérité(s)” tout ce qu’on nous raconte. Un peu d’esprit critique, en quelque sorte. Mais, à ce qu’il paraît, ces nouvelles formations ne tendent pas à la développer. :titille:
Enfin l’argumentation bancale consistant à mettre en parallèle l’évaluation des chaines de production il y a 5O ans et l’évaluation pédagogique d’une action d’animation aujourd’hui … c’est certes récréatif mais ridicule.
Alors, tu ne peux pas dire ça sans t’avancer un peu plus. 😀
D’où viens, selon toi, cette incantation à l’évaluation (pédagogigo-éducative) de l’action des animateurs ? Si elle n’est pas rattachée à l’émergence de la notion de projet, d’où vient-elle ? A fortiori, dans la logique marchande où nous inscrivent les appels d’offres (et à projets), à quoi sert-elle si ce n’est pas à légitimer le fric donné en pipotant dans les grandes largeurs ?
Par ailleurs, elle porte sur quoi ? Des acquis, des apprentissages ? Est-ce le rôle de l’animation ? Comment s’évalue le loisir ? À l’aune de quels critères, de quels indicateurs ? Mesure-t-on le plaisir d’être en vacances ? Pourquoi le faire après-coup et pas au quotidien ? Où est le modèle objectif des bonnes vacances ?
S’il s’agit des pratiques des animateurs. Quel est le référentiel des “bonnes pratiques” ? Que se passe-t-il si ce qui était prévu n’est pas réalisé ? De même pour le fonctionnement mis en place…
Bref. J’ai du mal à en percevoir le sens en dehors d’une logique de production (qui peut être pédagogique).
Ezio_Auditore a écrit :
Ah bon ? Pourtant ces mots de “projet” “méthodologie” “évaluation” “objectif” “cadre” sont bien présents dans la formation DEJEPS… dont le référentiel a été édicté par Jeunesse et Sports… Notre patron quoi ! Bizarre bizarre non ?
Si je peux me permettre c’est pas forcement le meilleur exemple à citer en référence…
Quant au mot “patron” je préfère en sourire.
lolotte77 a écrit : et pourquoi un directeur se ferait évaluer par un anim ?
@lolotte exactement je me demande bien pourquoi, ce n’est pas son rôle.
Parce que pour vous “évaluer” c’est réservé à une caste ? Il y aurait donc ceux qui ont le droit et ceux qui n’en sont pas capables ?
C’est précisément ce genre de représentation mentale qui fait du tort à la notion d’évaluation considérée comme de la branlette intellectuelle.
Enfin l’argumentation bancale consistant à mettre en parallèle l’évaluation des chaines de production il y a 5O ans et l’évaluation pédagogique d’une action d’animation aujourd’hui … c’est certes récréatif mais ridicule.
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michmuch a écrit :
Projet, méthodo, évaluation, objectif, cadre, tous ces outils ne fonctionnent pas dans notre champ…
Ah bon ? Pourtant ces mots de “projet” “méthodologie” “évaluation” “objectif” “cadre” sont bien présents dans la formation DEJEPS… dont le référentiel a été édicté par Jeunesse et Sports… Notre patron quoi ! Bizarre bizarre non ?
@lolotte exactement je me demande bien pourquoi, ce n’est pas son rôle.
et pourquoi un directeur se ferait évaluer par un anim ?
Ezio_Auditore a écrit :
un animateur peut “évaluer” un directeur parfois, mais je dirais plutôt que c’est du ressenti informel (le patron est quand même le directeur il ne faut pas inverser la hiérarchie !), plutôt dans le genre “comment as-tu ressenti l’ensemble du séjour, et mon rôle pendant cette période”, c’est formatif pas sommatif, simplement pour que le directeur puisse s’améliorer avec une future équipe. Mais la seule évaluation qui a autorité (s’il y a évaluation) est celle de l’organisateur, qui peut parfois prendre en compte les retours des animateurs de l’équipe.
Rappelons quelques éléments historiques… L’évaluation est une invention récente et n’est qu’une des étapes dans la méthodologie de projet. Ce qui veut dire qu’il n’y a pas d’évaluation sans projet. Ce que décrit ex-dirlodu34, c’est une forme de méthodo, celle de l’entreprise, celle qui est mise en place dans des industries de fabrication… Il serait bon, ex-dirlodu34, que tu te penche sur l’histoire…
Ce type de méthodo est construite en France au cours des années 70 dans la sidérurgie en premier lieu, la branche sidérurgie met en place une méthodo de production (de projet) permettant de sortir de l’acier moins cher pour maintenir ouvert les entreprises, cette méthodo s’appuie notamment sur l’évaluation interne et externe. Par la suite, toute l’industrie reprend se type de fonctionnement. Au cours des années 90, le secteur non-marchand va se pencher sur ce type de méthodo, les gouvernement s’en emparent, et font de ces projet alpha et l’omega de tout travail… Nous sommes en pleine “bulle internet”, période de croissance, la finance se porte bien, tous les pays versent dans le libéralisme comme seule et unique proposition d’organisation… Tout ce chemin donnera naissance à la loi du 2 janvier 2002 sur la place de usagers dans les services sociaux et médico-sociaux.
Le problème de tout cela, c’est que lorsque cette logique entre dans le secteur non-marchant, elle commence à être remise en cause par l’industrie… Bizarre, non?
Ces logiques sont des logiques spéculatives, centrées exclusivement sur les compétences donc sur le fait qu’un travailleur se résume à des compétences techniques permettant la production… Dans l’animation, nous avons certes quelques compétences techniques, mais notre travail est avant tout un travail relationnel… Ce travail relationnel ne produit rien, donc il est inévaluable (dans le sens de ces méthodo)… sauf à verser dans le jugement et le formatage.
Alors, ex-dirlodu34, il serait bon que tu lises un peu et que tu ailles rechercher ce qu’étaient une évaluation dans notre secteur avant que la méthodo de projet existe… L’évaluation était pensé comme une co-construction entre les personnes sans les liens hiérarchiques et tous ensemble, elle se faisait souvent autour d’une table dans une discussion permettant à chacun d’analyser sa place dans l’institution… D’ailleurs cette évaluation ne s’appelait pas évaluation, mais bilan. Le bilan se s’appuie ni sur l’autorité, ni la hiérarchie, ni rien de toutes ces artifices liés à une époque, un type de modèle et une pensée globale unique…
Ton babillage, verbiage et autres vocabulaires n’a aucun sens, c’est vide… étudie, apprend, cherche, lis bref arrête de dire n’importe quoi et de renvoyer tous les gens qui ne sont pas d’accord avec toi à des libertaires, gauchistes ou autres…
Projet, méthodo, évaluation, objectif, cadre, tous ces outils ne fonctionnent pas dans notre champ… Si ça marchait ça se saurait, les quartiers de banlieue ne serait pas en crise depuis 30 ans… Ces outils ont tellement été utilisés dans ces quartiers…
Juste pour info… un lien vers un article qui montre ce que peut donner une procédure d’évaluation des salariés… et après on parlera d’objectivité avec des objectifs, critères, indicateurs et tout le toutim…
Un bon exemple de branlette.
un animateur peut “évaluer” un directeur parfois, mais je dirais plutôt que c’est du ressenti informel (le patron est quand même le directeur il ne faut pas inverser la hiérarchie !), plutôt dans le genre “comment as-tu ressenti l’ensemble du séjour, et mon rôle pendant cette période”, c’est formatif pas sommatif, simplement pour que le directeur puisse s’améliorer avec une future équipe. Mais la seule évaluation qui a autorité (s’il y a évaluation) est celle de l’organisateur, qui peut parfois prendre en compte les retours des animateurs de l’équipe.
Comme pratiquement tous les “outils” utilisés dans le domaine de l’animation sociocul, cette “évaluation” me semble tenir de la foutaise…
Parce qu’il s’agirait d’évaluer “du temps passé ensemble”, d’évaluer des temps de rencontre, ce que sont ces situations en acceuil de loisirs des enfants. D’évaluer de l’être.
Mais que nous sommes tous être unique, que nous ressentiront tous différemment ces temps passés ensemble. Qu’il ne peut y avoir d’évaluation cartésienne, parce que cela pose la question de l’être unique qui évalue, même au sein d’un groupe, quelque soit les si et seulement on définit à l’avance ce qu’on souhaite évaluer branlette pour ce faire croire que ce que l’on fait a un sens…
Ces “outils” ont du sens sans doute dans une entreprise, quand il s’agit d’améliorer, de rentabiliser, de dire quelle est le meilleur poids pour un petit pois, de faire en sorte que les zombies de la chaîne deviennent encore plus productifs……
Pas quand on parle de vivre ensemble, d’humain.
C’est bien parce que l’animation est aujourd’hui dans cette logique d’entreprise, ce désir d’expliquer, de rationaliser de l’humain unique, que l’on pense ces outils utiles.
Ce qui , au passage, permet de mettre l’autre à distance, de le voir comme une chose à décrypter… quand il s’agit juste de vivre le moins connement possible (mais c’est sans doute là toute l’incapacité de ces personnes qui remplacent des manques, des “capacités humaines” par des “outils” “cartésiens”)
Si j’ouvre mon dictionnaire analogique, je vais arriver à des : cartésien, conforme, méthode… méthodologie…
On en revient à la méthodologie de projet… qui a elle seule traduit parfaitement cette logique de l’autre…
Sont-ils utiles (ces outils) dans un couple, dans une réunion entre amis, dans une partie de booling jouée entre amis un samedi soir ?
Bin moi, l’animation je la vis avant tout, j’ai pas besoin de croire décortiquer l’autre et le temps passé ensemble pour analyser ces temps de vivre ensemble.
C’est en ça que vous ferez toujours de la merde…
XXYYZZ a écrit :
L’évaluation indique comment ces fonctions ont été remplis. Mais uniquement dans le cadre des dites fonctions.
Non, ça c’est un constat, un diagnostic.
Evaluer c’est pas relater des faits, évaluer c’est intéressant si et seulement on définit à l’avance ce qu’on souhaite évaluer et surtout pour en faire quoi ? A partir de là des outils et des methodes divers sont employés et surtout adaptés.
Donc affirmer qu’on va “évaluer une personne” ne veut strictement rien dire. On part de quoi et on veut aller ou ?
Parler d’évaluation sans parler d’objectifs c’est inutile.
Maintenant à la question de savoir qui peut évaluer, et bien à partir du moment ou les objectifs et critères d’évaluation sont clairs et les outils adaptés : tout le monde peut évaluer.
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Avé à tous
A mon sens une évauation est en rapport avec un poste donné. Pour ce poste il y a des fonctions définis à l’avance.
L’évaluation indique comment ces fonctions ont été remplis. Mais uniquement dans le cadre des dites fonctions.
C’est pour cela que le terme :évaluation d’une personne, ne me semble pas juste. Il faut évaluer les fonctions et les tâches que doit remplir la personne, mais pas la personne elle même.
Pourquoi une évaluation?
Pour permettre à la personne concerné de vérifier si elle a bien remplis les dites fonctions et lui donner des pistes pour s’améliorer.
Pour cela il faut bien sur definir des critères et des modalités d’évaluations.
lejoueur27 a écrit :
j’ai une question les animateurs sont- ils aptes à évaluer les directeurs ???
J’en ai une autre, un directeur est-il apte à évaluer des animateurs?
la vraie question est : c’est quoi l’évaluation et plus particulièrement l’évaluation d’une personne et d’un travailleur?
Un directeur peut etre évalué par son organisateur, comme un directeur peut etre évalué par un animateur
Tout dépend sur quoi et comment est faite cette évaluation …
j’ai une question les animateurs sont- ils aptes à évaluer les directeurs ???
Je ne parle pas forcément de Telligo, j’ai travaillé aussi pour d’autres organismes.
Je te signale qu’il a demandé un “aperçu” donc du contenu…
Et sinon oui, évaluation sur le pédagogique et l’administratif, la gestion des urgences, des soucis, la réactivité, la communication avec la hiérarchie…
Ezio_Auditore a écrit :
De mon côté, c’est interne donc je ne peux rien fournir.
on te demande sous quelle forme,
pas le contenu…
alors comme çà c’est si secret chez telligo ?
De mon côté, c’est interne donc je ne peux rien fournir.
et dans quel but , toujours ????
Merci pour vos réponse. Cette grille est basée sur votre rôle pédagogique, administratif…? Est ce qu il vous serait possible d’en avoir un aperçu?
Pour ma part, mon évaluation se passait lors des réunions bilan au siège des associations ou organismes qui m’engageaient, c’est à dire généralement courant Octobre pour la période d’été. Et c’était plutôt une évaluation orale.
Quand je travaillais pour des municipalités , c était entretien annuel et basé sur des grilles
aprés pour les autres orgas ca dépendait, pour le ce d EDF, c etait écrit et ils se basaient sur des grilles….
Il est peu abordé ici , mais courant dans le monde du travail 💡