Je viens de recevoir ce massage de la part du responsable des petits débrouillards de LA Réunion
Qu’en est t il ? je n’en sais pas plus. Mais il me semble que ce n’est pas nouveau . A suivre
Bonjour,
Le BAFA vous connaissez ?
C’est le diplôme pour pouvoir être animateur en centre de loisirs ou centre de vacances.
Le BAFD concerne les directeurs (trices) qui encadrent ces centres.
Jusqu’à maintenant, sauf dérogation régionale, les formation étaient assurées par des associations d’éducations populaires, avec des formateurs engagés et impliqués dans l’encadrement des accueils de loisirs et de vacances. Un bon nombre de jeunes ont ainsi pu découvrir les rudiments de l’animations pour pouvoir intervenir auprès d’enfant et disposer d’une première expérience professionnelle pertinente.
Bon nombre de ces jeunes étaient des personnes désireuses de vivre une expérience sympa et formatrice. C’était l’occasion de disposer d’un petit boulot durant les vacances et de gagner des sous pour continuer des études.
Petit à petit, du fait de la situation économique, c’est devenu une situation professionnelle un peu ambigüe. Certains animateurs sont devenus professionnels en suivant des formations “professionnelle” dans le domaine de l’animation. Mais comme le seuil minimum de la réglementation est le bafa pour les autres accueils de loisirs comme durant la semaine par exemple des animateurs ont développés une activités régulières avec uniquement que cette formation.
De ce fait le BAFA est devenu aussi intéressant pour les missions locales qui ont orientés bon nombre de jeunes dans cette voie, le BAFA devenant une étape de formation indispensable.
Il faut avoir à l’esprit que le BAFA ne correspond qu’à une formation rapide : un stage de 8 jours, puis un stage pratique et un stage de perfectionnement de 5 jours sur une technique particulière. Une entré en matière sympa pour être animateur en centre de vacances mais par de quoi devenir un professionnel de l’animation.
Du fait de l’évolution des temps de vacances, mais aussi d’autres temps d’accueil comme les temps d’accueil péri scolaire, mais aussi des difficultés quotidiennes rencontrés par les associations d’éducation populaire, une réflexion est en cours sur le plan national notamment pour faire évoluer le cadre d’habilitation de ces formations volontaires. Celles-ci pourraient mises en places par des acteurs “privés” non habilités éducation populaire.
Le cadre réglementaire évolue, cela peut être intéressant mais il faut être vigilant sur cette évolution.
Pourquoi ce mail : parce que c’est en ce moment que cela se discute et qu’il faut être vigilant sur l’évolution des cadres professionnels qui se mettent en place.
Cordialement
Jean-Luc