expulsion d’enfant

3 sujets de 1 à 3 (sur un total de 3)
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    Messages
  • #204076
    vincenzo
      @vincenzo

      et je vous invite aussi a vous engager en plus de signer la ^pétition dites vous ke c mome vous les avez pe etr u en colo!!

      #5985
      vincenzo
        @vincenzo
        #204077
        vincenzo
          @vincenzo

          salut a tous

          travaillant tous avec des enfants je pense ke nosu ne pouvons rester insensible a ce qui est inscirt ci dessous

          jinvite tout le monde a signer la petition :

          aller sur yahoo et taper RESF

          vincent

          vizente@hotmail.fr

          Accueil > RESF > PĂ©titions
          APPEL DU RESEAU EDUCATION SANS FRONTIERES
          PĂ©tition nationale : NOUS LES PRENONS SOUS NOTRE PROTECTION !
          dimanche 4 juin 2006.

          Le 30 juin 2006, le sursis accordĂ© aux Ă©lĂšves sans papiers et Ă  leurs parents tombera. Des milliers d’enfants, de jeunes et leurs familles risquent l’expulsion en masse, verront leur avenir et leur vie mĂȘme anĂ©antis. Nous ne laisserons pas commettre ces infamies en notre nom. Chacun avec les moyens qui sont les nĂŽtres, nous leur apporterons notre soutien, notre parrainage, notre protection. S’ils nous demandent asile, nous ne leur fermerons pas notre porte, nous les hĂ©bergerons et les nourrirons ; nous ne les dĂ©noncerons pas Ă  la police.
          (signatures)
          ‱ Parmi les signataires
          ‱ 679 sites web et blogs qui relaient la pĂ©tition “Nous les prenons sous notre protection”
          ‱ (en allemand) “Nous les Prenons sous notre protection” / “Wir nehmen sie unter unseren Schutz !” (auf Deutsch)
          ‱ (en anglais) A national petition : we will protect them / Nous les prenons sous notre protection (in English)
          ‱ (en espagnol) ÂĄNosotros los tomamos bajo nuestra protecciĂłn ! / Nous les prenons sous notre protection. (Español)
          Pour des milliers d’enfants et de jeunes majeurs, le 30 juin 2006 ne marquera pas le dĂ©but des vacances d’étĂ©, mais bien le commencement d’un calvaire. En effet, Ă  cette date, le sursis que M. Sarkozy avait dĂ» accorder aux jeunes majeurs sans papiers scolarisĂ©s et aux parents d’enfants scolarisĂ©s tombera. Suspendues parce que les mobilisations d’écoles et de lycĂ©es se multipliaient, les expulsions reprendront.
          Ainsi, en guise de vacances, des milliers de jeunes et d’enfants joueront aux fugitifs, en vrai, avec ou sans leurs parents, guettant les bruits de pas Ă  l’heure du laitier, tremblant Ă  la vue d’un uniforme et vivant dans la hantise de perdre Ă  jamais leur Ă©cole, leurs enseignants, leurs copains. S’ils sont arrĂȘtĂ©s, le grand jeu de leur Ă©tĂ© sera un petit rĂŽle dans un film policier sordide : l’interpellation, seul ou en famille, les parents rudoyĂ©s, 48 heures de garde Ă  vue dans une cellule de commissariat puis deux ou quatre semaines en rĂ©tention, crasse, bruit, violence et promiscuitĂ© assurĂ©s, et, pour finir, un aller-simple vers un pays qu’ils ne connaissent pas ou plus, dont certains ne parlent pas (ou plus) la langue, papa-maman menottĂ©s, entravĂ©s comme des bĂȘtes et attachĂ©s Ă  leurs siĂšges.
          A l’arrivĂ©e, ce sera pour la plupart l’extrĂȘme misĂšre : pas de logement ou le bidonville, pas de travail et pas d’espoir d’en trouver. Des persĂ©cutions, parfois les plus atroces, contre ceux que la France a dĂ©boutĂ© du droit d’asile. Ils paieront pour les raisons pour lesquelles ils avaient fui et certains pour avoir dĂ©noncĂ© leurs tortionnaires Ă  l’étranger. Pour les enfants, pas d’école, dans des pays oĂč la scolarisation est un luxe. C’est ce gĂąchis qui se cache derriĂšre les chiffres records d’expulsions annoncĂ©s avec satisfaction par le ministre de l’IntĂ©rieur : des milliers de vies propulsĂ©es dans l’indigence et parfois achevĂ©es sous la torture !
          Nous ne laisserons pas dĂ©truire la vie de ces enfants, de ces adolescents et de leurs parents. Ils sont nos Ă©lĂšves, les copains de nos Ă©lĂšves ou de nos enfants. Ils ont commencĂ© d’étudier dans ce pays, ils en parlent la langue, ils ont les mĂȘmes joies et, hĂ©las, des soucis bien plus grands que les camarades de leur Ăąge. S’ils dĂ©cident (ou, pour les plus jeunes, si leurs parents dĂ©cident) d’échapper Ă  une expulsion honteuse, nous les y aiderons comme nous avons aidĂ© Rachel et Jonathan Ă  Sens, Samuel Ă  Pau, Ming et Wei-Ying Ă  Evreux. Nous sommes solidaires de ceux qui les accueilleraient. S’ils demandent asile, nous ne fermerons pas notre porte.
          Cela contrevient aux lois en vigueur. Mais l’enseignement que nous avons Ă  dispenser Ă  nos Ă©lĂšves ou l’éducation que nous devons Ă  nos enfants ne peut pas ĂȘtre l’exemple de la soumission Ă  un ordre injuste. Chacun a en mĂ©moire les Ă©pisodes oĂč face Ă  des persĂ©cutions insupportables, chacun a dĂ» faire des choix. Et oĂč ne pas choisir Ă©tait choisir de laisser faire. Et pas seulement dans les pĂ©riodes de dictature. Rosa Parks, emprisonnĂ©e Ă  Atlanta en 1955 pour avoir enfreint les lois sĂ©grĂ©gationnistes aurait-elle dĂ» se soumettre au prĂ©texte que ces lois avaient Ă©tĂ© « dĂ©mocratiquement » prises ? Le gĂ©nĂ©ral Paris de la BollardiĂšre, mis aux arrĂȘts pour avoir dĂ©noncĂ© les tortures de l’armĂ©e française en AlgĂ©rie, aurait-il dĂ» se taire parce que la France Ă©tait une dĂ©mocratie ?
          Nous ne laisserons pas se commettre des infamies en notre nom.

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