[crevette76]

les photos de jeunes mises en ligne à l’insu des jeunes en question, c’est de la continuité de l’entre enfants…
http://aidezmoisvp.ca/app/fr/

[crevette76]

]apprendre et enseigner avec les réseaux sociaux, engluage sur la toile ou ouverture sur le monde ?
(c’est un support de conférence, seul comme ça c’est pas top lisible)

Apprendre et enseigner avec les réseaux sociaux : engluage sur la toile ou ouverture sur le monde from Marcel Lebrun

[niniapapa]

oui why not. il faut faire un groupe “fermé” ou “secret” ou seuls les gens inscrits et connus du créateur du groupe sont autorisés à voir et poster des photos, commentaires etc

[crevette76]

http://pluzz.francetv.fr/franceo

pas certaine que ce soit pile dans le sujet
”Facebook : le meilleur ou le pire”
Magazine d’information | 111′

Tous publics

Présenté par : Samira Ibrahim

L’émission : Au sommaire : Facebook Folies. Comment le réseau social le plus prospère du monde a causé la perte de certains de ses utilisateurs, victimes d’avoir partagé leurs informations personnelles. – L’empire Facebook. Outil communicationnel et marketing révolutionnaire, Facebook a bouleversé tous les codes en vigueur. Un documentaire canadien réalisé par Geoff d’Oeon en 2011. Souvenirs, confidences, humeurs et même décès, plus rien n’échappe au réseau social, pas même les informations les plus intimes. Mais en se livrant sur la Toile, certains ont tout perdu, leur conjoint, leur travail et même leur dignité. Un documentaire britannique réalisé par Emily Maitlis en 2011. Facebook compte aujourd’hui plus de 800 millions d’utilisateurs dans le monde entier. A l’origine d’une révolution de la communication et d’un marketing d’un genre nouveau, le réseau social a bouleversé les codes. Retour sur le succès fulgurant de la start-up.

Le programme : Proposant des images tournées dans le monde entier par des réalisateurs de toutes nationalités, ce rendez-vous décrypte sous tous les angles, à la fois de l’intérieur puis avec du recul, des sujets aussi passionnants que le monde du trafic de drogue et de la criminalité organisée.

[RMR31]

erenault a écrit :
Merci de vos contributions, qui me renforcent dans ce que je pense au départ. Je regrette que RMR31 qui est à l’origine de ce fil (par sa remarque sur le fil lié à la réforme des rythmes scolaires) ne soit pas intervenu ici pour expliquer son point de vue.

Crois bien que j’en suis désolé j’ai hésité à te répondre, et j’ai lu vos différents échanges mais je ne suis pas un très bon compagnon de tchatche sur ce genre de thématique.

D’une part c’est un sujet dans lequel les dérives réactionnaires (ce n’est pas ton cas, ton dernier message le prouve) vont trop vite se multiplier pour me permettre d’y évoluer de façon courtoise.
D’autre part j’ai un avis trop tranché/éclectique et pas assez “documenté” pour avoir réellement droit de cité dans un débat centré sur le sujet, je m’étais contenté de l’évoquer de façon annexe dans un débat où ce n’était pas du tout la thématique principale.
En cela il n’avait pour but que de se rappeler au bon souvenir de ceux qui, y souscrivant, auraient pu oublier de le prendre en compte, et j’étais prêt à le sacrifier volontiers comme un os à ronger à ceux qui ne le jugeaient pas recevable. C’était un argument “chair à canon” qui n’avait pas vocation à être particulièrement défendu !

[erenault]

Merci de vos contributions, qui me renforcent dans ce que je pense au départ. Je regrette que RMR31 qui est à l’origine de ce fil (par sa remarque sur le fil lié à la réforme des rythmes scolaires) ne soit pas intervenu ici pour expliquer son point de vue.

l’article que tu as mis en PJ ne me semble vraiment pas très intéressant. L’entrée de l’étude par la pyramide de Maslow est peu concluante.

clairement, Maslow est une entrée, à mon sens, assez malhabile. Pour autant, je crois qu’on ne peut nier que certains jeunes voient dans le nombre de leurs “amis” ou “followers” une marque de leur popularité réelle si ce n’est de leur accomplissement.

L’entre-enfant n’a rien à voir avec le numérique. Car l’entre-enfant ne peut être (ne doit être !) réduit aux contacts prolongés par les réseaux sociaux.

pourquoi ? si c’est une prolongation de ce qu’on a dit/vu dans la cour d’école ?

Les drames qui émaillent l’actualité devraient mettre en garde contre le biais énorme que cette communication virtuelle amènent dans les relations entre personnes, et notamment entre les enfants.

N’y a t-il pas plus de drames en dehors de ces réseaux ? est-ce réellement valable comme argument ? (pas que je sois en désaccord, j’essaye de comprendre).

Les règles ne sont pas les mêmes dans le virtuel et dans la cour d’école.

en est-on sûr ? est-ce que un écrit sur facebook ou une parole déplacée ne provoquent pas des conséquences similaires ?
ce qui me heurte le plus, dans l’utilisation de ce type de relation, c’est la mise en avant d’une part (voulue ou subie) de son intimité qui, à mon sens, était réservée pour chacun à un groupe restreint et qui relevait, dans ma conception un peu vieillotte du truc, de l’amitié. Cependant, pour en avoir discuté pas mal avec des ados, ceux à qui je me suis adressé ne comprenaient pas ma remarque. Et pour eux, l’intimité ce n’est pas un truc en lien avec la fête, le sexe et ses pratiques, la famille et ses emmerdes, mais plus avec le deuil par exemple (qu’ils ne partagent pas sur ce média). Ils ne voyaient aucun problème à afficher le reste. Comme je l’ai déjà dit plus haut, je n’ai pas creusé la question, et donc leurs remarques sont peut-être à prendre avec des pincettes.

[ludou]

Salut,

l’article que tu as mis en PJ ne me semble vraiment pas très intéressant. L’entrée de l’étude par la pyramide de Maslow est peu concluante. Rappelons que cette vision théorique et orientée de la motivation des personnes a trouvé naissance dans l’industrie. La communication via les réseaux sociaux peut-elle s’analyser de la même manière que la motivation salariale (qui elle-même peut très difficilement être expliquée par la pyramide de Maslow) ?

La question de savoir où se situe la limite entre addiction et utilisation fréquente n’est là que pour éviter de parler du réel problème. Tout comme peser les avantages et les inconvénients de facebook ou autre… On essaye de justifier par des besoins (réels ou fantasmés) l’utilisation d’un média nouveau et sujet à polémiques. C’est vieux comme le monde mais ça fait partie du marketing, de la com’, du commerce. On vend et on vente un produit.

Alors évidemment on peut étudier sociologiquement tout ce qu’on veut. A partir du moment où il y a des êtres humains en jeu, et en plus de la communication entre ces êtres humains, on peut justifier tout un tas de pertes de temps recherches sur qui, comment, pourquoi, avec qui, et après…? Pendant ce temps, on oublie le reste, on esquive la question de la véritable motivation de l’être humain, ce qui le meut, ce qui l’émeut et sa capacité à réagir en fonction. Finalement pour certains, c’est une addiction comme une autre de commenter ce qu’on a sous les yeux. La semaine dernière, une adolescente me racontait comment c’était nul et crétin la nouvelle émission sur les ch’tis. N’ayant pas la télé, elle m’a montré sur internet. Malgré ce qu’elle en dit, elle regarde ça tout le temps.

Dans ton article, on se demande si les parlementaires sont “sensibilisés aux réseaux sociaux”. Quel est l’intérêt de cette question et plus encore de la réponse ?

On centre la vie du citoyen autour des réseaux sociaux et de son “identité numérique”. Seulement, la vraie question c’est que veut-on ? Nous laisse-t-on le choix d’être autre chose qu’une simple réduction numérique de l’être humain que nous sommes ?

L’entre-enfant n’a rien à voir avec le numérique. Car l’entre-enfant ne peut être (ne doit être !) réduit aux contacts prolongés par les réseaux sociaux. Les drames qui émaillent l’actualité devraient mettre en garde contre le biais énorme que cette communication virtuelle amènent dans les relations entre personnes, et notamment entre les enfants. Les règles ne sont pas les mêmes dans le virtuel et dans la cour d’école. Ce n’est donc pas une continuité mais bien une rupture.

[balthazaar]

Moi je déconseille complètement facebook.

Facebook est une entreprise dont la vocation est de collecter et utiliser un maximum d’informations personnelles pour gagner un maximum d’argent. Protéger la “vie privée” des utilisateurs va donc à l’encontre des objectifs de facebook.

Le web commercial en général fonctionne ainsi avec quelques différences : les infos habituellement collectées n’étaient pas rattachées à une personne mais à un cookie, un pseudo ou une adresse IP.

Si par hasard des “enfants” avaient envie d’avoir des conversations privées, rien ne les empêche d’utiliser l’e-mail ou un système IRC. Il y en a à la pelle et si les “enfants” sont si doués que ça, utiliser ces procédés ne devrait leur poser aucun souci.
De toute façon s’ils ont un téléphone il leur suffit de s’appeler.

C’est aux adultes de leur apprendre comment ça marche, de leur montrer, de les accompagner et de les protéger. Et comme on parle de relations sociales, on a aussi un rôle éducatif, aussi petit soit-il, à ce sujet. Je crois qu’on ne doit pas chercher à éduquer à facebook comme outil de socialisation. On doit plutôt chercher à éduquer à la socialisation, et éduquer au web en général comme moyen de communication et d’information.

Est-ce que des enfants d’école primaire s’échangent des secrets? C’est leur droit légitime évidemment, mais ils me semblent bien jeunes pour ça. J’aurais plutôt pensé que ça démarre au collège…

pour éviter la contrainte adulte ?

Oui et non, quand on est animateur on ne peut pas concevoir que l’éducation soit uniquement affaire de contrainte et que les adultes soient uniquement là pour tout contrôler.

Je suis le premier à déplorer que des parents contrôlent excessivement les moindres faits et gestes de leurs enfants et même parfois les faits et gestes des animateurs qui s’occupent de leurs enfants. Mais si on veut assainir un peu les relations, on ne peut pas tendre à apprendre aux enfants à fuir systématiquement les adultes.

Quant à facebook finalement, ça appauvrit la connaissance du web, ça centralise des informations personnelles qui, vraies ou non, en disent long sur des choses qu’on n’assume pas toujours. Et surtout ça ne disparaît jamais.

Humainement l’enfance est le temps pour faire des expériences, pour se tromper, pour changer, pour tolérer les erreurs, pour pardonner. Le numérique, avec ses mémoires ineffaçables, va à l’encontre de ça.

[erenault]

Je taggue, désolée si ça “pollue”, mais maintenant que j’ai fait une recherche ça me chiffonnait un peu d’en perdre complet les résultats.

pas de souci, crevette ;-)!
je pense que ça reste lisible !

______________

je reprends mes interrogations (parce qu’il y en a pas mal :plouf:)
si on considère ou accepte le temps entre-enfants comme un instant privilégié, ou le vecteur d’une affectivité l’un envers l’autre, n’est-ce pas ici que se noue la relation intime ? lorsque l’enfant crée ses codes de communication privés avec ses pairs ? lorsqu’il partage ses secrets, son intimité ? n’est-ce pas ici que se nouent et s’approfondissent des relations amicales ?

est-ce le cas à travers le média facebook ? même si on trouve des “codes”, pour autant y-a-t-il partage de l’intime ? y a-t-il, par extension, approfondissement de la relation amicale si celle-ci est dénuée de l’intimité qui la rend particulière ?

[crevette76]

Je profite de ce fil pour stocker des liens vers des discussions autour des réseaux sociaux (et en particulier de facebook).

Attention : la plupart (voire toutes) ne sont pas en lien direct avec la question de ce fil, qui concerne l’entre enfants via ces réseaux. à part peut-être “gérer les nouvelles technologies en ACM” mais qui a très peu donné de posts.

Je taggue, désolée si ça “pollue”, mais maintenant que j’ai fait une recherche ça me chiffonnait un peu d’en perdre complet les résultats.
un site d’entraide sur fb

Prévention sur les réseaux sociaux

Facebook

Facebook: alcool, clope, drogue et ados en CVL

Garder contact avec les enfants

Msn et surtout facebook

“harcelement” sur msn par des enfants de la colo !

Gérer les nouvelles technologies en ACM

Communiquer : Facebook, un outil potentiel ?

Peut-on publier des photos de nos colo sur Facebook ?

[radio] Réseaux sociaux : sommes-nous tous des Big Brothers ? France Culture

l’image des anims sur les réseaux sociaux après un séjour de vacances

[erenault]

[erenault]

Dans le post 200 de cette conversation sur les rythmes scolaires qui a un peu dérivée sur le temps entre-enfant, RMR31 dit :

Je rajoute même l’avènement des réseaux sociaux comme la continuité de cet “entre-enfant” le soir chez lui, et ce sans aucune ingérence des adultes.

Je suis assez étonné par ce point de vue, en fait. Je n’ai pas, pour le moment, creusé spécialement la question, et, de prime abord, je suis plutôt enclin à penser que des réseaux type facebook participent plus à l’isolement qu’à la socialisation.

histoire de creuser un peu, j’ai lu cet article qui me laisse assez perplexe. Du coup, j’ai poursuivi mes recherches et suis tombé sur une étude de Christine Balagué et David Fayon (cf pdf joint) qui présente divers points de vue sur la question, et notamment le développement depuis 2009 d’un mouvement critique sur l’utilisation des réseaux sociaux (voir p.65 – à propos de l’intervention de B. Sterling)

S’il parait assez évident que le réseau virtuel social bouscule sévèrement notre conception traditionnelle du lien social (Robert Putman, politologue, s’émeut dès 1995 du manque d’investissement des américains dans les syndicats ou la vie politique dans “Bowling alone” – pour autant est-ce un corollaire de l’avénement d’internet ?) et qu’il est sans doute nécessaire d’intégrer ce système dans nos manières d’envisager la communication interpersonnelle, peut-on parler pour autant d’une continuité de l’entre-enfant ?

quand je clique “j’aime” sur la photo de ma copine de classe devant sa glace en vue plongeante sur son décolleté naissant, comme tous les autres gusses de ma classe d’ailleurs, est-ce que ça signifie quelque chose pour moi ? pour elle ? pour eux ?

par ailleurs, est-ce que, lorsque je clique sur “j’aime” je m’intégre dans une communauté de pairs ? est-ce que, si j’ai plein de followers sur mon compte twitters je suis reconnu comme populaire ? comment je trouve ma place dans un réseau d’inconnu qui se réclame d’une appartenance commune à un mouvement ?
si j’adhère à la page facebook “soutenons le mali” est-ce que ça signifie que je me mobilise ? est-ce que ça constitue un engagement social ?

Bref, j’ai pas mal d’interrogation la dessus, si vous avez des idées, ben je suis preneur d’éclaircissement 🙄

Enfin, quand RMR31 dit

sans aucune ingérence des adultes

, ça m’interpelle aussi, à un autre niveau. théoriquement Facebook inclu des filtres (notamment la date anniversaire) pour vérifier de la maturité de son public. de même, nombre d’ordi sont équipés de filtres parentaux. Or, la génération z maîtrise l’outil bien mieux que celle de ses parents, et parvient à tricher pour “éviter” l’ingérence (assez simplement du reste). est-ce à dire que ce besoin de communiquer entre pairs passe par des biais pour éviter la contrainte adulte ?
et, ce qui me rapproche un peu du fil que je citai au départ, l’entre-enfant ne peut-il donc exister qu’en dehors de cette ingérence ?

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