moilapa a écrit :
mais certains parents sont très demandeurs, ça doit les rassurer
Ca aussi c’est dû à l’incapacité de l’équipe.
Si les parents ont besoin d’être rassurés, c’est qu’ils sont inquiets. Si ils sont inquiets, c’est qu’ils n’ont pas confiance en l’équipe d’animation (très très souvent à raison)
(et là je ne parle pas juste d’animation du point de vue “réalisation d’ateliers, de jeux… mais de ce que sont ces personnes encadrantes, leur capacité s’agissant de savoir-être, d’assurer la sécurité des enfants, de communication, d’écoute, ….)
ouais ?… j’crois pas en fait
c’est seulement le mercredi que des (quelques uns) parents demandent, ce ne sont pas les mêmes enfants qu’en périsco du soir
ici y a beaucoup d’Al de comités d’entreprise (mutuelles d’assurance) qui font un tas des sorties genre Futuroscope, Disney, Parcs de loisirs et ils sont pétés de thunes, alors certains parents demandent pourquoi on fait pas pareil, ils ne comprennent que la contrainte budgétaire et ils pigent pas forcément quand on explique qu’on a pas vraiment les mêmes objectifs
😀
sont très consommateurs d’activités les parents et pas forcément les enfants, de fait ces Al de CE c’est beaucoup les 10-12 ans qui y vont
Situla :
mais certains parents sont très demandeurs, ça doit les rassurer
Ca aussi c’est dû à l’incapacité de l’équipe.
Si les parents ont besoin d’être rassurés, c’est qu’ils sont inquiets. Si ils sont inquiets, c’est qu’ils n’ont pas confiance en l’équipe d’animation (très très souvent à raison)
(et là je ne parle pas juste d’animation du point de vue “réalisation d’ateliers, de jeux… mais de ce que sont ces personnes encadrantes, leur capacité s’agissant de savoir-être, d’assurer la sécurité des enfants, de communication, d’écoute, ….)
Sinon oui je vais bosser avec un camion.
Mais j’aurais pu ne pas avoir.
Lalelune :
pour qu’un plus large public soit touché ? pour qu’un enfant ne soit pas blasé, parce qu’il n’était pas là quand on a dit qu’il fallait apporter sa toupie jeudi ?
Mais le problème d’un animateur n’est pas d’imager “toucher un plus large public”, mais de gérer le fait que trop d’enfants ont envie !!!! Penser ainsi, c’est déjà se planter : c’est déjà intégrer ses incapacités.
Le problème à chaque fois, c’est de diplomatiquement réquisitionner des collègues qui avaient prévu telle ou telle chose et qui effectivement ne “touche pas un large public”.
sinon, pour l’enfant qui “ne savait pas” : ce n’est pas le problème de l’enfant qui ne savait pas ou qui a juste oublier, c’est la réflexion en amont avec la directrice pour acheter 3 ou 4 de ces saloperies en pensant à l’enfant QUI N’A PAS CHEZ LUI DE TOUPIE !!!!!
Et de refaire l’animation puisqu’elle a plut et qu’encore une fois se pose la question, non pas de savoir “comment motiver les enfants” pour reprendre un long poste du forum, mais comment trouver une place à tous ! parce que l’animation, pensée A PARTIR DES ENFANTS, répond EVIDEMMENT aux attentes des enfants !!!!
Un anim’ qui se pose la question comme tu te la poses, il pose en fait la question de ses incapacités.
Fais le teste : propose juste à tes gamins une activité banale comme construction de cabane dans les arbres : tu vas voir si il va falloir “les motiver” !!!!!!
non le problème est encore le même : l’anim’ est -il capable de faire une cabane dans l’arbre ? De trouver le matos’ ? L’arbre…
Bref : faire son boulot d’animateur.
Ils vont en parler au claé du matin, à la récré, en classe, à la cantine…
Ok.
Si on part du principe que le planning n’est pas un repère mais un moyen de communication…. Après, c’est eux qui décident si c’est un planning/une affiche/une chaussette à messages… ok
Est-ce que c’est pas notre rôle de permettre une communication plus large ? Parce que pendant des vacances, les enfants tournent plus. ll peut avoir un noyau et le reste du groupe qui change tout le temps. Est-ce que ce n’est pas à nous de publiciter les activités que les enfants vont préparer ? pour qu’un plus large public soit touché ? pour qu’un enfant ne soit pas blasé, parce qu’il n’était pas là quand on a dit qu’il fallait apporter sa toupie jeudi ?
De quelle frustration tu parles ?????
Surement de celle qu’on m’a apprise…. Surement de celle parce que j’ne connais pas ! et que j’ai du mal à me projeter.
Pour tenter de résumer…
Pas de planning si l’organisation soit entièrement vouée à ce que l’enfant soit acteur.
Mais faut passer du tout au tout alors…
Edit :
un book est le bienvenu
C’est-à-dire ?
de grands locaux et pas deux petites salles pleines de table
Pour que l’espace puisse être utilisé de n’importe quelle manière ?
rairement à lalelune, c’est beaucoup plus facile pour nous de fonctionner comme ça en AL qu’en périsco
J’ai plus de mal à le voir en AL, parce que j’ai pas fait une seule colonie… du coup, ça me laisse libre d’imaginer !
et qu’en AL, pour le moment… on m’a formaté dans cette histoire de planning et c’est donc avec plus de difficilité de s’imaginer là-dedans… alors que pas un seul collègue une fois la proposer !
pour bosser comme moilapa, faut quand même que certaines conditions soient réunies
il faut :
-des anims compétents, formés dans de nombreux domaines, imaginatifs et qui savent s’adapter, capables de rebondir sur n’importe quelle proposition d’enfant
– être capable de convaincre un dirlo de bosser de cette façon, un book est le bienvenu
– de grands locaux et pas deux petites salles pleines de table, dehors c’est quand il fait beau et là maintenant…
– un salaire avec compris dedans le budget achat, parce que acheter 50 paires de chaussettes et passer par la mairie ou le budget périsco pour ça, c’est pas gagné
– un camion pour avoir tout son matos sous la main ou ben y a tout sur place ?
et… plein de temps libre dans l’année pour essayer plein d’actis et les maitriser à la perfection et proposer plein de modèles, perso je travaille sur les temps scolaires et je passe les 3/4 de mes vacances à préparer des trucs, animations bibliothèque comprises
et j’habite à 5mn de mon lieu de travail ce qui me permet d’aller chercher du matos à l’arrach
contrairement à lalelune, c’est beaucoup plus facile pour nous de fonctionner comme ça en AL qu’en périsco
et je suis d’accord, les mômes en ont rien à faire du planning, c’est un truc d’adulte ça, mais certains parents sont très demandeurs, ça doit les rassurer
faire ça en colo, ça me parait pas gagné ou alors faut que ce soit vraiment pensé avant , non?
Je n’avais pas vu ton édit
Donc, je suis d’accord sur le fait que planning vide/ou pas de planning ne signifie pas “ne pas préparer des acti même si elles ne seront pas mis en place”. c’est bien ça ?
Bin oui : ce n’est pas parce je n’ai pas de planning que je ne prépare pas : au contraire, je dois préparer cent fois plus !!!!!!!
Je n’ai pas juste à penser à ce qu’il me faut pour construire des déguisements de super-héros… je dois avoir de quoi organiser une chasse au trésor, un atelier cirque, catch, cabane, faire des trous, de la cusine, etc…
Mais tu pars sur le même principe pendant des vacances sur des journées non-stop de 11 heures ?
qu’est-ce que ça change du point de vue des activités ?
Déjà, je pense qu’on a pas du tout du tout la même conception de ce que peut être une journée en clsh ou colo. Mais là, j’ai déjà écrit en large et en travers sur le sujet… je vais en rester sur cette idée de planning d’activités…
encore une fois, l’organisation que je propose ne pose absolument pas de problème aux enfants : cette “fête permanante”, cette suite de surprises à chaque fois qu’on sort de classe, ça ne pose pas un problème : c’est juste que quand les enfants sont en classe, et qu’ils me voient faire mille aller-retour (jusqu’à ce que la maîtresse tire les rideaux) pour préparer, ils n’ont envie que d’une chose : c’est quoi encore le bidule que tu as préparé ?? (qu’ils participent ou non d’ailleurs)
et tu ne donnes rien aux parents ? il n’y a aucune frustration à cela ?
de quoi tu parles ??????
Les parents savent pertimament ce que leur enfant a fait dans la journée : si l’animation était vraiment ce que pouvait attendre cet enfant, bien évidemment que soir après soir ils racontent les aventures avec David?
Et les parents voient arriver à la maison la voiture, la peluche, le hamster, le pikatchu fabriqué…
Et quand finallement je les rencontre à noël, en fin d’année lors d’une des “fêtes de l’école, j’entends des “Ah ! C’est vous David , on entend parler tous les jours à la maison de vous.”
Sans parler des parents que je vois le soir parce que je me suis mis dans le passage entre le portail et le bureau du claé où les parents vont forcément passé, pour faire tel ou tel atelier.
De quelle frustration tu parles ?????
Du coup, tu notes jamais sur un bout de papier ce que vous faites durant les vacances ?
Alors, les vacances je suis intervenant sur des festivals. Donc rien à voir.
et le bout de papier : bin si : la liste rédigé avec les enfants (pour moi)
Côté enfants, on peut très bien dire : bon, jeudi on commence le film, parce que les filles voulaient savoir “pour mettre tel habit” ce jour-là…
J peux donner un jour aussi par exemple quand un enfant n’a pu venir sur la construction des peluches où la cabane dans l’arbre et voulait le faire.
– Je referrai…
– Oui, mais quand ? Mardi ?
– non, mardi je fais cirque parce qu’il va faire très beau.
– Jeudi alors ?
– Ok pour jeudi.
C’est tout. Je mets en place les tables dehors, je prépare le matériel, les enfants sortent de classe : “C’est quoi ?” et font si ils ont envie.
– Ok ! ok ! Je referai encore des peluches… vous inquiétez pas : vous ferrez aussi.
Cela signifie que pour une AM, tu expédies ça plus vite avec lui pour qu’il puisse rentrer avec ?
La question ne se pose pas sur un claé.
Mais en général, je calibre les ateliers manuels sur un temps.
Après; ça me parait plus difficile de ne pas mettre de repères en place quand les enfants ne sont pas habitués à cela ! Vaut mieux y aller par étape non ?
Encore une fois, les enfants n’en ont rien à secouer : ce sont les animateurs qui ont besoin de ces repères.
Je suis arrivé du jour au lendemain sur leur cour de récréation : j’anime de telle façon. Les enfants analysent, comprennent, ingurgitent.
Mais mon organisation est pensée, calculée, expérimentée : ce qui fait qu’elle réponde parfaitement aux attentes des enfants dans le cadre d’un claé.
Encore une fois, c’est pour les adultes que c’est difficile;
Ce discours “les enfants ont besoin de repère” est un discours camouflage.
Dans ce cas, en quoi c’est génant d’avoir un bout de fresque dans un coin où ils peuvent noter leurs idées et la date pour que la communication se fasse tout le temps ?
Si les enfants ont envie de faire une affiche pour annoncer le concours des toupies machins ? bin ils font; Ca me concerne pas : c’est pas moi qui vais jouer (je ne connais pas les règles et ça m’intéresse pas de toute façon)
C’est leur activité, leur jeu.
Mais de toute façon, c’est LEUR jeu, il savent tous quand ils vont y jouer ! c’est eux qui organisent !
L’affiche serait plus un plaisir de faire que quelque chose d’utile.
quand les enfants s’organisent tel jour pour jouer à tel jeu, ils n’ont absolument pas besoin des adultes ou de leur planning-doudou-pour anim’.
Ils vont en parler au claé du matin, à la récré, en classe, à la cantine…
Un planning ? pour quoi faire ? pour annoncer ce qu’ils savent déjà ????
Cela n’a pas de sens;
de toute façon, si je faisais un planning, je ne le respecterai pas. (ce qui n’est pas le cas en camping où la situation est différente de ce point de vue)
Quand je travaillais en clsh (il y aun bon de temps de ça) j’en étais déjà arrivé à cette organisation sans planning : il existait un planning pour l’équipe mais pour moi on marquait juste “David”.
Cela peut en avoir quand on sort à la piscine (parce que ce jour là c’est mieux d’avoir un maillot) mais pas dans le quotidien.
Moi, pour ma vie perso, je ne fais pas de planning : et pourtant j’arrive à aller au restau, au ciné et au kayak… magique !
Et dans l’animation, quand j’arrive le matin, j’ai des centaines, des milliers de possibles : à quoi me servirait un planning ? Au moment où je le rédigerai, je ne serasi pas qu’il ferrait très beau, que X a été punie en classe, que Y m’a parlé de tel jouet, que, que…
Mouais… pourquoi pas dit comme ça !
Du coup, tu notes jamais sur un bout de papier ce que vous faites durant les vacances ? et tu ne donnes rien aux parents ? il n’y a aucune frustration à cela ?
(pour un claé, j’le conçois, mais pour des vacances… Je sais pas trop).
Si le fonctionnement est comme ça, que les enfants sont habitués à “pouvoir faire ce qu’ils veulent quand ils veulent”… qu’il n’y a pas besoin de dates pour faire un atelier, de le finir plus tard ok.
Mais ça me fait poser quelques questions !
Y’a des enfants qui ne reviennent pas souvent durant des vacances. Cela signifie que pour une AM, tu expédies ça plus vite avec lui pour qu’il puisse rentrer avec ? ou tu le laisses pour une prochaine fois (si prochaine fois il y a), parce que peut être que la prochaine fois il n’y aura pas… Ils finissent toujours tous ce qu’ils commencent ?
Après; ça me parait plus difficile de ne pas mettre de repères en place quand les enfants ne sont pas habitués à cela ! Vaut mieux y aller par étape non ?
Exemple : les AL où j’ai travaillais pour le moment, on devait tout le temps remplir le planning en entier.
Tu prends ces mêmes AL, et du jour au lendemain tu mets plus rien, nul part… ??
Peut être qu’il n’est pas mal de passer par la case : ok, maintenant c’est toi qui choisit ce qu’on fait… et quand ! et on le marque.
Edit :
ce sont eux (ou l’un d’eux) qui choisissent le jour (le mardi on peut pas : Hugo n’est pas au claé) et ce sont eux qui “font passer le mot”,
Dans ce cas, en quoi c’est gênant d’avoir un bout de fresque dans un coin où ils peuvent noter leurs idées et la date pour que la communication se fasse tout le temps ?
[edit : j’avais pas lu ton message qu’on a posté plus ou moins en même temps moilapa. J’m’en “va” le lire]
Tu dis,
Tous les autres animateurs travaillent à partir de “projets” : projet théâtre, roller, ateliers manuels, foot…. il y a un affichage chaque jour, un panneau, où sont inscrits les prénoms des anim’ et dessous ce qu’ils proposent : dans le cas de ces projets, cela revient chaque semaine. (sauf quand je propose un grand jeu à l’équipe) Et pour moi : y’a écrit “temps libre” (ou juste David)
Y’a bien un endroit où s’est marqué tous ça alors ? Mais y’a pas de date; c’est bien ça ?
j’comprends qu’il n’y ait pas d’acti à l’arrache, si tu sais qu’à tout moment tu peux en sortir (puisque tu les a préparé).
Donc, je suis d’accord sur le fait que planning vide/ou pas de planning ne signifie pas “ne pas préparer des acti même si elles ne seront pas mis en place”. c’est bien ça ?
T’es l’anim du temps libre… j’suis pas sûre de bien comprendre. En fait, c’est juste que tu n’as pas d’atelier en particulier et que tu peux à tout moment (selon leurs envies) proposer plein de petits et grandes acti. ???
t’es l’anim couteau suisse en fait ? 🙂
Après toujours la même question qui me revient…
Le CLAE, c’est des temps découpés dans la journée. Donc, c’est (peut erre) plus facile d’appliquer cette méthode.
Mais tu pars sur le même principe pendant des vacances sur des journées non-stop de 11 heures ?
À qui et à quoi sert un planning ?
– aux enfants : pour se repérer.
non-sens.
C’est marrant : quand il n’y a pas de planning, les enfants ne le réclament pas.
Il y a d’abord ceux qui d’autorité avec leur petite troupe rejoignent un coin de la cour et vivent ensemble; Sans adulte; Plus les :
– david, tu fais quoi aujourd’hui ?
(à différencier des “on fait quoi aujourd’hui ? , qui eux, quoi qu’il arrive, vienne à l’activité avec David)
-Heu ? Et si on faisait de la cuisine ?
– C’est nul : c’est pour les filles.
– non, c’est pas pour les filles. Et si on faisait de la bagarre avec les gros tapis du gymnase ?
– Ouais !!!
(même si au final on a fait des cabanes avec les tapis)
Et qu’on ferra cuisine demain ou un autre jour juste parce que moi j’ai envie. Ou que d’autres auront envie (comment je le sais , c’est ma petite liste qui me l’a dit)
– David ? quand c’est qu’on fait le tournoi de toupie ?
– Heu… jeudi ?
– Ouais !
Se repérer ??? Pas là : ceux sont eux qui trouvent l’idée de ces combats de toupies, ce sont eux (ou l’un d’eux) qui choisissent le jour (le mardi on peut pas : Hugo n’est pas au claé) et ce sont eux qui “font passer le mot”, s’organisent (même si c’est moi qui amène l’arène)
je ne suis là ici que pour contrer l’idée “qu’on ne peut pas apporter de jouets à l’école”
– Ah bon ? Qu’à cela ne tienne : le matin, vous apportez vos toupies, vous me les confier. Et je les ressors à midi : comme vous êtes avec moi, que c’est “une activité”, pas de problème.
Après je les récupère jusqu’au soir. Ca vous va ?
Quel repère ????
Pour les enfants qui sont en train de jouer avec le sable que j’ai balancé dans la cour de l’école un soir ? Ceux qui jouent dans la cabane ? Ceux que je devine au loin en train de faire je ne sais quoi ?
Je vais mettre ces deux semaines en photo sur un autre post…
Le planning a une raison d’être : et cette raison d’être, ce sont les limites des animateurs.
J’ai pas encore tout lu…. Mais j’vais quand même commencer à répondre aux questions !
- à quel moment, par qui, comment, pourquoi pourront se remplir les cases ?
Euh… laisse moi me relire ! ^^ Ok. J’suis parais.
Si on laisse des cases libres, c’est pour que les enfants les remplissent. Qu’il y ait une concertation enfant/adulte. Sinon elles seraient déjà remplies.
Et si c’est fait en amont, ben la aussi elles seraient déjà remplies.
Donc ça veut dire que l’on peut avoir mis en place des idées/des projets avec les enfants; que les animateurs ont envie de proposer un truc aussi…. Mais qu’après cela il reste encore des trous.
Donc à quel moment : dès le début des vacances, n’importe quand, dès que ça fuse.
Par qui : en priorité les enfants (puisque c’est le but de laisser ces cases vides… j’crois que je me répète).
Comment : avec un stylo, feutre… j’suis pas difficile tu sais ! lol
pourquoi pourront se remplir les cases ? (euh… Stéphanie de Monaco !!! non ? c’était pas la question ?)
Je comprends pas ce que tu veux dire!
- une activité qui s’improvise sur l’impulsion d’enfants est-elle DE FAIT réalisée “à l’arrach” ?
(autrement dit faut-il un anim meneur pour qu’une activité ne soit pas “à l’arrach” ?)
J’ai jamais dit que quand c’était fait à l’arrache, c’était de l’impulsion des enfants (me trompais-je?). Là, j’pense à la situation où on est le quatrième jour de vacances… personne ne sait trop quoi faire. Et les petits jeux ça commence à bien faire. Donc anim’ propose des plus grands trucs, mais fait à l’arrache… (qui peut donc vite chavirer à mon goût)
Sinon, si l’enfant a impulsé l’activité… c’est qu’il en a envie. C’est qu’il a des idées, donc ben… soit on sait faire et on le met en place. Soit on dit : ça me plait bien tout ça. mais là tout de suite, j’sais pas faire… Je me renseigne et on se cale ça plus tard, ok ?
- le souci est-il de poser QUAND aura lieu ton grand jeu ou bien de prévoir la (non) participation des enfants ce jour là ?
Arf….
Disons que le quand provoque la non-participation 😀
Le quand : parce que si je pose des dates de mon grand jeu… ben ça fait un planing à trou ! (j’en reviens toujours au même endroit…)
”des p’tits trous, des p’tits trous, toujours des p’tits trous ! y’a quoi dev’nir dingue…”
Sinon, la non participation des enfants… ils peuvent passer de l’autre côté du jeu et prendre un rôle quelconque.
Et pis ouais, j’avoue ! p’t’être que mon égo en prendra un coup si sur les 40 gamins y’en a 5 qui veulent bien…. :'(
mais bon j’vais me soigner ! mais y’a pas de raison… lol
À qui et à quoi sert un planning ?
– aux enfants : pour se repérer. Et puis, j’me dis que pour ceux qui ont l’habitude qu’on leur propose du tout cuit. Le fait qu’il y ait des trous dans ce planning, est-ce que ça va leur donner envie d’aller au centre ?!
– aux parents : ils le réclament tout le temps… ça leur donne la sensation de connaître l’environnement où est laissé l’enfant. (entre nous, c’est plus eux qui choisissent que l’enfant).
– aux animateurs : ouais j’avoue aussi… c’est plus rassurant d’avoir un machin tout rempli. Pas besoin de remise en question.
Mais j’espère que vous l’avez remarqué, ce n’est pas ce que je recherche !
d’autres questions ? 🙂 j’suis prenneuse !
À qui et à quoi sert un planning ?
A qui : évidemment aux animateurs !
A quoi : A les rassurer : en remplissant des cases sur un tableau, ils ont l’impression de remplir du temps, de l’animation : il s’agit de se rassurer vis à vis notamment de ses limites. On se rassure en remplissant, en pensant combler “le vide”.
Je vais donner très succintement ce que je mets en place là où je suis en ce moment (claé) :
vendredi, j’ai fait le tour des tables à la cantine en demandant à chaque enfant si il avait des idées de ce qu’il aimerait que soit mis en place comme animation. soit une liste d’une soixantaine de mots (que je transforme en animations)
J’ai épuisé la première liste : quand je suis arrivé il y a 3 semaines, les enfants ne me connaissaient pas, avaient juste vécu une ou deux de mes animations. il y avait moins d’une vingtaine de propositions d’enfants.
A présent, les enfants savent que “tout est pratiquement possible”. Et que proposer, c’est être réellement entendu : Il y a une question de confiance là dedans : demander aux enfants comment ils souhaiteraient que soit organisé leur temps de loisirs puis finallement ne pas traduire ces demandes (la plupart du temps par incapacité) c’est juste se foutre de leur gueule.
donc, dans l’équipe, je suis l’animateur qui est toujours sur “temps libre” (je suis dans la cour de récré et les enfants font ce qu’ils veulent : ce n’est dans ces conditions que je peux proposer des animations : si les enfants ont le choix de ne pas venir ! Avant (avant mon arrivée) l’animateur en temps libre ne proposait rien : cela s’est fait en concertation avec la directrice, avec qui on a discuté de longues heures sur ce que l’on aimerait mettre en place, sur le sens de ces actions, la place de l’enfant)
Tous les autres animateurs travaillent à partir de “projets” : projet théâtre, roller, ateliers manuels, foot…. il y a un affichage chaque jour, un panneau, où sont inscrits les prénoms des anim’ et dessous ce qu’ils proposent : dans le cas de ces projets, cela revient chaque semaine. (sauf quand je propose un grand jeu à l’équipe)
Et pour moi : y’a écrit “temps libre” (ou juste David)
Je prévois parfois en partant de chez moi quelque chose. Puis le temps d’arriver, pour une raison ou une autre, je change d’idée : soit je pioche dans la liste, soit ça vient d’une discution, d’un mot, d’une situation vécue la veille, dans la semaine… Je peux aussi changer d’idée au moment où les enfants sortent de classe : là aussi un mot, ou le temps…
La difficulté est pour mes collègues : pas facile de motiver les enfants “en parallèle”. Le plus souvent, un autre anim’ vient avec moi et on peut “gonfler” les effectifs, et puis systématiquement je prends au delà du “1 pour 14″ (claé). 30-40 enfants généralement.
Ou comme vendredi, au bout d’un moment, en plus, d’autres anim’ nous rejoignent (celui qui était sur basket : la chance, c’est qu’une bonne partie de l’équipe a été renouvellé : il y a peu d’habitude, de blocages: ils se retrouvent dans cette dynamique, entre les grands jeux, les moments délires avec les enfants…)
Après aux anim” de “réagir” : il est arrivé que tous les enfants veuillent faire l’activité que je propose. Ou alors telle collègue part avec 6 enfants sur atelier manuel, 4 à la biblio, 3 au basket ou au théâtre : le reste ?
Bin, les 2 dernières journées : jeudi soir, exceptionnellement j’ai été chez “les petits” : j’ai commencé par “coiffeuse” et maquillage : j’ai 30 coiffeuses (ces grosses têtes de poupées à coiffer) et chaque enfant peigne, puis ensuite apprend à faire des maquillages (spiderman, lion, princesses, papillon… en prévision peut être de la fameuse kermesse…)
Au bout de 3/4 d’heures, j’ai lancé une chasse aux fantômes” (en fait j’ai improvisé au fur et à mesure) tous les enfants étant partant, le collègue m’a suivi. On avait un talkie-walkie (puisque claé du soir et parents qui arrivent au fur et à mesure) vu qu’on a tourné partout de nuit dans l’école (on a fouillé toutes les pièces, une à une à la recherche de traces du fantôme : et on en a trouvé un paquet ! On en en faire un film d’ailleurs)
vendredi : le soir j’ai fait des hello kitty et des pikatchu (garçons/filles)
Le midi : j’ai installé ma sono dans l’herbe, la moquette (leur seul camp) : quand l’enfant à l’ordi mettait telle musique, je pouvais les attrapper; A tel musique, les “attrappés” étaient délivrés (trop souvent à mon goût). sur les autres musiques, rien ne se passait (en fait si : les enfants dansaient, jouaient, couraient (on a un très grand terrain)
finallement, on a fini à 4 anim’ “attrappeurs”. Super super journée avec 3 fois rien et rien de préparer.
Donc : je ne planifie rien : par contre, j’ai de déjà prés une cinquantaine d’animations prêtes (avec par exemple tout le matériel nécessaire pour tel atelier manuel déjà réuni dans une caisse, le matériel cirque, etc…) et je pioche, je longle, ou j’improvise…
J’ai prévu de faire ça tout le temps où je resterais sur cette école.
aucun planning, aucune inscription… ce qui n’empêche pas d’imaginer des spectacles, des grands événements…
À qui et à quoi sert un planning ?
Après des fonctionnements permettent de faire sans. Reste à savoir comment ils font. 😀
J’feuillette toutes ces discussions….
5 pages, avec des liens qui ouvrent des discussions de 5, 15, 6 et 14 pages…. qui surement en ouvrent d’autres !
Bref, j’y jette un coup d’œil, et je reviens répondre aux questions !
Planet Anim ou Comment devenir insociable ! lol
Et puis :
– à quel moment, par qui, comment, pourquoi pourront se remplir les cases ?
– une activité qui s’improvise sur l’impulsion d’enfants est-elle DE FAIT réalisée “à l’arrach” ?
(autrement dit faut-il un anim meneur pour qu’une activité ne soit pas “à l’arrach” ?)
– le souci est-il de poser QUAND aura lieu ton grand jeu ou bien de prévoir la (non) participation des enfants ce jour là ?
…
(ouais, c’est une vieille habitude de répondre en posant des questions chez moi… :roll:)
Enjoy 🙂
J’aime bien déterrer des sujets en ce moment….
Il me semble plus aisé (peut être je pense ça à tord) de laisser un planning vide sur un séjour.
Alors, voici une question pratico-pratique pour un accueil de loisirs! :
Si on part du principe que l’enfant est acteur. Il choisit ses activités. Ok.
On peut donc prévoir, à l’avance des activités avec eux (par des temps formels et/ou informels). Ok
On peut laisser des trous où seront construits des projets. Ok
Alors du coup, je m’imagine un planning où on expliquerait le fil conducteur, les buts à atteindre (comme l’a dit badibulle ici
la “thématique” (du moins le fil conducteur avec les obj péda cités) de la période, avec explicité deux ou trois types d’acti en relation avec ce thème
). Ok aussi
Un planning où des grands jeux sont proposés. Mais sans fixer de dates précises pour laisser le choix à l’enfant. Ok
Mais alors, si les enfants veulent faire ce jeu… Il faut qu’ils viennent tous les jours au centre pour espérer le faire ?!
Si cela demande une tenue particulière, comment savoir qu’il faut l’amener ?
Si au contraire, on met des dates. Avec dessus les trous et les endroits des grands jeux….
La question que je me pose c’est pour un planning sur les petites et grandes vacances (en accueil de loisirs).
J’ai l’impression qu’il va avoir trop d’improvisation, trop d’activités faites à “l’arrache”.
ça me parait plus difficile de mettre un planning vague dans ce cas, car en AL les enfants ne sont pas souvent les mêmes, ils ne reviennent pas sur des temps réguliers. Du coup, mettre des projets sur certaines dates ok, mais de là à laisser beaucoup de vide dans le planning me paraît être du suicide.
Alors, vous faites comment vous ?
Oyez à tous
Il me paraît évident que le planning d’activité découle du projet pédagogique, du moins dans sa plus grande partie.
L’organisation du séjour aussi d’ailleurs.
Doit-on pour cela tout planifier à l’avance.
A mon humble avis, NON. Il est évident qu’il faut planifier les activités qui demqndent des réservations à l’avance (bus, intervenants extérieurs etc). Pour le reste il faut laisser une place à l’imprévue et au désirs des enfants.
Pourquoi ne pas refaire une activité ou un grand jeu qui a super bien marché ?
Dans mes centres, le planning du début de séjour se résumait aux points que j’ai évoqué plus haut. C’est tout.
C’est aussi ce que je conseille aux stagiaires directeurs lorsque j’encadre les stages BAFD.
Salut à tous !!
Moi je suis pour un fonctionnement hybride :
– Il faut poser un planning, en plannifiant tout, en bouchant tout les trous, jusqu’au dernier jour.
Je fais confiance aux anims pour improviser, mais je préfère éviter l’improvisation quand même.
– Ensuite, qu’on laisse des cases “projet des enfants” de temps à autre ou pas, on se dit que le planning peut évoluer, à la demande des enfants
– il y a régulièrement des conseils d’enfants, et je préfère que ça soit formalisé, de façon à ce que tout les enfants puissent entendre et proposer, et que tout les animateurs puissent donner leur avis, proposer, valider,
c’est important pour éviter les prises de têtes, entre enfants, et/ou entre animateurs.
c’est important de laisser de la place aux enfants, ce sont ses vacances ! Il faut le faire avec un peu d’organisation. l’impro est parfois insécurisante et donne des résultats aléatoires.
Je ne juge personne, je parle d’expérience.
DIR-PTR a écrit:
Si, par exemple, un projet parle de développement de l’autonomie, de participation des enfants et qu’il existe au début du séjour un planning rempli (cas que j’ai fréquemment observé) alors je me dis qu’il y a comme un problème de cohérence.
mais oui ça existe, mais il n’y a pas forcément incohérence tout le temps!!! Regardons les outils mis en place derrière cette organisation et surtout quelle est la place du planning! Bien sûr que parfois, c’est totalement incohérent et qu’on dit que le choix et les envies de l’enfant sont importants mais qu’on plaque une grille pré-établie sur le séjour, on l’a tous vécut plus ou moins, mais c’est pas forcément antagoniste dans tous les cas!
C’est pourquoi j’aurais aimé que les fonctionnements présentés fassent référence à des objectifs et non pas seulement à des contraintes organisationnelles.
voilà, détaillons, précisons ce lien entre nos objectifs et leur application 😉
Bon, je le ferais plus tard, j’suis déjà en retard là 🙁 :coucou:
crevette76 a écrit:
ben back snow, je pense que tu as mal lu… y’a déjà des gens qui semblent donner une part importante au choix des mômes… et qui utilisent l’outil planning de diverses manières.
Alors j’ai du mal lire moi aussi.
Je partage cette interrogation : quel est le lien entre le planning (ou pas de planning) et le projet ?
Si, par exemple, un projet parle de développement de l’autonomie, de participation des enfants et qu’il existe au début du séjour un planning rempli (cas que j’ai fréquemment observé) alors je me dis qu’il y a comme un problème de cohérence. C’est pourquoi j’aurais aimé que les fonctionnements présentés fassent référence à des objectifs et non pas seulement à des contraintes organisationnelles.
balthazaar a écrit:
Heu, j’ai encore le droit de donner mon point de vue en me basant sur ce que tu décris ?
Ton point de vue, tu l’as émis sur des choses que je n’ai pas décrites. Tu as inventé ce que tu pensais que je faisais (et tu t’es trompé) et tu as dit que ça t’ennuyait. C’est relou.
Le plus étrange c’est qu’à Bourricot tu dis que tu es d’accord avec lui alors qu’il dit la même chose que moi, à ceci près que je détaille une expérience, et lui des intentions.
La prochaine fois quand il y a des choses à éclaircir, tu pourrais inventer des choses qui te plaisent, ou mieux, me demander d’éclaircir moi-même.
Donc fg6327, je ne donnais pas aux parents un planning bien carré bien ficelé avec des images habituelles. Le programme n’était indiqué que dans les grandes lignes, et la directrice rencontrait les parents lors de l’inscription, souvent même avec un animateur. Ainsi nous expliquions aux parents comment se déroulaient les journées.
La pub c’était une façon comme une autre de rappeler l’existence du centre, c’est tout. Dans les faits, la plupart des parents ignoraient quel était le thème des semaines pour lesquelles ils inscrivaient leurs enfants.
A côté de ça, le service sport-loisirs n’avait rien à voir : là effectivement il y avait un programme carré détaillant les activités à la demi-journée, et les parents là-aussi inscrivaient leurs enfants de façon beaucoup plus ponctuelle, en choisissant les activités. (et biensûr les anims du sport-loisirs respectaient le programme)
Voici ce qui a été écrit :
fg6327 a écrit:
balthazaar a écrit:
Pour la publicité, le centre fonctionnait avec des semaines à thème, et nous produisions un programme d’activités publié environ un mois à l’avance.
(…)
Ensuite lors du déroulement des journées, parfois nous respections le programme, et souvent nous ne le respections pas.J’avoue que cela m’ennuie un peu (et pourtant on le vois si souvent dans les AL !).
En effet, vous présentez aux enfants et aux parents un programme tout ficelé, bien carré et alléchant, probablement imprimé sur son petit papier A4 de couleur avec des dessins bitmap bien connus de tous (ha bon ? On vois toujours ça ? ;-)).
Mais ensuite, vous ne respectez pas le “contrat” pour lequel les parents ont inscrit leurs enfants à ce centre…
[/quote]
J’ai l’impression que je me contente de reprendre ce que tu as dis (“pour la publicité (…) nous produisions un programme d’activités publié environ un mois à l’avance” => “vous présentez aux enfants et aux parents un programme tout ficelé, bien carré et alléchant” et aussi “parfois nous respections le programme, et souvent nous ne le respections pas.” => “Mais ensuite, vous ne respectez pas le “contrat” pour lequel les parents ont inscrit leurs enfants à ce centre.“) et d’émettre une hypothèse (probablement imprimé sur son petit papier A4 de couleur (…)).
Mon but n’a été ni de t’agresser, ni d’extrapoler tes propos… Tu t’es emporté un peu vite.
Je me suis contenté de donner mon avis sur une façon de fonctionner que je trouve regrettable (on fixe un planning puis on ne le respecte le plus souvent pas). Dans ta première description, tu ne dis pas que “le programme n’était indiqué que dans les grandes lignes”, tu dis qu’il est “publié”… Je me suis basé sur cela, tout simplement.
Petite précision : ma phrase “un programme tout ficelé, bien carré et alléchant, probablement imprimé sur son petit papier A4 de couleur avec des dessins bitmap bien connus de tous (ha bon ? On vois toujours ça ? ;-)).” était une petite boutade comme l’indique le smiley à la fin… Car nous avons sans doute tous déjà eu cette impression de “déjà vu” en regardant le programme d’un AL.
Bonjour,
Si on a aménagé un centre de telle sorte que les enfants puisse avoir accès de manière autonome aux activités de base (petites voitures, déguisement, lecture, dessin, …) disons celles pour lesquelles il n’y a pas forcément besoin d’animateur (j’ai pas dit qu’il était inutile), il y a plus nécessité de s’organiser entre anim que de faire un planning.
Par exemple, qui est disponible pour les activités à l’intérieur, qui est dispo pour les activités à l’extérieur, qui propose une activité à laquelle les enfants n’auront pas pu penser seuls (fabriquer des comètes s’ils l’ont jamais fait).
Evidemment les lieux à partager (piscine vélos) avec le reste de la colo peuvent être planifiés avec des créneaux. Ainsi que les quelques éventuelles prestations ou sorties car. Mais cela ne représente que peu de temps sur mes colos.
Planifier l’exceptionnel et la logistique, c’est nécessaire.
Planifier les activités du quotidiens plus de 24-48 heures à l’avance ne me parait pas nécessaire.