Heu, j’ai encore le droit de donner mon point de vue en me basant sur ce que tu décris ?
Ton point de vue, tu l’as émis sur des choses que je n’ai pas décrites. Tu as inventé ce que tu pensais que je faisais (et tu t’es trompé) et tu as dit que ça t’ennuyait. C’est relou.
Le plus étrange c’est qu’à Bourricot tu dis que tu es d’accord avec lui alors qu’il dit la même chose que moi, à ceci près que je détaille une expérience, et lui des intentions.
La prochaine fois quand il y a des choses à éclaircir, tu pourrais inventer des choses qui te plaisent, ou mieux, me demander d’éclaircir moi-même.
Donc fg6327, je ne donnais pas aux parents un planning bien carré bien ficelé avec des images habituelles. Le programme n’était indiqué que dans les grandes lignes, et la directrice rencontrait les parents lors de l’inscription, souvent même avec un animateur. Ainsi nous expliquions aux parents comment se déroulaient les journées.
La pub c’était une façon comme une autre de rappeler l’existence du centre, c’est tout. Dans les faits, la plupart des parents ignoraient quel était le thème des semaines pour lesquelles ils inscrivaient leurs enfants.
A côté de ça, le service sport-loisirs n’avait rien à voir : là effectivement il y avait un programme carré détaillant les activités à la demi-journée, et les parents là-aussi inscrivaient leurs enfants de façon beaucoup plus ponctuelle, en choisissant les activités. (et biensûr les anims du sport-loisirs respectaient le programme)
Salut !!
Pour ma part j’ai adopté depuis la rentrée un autre système de planning (pour un AL). Très souvent, comme déjà dit avant, les actis prévus au planning n’ont pas lieu…. Les parents inscrivent pour telle acti qui n’a pas lieu…. Mouais…pas glop….
Du coup, Pour les mercredis, Une plaquette est distribuée à chaque rentrée de vacances, avec pour chaque tranche d’âge, la “thématique” (du moins le fil conducteur avec les obj péda cités) de la période, avec explicité deux ou trois types d’acti en relation avec ce thème, et que ce n’est que le matin (car toujours les mêmes enfants le matin)
Pour l’aprem il est clairement marqué que c’est en fonction du temps, du nombre d’enfants, de leurs envies/formes, des moyens humains….
En plus apparaît sur la plaquette la date de la sortie trimestrielle à la journée (qui est en relation avec le fil d’ariane) et la limite des dates d’inscriptions.
Et voilou….
Pour les vacances, les parents ont la possibilité de récupérer le planning (détaillé ce coup là), au premier jour des inscriptions, avec toujours marqué noir sur blanc, que les actis sont susceptibles d’évoluer en fonction de patati et patata…
Questions de la crevette:
Planification en amont: tout ce qui est avec résa ou qui implique un accueil à la journée complète (parceque je fnctionne en acc à la demi et c’est la mouise aussi !!)
Parce que sinon c’est la mouise….:-D
Sur le choix de l’enfant:
Comme l’a dit baltazar plus bas, an AL, on cotoie l’enfant de semaine en semaine, ils expriment ces idées au cours de discussions de parlottes avec l’anim et ses potes…. Pour les 3/5 ans…. pas de propositions de leur part 😀
Planning vide ou à trou:
le mercredi on reste dans l’occupationnel et le rendage de service aux parents…. donc planning ou pas, acti ou pas, les parents mettront leurs mômes au centre… dur constat, mais chez moi ça se passe comme ça… donc le planning, ils ne le regardent pas.
Ensuite pour les anims, la réu du mardi aprem sert à préparer un lot d’actis pour le mercredi aprem, qui ne seront éventuellement pas exploitable en fonction du nb d’enfants de leurs envies….
Les vacances: Pas de trou au planning, et toujours des actis en plus “au cas où…”
PS: je vais surement avoir des retours de mon post mouah
😀 :content:
crevette76 a écrit:
* que plannifier en amont et pourquoi ?
> vous avez dit certains trucs où la “logistique” est contraignante (sortie avec résa, ce genre de trucs)
mais sinon ?
Un exemple concret : sur une colo “eau vive” j’avais à l’avance tout le planning avec les prestataires qui était calé.
En vallée de Chamonix ils sont assez occupés en été, et de toute façon c’est l’organisateur qui avait réglé tout ça (moi je devait juste confirmer avec les guides).
Autres activités déjà calées à l’avance : un grand jeu tous ensemble et la boom. Ils ont été casés de manière à ce que tous les jeunes soient là et n’aient pas à se lever à 7h le lendemain de la boom… Ca nous laissé 2 jours disponibles sans prestataires (hors l’arrivée et le départ).
Tout le reste s’est décidé au fur et à mesure. Nous faisions un planning pour les 3/4 jours à venir, mais il restait souple.
crevette76 a écrit:
* laisser le moyen aux mômes de choisir…
> comment sont faites les propositions ?
> quelle marge de manoeuvre pour le môme ?
> concrètement comment on fait ?
Sur le même séjour, les jeunes avaient un grand panneau où ils pouvaient venir inscrire leurs envies, leurs idées.
De même, les adultes pouvaient aussi afficher des propositions.
De la documentation sur tout ce qu’il était possible de faire dans le coin était disposé près de ce panneau, en accès totalement libre.
En plus de cela, j’avais expliqué aux jeunes qu’ils pouvaient venir me demander le téléphone du centre à tout moment s’ils souhaitaient contacter un prestataire pour organiser qqc.
Je leur demandai de venir, comme ça j’avais la possibilité de parler avec eux de leur projet avant, de les accompagner dans leurs démarches.
Tous les soirs il y avait un petit forum tous ensemble avant le repas et ils pouvaient alors discuter des diverses propositions affichées et prendre des décisions sur les suites à donner.
Concrètement, cela s’est traduit par un tournoi de foot, des pizzas un soir, une sortie à la patinoire pour certains, un accrobranche pour tous, une rando pour 7 jeunes (annulée hélas à cause des orages, décision prise avec ces mêmes jeunes), plus d’activités jeux de société, la participation à un inter(village proposé par un village de vacances voisin, etc. etc.
crevette76 a écrit:
* les effets d’un planning “vide” ou “à trou”
> sur les anims ?
> sur les enfants ?
Un planning qui présente de nombreux trous est souvent déstabilisant pour les animateurs qui ont peur de se retrouver à tout gérer “à l’arrache”. C’est d’ailleurs ce qui risque d’arriver si derrière on n’a aps une organisation bien ficelée.
En même temps, une fois qu’on a réussi à trouver ses marques, ce système permet une grande réactivité en fonction du déroulement du centre, et on peut y être une vrai force de proposition même lors d’une première expérience, bien plus à mon avis que dans le cadre d’un planning défini à l’avance, loin des enfants.
Pour les jeunes, je crois que plus ils sont grands et donc en mesure de s’impliquer dans le “remplissage des trous”, plus ils sont déstabilisés aussi au début.
Si je reprend mes ados de cet été, ils n’osaient pas vraiment proposer des activités au début. Ils avaient peur de s’entendre dire “non” à tout et il a fallu leur prouver que oui, le téléphone était vraiment accessible et que s’ils voulaient faire qqc on pouvait vraiment dégager de l’argent pour ça… Mais il a aussi fallu leur apprendre qu’on ne pouvait pas tout faire, et que donc il leur revenait de faire des choix et des arbitrages.
Enfin, même si tu n’en parles pas, il reste le cas des parents qui peuvent être très inquiets devant un planning peu rempli.
On peut le comprendre aisément d’ailleurs… Un planning relevant de l’activisme peut à priori être rassurant, on pense en avoir pour son argent.
Je crois que là il s’agit de faire preuve de pédagogie envers les parents, de bien leur expliquer notre fonctionnement.
Ensuite, si on fait du bon boulot, la confiance s’installera et on verra revenir les jeunes, avec la bénédiction de leurs parents.
Bourricot a écrit:
Pour moi, un planning doit être quelque chose de vivant et non figé. Il doit intégrer des propositions d’enfants recueillies par différents moyens. Et aussi les propositions d’adultes. L’adulte a aussi des envies d’animation. Et il serait dommage que des compétences ne soient pas mises en avant.
Je partage ton point de vue.
Attention cependant à un risque qui nous guette toujours : faire une activité parce-que l’animateur adore ça, sans pour autant se soucier de l’intérêt des enfants… Je suis certain qu’on l’a tous fait au moins une fois.
Par contre, il est clair que les adultes sont aussi force de proposition, pour organiser des grands jeux auxquels les enfants n’auraient pas penser forcément, ou pour les emmener découvrir la beauté d’une ballade à pieds alors que de prime abord ils ne le proposaient pas.
C’est là toute notre dimension éducative et notre possibilité d’ouvrir les horizons des enfants qui nous sont confiés.
balthazaar a écrit:
Ouais je propose toujours des trucs nuls quoi.
Ben vu que c’est toi qui écris comment fonctionnait le centre où j’ai bossé, je te propose d’écrire aussi ma réponse.
Heu, j’ai encore le droit de donner mon point de vue en me basant sur ce que tu décris ?
Je ne me suis pas permis un jugement de valeur (nul ou super) mais juste une remarque concernant tes explications…
Après, si le débat ici est malvenu ou doit donner lieu au sentiment par certains d’être attaqués… Désolé.
ben back snow, je pense que tu as mal lu… y’a déjà des gens qui semblent donner une part importante au choix des mômes… et qui utilisent l’outil planning de diverses manières.
Bon, alors…
Merci de vos premières réponses, et…
j’ai encore d’autres questions moi 🙂
* que plannifier en amont et pourquoi ?
> vous avez dit certains trucs où la “logistique” est contraignante (sortie avec résa, ce genre de trucs)
mais sinon ?
* laisser le moyen aux mômes de choisir…
> comment sont faites les propositions ?
> quelle marge de manoeuvre pour le môme ?
> concrètement comment on fait ?
* les effets d’un planning “vide” ou “à trou”
> sur les anims ?
> sur les enfants ?
On parle de planning a toutes les sauces là, je colle tel activité là, une autre totalement différente là. C’est de l’activité pour de l’activité.
Et toute la démarches de projet, vous en faites quoi? Votre projet d’animation(objectif d’animation) qui découle du projet pédagogique. Vous ne travaillez pas dessus? Normalement votre planning doit découler de cette démarche tout en laissant une place à l’enfant dans le choix.
moi l’asso avec qui je travaille donne un planning type avec les grandes sorties impossé par le séjour apres avec les enfants ont met en place le planning
mais je pense qu’il faut leur laisser un moyen de s’exprimer
Bonsoir, Bonjour,
Je me situe entre les deux, je ne suis pas pour l’inexistence d’un planning. Le planning permet à chacun, enfant ou adulte de se projeter. Par contre, je ne vois pas l’intérêt d’imposer un planning d’activités écrit à l’avance et sans possibilité de modifications.
Pour moi, un planning doit être quelque chose de vivant et non figé. Il doit intégrer des propositions d’enfants recueillies par différents moyens. Et aussi les propositions d’adultes. L’adulte a aussi des envies d’animation. Et il serait dommage que des compétences ne soient pas mises en avant.
Le planning est de nature différente à mon avis selon le type de séjour. Pour un camp itinérant, le planning est déjà fait 😀 . Pour des projets, aussi. Si il n’y a pas de support de planification, on manque de repères, de cohérence et de projection nous tous, enfants, adultes, direction.
Ouais je propose toujours des trucs nuls quoi.
Ben vu que c’est toi qui écris comment fonctionnait le centre où j’ai bossé, je te propose d’écrire aussi ma réponse.
balthazaar a écrit:
Pour la publicité, le centre fonctionnait avec des semaines à thème, et nous produisions un programme d’activités publié environ un mois à l’avance.
(…)
Ensuite lors du déroulement des journées, parfois nous respections le programme, et souvent nous ne le respections pas.
J’avoue que cela m’ennuie un peu (et pourtant on le vois si souvent dans les AL !).
En effet, vous présentez aux enfants et aux parents un programme tout ficelé, bien carré et alléchant, probablement imprimé sur son petit papier A4 de couleur avec des dessins bitmap bien connus de tous (ha bon ? On vois toujours ça ? ;-)).
Mais ensuite, vous ne respectez pas le “contrat” pour lequel les parents ont inscrit leurs enfants à ce centre… C’est un peu embêtant je trouve, même si cela ne veut pas dire que vous faites du mauvais travail bien entendu.
Pourquoi ne pas assumer pleinement ce fonctionnement en organisant l’implication des enfants dans l’élaboration du programme dans ce cas ? Ou au moins informer les familles clairement que le programme sera finalisé avec les jeunes, dans le respect du thème, au fur et à mesure sans fournir à l’avance un planning hyper-carré ?
balthazaar a écrit:
Nous n’organisions pas de réunions avec les enfants, nous n’avions pas de système formel pour demander qu’ils produisent des idées. Pas besoin, on était avec eux toute la journée, ils nous disaient plein de trucs comme ça, spontanément.
(J’ai déjà utilisé ce genre de réunion, mais c’est assez dur à mettre en place, et les discours sont trop convenus en général je trouve. Les enfants disent ce qu’on attend d’eux quoi.)
En colo on est encore plus avec les enfants toutes la journée… Mais je suis attaché à cette petite réunion quotidienne.
Cela permet de se poser, d’animer ce temps plutôt que de le faire uniquement entre 2 portes, de donner vraiment la parole à chaque enfant, pas uniquement à ceux qui s’expriment le plus.
Bien entendu, ce n’est pas facile à organiser si on veut sortir du “c’est bien parce-que j’ai bien aimé” et du “je te dit ce que je pense que u attends que je te dise”.
Tout cela s’organise et suppose une formation des animateurs par le directeur… Pas facile donc, mais si riche quand on y arrive !!!
Le fonctionnement que j’ai préféré, pour en avoir testé beaucoup, était du genre improvisé, par rapport à ce que vous avez décrit au dessus.
C’était dans un centre de loisirs où on avait toujours du matériel en avance.
Pour la publicité, le centre fonctionnait avec des semaines à thème, et nous produisions un programme d’activités publié environ un mois à l’avance.
Ensuite lors du déroulement des journées, parfois nous respections le programme, et souvent nous ne le respections pas. Le cas le plus courant était que les animateurs proposaient une activité, et puis ensuite vu l’avis des uns et des autres, on la faisait ou pas, on la transformait.
J’aimais mettre à profit les idées des enfants pour transformer l’activité ou pour en proposer d’autres.
Les enfants proposaient parfois des activités, alors nous les mettions en place, avec eux autant que possible.
Nous n’organisions pas de réunions avec les enfants, nous n’avions pas de système formel pour demander qu’ils produisent des idées. Pas besoin, on était avec eux toute la journée, ils nous disaient plein de trucs comme ça, spontanément.
(J’ai déjà utilisé ce genre de réunion, mais c’est assez dur à mettre en place, et les discours sont trop convenus en général je trouve. Les enfants disent ce qu’on attend d’eux quoi.)
La logique de fonctionnement est celle d’un CLSH municipal, donc assez différente d’une colo. Là j’ai travaillé plusieurs années et au bout d’un moment on finit par connaître les enfants, eux connaissent le centre. Avec les enfants qui reviennent régulièrement en tout cas une ambiance particulière s’installe. On peut décider ensemble qu’on mettra un atelier en place “dans deux semaines”.
On vit des semaines avec des moments de tranquillité totale, quand il n’y a presque aucun enfant, où on peut décider avec eux ce qu’on fait, ça a un côté très familial.
Il y a aussi des moments durs où on se retrouve à deux animateurs pour 48 gamins avec un grand jeu préparé qui ne pourra donc pas avoir lieu…
Oh et puis de grands jeux, on a pu en faire des bien délirants, puisque forcément les enfants réguliers connaissaient nos trucs… du moins ils croyaient qu’ils connaissaient! ha ha ha! On s’amusait à bousculer les habitudes pour que même les habitués s’y perdent. 😀
Par rapport à ça, y’a eu des colos où je trouvais l’organisation pénible. Des activités de prestataires avaient lieu, pour faire les groupes d’enfants c’était un bazar pas racontable, le nombre d’animateurs dispo par rapport à la masse d’enfants était limite, et donc malgré le projet éducatif et toutes nos bonnes intentions, c’était pas possible d’avoir une ambiance tranquille, on était trop souvent pressés. Le programme là dedans il était préparé un ou deux jours à l’avance, mais il aurait pu être prêt six mois avant, ça aurait même été mieux, on aurait plus dormi. Ça n’aurait pas été possible, forcément, puisque là aussi on s’adaptait aux demandes des enfants.
Bon, je vais essayer de résumer en faisant pas trop long le système que je connais sur les colos que je fais souvent.
PRÉAMBULE :
Ce système fonctionne dans des colos, avec un thème principal (par exemple le poney) et des enfant s de 6 à 10 ans. Utilisé dans des séjours de 30 à 150 enfants sans soucis.
LE PRINCIPE DE BASE :
Permettre à chaque enfant de proposer des activités et de choisir lui-même ce qu’il va faire durant son séjour, sans pour autant négliger le thème principal ou renier les temps en groupe.
LE FONCTIONNEMENT :
Avant le séjour la direction réfléchi à une trame de planning pour caser l’activité thématique (par exemple le poney) qui est quand même ce qui a motivé le choix de ce séjour par les enfants et leurs parents.
Ce planning permet aussi de caser les grandes sorties collectives, et tout ce qui nécessitera un intervenant extérieur qui demande au minimum un contact avant le séjour, au pire un engagement ferme et une réservation.
En parallèle les animateurs (soyons honnêtes : les anciens surtout) préparent de rgands projets, des grands jeux, des veillées, etc… Ils s’organisent via le Net (on vient de tte la France) et demandent à la direction de bien vouloir leur prévoir un créneau pour leur super grand projet qui sera formidable !
On arrive donc sur le séjour avec déjà une grille assez remplie, mais encore énormément de trous.
Surtout, le planning ne concerne pas tous les enfants… ils ne font pas tous poney en même temps par exemple, et il faudra bien un programme pour tous les autres.
Chaque soir les enfants (par petits groupes, avec leur anim référent) sont invités à faire un bilan de la journée et à proposer leurs idées d’activités. Ils ont en plus de cela un cahier à disposition et aussi un panneau à idées au niveau de la salle à manger où ils peuvent poser des questions et faire des remarques avec la garantie d’une réponse rapide.
Tous les soirs, pendant la réunion, les animateurs proposent des activités pour le surlendemain.
On fait très attention à prendre en compte les demandes des enfants bien entendu, mais aussi à proposer des activités variées, innovantes ou surprenantes… C’est tout un équilibre à trouver.
Chaque matin les enfants trouvent dès leur réveil le programme des activités proposées le lendemain.
Ils ont toute la journée pour en parler, entre eux et avec les adultes, et on leur demande le soir de choisir leur programme du lendemain après leur avoir présenté les activités bien entendu.
Ça fonctionne très bien, mais demande une bonne organisation pour les adultes !
En effet, on ne sais que dans la soirée combien d’enfant seront sur chaque activité le lendemain, et on ne réparti donc les animateurs qu’en fonction de cela.
Il y a donc toujours un animateur responsable de l’activité, qu’il aura forcément présentée à touts ses collègues (ça fait un peu de formation comme ça ;-)) afin qu’ils puissent assurer l’animation avec lui si besoin. La contrainte est que parfois il faut apprendre très vite à fabriquer des bijoux en perles par exemple… Mais ça se passe dans la bonne humeur et par la pratique.
Pour ce qui est des activités qui demandent un gros temps de préparation, elles sont tout simplement calées dès le début du séjour, et ce sont bien souvent des activités communes pour tous les enfants (comme la boom, un grand jeu, etc…).
yo! je vais parler en tant qu’anim. Mon système préféré, c’est de prévoir les activités dans un planning 2 ou 3 jours à l’avance pour plusieurs raisons:
– cela laisse le temps d’organiser les grands jeux, veillées exceptionnelles etc… (qui peuvent être prévus beaucoup plus longtemps à l’avance si nécéssaire!)
– cela permet d’avoir quand même un programme clair pour les prochains jours, et de le montrer aux enfants/ados, ce qui permet d’en discuter, de remodifier si ça ne convient pas ou s’il y a mieux, etc…
– de prendre en compte les demandes des enfants/ados pendant le séjour, les idées nouvelles, refaire des activités déjà proposées, etc…
– d’avoir une relative liberté pour les zanims (je parle surtout par rapport aux thèmes imposés dans certains ACM…!)
voilà, y a peut-être d’autres raisons, mais là j’suis un peu tired :dodo:
salut
moi en colo, on met en place le conseil (lieu de bilan de la journée et de décisions par le groupe)
pour organiser le conseil, il y a un ordre du jour et un cahier (disponible à tous tout au long de la journée) avec un côté vie quot et de l’otre activité
du côté vie quot, on y note les problèmes à soulever en grand groupe et des propositions pour améliorer
du côté activité les enfants, anims… y propose des activités à faire dans les journées qui suivent
après pour que les enfants choisissent leurs activités on a tendu des grands files et accrochés avec des pinces à linge les panneaux
les enfants ont chacun une pince à linge et s’inscrivent à l’activité qui souhaite faire
voilà je ne sais pas si s’est claire?
Oui il faut un planning !
Mais bon après la question est de savoir si ce document est écrit avant, pendant ou après le séjour ? 😉
slem41 a écrit (dans le sujet sur le réveil échelonné ou pas):
“On n’a pas fait le tour de la question là?”
Ben, on pourrait recommencer avec “faut il faire un planning d’activité” avec comme sous question, “comment se choisissent les activités”?
Bonnes questions !
Vous faites comment vous pour les plannings d’acti ?
Quand, avec qui, pourquoi, comment ?
Vous faites comment vous pour le choix des activités ?
Quand, par qui, pourquoi, comment ?