il est temps de relire quelques fils sur le sujet et tout particulièrement les propos de shaaa 😀
ici
ou là
ou encore là
bonne lecture
lejoueurfoux a écrit :
…….
où as tu endentu dans mes propos que mon principal objectif était d’éduquer les enfants quand je joue avec lui à sa demande
… je me réafirme mes propos je préfére voir un animateur qui joue avec les enfants qu’un animateur qui passe son temps à ne rien partager avec les enfants de peur d’être taxé de débile car il pense avoir une action éducative……
Ce qui me supprend c’est qu’une simple réflexion débouche sur un débat de philo
il me semblait que l’anim c’était celui qui donnait de la vie et que son rôle était d’améliorer le quotidien qu’il donnait l’envie de .
Alors je dois être trés bête et trés limité car je ne vois pas comment en restant toujours dans l’inaction et l’observation je peux me dire animateur
c est logique tout ça 😉
lejoueurfoux a écrit :
et en vous lisant pour l’instant elle n’a pas eu de réponses simples .
peut-être parce que les réponses simples ne sont pas satisfaisantes pour un question qui concerne des êtres aussi complexes que les humains…?
Le jeu commence quand l’adulte part.
Pourrais tu expliquer au béotien que je suis cette profonde reflexion qui doit être basée sur ton expérience d’animateur .
comme je suis débile pourrais tu démontrer ton afirmation en prenant des exemples
je pense que l’auteur du post s’intérroge SIMPLEMENT sur un constat tiré de son expérience .
elle ne souhaite pas avoir de votre part l’oscar de la meilleur animatrice . elle veut tout simplement comprendre pourquoi fait-elle ce constat ? et en vous lisant pour l’instant elle n’a pas eu de réponses simples .
“Tout bêtement à partir du moment où
tu prétends éduquer”.
je suppose que cette réponse est la réponse d’un grand scientifique .
Je ne revendique pas le privilége de tout savoir
où as tu endentu dans mes propos que mon principal objectif était d’éduquer les enfants quand je joue avec lui à sa demande
pour toi monsieur le savant je me réafirme mes propos je préfére voir un animateur qui joue avec les enfants qu’un animateur qui passe son temps à ne rien partager avec les enfants de peur d’être taxé de débile car il pense avoir une action éducative
Tes pensées ont le mérite d’être stucturées et argumentées mais dans la réalité joues tu avec les enfant ?
ou pourquoi ne faut -il pas jouer avec les enfants ?et dernières questions
Aprés avoir fabriquer des personnages en mousse avec des enfants ,ces dernier te proposent de jouer avec eux comme avec des poupées que fais- tu TU JOUES?
N’as tu pas peur d’établir en jouant un pouvoir sur ces derniers .
Je suppose donc que tu refuses de jouer en leur expliquant bien sur que tu ne souhaites pas les éduquer , que tu ne souhaites pas les controler car bien sur ces enfants seront mieux sans toi
Ce qui me supprend c’est qu’une simple réflexion débouche sur un débat de philo
il me semblait que l’anim c’était celui qui donnait de la vie et que son rôle était d’améliorer le quotidien qu’il donnait l’envie de .
Alors je dois être trés bête et trés limité car je ne vois pas comment en restant toujours dans l’inaction et l’observation je peux me dire animateur
hello crevette
au fil des sejours ou j offre mes services je constate une degradation dans l`animation. je vois des animateurs qui confondent ce job avec etre “au pair”. se mettent en retrait avec les bras croises, presque, et crient sur les enfants pour tout a coup se mettre a travailler. en pensant que c`est CA etre anim.
OUI je valide la difference entre mon style de travail et celui des anim dont je parle. le rendu aupres des enfants (et ados) est du coup bcp plus positif de mon cote et je n ai pas a avoir honte de le dire.
maintenant c est un forum ou l`on raconte ses experiences, donc en voila une.
evidemment que je peux faire “des erreurs” mais je parle en general. et puis “les erreurs” je les traitent en réunion avc l`équipe + le directeur. je peux te dire que les remises en question font partie de mon quotidien, dans ma vie perso, dans ma vie d`anim occasinnelle et dans mes autres vies. donc j`en suis à un point où je me sens libre de discuter de differents points de l`animation.
selon moi cela fait avancer le sujet “animation” de relever les points négatifs mais aussi les point positifs.
et si les enfants que l on me confie sont HEUREUX et bien moi aussi.
j`avoue je suis nostalgique d`une certaine animation et j`essaie de la retrouver. donc je suis un peu énervée de ne pas retrouver cette ambiance que je recherche..genre équipe d` animation spontanée dans la bonne humeur…
pour ce qui est “des statistiques” de LejoueurFoux c`est beaucoup d ironie, couronnee de piques, de sa part, mais qui ne sont pas anodins. j`en ris car je sais très bien où il se situe.
c`est loin d`etre de la prétention, Crevette, on peut discuter tranquille . :pint: 😛
(desolee pour les accents mais j`utilise parfois un clavier etranger et il faut que je fasse des manip pour les mettre :p)
nini dans quel but as-tu initié ce fil ?
tu veux qu’on valide que tu corresponds à ta définition du meilleur animateur 😕
tu veux donner un mode d’emploi type de l’animateur façon “nanny machin” ?
à titre perso, je ne cherche pas à être “la meilleure”, juste à ne pas être trop mauvaise et à apprendre de mes erreurs.
par contre le jour où je penserais avoir atteint le summum, où je n’aurais plus de doute, où je ne m’interrogerais plus sur ma pratique… ben certainement que ce jour là je serais devenue bien pire animatrice que maintenant.
pour le moment je fais le même constat que moilapa : le plus important n’est pas le contenu de l’animation, mais le climat, les échanges, la rencontre…et donc l’attitude de l’animateur qui va conditionner -volontairement ou pas- un certain nombre de choses.
Le fait que très peu d’enfants jouent sans solliciter un adulte ou que régulièrement la majorité le fasse naturellement par exemple… on le conditionne par notre attitude.
Demander “combien d’enfants ne souhaitent pas jouer avec les adultes” sans se poser la question de l’influence de son positionnement d’adulte c’est pour le moins discutable… surtout que l’anim-adulte-meneur par définition a toutes les facilités du monde à “gagner” la place de leader dans le groupe, voire à en abuser.
Demander “où sont ces formidables enfants qui s’auto-gèrent”, en cherchant la réponse dans le public (si mon public n’est pas capable de jouer sans moi c’est de sa faute) au lieu de s’interroger sur sa pratique (et si tout simplement mon public faisait en fonction de ce que je lui permettais, de ce que je lui ouvrais comme perspective, comme marge de manoeuvre, comme liberté), c’est quand même un peu prétentieux, non ? 🙄
je persiste et signe :
le la meilleur(e) animatreur(trice) c est celui, celle qui apportera à un enfant (ou meme à un ado) sécurité réconfort amitié et confiance tout en ayant gardé son âme d enfant assez pour se sentir proche de lui pour l aider si besoin.
je rajoute : c est beau et efficace (vécu avec succès)
Je vais partitionner pour plus de clarté
Cela vient aussi de l’animateur lui-même.
Ce n’est pas juste la réponse de cet incroayble
capacité à obéir sans se poser des questions
de ce monde de l’animation.
Si dés le départ la personne se ment à elle
même en prétendant faire de l’animation
avant tout pour ses gentils petits nenfants..
elle ne pourra évidemment “être elle”
dans ce qui aurait dû être des temps de partage.
Pourtant, très très souvent les animateurs
disent cet autocentrisme (inconsciemment)
cette réalité que l’on va à l’animation
avant tout pour soi. Comme une infirmière
choisira ce métier de l’autre parce que
ça lui fait du bien avant tout à elle (le fait
d’être reconnu, attendu, nécessaire aux
autres…) Ce qui est parfaitement humain.
Les animateurs donc disent cela :
– Pourquoi l’animation ?
– Parce que j’aime les enfants.
Tout est dit ici : “je”, ‘j’aime”, “moi”, mon plaisir
à moi. Les enfants sont ce qui permet ce
plaisir.
Sinon on dirait à la rigueur : “parce que les
enfants m’aiment”…
Tant qu’il existera ce tabou de cet autocentrisme
tout à fait normal dans ces “métiers de
l’Autre”, on continuera à ériger cette
barrière entre le professionnel et le “particpant”.
Si dans le cas de métier hospitalier cela
peut se comprendre… qu’en est-il en animation,
où l’on n’attend rien de l’autre, (devrait)
où il ne s’agit (ne devrait s’agir) que de
rencontre, e temps partagé ? Et tout
particulièrement pour les enfants de
découverte du vivre ensemble ?
“Jouer avec” nécessite un “lâcher -prise”
qu’un “professionnalisme” prétend qu’il
est nécessaire de le mettre à distance, le
combattre…
Et très souvent, dans ces centres de loisirs et
colo, l ne peut y avoir jeu adulte-enfants.
Le jeu commence quand l’adulte part.
Ca n’existe pas “le meilleur animateur”.
ce n’est même pas une question d’être
animateur mais de ce que l’on est. De celui
que l’on est. Une personne qui ne proposera
jamais d’animation sur tel claé pourra
apporter bien plus qu’un animateur qui
propose grand jeu ou je ne sais quoi.
Parce que ce qui importe dans ces temps,
ce n’est pas “l’habillage” (l’acitivité manuelle,
le grand jeu…) mais ce qu’il se passe entre
les personnes qui partagent ce temps.
Ce que chacun des individus qui composent
ce groupe éphèmère pourra “garder” de
ce temps vécu. De ce qui participera à
ce qu’il est.
En quoi participer à un jeu avec des enfants est une action de controle sur l’autre ?
Sinon pouvez vous nous fournir une étude chifrée sur le nombre d’enfants qui ne souhaite pas jouer avec des adultes ?
Tout bêtement à partir du moment où
tu prétends éduquer.
Moi perso j’ai souvent vu des enfants qui aiment que l’anim participe mais ce n’est pas le cas pour tout le monde.
je me pose donc la questions où se trouvent ces formidables enfants qui s’autogérent et qui n’ont pas besoins de l’adulte dés leur plus jeunes age ?
Car moi dans les centres où je travaille je ne les ai pas encore vu. Je dois être mal- voyant surement .
Visiblement loin de toi et de tes semblables.
Ce qu’il y a de positif, c’est que ce n’est pas
une fatalité. L’animateur très limité que
tu es aujourd’hui à la possibilité d’évoluer.
Pour ce qui est de répondre à tes questions,
tu es trop limité du point de la réflexion :
ça serait trop long…
Comment par exemple résumer dix ans
d’échanges ici sur ce forum ? Avec des gens
qui lisent, cherchent, échangent…
Commence peut être par les ouvrages qui
s’intéressent à la cour d’école… Par exemple
Delalande…
Sur la question ici : soit jouer avec les enfants…
Si on demande aux animateurs leur avis
sur la question, sur les “formidables”
animations qu’ils mettent en place, ils auront
l’impression que les enfants se sont amusés…
Et pourtant, comme le dit Crevette, on
eput entendre des phrases du genre “et
après on pourra jouer ?”
Rares sont les temps proposés par les
animateurs ressentis comme des jeux
par les enfants. Pour une corvée, quelque chose
d’obligatoire par laquelle il faut passer
oui…
L’animateur lui est notamment dans cette
logique productive (celle du projet, de la
logique sociocul) qui bien souvent interdit
une réelle relation entre l’enfant et l’adulte.
Quand cela arrive, c’est par accident, c’est
dans du “hors temps”, après l’atelier, avant
le goûter. Ce sont des temps non préparés,
ce sont juste là de réels temps d’échanges.
On parle souvent d’ailleurs de “jeu libre”…
Ce qui est une fumisterie (au même titre
que l’éducation informelle) … c’est le vrai
temps de jeu. Le reste, c’est autre chose :
de l’éducation, du dressage, du “on fait
comme ça parce qu’on a toujours fait comme
ça”…
— en cours de rédaction —
— en cours de rédaction —
en fait ce mot “jouer” faisait surtout appel à un état d esprit. on l adapte à différents moments, différentes situations et est très flexible. un animateur (trice) sensible à ça saura quoi en faire.
le (la) meilleur(e) anim est la personne qui apporte sécurité, bienveillance, amitié aux gamins et qui a gardé son âme d enfant pour le goût du jeu et du rire.
lejoueurfoux a écrit :
alors que faut-il faire jouer avec ou laisser jouer .
En quoi participer à un jeu avec des enfants est une action de controle sur l’autre ?
Sinon pouvez vous nous fournir une étude chifrée sur le nombre d’enfants qui ne souhaite pas jouer avec des adultes ?
oui, je peux fournir des statistiques je suis en train d imprimer les résultats. grace à ma machine à manivelle trés fiable ! ahahah
alors que faut-il faire jouer avec ou laisser jouer .
En quoi participer à un jeu avec des enfants est une action de controle sur l’autre ?
Sinon pouvez vous nous fournir une étude chifrée sur le nombre d’enfants qui ne souhaite pas jouer avec des adultes ?
Moi perso j’ai souvent vu des enfants qui aiment que l’anim participe mais ce n’est pas le cas pour tout le monde.
je me pose donc la questions où se trouvent ces formidables enfants qui s’autogérent et qui n’ont pas besoins de l’adulte dés leur plus jeunes age ?
Car moi dans les centres où je travaille je ne les ai pas encore vu. Je dois être mal- voyant surement .
Al-Batros a écrit :
Moi, je crois que Niniapapa jette la pierre sur les zanims qui laissent les zenfants s’amuser tout seuls tout en tripotant leurs “jeux vidéos, tablettes numériques, etc.” J’ajouterais téléphone portable aux multiples fonctions, tellement multiples que je ne suis plus sûr qu’on puisse raisonnablement appeler ça un téléphone.
Al
no no AL ça peut être leur domaine, comme aux adultes d ailleurs. ce côté là ne me dérange pas.
😉
lejoueurfoux a écrit :
“en fait pourquoi j ai posté ce sujet c`est parce que j ai remarqué que les anim ne le font plus. ils restent en spectateurs et cela me derange enormement.”et oui certains diront qu’il faut mieux être spectateur que de vouloir eduquer à travers le jeu .
çA cest fait ! (comme on dit)
j ai lu ça
lejoueurfoux a écrit
moi perso jouer avec c’est la base de notre métier
oui c est la base 😉
maintenant c sûr nous ne sommes pas des machines à éducation et je deteste ça. je parle évidement de certains moments, de l attitude de certains zanim (comme l écrit AL :p)…
c cool de laisser les kids jouer au parc ou autres, et de les laisser s éclater entre eux, je suis la prem’s à le faire..
#bahoui
et ben #MDR ! je dis ça pour détendre ceux qui sont tendus du slip !
que de mots FORTS pour une histoire de petits nenfants, hein.
“stupide” “concon” “et jenpasseetdessupersbonnes”.
je ne parlais justement pas D EDUCATION pure et dure ni systématique mais de se mélanger DE TEMPS EN TEMPS aux enfants pendant CERTAINES activités. évidement que les gosses peuvent jouer seuls entre eux encore heureux !
j ai donné l exemple de la veillée en colo car c est ce que je remarque au fil des séjours : les anim ont tendance à laisser le groupe d enfants
“aux mains” de l animateur meneur et de le laisser seul. aussi bien pour “diriger” ce moment, comme le laisser obtenir le silence parfois difficile a avoir. donc si les anim s y
pretent , donc jouent au mm titre que les
enfants, l ambiance sera agréable. quant au
directeur il est parfois indisponible à cause de taches propres à son rôle mais des qu il le peut c
est pareil pour lui : s intégrer au groupe d enfants et se marrer avec eux….on se détend
Au premier abord, on peut voir ça comme
une réflexion un peu concon, directement
issue de la fabrique à abrutis qu’est
l’animation sociocul…
Mais d’un autre côté…
Il ne s’agit pratiquement jamais dans cette
animation sociocul de jeu. En premier lieu
parce que l’on pense “bénéfice du jeu”,
, capitalisation , productivité (de ces temps
qui ne peuvent être juste
temps de rencontre, temps partagé, jeu…)
soit “pédagogie”.
De fait il ne s’agit plus de jeu (si ça vous parle
pas, voir les auteurs dont on parle régulièrement
sur le forum s’agissant de définir ce qu’est
un jeu, de ce que par exemple un jeu est
autotélique)
Les animateurs ne pensent pas “enfants” :
ils pensent “obéir aux injonctions”. D’où
par exemple tous les trous du cul qui
viennent régulièrement ici quémander de
quoi remplir un planning de thème la con
(soit la grande majorité des abrutis que
l’on appelle à tort “animateurs)
or penser “jouer avec”, c’est penser cet
Autre. L’enfant n’est rien ici : il est juste
l’outil qui va permettre d’atteindre l’objectif.
il ne peut y avoir de jeu, que par accident,
que par perte de “maîtrise”, quand l’adulte
va accidentellement prendre du plaisir,
être dans cet “état de jeu”. Soit dans un
échange non calculé vis à vis de son métier,
soumis à objectifs…
Et bien souvent, l’adulte sera abrutement
ramené à une décence nécessaire par ses
collègues et supérieurs…
Généralement, le jeu est combattu même :
comme ce récit récent sur le forum où
quelqu’un raconte des enfants qui demande
“si on pourra jouer un peu” (c’est à dire
échapper un temps à l’animation)
Echapper à l’animateur d’ailleurs, c’est
une nécessité à l’enfant qui veut jouer
durant ces “temps de loisirs” ‘qui ne sont
en rien loisirs : là aussi voir ce que peut
être un loisir et voir en quoi ces centres
de loisirs et autres hangars à merde ne peuvent
être loisirs)
Combattu par exemple quand l’adulte est
garant des règles, gestionnaire d’un “jeu”
immuable, “intransformable” (un plot
posé là ne peut qu’être la limite du terrain
de foot et non un mégaphone rigolo (là je renvoie aux travaux de shaa))
En animation sociocul, le jeu est ennemi,
au même titre que l’entre-enfant. Pour les
mêmes motifs. Pour ce qu’il a de dangereux,
d’hors contrôle (cette part qui permet
par accident à l’adulte de participer même
succintement au jeu parmi les enfants)
(si les enfants s’organisent sans moi, sont
capables de s’entendre pour partager un jeu,
s’organiser, s’imposer et supporter des
règles… à quoi je perds moi !!! bordel de
merde !! Putain d’enculés de mômes !!!)
Mais on ne peut aller au delà des réflexions
cacaboudinesques ci dessous si l’on a pas
passer cette étape simplissime où l’on
a juste accepté que l’on est venu à l’animation
avant tout POUR SOI. Et non pour l’autre,
ce fameu petit nenfant innocent.
Tant qu’on en est à ce stade (que j’appelle le
stade trou du cul : on fait ça pour le bonheur
des enfants
– Va baiser ta mère, pauvre merdre)
on ne peut aller plus loin dans cette rélfexion.
C’est juste impossible.
Quand on a enfin accepté cet autocentrisme
universelle (je pense le monde à partir de
Moi, Je est le point central qui permet de
voyager, le point d’encrage qui me permet d’aller
vers les autres, d’aller et venir,
comme le sont mes souvenirs d’enfants,
mon vécu, mes douleurs… je suis le seul animal qui
se pense, le seul animal capable de se
penser) alors l’Autre que n’est que découverte,
richesse.
On arrête avec toutes ces branlettes-projets
de merde qui veulent façonner l’Autre
(lenfant) “pour son bien, contre sa propre
volonté (cette idée d’éducation dans le
temps libre, le loisirs !!! mais quelle conneire !)
Tout ce que j’apprends, tous les livres que
je parcours, tous les échanges que je peux
avoir avec des animateurs qui vient ce métier
où des gens qui
pensent réellement ce métier… tout cela
n’a pour but que de nourrir celui que je suis.
Celui que j’offre aux autres lors de ces
rencontres.
Ce n’est pas sur l’Autre que je dois travailler,
c’est sur moi. Ce n’est pas l’enfant que j’essaie
de façonner à travers mes observations,
mes tentatives de décryptages de toute
la complexité d’un regroupement d’humain.
Ce n’est pas l’enfant que j’essaie de comprendre
à travers toutes ces lectures, tous ces
écrits en socio ou anthropologie : c’est moi !
Celui que j’offre aux autres lors de ces rencontres !
Sinon restant à cette idée que vous faîtes
ça avant tout pour ces pauvres petits nenfants…
Ca ne fait de mal à personne, en dehors de ces connards de mômes…
Parce que c’est une observation que je fais
à chaque fois : plus plus une personne
prétend vers ce métier dans une idée de
“don de soi”, plus je me rends compte
combien cette personne à cacher de
noirceur, d’égocentrisme exarcerbé…
Plus ces personnes s’avèrent à dégueuler…
Voilà un trait que j’aime bien chez les mômes :
cet autocentrisme assumer. Et de là, ce que
l’Autre en lui potentiellement de plaisir,
de merveilleux, de surprise…
Mon commentaire ne vaudra pas grand chose mais je trouve ton propos d’une justesse presque effrayante, crevette. :titille:
Depuis les sommes d’échange autour du jeu ces dernières années (putain !), c’est sacrément chouette. 😀